Étiquette : biotechnologie

Tribune Therapeutics lève 37 millions d’euros pour avancer dans le traitement de la fibrose

Tribune Therapeutics, une biotech scandinave, a levé 37 millions d’euros pour faire avancer son portefeuille de thérapies anti-fibrotiques de nouvelle génération. Ces fonds serviront à développer cliniquement le candidat principal de l’entreprise, un mimétique de CCN5, conçu pour lutter contre la fibrose à ses causes profondes. La fibrose est caractérisée par une accumulation excessive de composants de la matrice extracellulaire, tels que le collagène, entraînant un durcissement des tissus, des cicatrices et une dysfonction organique, et contribue à de nombreuses maladies chroniques touchant les poumons, le foie, les reins et d’autres organes. Le vieillissement est un facteur de risque majeur, car la sénescence cellulaire, l’inflammation chronique, l’autophagie altérée et la dysfonction mitochondriale alimentent la progression fibrotiques. Les traitements actuels offrent seulement un soulagement symptomatique ou ralentissent modestement la progression de la maladie en ciblant des médiateurs inflammatoires ou des facteurs de croissance. Tribune, basée à Oslo et Stockholm, adopte une approche différente en se concentrant sur la famille de protéines CCN, qui régulent la formation de cicatrices. En ciblant ces protéines plutôt que les voies inflammatoires en amont, l’entreprise vise à développer des thérapies modifiant la maladie qui peuvent arrêter ou même inverser la fibrose. Son programme principal, appelé TRX-44, est conçu pour imiter la fonction naturelle de CCN5, une protéine endogène qui contrecarre les effets pro-fibrotiques d’autres membres de la famille CCN. En restaurant cet équilibre naturel, TRX-44 pourrait prévenir la formation excessive de cicatrices dans plusieurs systèmes organiques. L’indication principale pour TRX-44 est la fibrose pulmonaire idiopathique (IPF), une maladie pulmonaire mortelle menant à une insuffisance respiratoire dans les trois à cinq ans suivant le diagnostic. Le nouveau financement permettra à Tribune de faire avancer TRX-44 vers des essais cliniques tout en développant d’autres programmes ciblant les protéines CCN. Le PDG de Tribune, Georg Vo Beiske, a déclaré que l’entreprise avait été fondée sur des découvertes révolutionnaires concernant les facteurs sous-jacents de la fibrose, et que le soutien d’un groupe d’investisseurs solide et prestigieux augmente la confiance dans leur approche innovante pour traiter les maladies fibrotiques, dont beaucoup sont mortelles. Le financement annoncé inclut un tour de table de 23 millions d’euros dirigé par LifeArc Ventures, avec la participation d’investisseurs existants et nouveaux tels que Novo Holdings, HealthCap, Innovestor’s Life Science Fund, Inven2, Industrifonden et Investinor. João Ribas de Novo a commenté que les maladies fibrotiques comme l’IPF sont dévastatrices et souvent terminales, ajoutant que l’approche de Tribune exploite la biologie des CCNs pour fermer une voie pro-fibrotique clé. En parallèle du financement, Chris Baker de LifeArc et Jonathan Ilicki d’Industrifonden rejoindront le conseil d’administration de Tribune. Baker a exprimé que, après avoir examiné les données précliniques pour TRX-44 et rencontré l’équipe impressionnante qui le soutient, ils ont reconnu le potentiel de transformation de cette stratégie, affirmant que Tribune a l’opportunité de pionnier une nouvelle approche pour traiter les maladies fibrotiques, ce qui pourrait rendre des conditions débilitantes comme l’IPF gérables, améliorer la qualité de vie et donner un nouvel espoir à des milliers de patients diagnostiqués chaque année. Source : https://longevity.technology/news/tribune-raises-e37m-to-advance-fibrosis-targeting-therapeutics/

Augustine Therapeutics lève 84,8 millions de dollars pour développer des inhibiteurs HDAC6 contre les maladies chroniques

