Tune Therapeutics, une entreprise d’édition de l’épigénome fondée en 2021, a levé plus de 175 millions de dollars lors d’un financement de série B pour développer sa plateforme de ‘tuning génétique’ et ses programmes thérapeutiques associés. Contrairement aux technologies d’édition de gènes qui modifient l’ADN, Tune se concentre sur la régulation de l’activité des gènes à l’aide de contrôleurs épigénomiques, permettant ainsi de traiter des maladies chroniques tout en préservant l’intégrité de la séquence d’ADN. Cette approche vise à minimiser les risques liés aux dommages à l’ADN et aux effets hors cible, tout en permettant la modulation simultanée de plusieurs gènes, ce qui est particulièrement pertinent pour les maladies complexes liées à l’âge. La société affirme que sa technologie pourrait remplacer les cellules perdues à cause du vieillissement et des maladies, faciliter la réparation des tissus et organes endommagés par l’âge, et traiter des problèmes d’inflammation chronique et de dysfonctionnement immunitaire. Le financement obtenu servira à accélérer le développement des pipelines de Tune, y compris le programme phare Tune-401, un silencieux épigénétique pour l’hépatite B chronique, une maladie qui touche des millions de personnes dans le monde et est la principale cause du cancer du foie. Tune-401 utilise une technologie de nanoparticules lipidiques pour silencer les structures d’ADN nécessaires à la persistance de l’infection. Le programme est actuellement en essais cliniques en Nouvelle-Zélande et à Hong Kong. Dr Charles Gersbach, co-fondateur de Tune, a exprimé sa satisfaction quant aux progrès de l’entreprise et à l’application clinique de l’épi-édition à une maladie chronique commune. La plateforme de Tune, appelée TEMPO, utilise un design modulaire comprenant des domaines de liaison à l’ADN et des effecteurs pour ajuster l’activité des gènes. Elle peut réguler ou silencer des gènes de manière spécifique et durable, en exploitant la mémoire épigénétique innée de la cellule pour des effets durables à partir d’interventions transitoires. À la conférence ASGCT 2023, Tune a démontré une répression durable du gène PCSK9 chez des primates non humains, entraînant une réduction soutenue des niveaux de cholestérol LDL presque deux ans après un seul traitement. Source : https://longevity.technology/news/tune-dials-in-175m-to-advance-epigenetic-editing-therapies/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=tune-dials-in-175m-to-advance-epigenetic-editing-therapies
Tune Therapeutics : Lever des fonds pour révolutionner l’édition épigénétique des maladies chroniques
