Étiquette : démence frontotemporale

Alchemab et Eli Lilly concluent un accord de licence de 415 millions de dollars pour un médicament contre les neurodégénérescences

Alchemab Therapeutics, une biotechnologie britannique, a récemment annoncé un accord de licence avec le géant pharmaceutique Eli Lilly pour son médicament investigational ATLX-1282, qui cible les conditions neurodégénératives. ATLX-1282 est le premier médicament à émerger de la plateforme propriétaire d’Alchemab, qui utilise des réponses anticorps de personnes présentant une résilience à des maladies graves. Selon les termes de l’accord, pouvant atteindre une valeur totale de 415 millions de dollars, Alchemab commencera le développement clinique précoce avant que Lilly prenne la responsabilité des étapes suivantes de développement et de commercialisation. Le PDG d’Alchemab, Jane Osbourn, souligne que Lilly, avec son expertise en neurologie, est idéalement positionné pour faire avancer rapidement ATLX-1282. Alchemab se concentre sur l’identification d’anticorps naturellement présents chez des individus en bonne santé malgré une prédisposition génétique à des maladies. En séquençant les cellules B de ces individus résilients et en utilisant l’apprentissage automatique, l’entreprise a pu identifier des anticorps présentant des effets protecteurs. Une découverte marquante concerne un anticorps trouvé chez des porteurs de mutations génétiques associées à la démence frontotemporale, qui restent asymptomatiques en vieillissant. Ce médicament pourrait avoir des implications thérapeutiques larges, notamment pour la sclérose latérale amyotrophique (ALS) et la démence frontotemporale. Alchemab a développé un flux de travail innovant combinant des méthodes computationnelles et des travaux en laboratoire pour identifier ces cibles. Ce dernier accord suit une collaboration de découverte entre les deux entreprises, annoncée plus tôt cette année, où elles s’engagent à poursuivre jusqu’à cinq thérapies pour l’ALS. Source : https://longevity.technology/news/alchemab-and-lilly-ink-415m-neurodegeneration-drug-licensing-deal/

L’impact de la protéine TDP-43 sur les maladies neurodégénératives et la barrière hémato-encéphalique

TDP-43, ou TAR DNA-binding protein 43, est une protéine qui peut se modifier pour former des agrégats solides, contribuant ainsi à l’apparition et à la progression de diverses conditions neurodégénératives. Cette pathologie cérébrale a été récemment identifiée, notamment avec la définition de l’encéphalopathie TDP-43 liée à l’âge (LATE), qui fait partie des maladies neurodégénératives. TDP-43 joue également un rôle crucial dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA). La recherche montre que l’agrégation de TDP-43 entraîne une diminution de sa présence dans le noyau cellulaire, où elle remplit des fonctions essentielles. Cette déplétion modifie le comportement cellulaire de manière pathologique, notamment dans les cellules de la barrière hémato-encéphalique, provoquant des fuites qui entraînent des réactions inflammatoires chroniques dans le tissu cérébral. Ces inflammations perturbent le fonctionnement normal du cerveau. La perte de TDP-43 dans le noyau est un trait commun à diverses maladies neurodégénératives, y compris la maladie d’Alzheimer et la démence frontotemporale. La baisse des niveaux nucléaires de TDP-43 est associée à des fonctions de splicing altérées, entraînant des inclusions aberrantes dans les transcrits et la déstabilisation des ARN messagers, ce qui affecte l’expression des protéines cruciales pour la projection axonale. Des études montrent qu’une augmentation du flux à travers la barrière hémato-encéphalique est détectée tôt dans ces maladies et que des modèles animaux indiquent que cette fuite peut exacerber les changements neurodégénératifs. La barrière hémato-encéphalique est un élément clé de l’unité neurovasculaire, et la réduction de TDP-43 dans les cellules endothéliales des capillaires des personnes atteintes de SLA-démence frontotemporale pourrait contribuer à l’augmentation de la perméabilité de cette barrière. La recherche a révélé que cette réduction entraîne la perte des complexes de jonction et l’intégrité de la barrière, provoquant des dépôts de fibrine, des modifications des microglies, et des déficits en mémoire et en interaction sociale. Ce constat souligne que la perte nucléaire de TDP-43 dans les cellules endothéliales du cerveau perturbe la barrière hémato-encéphalique et contribue aux caractéristiques de la démence frontotemporale. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/a-mechanism-by-which-tdp-43-aggregation-causes-pathology-in-the-aging-brain/

Modulo Bio : Une Startup Innovante dans le Traitement de la Démence Frontotemporale

