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Les cellules sénescentes et leur impact sur le vieillissement : vers des biomarqueurs et des thérapies ciblées

Les cellules sénescentes sont créées en permanence tout au long de la vie, principalement lorsque les cellules somatiques atteignent la limite de Hayflick en matière de réplication, mais aussi en réponse à des dommages cellulaires et au stress. Dans la jeunesse, le système immunitaire élimine rapidement ces cellules. Avec l’âge, l’élimination immunitaire faiblit et le nombre de cellules sénescentes augmente dans les tissus du corps. Ces cellules sécrètent un mélange puissant de signaux pro-inflammatoires qui peuvent être bénéfiques à court terme, car ils attirent l’attention du système immunitaire sur d’éventuels problèmes, mais cette signalisation devient perturbante pour la structure et la fonction des tissus lorsqu’elle est maintenue à long terme. Plus il y a de cellules sénescentes, plus l’inflammation chronique et les résultats nocifs sont graves, ce qui contribue de manière significative au vieillissement dégénératif. Bien que le développement de thérapies visant à détruire sélectivement ces cellules soit une préoccupation actuelle, la recherche d’une mesure pratique pour évaluer la charge de sénescence cellulaire s’est révélée plus difficile que prévu. Les biopsies tissulaires peuvent être utilisées pour compter les cellules sénescentes, mais cela n’est pas pratique. Les signaux inflammatoires sécrétés par ces cellules ne corrèlent pas bien avec leur charge dans les tissus. Les chercheurs suggèrent que l’IL-23R pourrait être un biomarqueur circulant utile de la sénescence. S’il est validé, cela pourrait accélérer le développement de thérapies sénolytiques plus efficaces pour éliminer les cellules sénescentes du corps et du cerveau âgés. Les propriétés caractéristiques des cellules sénescentes incluent la régulation à la hausse des protéines régulatrices du cycle cellulaire, le phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP) et l’activation des voies anti-apoptotiques des cellules sénescentes. L’utilisation du modèle transgénique p16-InkAttac, qui permet l’élimination systémique des cellules positives pour p16, a démontré que la suppression de ces cellules atténue les caractéristiques de la pathologie liée à l’âge dans plusieurs organes. Malgré les tests sénolytiques considérables en cours dans des modèles précliniques et chez l’homme, la compréhension des effets comparatifs des médicaments sénolytiques et de l’efficacité de ciblage des cellules sénescentes est limitée. L’objectif central de cette étude était d’identifier des biomarqueurs plasmatiques et tissulaires liés à l’âge et à la sénescence qui répondent à une intervention sénothérapeutique. Les résultats suggèrent que les cellules sénescentes dans les reins, le foie et la rate des sujets âgés sont des sources viables de ces biomarqueurs de vieillissement dans la circulation sanguine. Parmi les médicaments testés, le vénotoclax a supprimé les changements liés à l’âge dans le plus grand nombre de biomarqueurs circulants et tissulaires. En plasma humain, il a été découvert que l’abondance de l’IL-23R augmentait avec l’âge chez les femmes et les hommes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/il-23r-as-a-blood-biomarker-of-the-age-related-burden-of-senescent-cells/

L’Importance des Horloges Biologiques dans le Développement des Thérapies de Rajeunissement

Le texte traite des thérapies de rajeunissement et de la nécessité de mesurer l’âge biologique pour évaluer leur efficacité. Bien que les causes du vieillissement soient bien connues et mesurables, comme la charge de cellules sénescentes et la dysfonction mitochondriale, il est difficile de quantifier leur impact sur la durée de vie. Les thérapies doivent démontrer une diminution du risque de maladies liées à l’âge pour obtenir un soutien adéquat, ce qui nécessite des méthodes rapides et fiables pour mesurer l’âge biologique. Les ‘horloges biologiques’ sont des technologies en développement qui pourraient permettre une évaluation rapide de l’âge biologique et des effets des thérapies de rajeunissement. Le texte aborde également les mécanismes de vieillissement, classés en vieillissement intrinsèque et extrinsèque. Le vieillissement intrinsèque regroupe les changements biologiques naturels, tandis que le vieillissement extrinsèque est influencé par des facteurs environnementaux et des habitudes alimentaires. Traditionnellement, l’âge chronologique était utilisé pour quantifier le vieillissement, mais il ne reflète pas la diversité du processus de vieillissement. L’âge biologique, qui prend en compte les variations individuelles, a donc gagné en importance dans la recherche sur le vieillissement. Les modèles d’horloge biologique, qui estiment l’âge biologique à partir de divers changements associés au vieillissement, permettent d’évaluer le taux de vieillissement. Ces modèles utilisent des marqueurs tels que les changements épigénétiques, la longueur des télomères, la stabilité génomique et d’autres facteurs. Les premiers modèles d’horloge, comme les horloges de Horvath et Hannum, se basent sur des modifications des motifs de méthylation de l’ADN. Depuis, d’autres modèles ont émergé, notamment des horloges basées sur le microbiome et des horloges protéomiques. Les avancées en matière de technologies ‘omics’ et de modèles d’apprentissage profond ont facilité la création de prévisions d’horloge biologique. Cette revue vise à résumer les modèles d’horloge biologique disponibles et à explorer leurs applications cliniques potentielles. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-high-level-overview-of-the-development-of-aging-clocks/

