Étiquette : Cellules souches

L’impact du vol spatial sur le vieillissement des cellules souches : enjeux pour la santé des astronautes et la science de la longévité

Une équipe de l’Université de Californie à San Diego a publié une étude dans la revue Cell Stem Cell, révélant que l’exposition des cellules souches hématopoïétiques humaines (HSPC) au vol spatial accélère des caractéristiques généralement associées au vieillissement, telles que la réduction de l’auto-renouvellement, l’attrition des télomères, le stress inflammatoire et l’instabilité génomique. Selon Dr Catriona Jamieson, directrice de l’institut, l’espace agit comme un test de stress ultime pour le corps humain, et ces constatations sont cruciales pour comprendre comment protéger les astronautes lors de missions prolongées et pour modéliser le vieillissement humain et des maladies comme le cancer sur Terre. Cette recherche met en lumière l’opportunité de la biologie spatiale : elle permet d’étudier le vieillissement et le déclin cellulaire à un rythme accéléré, offrant ainsi des possibilités d’interventions moins héroïques pour combattre la dégradation des cellules souches. L’étude a utilisé des nanobioreacteurs miniaturisés pour observer en temps réel les cellules pendant le vol. Les résultats indiquent que le vol spatial induit cinq fois plus de mutations que l’exposition à des radiations sur Terre. L’équipe prévoit de futures missions pour surveiller les changements moléculaires en temps réel et explorer des interventions. En somme, cette recherche suggère que l’espace pourrait non seulement servir à protéger la santé des astronautes, mais aussi à approfondir notre compréhension du vieillissement et améliorer la santé humaine sur Terre. Source : https://longevity.technology/news/spaceflight-accelerates-stem-cell-aging-in-orbit/

Mytos : Une plateforme de fabrication cellulaire pour révolutionner la médecine régénérative

Mytos, une entreprise britannique de biotechnologie, a récemment établi des partenariats avec trois sociétés de biotechnologie pour intégrer sa plateforme automatisée de fabrication cellulaire, iDEM, dans des essais cliniques à venir. Cette plateforme a le potentiel de soutenir une large gamme de programmes de médecine régénérative, et les entreprises StemSight, Rinri Therapeutics et Novadip utiliseront chacune cette technologie pour augmenter la production de différents types de cellules. Mytos a développé un système automatisé et fermé qui vise à remplacer la fabrication traditionnelle de cellules souches pluripotentes induites, un processus souvent entravé par des défis de coût, de variabilité et d’échelle. En offrant une production humaine de cellules cohérente et compatible avec les bonnes pratiques de fabrication (GMP), Mytos cherche à accélérer les délais pour les entreprises des sciences de la vie tout en réduisant les risques associés aux méthodes manuelles.

StemSight, basé en Finlande, utilisera cette plateforme pour faire progresser le développement de sa thérapie à base de cellules souches cornéennes dérivées de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) pour la déficience en cellules souches limbaires, une cause rare de cécité cornéenne. L’entreprise a souligné la nécessité de processus économiquement rentables et évolutifs pouvant atteindre des patients à l’échelle mondiale, voyant la technologie de Mytos comme une passerelle vers une production automatisée. Au Royaume-Uni, Rinri Therapeutics se prépare à avancer son candidat principal, Rincell-1, dans le cadre d’un essai clinique pour le traitement de la perte auditive sensorielle. L’entreprise comptera sur l’automatisation de Mytos pour garantir la précision et la reproductibilité dans la fabrication de cellules progénitrices neurales otologiques, posant ainsi les bases d’une future expansion et d’une fourniture internationale.

La société belge Novadip se concentre sur les thérapies de régénération osseuse dérivées de cellules souches adipeuses et évalue comment le système iDEM pourrait augmenter la production de ses produits autologues pour des patients souffrant de grands défauts osseux. Novadip s’attend à ce que cette plateforme accroisse la capacité de production dans ses installations existantes, lui permettant de progresser sans les retards liés à la construction d’infrastructures supplémentaires.