Modulo Bio est une startup biotechnologique basée à San Diego, axée sur le développement de traitements pour les maladies neurodégénératives, notamment la démence frontotemporale (FTD) et la sclérose latérale amyotrophique (ALS). Récemment, elle a obtenu un investissement stratégique de 4,8 millions de dollars de la Alzheimer’s Drug Discovery Foundation (ADDF) pour faire avancer son candidat médicament, MOD 001. Ce médicament est conçu pour cibler le récepteur CSF1R, essentiel au développement et à l’activation des microglies, les cellules immunitaires du cerveau. Ces dernières jouent un rôle crucial dans la protection et la réparation des neurones, mais peuvent également contribuer à la dégénérescence neuronale si elles deviennent nuisibles. Le modèle de Modulo vise à reprogrammer ces microglies vers un état protecteur, ce qui pourrait potentiellement arrêter ou inverser la progression de la maladie. Le financement reçu permettra à Modulo de mener des études précliniques et de préparer des essais cliniques pour tester MOD 001 sur des humains. Le PDG de Modulo, Michael Horowitz, souligne que l’approbation de l’ADDF valide leur approche axée sur la neuroinflammation dans les troubles cérébraux dégénératifs. L’ADDF, qui soutient l’accélération du développement de traitements contre Alzheimer et des démences associées, voit également un potentiel dans l’approche innovante de Modulo. En intégrant des cellules dérivées de patients atteints de maladies neurodégénératives dans des modèles expérimentaux, Modulo utilise une technologie de cellules souches avancée pour étudier le comportement des microglies. Une partie essentielle de leur plateforme est la capacité de générer un ’empreinte neuroimmune’ dérivée de l’IA de la maladie, permettant d’identifier des motifs dans le comportement des microglies en relation avec la progression de la maladie. Grâce à des capacités d’apprentissage automatique, la startup analyse des ensembles de données complexes afin de déterminer comment différents états de microglies influencent la santé cérébrale. Le processus de découverte de médicaments de Modulo se concentre sur l’identification de composés capables d’améliorer la neuroprotection des microglies, avec l’objectif de développer des médicaments qui les incitent à adopter un état protecteur. Source : https://longevity.technology/news/modulo-bio-lands-4-8m-addf-investment-to-advance-innovative-dementia-drug/

La Déplétion de TDP-43 dans les Vaisseaux Sanguins : Un Lien avec les Maladies Neurodégénératives

La recherche récente menée par des chercheurs de l’Université du Connecticut met en lumière l’importance de la barrière hémato-encéphalique (BHE) dans la progression des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer (MA), la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et la démence frontotemporale (DFT). Traditionnellement, les études se concentraient sur la dysfonction neuronale et l’agrégation des protéines. Cependant, cette nouvelle étude souligne le rôle critique de la protéine TDP-43, un facteur de liaison de l’ARN, dans le maintien de la fonction des cellules endothéliales et l’intégrité de la BHE. La déplétion de TDP-43 dans ces cellules est corrélée à une dysfonction vasculaire et à une rupture de la BHE dans plusieurs conditions neurodégénératives. En utilisant des techniques de séquençage à noyau unique sur des échantillons de cerveau humain post-mortem, les chercheurs ont identifié un sous-ensemble de cellules endothéliales capillaires associées à la maladie, montrant une réduction du β-caténine et une élévation des marqueurs de l’inflammation, ce qui indique que la perte de TDP-43 pourrait être un facteur commun dans la dégradation de la BHE à travers différentes maladies. Les résultats suggèrent que la santé cérébrovasculaire est non seulement une conséquence, mais peut également être un moteur de la neurodégénérescence. En mettant l’accent sur la nécessité d’interventions précoces ciblant la santé endothéliale, l’étude ouvre la voie à des thérapies visant à stabiliser les niveaux de TDP-43 dans les cellules endothéliales, ce qui pourrait potentiellement retarder la progression de ces maladies. En conclusion, cette recherche appelle à une reconsidération du rôle des vaisseaux sanguins dans les maladies neurodégénératives, en soulignant leur participation active dans la progression de la maladie et en suggérant que la préservation de l’intégrité vasculaire est cruciale pour prolonger la santé cognitive et la longévité. Source : https://longevity.technology/news/research-links-tdp-43-loss-in-blood-vessels-to-neurodegeneration/

Vesper Bio : Étude clinique sur un traitement prometteur pour la démence frontotemporale

Vesper Bio, une entreprise biopharmaceutique danoise, a lancé une étude clinique de phase 1b/2a pour évaluer un médicament expérimental, VES001, destiné aux personnes asymptomatiques ayant des mutations génétiques liées à la démence frontotemporale (DFT). Cette étude, nommée SORT-IN-2, se concentre sur les individus porteurs de mutations du gène progranuline (GRN), un facteur causal de la DFT, une forme mortelle de maladie neurodégénérative. La DFT affecte les lobes frontal et temporal du cerveau, altérant le comportement, le jugement et la communication, et elle est souvent confondue avec la maladie d’Alzheimer. Les patients présentant des mutations GRN souffrent d’une carence en progranuline, une protéine essentielle pour la croissance, la survie et la réparation des cellules, ce qui entraîne une dysfonction cellulaire et une neurodégénérescence. VES001 est conçu pour inhiber la sortiline, un récepteur neuronal qui dégrade la progranuline. En empêchant la sortiline de lier et d’internaliser la progranuline, VES001 vise à préserver et normaliser les niveaux de cette protéine, ce qui pourrait ralentir ou arrêter la progression de la DFT. Mads Fuglsang Kjølby, co-fondateur de Vesper, souligne que les niveaux de progranuline chez les individus asymptomatiques avec mutations GRN sont généralement réduits de moitié par rapport à ceux sans mutations. L’étude SORT-IN-2 se déroule à l’Erasmus University Medical Centre à Rotterdam et au Leonard Wolfson Experimental Neurology Centre à l’University College London. Elle a pour objectif d’évaluer la sécurité, la tolérabilité et la capacité de VES001 à augmenter les niveaux de progranuline dans le liquide céphalorachidien et le plasma. Après avoir obtenu l’autorisation des autorités réglementaires des Pays-Bas et du Royaume-Uni, Vesper a commencé l’administration du traitement et prévoit de la terminer d’ici mi-2025. Paul Little, PDG de Vesper, a déclaré que cette avancée rapide vers la phase suivante du procès est une réalisation incroyable et qu’ils s’engagent à offrir cette option de traitement orale aux familles touchées par la DFT, pour laquelle aucun traitement approuvé n’est disponible actuellement. Cette décision fait suite à des résultats encourageants d’une étude de phase 1a qui a montré que VES001 était efficacement distribué dans le plasma et le système nerveux central, augmentant les niveaux de progranuline sans événements indésirables graves. Source : https://longevity.technology/news/vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd

Vesper Bio lance une étude clinique sur un traitement potentiel de la démence frontotemporale

Vesper Bio, une entreprise biotechnologique danoise, a lancé une de phase 1b/2a visant à évaluer un expérimental à petite molécule pour des patients porteurs de associées à la démence frontotemporale (DFT). L’essai clinique, nommé SORT-IN-2, se concentre sur des individus asymptomatiques présentant des mutations du gène progranuline (GRN), qui est un facteur causal de cette forme mortelle de la maladie neurodégénérative. La DFT est une affection dégénérative qui touche les lobes frontal et temporal du cerveau, affectant le comportement, le jugement et la communication. Elle est la principale cause de démence chez les personnes de moins de 60 ans et est souvent confondue avec la maladie d’Alzheimer. Les cas de DFT liés à GRN se caractérisent par une carence en progranuline, une protéine essentielle au maintien de la croissance, de la survie et de la réparation cellulaire. L’absence de cette protéine contribue à la dysfonction cellulaire et à la neurodégénérescence. Le composé principal de Vesper, le VES001, est un médicament administré par voie orale qui pénètre dans le cerveau et est conçu pour inhiber la sortiline, un récepteur neuronal responsable de la dégradation de la progranuline. En empêchant la sortiline de se lier et d’internaliser la progranuline, le VES001 vise à préserver et normaliser les niveaux de progranuline, ralentissant ainsi la progression de la DFT liée à GRN. Ce traitement aborde la cause sous-jacente de la maladie plutôt que de se contenter de gérer les symptômes. Selon Mads Fuglsang Kjølby, co-fondateur de Vesper, la progranuline est vitale pour maintenir la santé neuronale, mais les niveaux de cette protéine chez les personnes asymptomatiques avec des mutations GRN sont généralement réduits de moitié par rapport à ceux qui n’ont pas ces mutations. La société croit que le VES001 peut normaliser les niveaux de progranuline et a donc un grand potentiel pour ralentir ou même arrêter la progression de la DFT. L’étude SORT-IN-2 est un essai ouvert mené à l’Erasmus University Medical Centre à Rotterdam et au Leonard Wolfson Experimental Neurology Centre à l’University College London. L’étude cible des individus asymptomatiques porteurs de mutations GRN, cherchant à évaluer la sécurité, la tolérabilité et la capacité du VES001 à élever les niveaux de progranuline dans le liquide céphalorachidien et le plasma. Vesper a commencé l’administration du médicament après avoir reçu l’autorisation de l’essai clinique des autorités réglementaires aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, et prévoit de terminer l’administration d’ici la mi-2025. Le PDG de Vesper, Paul Little, a déclaré que c’était un accomplissement incroyable pour l’équipe de Vesper d’avoir pu faire progresser aussi rapidement le VES001 vers cette nouvelle phase d’essai clinique. L’entreprise s’engage à offrir cette nouvelle option de traitement oral aux familles vivant avec la DFT, où il n’existe actuellement aucun traitement approuvé. La décision d’avancer à cette phase suit des résultats encourageants d’une étude de phase 1a du VES001 chez des volontaires en bonne santé. Dans l’essai, le VES001 a été efficacement distribué à la fois dans le plasma et le système nerveux central, entraînant une augmentation des niveaux de progranuline sans événements indésirables graves. Source : https://longevity.technology/news/vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd