Étiquette : diabète

Impact de l’insulinorésistance et de l’indice TyG sur le vieillissement biologique

Le métabolisme diabétique est largement considéré comme un accélérateur du vieillissement, soutenu par des preuves solides. Les chercheurs utilisent souvent des souris diabétiques comme modèles plus rapides et moins coûteux pour étudier le vieillissement. Ainsi, on s’attend à ce que toute mesure de l’âge biologique indique un vieillissement biologique accéléré chez les animaux ou les personnes diabétiques. Cela est confirmé par des données sur deux des horloges de vieillissement nouvellement développées. Cela constitue l’un des nombreux critères qu’une horloge de vieillissement doit respecter pour être considérée comme un indicateur fiable de l’âge biologique. L’insulinorésistance (IR) est également associée au vieillissement, mais peu d’études ont approfondi le lien entre l’IR et l’âge biologique. L’indice triglycéride-glucose (TyG) est reconnu comme un marqueur de l’IR. Dans cette étude transversale, nous avons analysé des données provenant de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), impliquant 12 074 adultes âgés de 20 ans et plus, sur les cycles de 2001-2010 et 2015-2018. Les résultats montrent que pour chaque augmentation d’une unité de l’indice TyG, il y a une élévation de 1,64 an de l’âge biologique selon la méthode Klemera-Doubal et un risque accru de 117 % de vieillissement accéléré. De plus, chaque augmentation d’une unité de l’indice TyG correspond à une augmentation de 0,40 an de l’âge phénotypique, entraînant un risque de vieillissement accéléré de 15 %. L’analyse a également mis en évidence des relations non linéaires positives entre l’indice TyG et le vieillissement biologique, notamment pour l’âge biologique KDM et l’âge phénotypique, avec un point de retournement à 8,66. Dans tous les sous-groupes, l’indice TyG a montré une corrélation positive avec le vieillissement biologique, même en présence d’interactions significatives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/insulin-resistance-accelerates-biological-aging-as-measured-by-aging-clocks/

Avancées de Février dans la Biotechnologie de la Longévité

Février, bien que le mois le plus court de l’année, a été riche en recherches et avancées dans le domaine de la biotechnologie de la longévité. Au cours des quatre dernières semaines, plusieurs interviews et analyses ont mis en lumière des entreprises innovantes comme Junevity, qui explore des approches uniques pour traiter l’obésité et le diabète en silenciant l’ARN. Les applications de la biotechnologie de la longévité continuent de susciter l’intérêt, car elles promettent de transformer notre compréhension du vieillissement. Le Sommet mondial sur la longévité, organisé par la fondation Hevolution, a également eu lieu, rassemblant des experts pour discuter des meilleures pratiques et innovations dans le domaine. En ce qui concerne la recherche, de nouvelles nanoparticules ont été développées pour traiter l’arthrite, et des études récentes ont révélé une augmentation de la mortalité précoce chez les adultes américains, ainsi qu’un impact positif des facteurs Yamanaka sur la reproduction des rats âgés. D’autres études ont exploré des sujets variés, tels que la santé des cellules souches, la création d’un pancréas fonctionnel à partir de cellules humaines, et les effets bénéfiques des probiotiques sur la maladie d’Alzheimer chez les souris. Une attention particulière a également été portée aux biomarqueurs du vieillissement et aux thérapies potentielles pour améliorer la santé cognitive et physique des personnes âgées. Des résultats prometteurs ont été rapportés pour des traitements de sénolytiques, de probiotiques, et d’approches d’AI dans la recherche génétique. Des initiatives telles que Phoenix Aerie, un logement co-living pour les pionniers de la longévité, et le lancement de Junevity, une entreprise de biotechnologie visant à développer des thérapies de réinitialisation cellulaire, montrent que l’engagement envers l’innovation dans le domaine de la longévité est en forte progression. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-february-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-february-2025