Mytos affirme que ces collaborations soulignent la capacité de son approche à s’adapter à divers traitements, allant des troubles oculaires et auditifs jusqu’à la réparation squelettique complexe. Le PDG de Mytos, Dr Ali Afshar, a déclaré : « Notre mission chez Mytos est de rendre la médecine régénérative accessible à des millions de patients, en supprimant les défis de coût et d’échelle liés à la fabrication manuelle. » Ces trois partenaires représentent des types cellulaires et des domaines thérapeutiques très différents, mais chacun a reconnu dans Mytos la robustesse de sa plateforme automatisée et évolutive, capable de les accompagner des essais cliniques précoces à la fabrication prête pour le commerce. Source : https://longevity.technology/news/mytos-inks-multiple-cell-therapy-manufacturing-partnerships/

Impact des Mutations Somatiques sur le Vieillissement et la Fonction Musculaire

Le texte aborde l’accumulation aléatoire des mutations dans l’ADN nucléaire, qui s’intensifie avec l’âge. Malgré l’efficacité des mécanismes de réparation de l’ADN, une partie des dommages causés par des interactions moléculaires et des radiations échappe à cette réparation, ce qui suscite des débats quant à l’impact de ces mutations sur le vieillissement dégénératif. Le consensus actuel indique que les mutations dans les populations de cellules souches jouent un rôle crucial, car elles peuvent se propager dans les tissus via les cellules filles générées par les cellules souches mutées. Ce phénomène est connu sous le nom de mosaïcisme somatique et est associé à certaines conditions liées à l’âge, même si son rôle dans la dysfonction métabolique générale reste encore à clarifier. De plus, des dysfonctionnements dans la réparation de l’ADN entraînent une accumulation accélérée de mutations et une apparence de vieillissement accéléré, mais il est contesté si cela équivaut à un vieillissement accéléré ou simplement à une accumulation excessive de dommages. Des recherches suggèrent également que les dommages à l’ADN, en particulier les cassures double brin, sont significatifs car leur réparation répétée modifie les marques épigénétiques et la structure de l’ADN, affectant ainsi l’expression des gènes, caractéristique du vieillissement. Les études de séquençage de l’ADN complet montrent que les mutations somatiques s’accumulent avec l’âge dans les cellules progénitrices musculaires et d’autres tissus, avec des charges mutationnelles plus élevées observées dans les cellules différenciées. Des souris mutatrices somatiques musculaires ont été créées pour étudier les effets des mutations somatiques sur la régénération musculaire, révélant que l’accumulation de mutations somatiques nuit à la fonction des cellules somatiques et contribue ainsi au phénotype de vieillissement dans le muscle squelettique. En somme, bien que les mutations somatiques soient liées à l’instabilité génomique et au vieillissement, leur rôle fonctionnel dans le déclin des tissus liés à l’âge et les maladies connexes, autre que le cancer, demeure moins exploré. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/an-example-of-dna-repair-deficiency-accelerating-muscle-aging/

Le rôle de la progerin et des mutations somatiques dans la maladie rénale chronique

Le progerin est une forme tronquée de la protéine lamin A, essentielle pour le maintien de la structure normale du noyau cellulaire. Dans le syndrome de Hutchinson-Gilford, une mutation de lamin A entraîne une production excessive de progerin, engendrant une dysfonction cellulaire généralisée, un vieillissement accéléré et une mortalité précoce. Bien que le progerin soit présent dans certains types de cellules lors du vieillissement normal, son rôle dans le processus de vieillissement est difficile à évaluer en raison de la complexité des mécanismes impliqués. Des recherches récentes ont mis en évidence des mutations somatiques dans le lamin A, qui se produisent dans les cellules souches ou les cellules progénitrices et qui se propagent ensuite dans les cellules somatiques des tissus, notamment dans le cadre de la maladie rénale chronique (MRC), où elles contribuent à la pathologie de cette condition.

Le vieillissement vasculaire précoce joue un rôle central dans la MRC, mais ses causes moléculaires demeurent floues. Les mutations somatiques s’accumulent dans diverses cellules avec l’âge, mais leur contribution fonctionnelle au vieillissement des tissus n’est pas bien comprise. Des études ont montré que la progerin, associée à la maladie de Hutchinson-Gilford, se retrouve de manière récurrente dans les cellules musculaires lisses vasculaires des patients atteints de MRC. La mutation la plus courante à l’origine de la progerie, connue sous le nom de LMNA c.1824C>T, a été identifiée comme une mutation somatique dans les artères de patients atteints de MRC.

Des grappes de cellules exprimant la progerin et des études de traçage de lignées in vivo chez la souris ont révélé la capacité d’expansion clonale des cellules mutantes. L’expression mosaïque de la progerin semble contribuer à des dommages génomiques, au stress du réticulum endoplasmique et à la sénescence dans les artères des patients atteints de MRC, entraînant des phénotypes de vieillissement vasculaire. Ces résultats suggèrent que certaines mutations somatiques pourraient être clonées dans la paroi artérielle, contribuant au déclin fonctionnel des tissus lié à la maladie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/progerin-expression-may-play-a-role-in-chronic-kidney-disease/

Restauration des cellules souches vieillissantes : Une nouvelle approche pour les thérapies régénératives

Des chercheurs ont découvert que cultiver des cellules vieillissantes dans un milieu jeune les amène à se comporter et à fonctionner plus comme des cellules jeunes, ce qui suggère une nouvelle méthode pour créer des thérapies basées sur les cellules souches. Les cellules souches mésenchymateuses (CSM), capables de se différencier en plusieurs types cellulaires fonctionnels, étaient initialement considérées comme immunisées contre le système immunitaire de l’hôte. Cependant, des expériences récentes ont montré que cette immunité était illusoire et que leurs contributions étaient plutôt dues à leurs effets bénéfiques de signalisation, car ces cellules ont une durée de vie limitée face à un système immunitaire hostile. Pour éviter les risques liés aux cellules allogéniques, il serait idéal d’utiliser des cellules provenant des patients eux-mêmes. Néanmoins, les cellules prélevées sur des patients âgés sont affectées par le vieillissement, et les restaurer à leur état juvénile représente un défi. Dans une étude, les chercheurs ont cultivé des CSM dérivées de tissus adipeux de personnes de plus de 65 ans dans un milieu ECM Plus, composé de cellules souches trouvées dans le liquide amniotique humain. Ce milieu contient divers collagènes, glycoprotéines et protéines de base faisant partie du niche des cellules souches. En utilisant des cellules de la gelée de Wharton comme témoins jeunes, ils ont observé que les CSM âgées cultivées sur ECM Plus présentaient moins de marqueurs de sénescence, un marqueur accru de la jeunesse, des télomères plus longs et moins de signes de stress oxydatif par rapport à celles cultivées sur plastique de culture. De plus, la prolifération était augmentée dans le groupe ECM Plus, qui a produit plus d’unités formant des colonies et a montré une capacité accrue à se différencier en divers types cellulaires, y compris des chondrocytes, des cellules souches neurales, des adipocytes et des ostéoblastes. Les cellules cultivées dans ECM Plus ont également généré davantage d’ostéoblastes capables de créer plus d’os tout en étant moins susceptibles de se transformer en adipocytes. Les chercheurs ont également étudié la réponse des cellules à un environnement inflammatoire, découvrant que celles cultivées sur ECM Plus produisaient davantage de facteurs anti-inflammatoires en présence de TNF-α. En ce qui concerne la fonction mitochondriale et l’expression génique, les CSM cultivées dans ECM Plus montraient des caractéristiques plus juvéniles, avec moins de fuite de protons et une respiration plus efficace. Les bénéfices étaient également observés dans l’expression génique, avec des différences significatives entre les groupes ECM Plus et TCP. Les résultats suggèrent qu’un milieu de culture approprié pourrait être la clé pour utiliser efficacement des traitements dérivés des patients plutôt que des cellules allogéniques potentiellement dangereuses. Cependant, ces études étant uniquement cellulaires, des travaux futurs in vivo seront nécessaires pour évaluer pleinement les capacités des cellules cultivées de cette manière. Source : https://www.lifespan.io/news/a-better-extracellular-matrix-makes-aged-cells-act-youthful/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-better-extracellular-matrix-makes-aged-cells-act-youthful

