Étiquette : biotechnologie

Life Biosciences se prépare pour les premiers essais cliniques de reprogrammation épigénétique partielle

En 2020, une étude marquante publiée dans la revue Nature a démontré que le traitement par reprogrammation épigénétique partielle avait restauré la vision chez des souris aveugles. Depuis, l’attente s’est intensifiée pour un essai clinique visant à tester cette technologie chez l’homme. Aujourd’hui, presque cinq ans plus tard, Life Biosciences, cofondée par le Dr David Sinclair, se prépare à lancer le premier candidat de reprogrammation épigénétique partielle dans le cadre d’essais cliniques. La société a récemment nommé le Dr Michael Ringel, ancien responsable de la recherche et du développement chez Boston Consulting Group, au poste de directeur des opérations. Ringel exprime son enthousiasme à l’idée de participer à l’exécution opérationnelle de Life Bio à un moment critique pour la société. Selon lui, des preuves accumulées sur le potentiel à long terme de la reprogrammation épigénétique sont désormais disponibles, et il est temps de rendre cela concret avec des thérapies pour traiter les maladies liées à l’âge. Life Bio prévoit de commencer des essais cliniques avec sa thérapie ER-100, qui utilise trois facteurs de transcription pour induire la reprogrammation épigénétique partielle, ciblant deux indications ophtalmologiques : le glaucome, une maladie touchant des millions de personnes dans le monde, et la neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), un trouble rare entraînant une perte de vision soudaine. Ringel souligne que, bien que le glaucome ait de bons traitements, beaucoup échouent avec le temps, créant un besoin pour des thérapies de seconde ligne. De plus, il y a une préoccupation croissante quant à la NAION, qui n’a actuellement aucun traitement. Les études précliniques sur des primates non humains ont montré de bons résultats, ce qui donne confiance à Life Bio quant à sa capacité à traiter ces conditions chez l’homme. Cependant, ces essais cliniques en phase 1 seront différents des essais typiques, car ils se dérouleront chez des patients plutôt que chez des personnes en bonne santé, permettant ainsi de recueillir des données anecdotiques sur l’efficacité tout en se concentrant sur la sécurité. Life Bio a également mis en place des protocoles pour surveiller les effets indésirables potentiels liés à la reprogrammation épigénétique partielle. Avec un système entièrement inductible pour sa thérapie ER-100, la société prévoit d’utiliser un traitement à court terme pour minimiser l’exposition. Life Bio ne se limite pas à l’ophtalmologie et explore également d’autres indications, s’appuyant sur des technologies de livraison prometteuses comme les nanoparticules lipidiques. La société reste optimiste quant à ses perspectives futures et à l’impact potentiel de ses thérapies sur diverses maladies. Source : https://longevity.technology/news/life-bio-ready-for-worlds-first-partial-epigenetic-reprogramming-trials/

Immorta Bio : Vers un traitement du vieillissement accéléré induit par la chimiothérapie