L’importance des horloges de vieillissement dans le développement des thérapies de rajeunissement

Le texte discute des thérapies de rajeunissement et de l’importance de mesurer l’âge biologique pour évaluer l’efficacité de ces traitements. Il est expliqué que, bien qu’il soit possible de développer des thérapies de rajeunissement sans une mesure précise de l’âge biologique, ces approches risquent de recevoir peu de soutien en raison de l’absence de preuves tangibles de leur succès. Les causes sous-jacentes du vieillissement, telles que la charge de cellules sénescentes, la dysfonction mitochondriale et la présence d’amyloïdes, sont mesurables, mais il reste difficile d’évaluer leur impact sur la durée de vie. Cela souligne l’importance croissante des ‘horloges de vieillissement’, qui sont des technologies visant à fournir une méthode rapide et consensuelle pour mesurer l’âge biologique et évaluer les effets d’une thérapie de rajeunissement.

Le texte aborde également la distinction entre le vieillissement intrinsèque et extrinsèque. Le vieillissement intrinsèque englobe les changements biologiques naturels, tels que les changements cellulaires, moléculaires, génétiques et hormonaux. En revanche, le vieillissement extrinsèque est influencé par des facteurs environnementaux, des habitudes alimentaires et des stress oxydatifs. Traditionnellement, le vieillissement a été quantifié par l’âge chronologique, qui ne capture pas pleinement la complexité du processus de vieillissement, car il néglige les facteurs extrinsèques. C’est pourquoi la détermination de l’âge biologique, qui prend en compte les variations interindividuelles dans le rythme du vieillissement, est devenue un sujet d’étude pertinent.

Les modèles d’horloge de vieillissement estiment l’âge chronologique ou biologique en utilisant divers paramètres. Ils peuvent également estimer le taux de vieillissement, qui est la différence entre l’âge biologique prédit par le modèle et l’âge chronologique. Un écart positif indique un vieillissement accéléré, tandis qu’un écart négatif indique un vieillissement ralenti. Les modèles d’horloge de vieillissement peuvent s’appuyer sur divers changements associés au vieillissement, tels que les modifications épigénétiques, la longueur des télomères, la stabilité génomique, la communication intercellulaire altérée, l’inflammation chronique et la dysbiose du microbiome intestinal. Parmi les premiers modèles d’horloge de vieillissement figurent l’horloge de Horvath et l’horloge de Hannum, qui se basent sur les changements des motifs de méthylation de l’ADN. De nouveaux modèles d’horloge de vieillissement ont émergé, allant des horloges basées sur le microbiome aux horloges protéomiques. Les avancées technologiques dans la création de bases de données, les technologies ‘omics’ et les modèles d’apprentissage profond ont facilité la prédiction du vieillissement. L’objectif de cette revue est de résumer les modèles d’horloge de vieillissement disponibles et d’identifier leurs applications cliniques potentielles. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-high-level-overview-of-the-development-of-aging-clocks/

Lutte contre le vieillissement : nouvelles perspectives et découvertes

Fight Aging! est une plateforme qui publie des nouvelles et des commentaires sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge. Le site propose une newsletter hebdomadaire envoyée à des milliers d’abonnés intéressés par les mécanismes du vieillissement et comment la médecine moderne peut les contrôler. Le fondateur de Fight Aging!, Reason, offre également des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs dans l’industrie de la longévité. Parmi les sujets discutés se trouvent des études sur les effets du jeûne sur l’hypertension liée à l’âge, la réduction transitoire des amyloïdes dans un modèle murin de la maladie d’Alzheimer, et les relations entre l’athérosclérose et d’autres conditions liées à l’âge. Par exemple, des recherches montrent que le jeûne réduit l’hypertension chez les rats âgés en régulant le système rénine-angiotensine. D’autres études explorent le rôle des microglies dans la maladie d’Alzheimer et comment leur élimination peut influencer la pathologie amyloïde. Les interactions entre l’athérosclérose et des troubles comme le diabète et les maladies cardiaques sont également abordées, soulignant l’importance de nouvelles approches thérapeutiques. En outre, des recherches révèlent que la perte de densité osseuse liée à l’âge est indépendante du microbiome intestinal et que la communication mitochondriale est altérée chez les personnes âgées. Des thérapies ciblant les cellules sénescentes et la lipofuscine sont discutées, ainsi que l’importance de la fonction mitochondriale musculaire pour le vieillissement cérébral. Enfin, des études examinent le rôle des infections virales persistantes, comme celles causées par le virus herpès, dans le développement de la maladie d’Alzheimer, ainsi que l’impact de l’expression du gène HMGA1 sur la régénération cardiaque. Ces recherches illustrent la complexité des mécanismes du vieillissement et l’importance de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour améliorer la santé des personnes âgées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/fight-aging-newsletter-january-13th-2025/

Les cellules sénescentes et leur évasion du système immunitaire : Vers de nouvelles thérapies sénolytiques

Les cellules sénescentes sont générées tout au long de la vie, mais sont rapidement éliminées par le système immunitaire. Ce n’est qu’à un âge avancé que l’efficacité de l’élimination immunitaire faiblit, permettant une accumulation de ces cellules. Les cellules sénescentes persistantes causent des dommages proportionnels à leur nombre, en sécrétant des signaux inflammatoires qui perturbent la structure et la fonction des tissus. De nombreuses approches existent pour l’élimination sélective des cellules sénescentes, et plusieurs entreprises développent des thérapies sénolytiques qui devraient améliorer la santé en fin de vie, en inversant certains aspects du vieillissement en éliminant les cellules sénescentes qui maintiennent activement un état dégradé de la fonction tissulaire. Au lieu d’éliminer ces cellules par des méthodes actuelles qui attaquent les caractéristiques biochimiques des cellules sénescentes pour forcer l’apoptose, il est possible d’aborder les changements liés à l’âge qui ralentissent l’élimination immunitaire. D’un côté, il existe de nombreuses voies de recherche et de développement qui pourraient restaurer certaines fonctions perdues dans le système immunitaire âgé. D’un autre côté, il semble que les cellules sénescentes chez les personnes âgées diffèrent de celles des jeunes de manière à entraver le système immunitaire. Une étude récente a révélé que les cellules sénescentes exprimant le ganglioside GD3 à leur surface peuvent échapper à l’attention des cellules tueuses naturelles du système immunitaire inné. Saboter ce mécanisme pourrait aider à l’élimination immunitaire des cellules sénescentes chez les individus âgés. L’âge avancé est lié à une susceptibilité accrue au développement de maladies entraînant un déclin fonctionnel et une saturation du système de santé. L’accumulation des cellules sénescentes dans les tissus devient alors un facteur clé du vieillissement et des maladies liées à l’âge. En conséquence, de nombreux efforts sont déployés pour trouver des stratégies sénothérapeutiques permettant l’élimination ou la modification des cellules sénescentes afin de prévenir et de traiter simultanément de nombreuses maladies liées à l’âge. Différents composés sénolytiques ciblent la propriété intrinsèque des cellules sénescentes à résister à l’apoptose en raison de la surexpression des protéines de la famille Bcl-2. Malgré les voies immunitaires existantes pour les éliminer, certaines cellules sénescentes peuvent être tolérées dans les tissus pendant des décennies, et la manière dont elles peuvent être tolérées par le système immunitaire reste une question ouverte. Les mécanismes par lesquels ces cellules échappent à la surveillance des lymphocytes T peuvent dépendre de points de contrôle immunitaires tels que PD-L1. Cependant, la manière dont les cellules sénescentes peuvent échapper à l’immunité innée, comme l’élimination par les cellules tueuses naturelles, demeure mystérieuse. L’étude actuelle a découvert que les cellules sénescentes peuvent acquérir un privilège immunitaire lorsqu’elles expriment à leur surface un niveau élevé de ganglioside GD3, leur permettant d’échapper à l’élimination par les cellules tueuses naturelles. Cela concerne un large éventail de types de cellules sénescentes qui régulent à la hausse le gène ST8SIA1, codant pour l’enzyme synthétisant le GD3. En revanche, les cellules sénescentes induites par des oncogènes ne déclenchent pas l’expression de ST8SIA1, permettant leur élimination par les cellules tueuses naturelles. De plus, l’immunothérapie anti-GD3 chez les souris prévient le développement de la fibrose pulmonaire induite par la bléomycine et atténue différents types de troubles liés à l’âge : fibrose pulmonaire et hépatique, ainsi qu’ostéoporose. Ces résultats révèlent le GD3 comme un point de contrôle immunitaire de la sénescence et comme une cible prometteuse pour une thérapie anti-sénescence. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senescent-cells-express-gd3-to-evade-immune-clearance-by-natural-killer-cells/

Amélioration de l’efficacité des molécules senolytiques grâce à l’interaction avec la lipofuscine

Cette étude porte sur le développement d’une plateforme senolytique améliorée, visant à éliminer les cellules sénescentes, qui jouent un rôle dans la progression des maladies liées à l’âge, comme le cancer. Les chercheurs proposent de rendre les petites molécules senolytiques existantes plus efficaces en les associant à un composé capable de se lier à la lipofuscine, une forme de déchet moléculaire issue des lysosomes et difficile à dégrader. L’accumulation de lipofuscine est caractéristique des cellules sénescentes et se retrouve également dans des cellules non divisantes, comme les neurones, ce qui soulève des questions sur l’exposition de ces cellules à de tels médicaments. Le but de cette recherche est d’améliorer la sélectivité des traitements senolytiques pour réduire les effets indésirables des interventions senolytiques actuelles. La plateforme développée consiste en un domaine de liaison à la lipofuscine, qui peut être conjugué avec un médicament senolytique via une liaison ester. Les chercheurs ont généré le composé GL392, qui transporte une partie senolytique de dasatinib. Ce composé, encapsulé dans un nanotransporteur micellaire (nommé mGL392), permet l’élimination sélective des cellules sénescentes, tant in vitro qu’in vivo (chez des souris), grâce à une libération ciblée de l’agent senolytique, tout en minimisant la toxicité systémique. Les résultats suggèrent que cette plateforme pourrait être utilisée pour améliorer le ciblage des sénothérapeutiques vers les cellules sénescentes, ouvrant ainsi la voie à des traitements plus sûrs et efficaces pour favoriser un vieillissement en santé. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senolytics-targeting-lipofuscin-as-a-signature-of-cellular-senescence/

Amélioration de l’Efficacité des Molécules Sénolytiques par Liaison à la Lipofuscine

Les chercheurs ont proposé une nouvelle approche pour améliorer l’efficacité des petites molécules sénolytiques existantes en les liant à un composé qui se fixe à la lipofuscine, une forme de déchet moléculaire issue des lysosomes et difficile à décomposer. Le composé résultant, qui est une molécule sénolytique, est encapsulé dans un système de délivrance, en l’occurrence une micelle, bien que d’autres formes de nanoparticules pourraient également convenir. L’accumulation de lipofuscine est caractéristique des cellules sénescentes et se retrouve également dans des cellules non divisantes très durables dans les tissus âgés, comme les neurones, ce qui soulève la question de limiter leur exposition à un tel médicament. Le domaine émergent des sénolytiques vise à éliminer les cellules sénescentes pour bloquer leur contribution à la progression des maladies liées à l’âge, y compris le cancer, et à favoriser un vieillissement sain. Améliorer la sélectivité des traitements sénolytiques envers les cellules sénescentes pourrait réduire les effets indésirables associés aux interventions sénolytiques existantes. En tirant parti de l’accumulation de lipofuscine dans les cellules sénescentes, les chercheurs décrivent le développement d’une plateforme sénolytique hautement efficace constituée d’un domaine de liaison à la lipofuscine qui peut être conjugué avec un médicament sénolytique par le biais d’une liaison ester. Comme preuve de concept, ils présentent la génération de GL392, un composé sénolytique portant un moiety sénolytique de dasatinib. L’encapsulation du composé GL392 dans un nanotransporteur micellaire (appelé mGL392) permet l’élimination sélective des cellules sénescentes, tant in vitro qu’in vivo chez des souris, via une libération ciblée de l’agent sénolytique avec une toxicité systémique minimale. Ces résultats suggèrent que cette plateforme pourrait être utilisée pour améliorer le ciblage des sénothérapeutiques vers les cellules sénescentes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senolytics-targeting-lipofuscin-as-a-signature-of-cellular-senescence/

Les Avancées de la Recherche sur le Vieillissement et la Longévité au 21ème Siècle