FOXO3 et son rôle dans la régénération cellulaire et la longévité : résultats prometteurs chez les singes âgés

Le gène FOXO3 est reconnu comme un régulateur clé de la longévité, de la résistance au stress et du maintien des cellules souches. Des variantes de ce gène sont associées à une longévité accrue, probablement en raison d’une distribution modifiée des différentes formes de la protéine FOXO3. Une étude récente a permis d’ingénier une lignée cellulaire humaine pluripotente en modifiant favorablement la séquence de FOXO3, ce qui a permis de différencier ces cellules en cellules progénitrices mésenchymateuses. Lors de l’injection de ces cellules dans des singes âgés, une amélioration générale de la santé et des fonctions a été observée, semblable à celle d’une thérapie par cellules souches. Cependant, les mécanismes sous-jacents à ces effets bénéfiques restent incertains, bien que la suppression de l’inflammation chronique liée à l’âge soit suggérée comme un facteur clé. En effet, la plupart des cellules transplantées meurent rapidement, et les effets positifs proviennent principalement des signaux qu’elles produisent, modifiant temporairement le comportement des cellules natives. L’issue la plus fiable observée est une réduction de l’inflammation.

Dans un effort pionnier pour reprogrammer les circuits génétiques liés au vieillissement, des chercheurs ont introduit des mutations phospho-null (S253A et S315A) dans le locus FOXO3. Cela a permis de générer des cellules souches embryonnaires humaines qui, lors de leur différenciation en cellules mésenchymateuses, ont donné naissance à des cellules progénitrices dotées d’une résilience accrue au stress et d’une capacité de renouvellement autonome, désignées sous le nom de cellules résistantes à la sénescence (SRCs).

L’administration intraveineuse de SRCs à des singes cynomolgus âgés sur une période de 44 semaines a entraîné une série de changements réparateurs. Comparées aux cellules mésenchymateuses de type sauvage, les SRCs ont inversé plus efficacement les modifications liées à l’âge dans le cerveau, le système immunitaire, les os, la peau et les tissus reproducteurs. Des évaluations multi-modales, incluant des analyses comportementales, histologiques, transcriptomiques et méthylomiques, ont systématiquement indiqué un renversement de l’âge biologique.

Il est à noter que les singes traités aux SRCs ont montré une amélioration de la fonction cognitive, une restauration de l’architecture corticale et une connectivité hippocampique améliorée. La densité osseuse a augmenté, la dégénérescence parodontal a été atténuée, et les profils transcriptionnels des cellules immunitaires ont évolué vers un état juvénile. Au niveau moléculaire, les horloges d’âge transcriptomiques ont montré un renversement moyen de 3,34 ans grâce aux SRCs, tandis que les horloges de méthylation de l’ADN ont corroboré ces effets dans plusieurs tissus. De plus, une restauration de la santé du système reproducteur a été observée. Chez les singes mâles et femelles, le traitement par SRCs a réduit les marqueurs sénescents, amélioré la préservation des cellules germinales et inversé l’horloge de vieillissement transcriptionnelle dans les ovaires et les testicules. L’analyse transcriptomique unicellulaire a révélé que les ovocytes, les cellules granulosa et les cellules germinales testiculaires ont particulièrement bien répondu, se rajeunissant jusqu’à 5-6 ans. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/mesenchymal-progenitor-cells-with-modified-foxo3-improve-health-in-aged-monkeys/