Immorta Bio, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a récemment annoncé des résultats préliminaires prometteurs démontrant le potentiel de sa technologie d’exosomes personnalisés pour contrer le vieillissement accéléré induit par la chimiothérapie. L’entreprise a déposé une demande de brevet pour cette approche innovante qui utilise des exosomes dérivés des patients afin de régénérer les tissus endommagés et d’atténuer les effets du vieillissement cellulaire causés par les traitements de chimiothérapie. Le PDG d’Immorta, le Dr Boris Reznik, a expliqué que l’accent mis sur le vieillissement associé à la chimiothérapie est motivé par le besoin d’identifier rapidement le potentiel thérapeutique de leurs produits. En se concentrant sur ce type de vieillissement, Immorta espère entrer rapidement dans les essais cliniques et obtenir des données sur l’efficacité anti-vieillissement de son produit. Des résultats positifs dans ce domaine pourraient ouvrir la voie à des traitements pour d’autres causes de vieillissement. La méthode d’Immorta consiste à utiliser les propres cellules du patient pour créer des exosomes régénératifs, appelés ‘cellules régénératives personnelles immortalisées’. Contrairement aux thérapies par exosomes qui dépendent de donneurs jeunes, cette approche extrait le sang du patient et convertit les cellules en ‘cellules régénératives immortalisées’ qui sont ensuite cultivées en laboratoire. Ces cellules sont différenciées en cellules souches mésenchymateuses avec un âge biologique défini, permettant de récolter des exosomes qui agissent comme des nanoparticules régénératives personnalisées. Le Dr Thomas Ichim, directeur scientifique d’Immorta, a souligné le potentiel des exosomes en thérapie, notant qu’ils transfèrent de nombreuses activités régénératives des cellules souches sans les limitations liées à l’administration cellulaire. En plus de son objectif de contrer le vieillissement induit par la chimiothérapie, Immorta a précédemment indiqué que sa technologie pourrait également aider à traiter le cancer en ciblant les cellules sénescentes entourant les tumeurs, un processus qui contribue à la croissance tumorale et à la résistance aux thérapies. La technologie d’exosomes récemment annoncée élargit cette approche en offrant un moyen de traiter les effets du vieillissement liés au traitement du cancer tout en présentant des perspectives prometteuses pour d’autres conditions liées à l’âge. Avec des essais cliniques prévus pour 2025, le pipeline d’Immorta montre deux programmes thérapeutiques principaux qui avancent vers la clinique : l’un cible l’insuffisance hépatique en utilisant des cellules réparatrices PMSC-II et des cellules progénitrices hépatiques PPCH-01, qui ont démontré une efficacité préclinique, et l’autre se concentre sur le cancer du poumon, où la plateforme SenoVax de la société a montré un potentiel dans des modèles précliniques en inactivant immunologiquement les cellules sénescentes favorisant les tumeurs. Source : https://longevity.technology/news/immorta-targets-chemo-associated-accelerated-aging-with-exosomes/

Trimtech lève 31 millions de dollars pour combattre les maladies neurodégénératives avec la dégradation ciblée des protéines

Trimtech Therapeutics, une biotech britannique, a récemment levé 31 millions de dollars en financement de démarrage pour développer des thérapies ciblées de dégradation des protéines destinées aux maladies neurodégénératives et inflammatoires. Cet investissement permettra à Trimtech de perfectionner ses dégradants sélectifs des agrégats, une classe de thérapeutiques capables de pénétrer le système nerveux central (CNS) et de traiter des maladies telles qu’Alzheimer et Huntington. L’entreprise se concentre sur l’exploitation des propriétés uniques de TRIM21, une ligase ubiquitine E3 exprimée dans la plupart des tissus, pour dégrader sélectivement les agrégats de protéines responsables de maladies tout en préservant les formes fonctionnelles natives de ces protéines. Ce mécanisme vise à surmonter les limites des technologies existantes de dégradation ciblée des protéines, qui peinent souvent à faire la différence entre les agrégats nocifs et les monomères essentiels. L’activation de TRIM21 est déclenchée par le regroupement induit par le substrat, ce qui signifie qu’il ne devient actif qu’en présence de cibles multimériques telles que les oligomères et les agrégats. Une fois engagé, TRIM21 marque ces cibles pour leur dégradation via le système ubiquitine-protéasome. Trimtech a conçu deux plateformes de dégradants, TRIMTACs et TRIMGLUEs, qui exploitent ce mécanisme. Les TRIMTACs sont des molécules bispécifiques qui recrutent directement TRIM21 vers une protéine cible spécifique pour sa dégradation, tandis que les TRIMGLUEs facilitent l’interaction entre TRIM21 et sa cible en exploitant des interactions de liaison mutuelle cryptiques, utiles dans les cas où aucun ligand connu n’existe pour la protéine cible. Le tour de financement a été dirigé par Cambridge Innovation Capital et le Dementia Discovery Fund de SV Health Investors, auxquels se sont joints d’autres investisseurs comme Eli Lilly et Company et Pfizer Ventures. Le PDG de Trimtech, Nicola Thompson, a salué cet investissement comme une validation de l’approche unique de l’entreprise pour cibler l’élimination sélective des protéines agrégées, qui sont à l’origine de nombreuses maladies du SNC. Avec plus de 55 millions de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et des millions d’autres souffrant de troubles neurodégénératifs, cette innovation pourrait transformer le traitement de ces patients. Source : https://longevity.technology/news/trimtech-lands-31m-to-combat-neurodegenerative-diseases-with-targeted-protein-degradation/