Les agonistes des récepteurs GLP-1 : Avantages et risques pour la santé

Une nouvelle étude publiée dans Nature Medicine met en lumière le profil de santé complexe des agonistes des récepteurs GLP-1 (GLP-1RAs), une classe de médicaments initialement conçus pour gérer le diabète de type 2, mais de plus en plus prescrits pour la perte de poids et pour d’autres bénéfices sur la santé. Les chercheurs de l’Université de Washington à St. Louis ont analysé les résultats de santé de 2,4 millions de patients sur six ans, identifiant une combinaison d’avantages significatifs et de risques préoccupants. Ces résultats surviennent dans un contexte de popularité croissante des GLP-1RAs, tels que l’Ozempic et le Wegovy de Novo Nordisk et le Mounjaro d’Eli Lilly, qui ont révolutionné le traitement de la perte de poids. Certains individus obtiennent ces médicaments de manière indépendante pour des raisons esthétiques plutôt que médicales. Le Dr Ziyad Al-Aly, auteur principal de l’étude, souligne l’importance d’examiner systématiquement les effets des GLP-1RAs sur tous les systèmes corporels pour mieux comprendre leur impact. L’étude a révélé que ces médicaments réduisent le risque de 42 conditions de santé, y compris une diminution de 12% du risque de développer la maladie d’Alzheimer, ce qui suggère des propriétés neuroprotectrices. De plus, les GLP-1RAs montrent des bénéfices potentiels pour la santé cardiovasculaire et peuvent ralentir la progression d’autres maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson. Cependant, l’étude a également identifié 19 conditions pour lesquelles les GLP-1RAs augmentent le risque, notamment des complications pancréatiques et rénales, ce qui souligne la nécessité d’une vigilance accrue, en particulier chez les patients présentant des vulnérabilités préexistantes. L’étude discute également des mécanismes d’action des GLP-1RAs, qui agissent par deux voies principales : un effet indirect en réduisant l’obésité et les complications liées au diabète, et un impact direct en améliorant l’activité du peptide-1 semblable au glucagon. Bien que ces médicaments puissent avoir des avantages sur la santé, leurs risques associés nécessitent des essais cliniques approfondis avant une prescription à grande échelle, en particulier pour les populations non diabétiques. Les résultats de cette étude soulignent l’importance d’une éducation équilibrée des patients et d’une surveillance appropriée lors de l’utilisation des GLP-1RAs. Source : https://longevity.technology/news/weight-loss-drugs-study-reveals-healthspan-benefits-and-risks/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=weight-loss-drugs-study-reveals-healthspan-benefits-and-risks

Relations entre les anomalies microvasculaires rétiniennes et le risque de mortalité chez les adultes américains

Ce texte explore l’association entre les anomalies microvasculaires rétiniennes (AMR) et le risque de mortalité chez les adultes américains. Les AMR, qui comprennent des affections telles que la rétinopathie, le rétrécissement arteriolaire généralisé ou focal, le nicking arteriovenous et la plaque de Hollenhorst, sont fréquentes chez les personnes âgées, même chez celles sans diabète. Ces anomalies sont considérées comme des indicateurs potentiels de maladies cardiovasculaires, reflétant des dommages vasculaires cumulés dus à l’hypertension, au vieillissement et à d’autres processus biologiques. L’étude a inclus 5 775 participants âgés de 40 ans et plus, issus de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition des États-Unis de 2005 à 2008. Les AMR et leurs sous-types ont été évalués manuellement à partir de photographies rétiniennes, et les associations entre les AMR et le risque de mortalité toutes causes confondues ainsi que de mortalité spécifique ont été analysées à l’aide de modèles de régression de Cox. Sur les 5 775 participants, 1 251 présentaient des AMR, dont 710 avaient une rétinopathie, 635 avaient un AVN, 64 avaient un FAN, et 21 avaient une plaque de Hollenhorst. Au cours d’un suivi médian de 12,2 ans, 1 488 décès ont été enregistrés. Les résultats montrent que la présence d’AMR et de rétinopathie au départ augmentait le risque de mortalité toutes causes confondues et de mortalité due aux maladies cardiovasculaires. En particulier, le FAN était significativement associé à un risque accru de mortalité pour d’autres causes. Bien que l’AVN n’ait pas montré d’association avec la mortalité dans l’ensemble de la population, il était lié à un risque accru de mortalité toutes causes confondues et de mortalité cardiovasculaire chez les individus obèses. Ces résultats soulignent l’importance de surveiller la santé microvasculaire à travers l’imagerie rétinienne, offrant des perspectives potentielles pour prédire les risques de mortalité associés à des conditions de santé critiques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/retinal-microvascular-abnormalities-correlate-with-raised-risk-of-mortality/

Corrélation entre la santé cardiovasculaire et le vieillissement cérébral : une étude sur les septuagénaires

L’altération de la fonction cardiovasculaire est liée au risque de conditions neurodégénératives. Une étude utilise une horloge de vieillissement basée sur l’analyse d’imagerie cérébrale pour comparer le vieillissement cérébral avec divers aspects de la santé et du mode de vie, montrant une corrélation entre les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et le vieillissement accéléré du cerveau.

Impact des Facteurs Vasculaires et du Mode de Vie sur le Vieillissement Cérébral

Cette étude explore les liens entre l’âge cérébral biologique, les conditions de santé, et les facteurs de mode de vie. Les chercheurs ont observé que l’inactivité physique, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux sont associés à un cerveau paraissant plus âgé, tandis que l’activité physique régulière réduit cet effet même chez les personnes obèses. Les résultats soulignent l’importance des modes de vie liés au système vasculaire sur la santé cérébrale et indiquent des différences liées au sexe dans les voies pathologiques et de résilience vers les troubles cognitifs.