Les développements récents en biotechnologies de rajeunissement – Juillet 2025

En juillet, le domaine des biotechnologies de rajeunissement a connu de nombreux développements, notamment avec la tenue du Sommet sur la longévité de 2025 à Dublin, où les dernières recherches et actualités ont été partagées. Des entretiens avec des experts tels que le Dr David Furman, qui a étudié l’inflammation et le vieillissement, ainsi que Gabriel Cian, fondateur du Forum sur la longévité de 2060, ont mis en lumière les innovations et les opportunités dans le secteur. De plus, des analyses ont été menées sur des projets novateurs à San Francisco, où un bâtiment devient un centre pour les technologies de longévité, d’IA et de robotique. Les recherches récentes ont révélé des mécanismes de régénération tissulaire chez les mammifères, les effets d’un vaccin anti-âge sur des souris, et des liens entre des marqueurs cellulaires et le bien-être physique. D’autres études ont exploré les promesses de la correction du métabolisme du sucre contre la démence, des caractéristiques du vieillissement des cellules souches, ainsi que des similitudes moléculaires entre le tabagisme et le vieillissement. Les recherches sur les thérapies géniques, les cellules souches et les interventions pharmacologiques ont également été mises en avant, avec des résultats prometteurs pour la prévention de maladies liées à l’âge. Le mois a été marqué par des annonces importantes, comme l’accord de recherche entre Chugai et Gero, et le lancement d’un fonds de longévité de 40 millions de dollars par Immortal Dragons. Enfin, la ville de Madrid se prépare à devenir la capitale européenne de la longévité avec un sommet international prévu. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-july-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-july-2025

Impact du vieillissement sur la régénération musculaire : rôle des macrophages et de la sélénoprotéine P

Le vieillissement a un impact négatif sur la régénération musculaire pour des raisons qui ne sont pas complètement comprises. Cette incompréhension découle en partie du fait que la régénération musculaire implique un ensemble complexe d’interactions entre différents types de cellules, dont les comportements évoluent au fil du temps en réponse aux blessures. Il est bien établi que le vieillissement altère l’activité des cellules souches musculaires, modifie les niches où résident ces cellules, et perturbe le comportement des cellules immunitaires. Les mécanismes de cette dégradation sont encore mal connus, mais il existe des points de départ pour la recherche. Par exemple, l’inflammation chronique liée à l’âge peut interférer avec la signalisation inflammatoire normale qui suit une blessure. Les chercheurs cherchent à identifier les mécanismes réglementaires spécifiques qui entraînent des réactions inadaptées des cellules dans les muscles âgés blessés, avec pour objectif le développement de thérapies ciblant ces mécanismes. Ces approches ne réparent pas les dommages sous-jacents, mais peuvent atténuer la réponse à ces dommages. Un article récent illustre ce type de recherche, en soulignant comment les macrophages dans les muscles âgés sont altérés, ce qui réduit leur capacité de régénération. Il a été observé qu’il y a une réduction de la sélénoprotéine P dans ces macrophages, et des expériences visant à inhiber ou à stimuler les niveaux de cette protéine montrent que cela peut respectivement diminuer ou augmenter la capacité régénérative. Cependant, le rôle de la sélénoprotéine P dans la biologie cellulaire n’est pas bien compris, bien qu’elle soit considérée comme une molécule antioxydante. L’article conclut que le vieillissement des cellules du niche des cellules souches musculaires est asynchrone et établit la sélénoprotéine P comme un facteur clé du déclin de la régénération musculaire liée à l’âge. En résumé, le vieillissement entraîne des modifications tant intrinsèques qu’extrinsèques qui affectent la régénération musculaire, rendant nécessaire une meilleure compréhension des interactions cellulaires et des mécanismes moléculaires en jeu. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/age-related-loss-of-selenoprotein-p-in-macrophages-impairs-muscle-regeneration/

Lutte contre le Vieillissement : Nouvelles Perspectives et Avancées Scientifiques

