Étiquette : étude clinique

L’impact des bactéries intestinales sur la santé musculaire et la sarcopénie chez les souris

Dans une étude publiée dans Aging Cell, des chercheurs ont examiné comment différentes combinaisons de bactéries intestinales influencent la force musculaire chez les souris. Le lien entre la santé intestinale et la santé générale est bien établi, plusieurs biomarqueurs confirmant qu’un intestin sain contribue à une meilleure santé. Des recherches antérieures ont montré que l’introduction de bactéries bénéfiques dans des souris dépourvues de populations bactériennes intestinales existantes améliore la santé musculaire. Les acides gras à chaîne courte (SCFAs), produits par ces bactéries bénéfiques, ont été associés à des bénéfices pour la santé musculaire. Une étude récente a également exploré comment les bactéries intestinales de personnes âgées, notamment celles atteintes de sarcopénie, pourraient offrir des thérapies cliniques pour atténuer la fragilité. Dans cette étude, 51 participants âgés en moyenne de 74,5 ans ont été recrutés, dont 28 avaient une sarcopénie. Les résultats ont montré que la sarcopénie était associée à des niveaux plus faibles d’acide acétique et d’acide butyrique, ainsi qu’à des différences dans 37 métabolites, en particulier les purines. Les sujets atteints de sarcopénie présentaient moins de certaines espèces bactériennes bénéfiques tout en ayant plus de Butyricimonas virosa, une espèce pathogène. Les effets des bactéries intestinales sur les muscles ont été étudiés chez des souris, révélant que celles ayant reçu des bactéries de personnes avec sarcopénie avaient des résultats physiques inférieurs. En revanche, les souris ayant reçu des bactéries de personnes non sarcopéniques avaient de meilleures performances musculaires. La santé intestinale des souris était également affectée, avec une mucus intestinal plus mince et davantage de biomarqueurs inflammatoires chez celles ayant reçu des bactéries sarcopéniques. Les chercheurs ont ensuite étudié des probiotiques, notamment Lacticaseibacillus rhamnosus et Faecalibacterium prausnitzii, en les administrant à des souris âgées pendant trois mois. Les résultats ont montré des améliorations dans la taille musculaire et la force de préhension, bien que ces traitements n’aient pas inversé la sarcopénie mais retardé ses effets. De plus, la santé intestinale s’est améliorée avec des biomarqueurs immunologiques augmentés. Bien que cette recherche ait utilisé des bactéries humaines, elle nécessite une validation clinique pour confirmer leur efficacité contre la sarcopénie. Source : https://www.lifespan.io/news/maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria

Une nouvelle molécule prometteuse contre le cancer du sein ERα+

La recherche sur le cancer du sein a fait des avancées significatives, mais le combat reste inachevé, en particulier pour le cancer du sein positif au récepteur d’oestrogène alpha (ERα+), qui représente environ 70 % des cas. Bien que les thérapies actuelles puissent garantir un taux de survie à cinq ans élevé, cela dépend de la détection précoce, de la résection chirurgicale et d’une thérapie hormonale à long terme, qui peut entraîner des effets secondaires graves. Il existe également un risque de récidive, variant de 10 à 50 % sur 20 ans. Par conséquent, il y a un besoin urgent de traitements capables d’éliminer complètement le cancer. Une étude récente de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign a présenté un candidat prometteur : une petite molécule nommée ErSO-TFPy. Cette molécule a été conçue pour tuer les cellules cancéreuses du sein ERα+ plutôt que de simplement inhiber leur prolifération. Les chercheurs ont constaté que, contrairement à d’autres traitements, ErSO-TFPy provoquait une mort cellulaire significative. Dans des modèles expérimentaux, ce médicament a montré une efficacité impressionnante, induisant une régression tumorale complète même dans des cas de cancer ayant développé une résistance aux traitements. En testant ErSO-TFPy, ils ont observé qu’une dose unique suffisait à réduire les tumeurs de plus de 80 %, même pour des tumeurs de grande taille. La rapidité d’élimination de la molécule du corps n’a pas empêché son efficacité à long terme, ce qui soulève des questions sur son mécanisme d’action. Les chercheurs soulignent que cette approche pourrait révolutionner la gestion thérapeutique des cancers du sein ERα+, améliorant ainsi la conformité au traitement, la qualité de vie et les résultats à long terme pour les patients. L’avancée vers des essais cliniques chez l’homme est attendue avec impatience, car la possibilité d’une thérapie efficace et moins invasive pourrait transformer le paysage du traitement du cancer du sein. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

L’impact des bactéries intestinales sur la force musculaire et la sarcopénie : une étude de cas

Dans une étude publiée dans Aging Cell, des chercheurs explorent l’impact des combinaisons de bactéries intestinales sur la force musculaire des souris. Le lien entre la santé intestinale et la santé globale est bien établi, soutenu par des biomarqueurs indiquant qu’un intestin sain favorise le bien-être général. Des recherches antérieures ont montré que l’introduction de bactéries bénéfiques chez des souris dépourvues de flore intestinale améliore la santé musculaire. Les acides gras à chaîne courte (SCFAs), produits par ces bactéries, jouent un rôle clé dans cette amélioration. Une nouvelle étude a recruté 51 participants âgés en moyenne de 74,5 ans pour examiner la flore intestinale des personnes atteintes de sarcopénie, une condition caractérisée par la perte de masse musculaire. Les résultats ont montré que les personnes atteintes de sarcopénie avaient des niveaux plus faibles d’acide acétique et d’acide butyrique, ainsi qu’une flore bactérienne différente, avec moins d’espèces bénéfiques. Des expériences sur des souris ont été menées, révélant que celles ayant reçu des bactéries provenant de personnes sans sarcopénie avaient de meilleures performances physiques et une meilleure santé intestinale. Les chercheurs ont également exploré l’utilisation de probiotiques, notamment Lacticaseibacillus rhamnosus et Faecalibacterium prausnitzii, qui ont montré des résultats prometteurs en améliorant la taille musculaire et la force de préhension, bien que ces traitements n’aient pas inversé la sarcopénie mais retardé sa progression. Les études ont également révélé que ces probiotiques avaient un impact positif sur le métabolisme et la santé intestinale. Cependant, bien que ces résultats soient prometteurs, des études cliniques supplémentaires sont nécessaires pour valider l’efficacité de ces probiotiques dans le traitement de la sarcopénie chez les humains. Source : https://www.lifespan.io/news/maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria

Vesper Bio : Étude clinique sur un traitement prometteur pour la démence frontotemporale

Vesper Bio, une entreprise biopharmaceutique danoise, a lancé une étude clinique de phase 1b/2a pour évaluer un médicament expérimental, VES001, destiné aux personnes asymptomatiques ayant des mutations génétiques liées à la démence frontotemporale (DFT). Cette étude, nommée SORT-IN-2, se concentre sur les individus porteurs de mutations du gène progranuline (GRN), un facteur causal de la DFT, une forme mortelle de maladie neurodégénérative. La DFT affecte les lobes frontal et temporal du cerveau, altérant le comportement, le jugement et la communication, et elle est souvent confondue avec la maladie d’Alzheimer. Les patients présentant des mutations GRN souffrent d’une carence en progranuline, une protéine essentielle pour la croissance, la survie et la réparation des cellules, ce qui entraîne une dysfonction cellulaire et une neurodégénérescence. VES001 est conçu pour inhiber la sortiline, un récepteur neuronal qui dégrade la progranuline. En empêchant la sortiline de lier et d’internaliser la progranuline, VES001 vise à préserver et normaliser les niveaux de cette protéine, ce qui pourrait ralentir ou arrêter la progression de la DFT. Mads Fuglsang Kjølby, co-fondateur de Vesper, souligne que les niveaux de progranuline chez les individus asymptomatiques avec mutations GRN sont généralement réduits de moitié par rapport à ceux sans mutations. L’étude SORT-IN-2 se déroule à l’Erasmus University Medical Centre à Rotterdam et au Leonard Wolfson Experimental Neurology Centre à l’University College London. Elle a pour objectif d’évaluer la sécurité, la tolérabilité et la capacité de VES001 à augmenter les niveaux de progranuline dans le liquide céphalorachidien et le plasma. Après avoir obtenu l’autorisation des autorités réglementaires des Pays-Bas et du Royaume-Uni, Vesper a commencé l’administration du traitement et prévoit de la terminer d’ici mi-2025. Paul Little, PDG de Vesper, a déclaré que cette avancée rapide vers la phase suivante du procès est une réalisation incroyable et qu’ils s’engagent à offrir cette option de traitement orale aux familles touchées par la DFT, pour laquelle aucun traitement approuvé n’est disponible actuellement. Cette décision fait suite à des résultats encourageants d’une étude de phase 1a qui a montré que VES001 était efficacement distribué dans le plasma et le système nerveux central, augmentant les niveaux de progranuline sans événements indésirables graves. Source : https://longevity.technology/news/vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd