Étiquette : diabète de type 1

LAG-3 : Un nouvel espoir pour le traitement des maladies auto-immunes

Les chercheurs examinent le rôle du récepteur LAG-3 sur les lymphocytes T, qui agit comme un point de contrôle pour supprimer l’activité de ces cellules. Bien que LAG-3 ait été exploré dans le cadre des thérapies par inhibiteurs de points de contrôle pour le traitement du cancer, son efficacité dans ce contexte a été limitée. Cependant, LAG-3 suscite un intérêt croissant en tant que cible dans les maladies auto-immunes. Les lymphocytes T possèdent des récepteurs spécifiques (TCR) qui sont activés par des protéines étrangères, mais dans les maladies auto-immunes, ces récepteurs peuvent être activés par les propres protéines de l’organisme. Le LAG-3, lorsqu’il est activé, supprime l’activité des lymphocytes T, mais sa capacité à le faire est moins efficace que celle d’un autre point de contrôle, le PD-1. Les chercheurs ont découvert que la proximité du LAG-3 avec le TCR est cruciale pour son fonctionnement, et cette découverte a conduit à la conception d’un anticorps bispécifique capable de renforcer cette interaction. Cet anticorps, nommé LAG-3/TCR Bispecific T cell Silencer (BiTS), a montré une capacité à supprimer efficacement les réponses des lymphocytes T et à réduire les dommages inflammatoires dans des modèles murins de diabète de type 1 et d’hépatite. De plus, dans un modèle de sclérose en plaques, un traitement préventif avec le BiTS a conduit à une réduction des symptômes de la maladie. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement de traitements ciblés pour les maladies auto-immunes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/lag-3-as-a-target-to-suppress-t-cell-overactivation-in-autoimmune-conditions/

Création d’un pancréas fonctionnel à partir de cellules humaines : Une avancée majeure dans le traitement du diabète de type 1

Dans une étude publiée dans *Cell Reports Medicine*, des chercheurs ont réussi à créer un pancréas fonctionnel à partir de cellules humaines, qui a montré son efficacité chez des souris. Cette recherche se concentre sur les défis des injections d’insuline pour traiter le diabète de type 1, en soulignant que le suivi constant et les injections manuelles ne simulent pas efficacement la réponse du tissu pancréatique. Les cellules bêta, productrices d’insuline, sont limitées par la disponibilité des organes donneurs et nécessitent une suppression du système immunitaire. En s’appuyant sur les connaissances récentes sur la matrice extracellulaire (ECM) et son rôle dans la différenciation des cellules souches, les chercheurs ont développé une méthode innovante pour créer des structures pancréatiques en utilisant des cellules souches pluripotentes induites (iPSCs). Ils ont combiné des cellules islet productrices d’insuline avec des cellules endothéliales dans un rapport de 9 à 1 pour former des sphéroïdes, puis les ont injectés dans des tissus pulmonaires rat décellularisés, favorisant la vascularisation et créant ainsi un pancréas endothelial vascularisé (iVEP) fonctionnel. Les résultats ont montré que l’iVEP offrait une meilleure survie des cellules et une réponse insulinique accrue dans des conditions de glucose élevé, démontrant son efficacité par rapport aux approches antérieures. Dans des souris diabétiques immunodéprimées, tous les sujets recevant l’iVEP ont établi une normoglycémie, tandis que seulement deux souris sur treize ont montré une amélioration avec des sphéroïdes non vascularisés. Les structures iVEP ont établi de nombreuses connexions vasculaires, intégrant efficacement l’implant dans le corps des souris. Les chercheurs ont également constaté que les cellules endothéliales étaient essentielles pour l’intégration des iVEPs dans le système vasculaire. Comparativement aux méthodes précédentes, leur approche offre des avantages significatifs en termes de développement cellulaire, permettant une maturation plus rapide des cellules islet. Bien que la complexité de cette méthode soit supérieure aux produits déjà en essais cliniques, les chercheurs envisagent d’utiliser des organes porcins pour surmonter les limitations de taille des structures dérivées de rats. Cette recherche sur le pancréas a des implications potentielles pour d’autres maladies, en particulier celles liées à l’âge. Bien que la substitution complète d’organes humains par des équivalents bio-ingénierisés ne soit pas encore réalisable, les avancées technologiques continuent de progresser vers des applications cliniques. Source : https://www.lifespan.io/news/creating-a-functional-pancreas-from-human-cells/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=creating-a-functional-pancreas-from-human-cells