Le site Fight Aging! se consacre à la publication de nouvelles et de commentaires sur l’objectif d’éradiquer les maladies liées à l’âge, en contrôlant les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par ces thématiques. Le fondateur de Fight Aging!, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et les entrepreneurs dans le domaine de l’industrie de la longévité. Le contenu comprend des articles de recherche sur divers sujets, tels que l’exposition à la microgravité comme modèle de vieillissement, la santé cardiovasculaire des chasseurs-cueilleurs âgés, et l’impact des métabolites du microbiome intestinal sur l’athérosclérose. Des études montrent que l’exposition à la microgravité peut provoquer des changements dans la fonction cellulaire et tissulaire similaires à ceux du vieillissement. Des populations de chasseurs-cueilleurs, comme les Tsimane, présentent une meilleure santé cardiovasculaire et des niveaux de rigidité artérielle plus faibles par rapport à des populations urbaines. D’autres recherches explorent le rôle de métabolites comme l’imidazole propionate dans le développement de plaques athéroscléreuses. Des études sur les exosomes de cellules souches montrent leur potentiel pour améliorer la mitophagie dans la peau photo-vieillie. Le vieillissement des cellules souches et les niches cellulaires sont également examinés, mettant en lumière les obstacles à la régénération. Des initiatives comme le programme FRONT de l’ARPA-H visent à développer des tissus cérébraux de remplacement. En outre, la recherche sur la régénération cardiaque chez les poissons-zèbres pourrait offrir des perspectives pour la médecine régénérative humaine. Des études sur la restriction calorique montrent des effets bénéfiques sur le vieillissement cérébral, tandis que l’exercice précoce améliore la santé sans allonger la durée de vie. Les avancées dans les thérapies CAR-T et la compréhension des mécanismes moléculaires du vieillissement ouvrent des voies pour de nouvelles interventions. La discussion sur la nature du vieillissement en tant que maladie continue, soulignant la nécessité d’une réglementation médicale éclairée. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/fight-aging-newsletter-july-28th-2025/

Comprendre les Effets du Gène DNMT3A sur la Prolifération Cellulaire et la Sénescence

Les chercheurs publiant dans la revue Cell Stem Cell ont étudié la fonction du gène DNMT3A et ont découvert qu’il a des effets étendus au-delà de la méthylation. La l’hématopoïèse clonale (CH), qui se produit lorsque les cellules souches créent un grand nombre de cellules avec la même mutation, est liée aux cancers du sang. DNMT3A est le gène le plus souvent muté dans la CH et a été directement associé au cancer. Bien que DNMT3A ait été décrit comme une enzyme méthyltransférase en raison de sa fonction dans les cellules souches embryonnaires, des preuves suggèrent que cette fonction peut ne pas être pertinente dans le contexte de CH, du cancer et d’autres maladies liées à l’âge. Les chercheurs ont donc voulu savoir ce que ce gène fait réellement chez les organismes adultes. Dans leurs expériences, ils ont observé que les variantes déficientes en méthylation de DNMT3A avaient toujours des effets forts. En utilisant la transduction lentivirale pour surexprimer le gène Dnmt3L avec Dnmt3a dans des cellules souches hématopoïétiques dérivées de souris, ils ont constaté des différences significatives de méthylation. Les cellules qui n’exprimaient pas DNMT3A se reproduisaient de manière incontrôlée, créant beaucoup plus d’unités formant des colonies. Les chercheurs ont ensuite créé des variants de DNMT3A ayant une activité de méthylation altérée, et ils ont déterminé que les effets de DNMT3A n’étaient pas dus à la méthylation. Des expériences supplémentaires ont montré que la perte de DNMT3A était liée à des télomères plus longs chez les souris, et que cela se reproduisait également dans les cellules transplantées. Les cellules sans DNMT3A ont continué à proliférer malgré des signaux de sénescence dus à une courte longueur des télomères, et cela n’était pas lié à la méthylation. Les résultats de cette étude éclairent des faits clés sur la sénescence cellulaire et la prolifération, suggérant que la croissance incontrôlée pourrait être plus dangereuse dans le contexte du vieillissement que la sénescence non désirée. L’étude pourrait être suivie par des recherches visant à restaurer DNMT3A pour stopper l’expansion clonale des cellules mutées. Source : https://www.lifespan.io/news/a-gene-that-keeps-cells-under-control/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-gene-that-keeps-cells-under-control