Un an s’est écoulé, et nous nous retrouvons à nouveau, douze mois plus loin dans le 21ème siècle avec toutes ses merveilles promises. Les auteurs de science-fiction de l’âge d’or s’étaient lourdement trompés dans leurs extrapolations sur l’utilisation de l’énergie, le calcul et la médecine, prédisant un 21ème siècle dominé par des règles à glissière et des capacités de levage lourd omniprésentes. Au lieu de cela, l’énergie s’est révélée complexe, tandis que le calcul a permis la révolution biotechnologique et la perspective de vies plus longues et plus saines grâce à des avancées radicales en médecine. L’espérance de vie humaine continue d’augmenter, malgré les impacts négatifs à court terme de l’obésité, mais il existe un besoin fort de plaidoyer pour la recherche sur le vieillissement et le développement de novatrices ciblant les mécanismes du vieillissement. Même si ce domaine progresse rapidement, la progression du vieillissement reste incomplètement comprise et beaucoup de débats persistent. La culture mainstream n’a pas encore adopté une guerre contre le vieillissement comme elle l’a fait pour le cancer. Les organisations de plaidoyer telles que la SENS Research Foundation et Lifespan.io, annoncent une fusion, tandis que des ouvrages comme « La Mort de la Mort » sont désormais disponibles en anglais.

Il y a eu des changements notables, car, contrairement aux années 2000, il existe maintenant une industrie de la longévité digne de ce nom, partie intégrante de l’industrie . Cette dernière est soumise aux mêmes incitations perverses et coûts de régulation qui rendent le cycle de développement très long. Le rythme des progrès n’est pas aussi rapide qu’on le souhaiterait, même si certains encouragent une focalisation sur ce problème. Malgré tout, certains sont optimistes concernant les prochaines décennies. Les gouvernements commencent à soutenir des domaines de développement comme la mesure de l’âge biologique. Une liste croissante de thérapies est en cours de développement préclinique, et certaines atteignent les essais cliniques. Bien qu’il y ait beaucoup de thérapies visant à ralentir modestement le vieillissement, un bon nombre de thérapies potentielles de rajeunissement se concentrent sur la réparation des dommages. En particulier, des mises à jour sur des entreprises comme Cyclarity et Repair Biotechnologies ont été notées concernant leurs recherches sur l’, la transplantation mitochondriale et d’autres technologies antivirales.

Le texte évoque également la perte cellulaire et l’atrophie, en mettant l’accent sur le vieillissement du thymus et la perte de fonction immunitaire. Des efforts pour régénérer le thymus sont en cours, avec plusieurs entreprises biotechnologiques travaillant sur sa régénération. La thérapie cellulaire et l’ingénierie tissulaire, bien que prometteuses, rencontrent des défis tels que la création de la vascularisation nécessaire pour soutenir des tissus plus grands. Des approches pour augmenter la fonction des cellules souches et pour provoquer la réplication dans les populations cellulaires existantes sont également explorées.

La discussion sur les mutations et autres dommages à l’ aborde l’ potentiel des mutations dans les cellules souches et progénitrices. Bien que la majorité des dommages à l’ADN soient inoffensifs, ceux qui affectent les cellules souches peuvent avoir des conséquences significatives. La recherche se penche sur les mécanismes de réponse aux dommages à l’ADN, et l’importance de la reprogrammation épigénétique comme thérapie de rajeunissement est soulignée. Les chercheurs explorent également le rôle des transposons et leur activation avec l’âge comme un facteur possible du vieillissement.

Un autre sujet majeur est la dysfonction mitochondriale, qui est reconnue comme un problème significatif dans le vieillissement et est liée à des telles que l’athérosclérose. Des approches pour aborder la dysfonction mitochondriale comprennent l’expression allotopique des gènes mitochondriaux dans le noyau, ainsi que la transplantation mitochondriale pour améliorer la . Des recherches sont également menées sur la manière d’augmenter la .

Les cellules sénescentes, qui s’accumulent avec l’âge et produisent des signaux inflammatoires nuisibles, sont également un sujet de préoccupation. De nombreuses études montrent leur lien avec des conditions liées à l’âge et leur impact sur la fonction immunitaire. Des thérapies sénolytiques, qui visent à éliminer ces cellules, montrent des résultats prometteurs dans les essais cliniques.

D’autres sections abordent les déchets intracellulaires et extracellulaires, y compris les agrégats amyloïdes, qui sont associés à des maladies . Les changements dans le liés à l’âge sont également discutés comme un mécanisme potentiel de vieillissement. Enfin, le texte conclut avec une réflexion sur les horloges biologiques pour mesurer l’âge et le potentiel de cryogénie comme solution pour préserver la structure de l’esprit à la suite de la mort clinique. En somme, le texte offre un aperçu complet des avancées dans le domaine de la recherche sur le vieillissement et la longévité, mettant en lumière les défis et les opportunités qui se présentent dans la lutte contre le vieillissement.