Retour du Founders Longevity Forum à Londres en 2025

Le Founders Longevity Forum London (FLF:LDN) se tiendra le 10 juin 2025 à OXO2, un site emblématique de Londres, et coïncidera avec la London Tech Week. Cet événement, organisé par Longevity.Technology et Founders Forum, rassemblera des fondateurs, investisseurs et leaders de l’industrie pour explorer le secteur en pleine expansion de la longévité. Le forum vise à établir un équilibre entre investisseurs et fondateurs, favorisant des discussions axées sur l’avancement des technologies de longévité et le soutien à la croissance du secteur. FLF:LDN 2025 s’appuie sur le succès des précédents forums, notamment celui de Singapour, et cherche à renforcer la collaboration entre les chercheurs en longévité et ceux qui investissent dans ce domaine. Carolyn Dawson, PDG de Founders Forum Group, a souligné l’importance de cet événement pour connecter les investisseurs avec les meilleures opportunités scientifiques et commerciales dans le domaine du vieillissement en bonne santé. Le secteur de la longévité attire un intérêt croissant, avec des avancées dans les diagnostics de consommation, les innovations en biohacking et les cliniques spécialisées qui modifient les perceptions du vieillissement et des soins préventifs. FLF:LDN fournira une plateforme pour examiner les dernières recherches, discuter des stratégies de commercialisation et explorer des opportunités d’accélérer l’innovation. Le forum comptera des intervenants de premier plan dans les domaines de la biotechnologie de la longévité, de la médecine de précision et du capital-risque. Les discussions porteront sur des sujets clés tels que les avancées dans la reprogrammation cellulaire et épigénétique, la découverte de médicaments pilotée par l’IA, le rôle des diagnostics de consommation basés sur des biomarqueurs, et les tendances d’investissement qui façonnent l’avenir des cliniques de longévité et des thérapies. Le secteur de la longévité est à un moment critique, avec des investissements en forte hausse, des cadres réglementaires en évolution et une intégration croissante des acteurs majeurs de la biotechnologie et des soins de santé. Phil Newman, fondateur et PDG de Longevity.Technology, a noté que les investissements dans le secteur de la longévité ont plus que doublé en un an, soulignant le besoin d’éduquer les investisseurs sur les opportunités. Les places à FLF:LDN sont limitées et la participation sera sélective, garantissant une expérience de haute valeur pour les participants. Les personnes intéressées sont encouragées à s’inscrire à l’avance, car la demande devrait être forte. Source : https://longevity.technology/news/founders-longevity-forum-returns-to-london-in-june/

Avancées de Février dans la Biotechnologie de la Longévité

Février, bien que le mois le plus court de l’année, a été riche en recherches et avancées dans le domaine de la biotechnologie de la longévité. Au cours des quatre dernières semaines, plusieurs interviews et analyses ont mis en lumière des entreprises innovantes comme Junevity, qui explore des approches uniques pour traiter l’obésité et le diabète en silenciant l’ARN. Les applications de la biotechnologie de la longévité continuent de susciter l’intérêt, car elles promettent de transformer notre compréhension du vieillissement. Le Sommet mondial sur la longévité, organisé par la fondation Hevolution, a également eu lieu, rassemblant des experts pour discuter des meilleures pratiques et innovations dans le domaine. En ce qui concerne la recherche, de nouvelles nanoparticules ont été développées pour traiter l’arthrite, et des études récentes ont révélé une augmentation de la mortalité précoce chez les adultes américains, ainsi qu’un impact positif des facteurs Yamanaka sur la reproduction des rats âgés. D’autres études ont exploré des sujets variés, tels que la santé des cellules souches, la création d’un pancréas fonctionnel à partir de cellules humaines, et les effets bénéfiques des probiotiques sur la maladie d’Alzheimer chez les souris. Une attention particulière a également été portée aux biomarqueurs du vieillissement et aux thérapies potentielles pour améliorer la santé cognitive et physique des personnes âgées. Des résultats prometteurs ont été rapportés pour des traitements de sénolytiques, de probiotiques, et d’approches d’AI dans la recherche génétique. Des initiatives telles que Phoenix Aerie, un logement co-living pour les pionniers de la longévité, et le lancement de Junevity, une entreprise de biotechnologie visant à développer des thérapies de réinitialisation cellulaire, montrent que l’engagement envers l’innovation dans le domaine de la longévité est en forte progression. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-february-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-february-2025

L’impact révolutionnaire de la biotechnologie de longévité sur la santé et l’industrie

La compréhension et la cible du vieillissement représentent une promesse significative dans le domaine de la biotechnologie. Les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le vieillissement influencent la vitalité générale, la résistance au stress environnemental, la santé reproductive et le risque de maladies. Ces mécanismes sont remarquablement conservés à travers l’évolution, touchant aussi bien les organismes unicellulaires que les mammifères plus grands. Les technologies de longévité, entendues comme des interventions visant à prolonger la durée de vie en bonne santé, ont connu un développement considérable au cours des dix dernières années, avec un accent particulier sur leurs applications biopharmaceutiques. Bien que les biopharmaceutiques aient pris les devants, les applications de la biotechnologie de longévité ne se limitent pas à la santé humaine, mais pourraient transformer divers secteurs. Les produits commercialisés comme « anti-vieillissement » existent depuis longtemps, mais la qualité et l’efficacité de ces produits restent à prouver. Un besoin crucial dans ce domaine est l’évaluation indépendante des allégations de longévité. Les biomarqueurs de longévité, qui prédisent une durée de vie en bonne santé prolongée, sont également essentiels. En outre, la biotechnologie de longévité pourrait améliorer la santé reproductive, la médecine vétérinaire, l’agriculture, et même jouer un rôle dans la conservation de la biodiversité. Enfin, la biotechnologie de longévité pourrait révolutionner des domaines tels que la médecine spatiale et les applications industrielles, en optimisant le fonctionnement des systèmes biologiques. L’avenir de cette technologie s’annonce prometteur, non seulement pour la santé individuelle mais aussi pour l’ensemble des industries dépendantes de la vie biologique. Source : https://www.lifespan.io/news/the-underexplored-applications-of-longevity-biotechnology/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-underexplored-applications-of-longevity-biotechnology

L’avenir de la transplantation d’organes : innovations et défis

La transplantation d’organes représente un domaine médical avancé et complexe, essentiel pour les patients atteints de maladies organiques terminales. Depuis la première transplantation rénale réussie en 1954, des progrès significatifs ont été réalisés dans les techniques chirurgicales, les médicaments immunosuppresseurs et les méthodes de préservation, conduisant à de meilleurs résultats pour les patients et à un réseau mondial croissant de programmes de transplantation. Cependant, un problème majeur persiste : la pénurie d’organes disponibles par rapport au nombre croissant de patients en attente. En 2023, plus de 103 000 personnes attendaient un organe, tandis que seulement 46 000 transplantations avaient été effectuées. Pour pallier cette pénurie, le don d’organes de vivants et de décédés est devenu une pratique courante. La transplantation de xénogreffes, qui implique l’utilisation d’organes animaux, se présente comme une solution potentielle, malgré des préoccupations éthiques et des risques d’infections. De plus, les avancées en médecine régénérative et en biotechnologie, y compris la création d’organes bio-ingénierés, ouvrent des perspectives prometteuses. Les technologies de cryopréservation sont également cruciales pour prolonger la viabilité des organes et permettre leur transport sur de longues distances. Par exemple, la société X-Therma se concentre sur l’amélioration de la cryopréservation, permettant ainsi d’augmenter le temps de stockage des organes et de réduire le risque de rejet. Ces avancées pourraient non seulement élargir le pool de donneurs, mais aussi améliorer les résultats des transplantations en facilitant le couplage donneur-receveur. En combinant la bio-ingénierie, la médecine régénérative et les techniques de préservation, l’avenir de la transplantation d’organes pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des patients, mais également prolonger leur espérance de vie. La recherche continue dans ces domaines pourrait transformer la transplantation d’organes d’une simple stratégie de survie à un moyen d’améliorer la santé à long terme et d’accroître la longévité. Source : https://longevity.technology/news/organ-transplantation-in-the-midst-of-a-makeover/

Junevity : une startup innovante pour la réinitialisation cellulaire et la lutte contre le vieillissement

Junevity est une startup de biotechnologie basée à San Francisco qui a récemment levé 10 millions de dollars pour développer des thérapies de « réinitialisation cellulaire » visant à lutter contre les maladies liées à l’âge et à prolonger la durée de vie en bonne santé des humains. Fondée en 2023, l’entreprise s’appuie sur des recherches menées à l’Université de Californie à San Francisco, notamment par le Dr Janine Sengstack, qui a démontré que la manipulation de facteurs de transcription pouvait inverser la détérioration cellulaire liée à l’âge. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), Junevity cherche à restaurer ces facteurs à des niveaux optimaux pour améliorer la santé cellulaire. Les premiers travaux de la société se concentrent sur des troubles tels que le diabète de type 2, l’obésité et la fragilité, qui diminuent la qualité de vie tout en accélérant le processus de vieillissement. Les études précliniques ont déjà montré des résultats prometteurs, notamment une amélioration du contrôle de la glycémie et de la sensibilité à l’insuline chez les souris diabétiques, sans effets secondaires courants des traitements existants. Une autre thérapie ciblant l’obésité a montré une réduction de 30 % du poids corporel, principalement grâce à une perte de graisse tout en préservant la masse musculaire maigre. Les thérapies siRNA de Junevity pourraient nécessiter des doses aussi peu fréquentes qu’une fois tous les trois à douze mois, ce qui pourrait améliorer la conformité et la satisfaction des patients. La direction de Junevity comprend également le Dr John Hoekman, qui a développé la technologie derrière le spray nasal Trudhesa, et Rob Cahill, ancien chercheur en apprentissage machine. L’entreprise vise non seulement à développer des médicaments pour la perte de poids, mais aussi à être un pionnier dans le domaine du rajeunissement cellulaire. Avec ce financement, Junevity prévoit d’avancer vers le développement clinique et espère commencer des essais humains pour son premier médicament dès 2026. Le potentiel de Junevity a été salué par des experts du secteur, qui voient la société comme une nouvelle approche prometteuse pour traiter les maladies métaboliques et liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/junevity-emerges-with-10m-to-reset-cells-to-a-healthy-state/

Junevity : Une Révolution Biotechnologique pour Allonger la Vie

Junevity est une entreprise de biotechnologie dont l’objectif est d’allonger l’espérance de vie et la santé en réparant les dommages cellulaires causés par les maladies liées à l’âge. Récemment, la société a annoncé avoir levé 10 millions de dollars en financement initial, dirigé par Goldcrest Capital et Godfrey Capital. La plateforme RESET développée par Junevity repose sur des recherches exclusivement licenciées du Dr Janine Sengstack, co-fondatrice, à l’Université de Californie à San Francisco. Cette plateforme utilise des données humaines à grande échelle et de l’intelligence artificielle (IA) pour identifier des gènes ou des facteurs de transcription pouvant réguler les dommages cellulaires. L’entreprise développe ensuite des thérapeutiques par siARN ciblant ces éléments afin de restaurer la santé cellulaire. Les fonds levés serviront à améliorer la plateforme RESET et à développer les premiers candidats thérapeutiques pour le diabète de type 2, l’obésité et la fragilité. Selon le Dr Sengstack, son travail à UCSF a démontré l’efficacité de cibler les facteurs de transcription pour restaurer la santé des cellules humaines âgées. Les maladies comme l’obésité, le diabète et la neurodégénérescence sont liées à des dommages cellulaires complexes au niveau transcriptionnel. La plateforme RESET utilise des milliards de points de données issus des maladies humaines et de l’IA pour évaluer les cibles potentielles, produisant ainsi l’Atlas Cellulaire RESET, une collection de cibles prometteuses par type cellulaire et par maladie. Junevity a déjà démontré l’efficacité de sa plateforme par des données précliniques. Par exemple, son premier candidat thérapeutique par siARN pour le diabète de type 2 a amélioré le contrôle de la glycémie et la sensibilité à l’insuline chez les souris diabétiques, sans provoquer de prise de poids ou d’autres effets indésirables. De même, un second candidat pour l’obésité a amélioré le métabolisme des tissus adipeux et réduit l’apport alimentaire, entraînant une perte de poids de 30% par rapport aux témoins. Ces candidats nécessitant des doses une fois tous les 3 à 12 mois sont plus adaptés aux patients, ce qui pourrait améliorer leur satisfaction et leur conformité. John Hoekman, co-fondateur et PDG, a souligné que la plateforme RESET pourrait avoir un impact significatif sur la santé humaine en s’attaquant au vieillissement au niveau cellulaire. L’équipe de Junevity réunit des experts de renom motivés par l’extension de la longévité humaine, avec une culture d’entreprise axée sur la mission, l’excellence, le travail d’équipe et un rythme soutenu. La société a déposé plusieurs brevets pour ses candidats thérapeutiques par siARN. En résumé, Junevity vise à développer des thérapeutiques innovantes pour traiter les maladies métaboliques et liées à l’âge, avec pour ambition de prolonger la durée de vie et la santé des individus à l’échelle mondiale. Source : https://www.lifespan.io/news/junevity-launches-to-develop-cell-reset-therapeutics/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=junevity-launches-to-develop-cell-reset-therapeutics

Forum de la Longévité des Fondateurs : Un Événement Clé sur l’Investissement et la Recherche en Longévité à Singapour

Le Founders Longevity Forum se déroulera à Singapour dans deux semaines, réunissant des scientifiques, investisseurs et parties prenantes de l’industrie pour explorer des opportunités d’investissement dans le secteur de la longévité, un marché qui devrait atteindre 600 milliards de dollars. Cet événement se tiendra à l’intersection de la biotechnologie, de la santé et des marchés financiers, et servira de plateforme pour discuter des technologies émergentes, des stratégies de santé préventive et du rôle évolutif de l’intelligence artificielle dans la découverte de médicaments. La sélection de Singapour comme lieu d’accueil souligne son statut de hub pour l’innovation et l’investissement en santé dans la région Asie-Pacifique. Avec des institutions telles que l’Université nationale de Singapour (NUS) co-organisatrice de l’événement, la ville-État est un acteur clé dans la recherche sur la longévité, notamment dans des domaines comme la géroscience et la médecine de précision. Le programme comprendra des experts de renom abordant les dimensions scientifiques et commerciales de la longévité, mettant en lumière des avancées dans la diagnostic de l’âge biologique, la géroprotection et le retour sur investissement dans la biotechnologie. L’Asie-Pacifique connaît une accélération rapide des recherches et des investissements axés sur la longévité, avec un intérêt croissant pour les solutions de santé préventives en réponse à une population vieillissante. Des discussions sur les applications cliniques des gérodiagnostics, l’intégration des sciences de la longévité dans les produits de santé et les défis scientifiques et réglementaires liés aux formulations de suppléments seront également au programme. Le forum se conclura par un panel de leaders d’opinion qui discuteront des priorités évolutives des prestataires de soins de santé axés sur la longévité. Cet événement promet d’être une rencontre significative pour ceux qui souhaitent façonner l’avenir de la longévité, alliant expertise scientifique et compétences en investissement. Source : https://longevity.technology/news/founders-longevity-forum-prepares-to-convene-in-singapore/