Augustine Therapeutics, une biotech belge, a récemment levé 84,8 millions de dollars lors d’un tour de financement de Série A, sursouscrit, pour faire avancer son pipeline d’inhibiteurs HDAC6 ciblant les maladies neurodégénératives et cardio-métaboliques. Les inhibiteurs HDAC6 jouent un rôle essentiel dans la régulation cytoplasmique et sont impliqués dans des processus cellulaires clés liés à la neurodégénérescence et au vieillissement des tissus. Bien que leur potentiel thérapeutique ait été largement validé dans des études de recherche et précliniques, l’entreprise souligne que ces inhibiteurs ont historiquement rencontré des problèmes d’effets hors cible et de risques de toxicité. Augustine affirme avoir surmonté ces défis en développant une nouvelle classe d’inhibiteurs sélectifs destinés au traitement des maladies chroniques. Cette nouvelle approche utilise un chimotype « non-hydroxamate, non-hydrazide », garantissant une inhibition sélective tout en préservant les fonctions non catalytiques bénéfiques de HDAC6. Les fonds levés soutiendront un essai clinique de phase 1/2 pour AGT-100216, le principal candidat d’Augustine pour la maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT), un trouble héréditaire du système nerveux périphérique. L’entreprise progresse également avec deux programmes en phase de découverte ciblant des inhibiteurs HDAC6 capables de traverser la barrière hémato-encéphalique pour d’autres indications neurodégénératives et cardio-métaboliques. L’objectif est de maximiser le potentiel thérapeutique de l’inhibition de HDAC6 à travers une gamme de maladies chroniques. Augustine Therapeutics a été fondée sur la recherche du professeur Ludo Van Den Bosch du VIB-KU Leuven Center for Brain and Disease Research, qui a identifié l’inhibition de HDAC6 comme une stratégie prometteuse pour traiter la CMT et les neuropathies connexes. Le PDG d’Augustine, Dr Gerhard Koenig, a exprimé sa confiance dans le potentiel thérapeutique des inhibiteurs HDAC6, soulignant que les approches médicamenteuses antérieures n’étaient pas optimales, en particulier pour les maladies chroniques. Avec cette levée de fonds, Augustine prévoit d’accélérer les essais cliniques pour le traitement de la CMT tout en élargissant les opportunités pour ses candidats de transformer les paradigmes de traitement des maladies neurologiques et cardio-métaboliques. La levée de fonds a été co-dirigée par Novo Holdings, la branche d’investissement du géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, et Jeito Capital, avec le soutien supplémentaire d’Asabys Partners, d’Eli Lilly et d’autres investisseurs. Des membres de Novo et Jeito rejoindront le conseil d’administration d’Augustine. Coutanceau de Novo a exprimé sa confiance dans l’approche innovante et rigoureuse d’Augustine en chimie médicinale, soulignant que les molécules développées ont le potentiel d’être parmi les meilleures de leur catégorie. De plus, Augustine prévoit d’étendre ses activités au Danemark afin d’accéder à un écosystème et à un vivier de talents uniques pour explorer l’inhibition de HDAC6 dans les maladies cardio-métaboliques. Source : https://longevity.technology/news/augustine-therapeutics-lands-85m-to-advance-hdac6-inhibitors-for-chronic-diseases/

Forum de la Longévité des Fondateurs à Londres : Un Rendez-vous Mondial sur la Recherche et la Technologie de Longévité

Le Forum de la Longévité des Fondateurs se tiendra à Londres en juin, réunissant des leaders du secteur de la longévité, un domaine en pleine expansion dont la valeur devrait passer de 78,4 milliards de dollars en 2024 à 376,5 milliards de dollars d’ici 2032. Cet événement, qui se déroulera le 10 juin au OXO2, se concentrera sur des thèmes essentiels tels que le diagnostic des consommateurs, les thérapies préventives et la réversion ciblée des maladies. Le forum est reconnu pour rassembler des experts en science, technologie, investissement et santé, et vise à explorer des innovations révolutionnaires pour prolonger la santé et relever les défis liés au vieillissement. Organisé par Founders Forum et Longevity.Technology, il mettra en avant des conférenciers prestigieux, y compris des pionniers dans des domaines comme l’épigénétique et les cliniques de longévité. Pendant la Semaine de la Technologie de Londres, le forum présentera des développements de pointe de la biotechnologie et du biohacking. Les speakers confirmés comprennent Erin Lee, Nils Regge, Laura Deming, Will Harborne et Amol Sarva, tous des figures clés avec des antécédents impressionnants dans leurs domaines respectifs. Les personnes intéressées à participer sont invitées à s’inscrire tôt, car la demande devrait être élevée. Des informations supplémentaires sur le programme et d’autres intervenants seront fournies dans les mois à venir. Source : https://longevity.technology/news/founders-longevity-forum-london-reveals-first-wave-of-speakers/

Appel à candidatures pour le programme Xplore 2025 de LongX

LongX est une initiative dédiée à l’accès au domaine de la longévité, qui a récemment annoncé un appel à candidatures pour le programme Xplore de 2025. Ce programme de bourses, qui a lancé sa première cohorte l’année dernière, est ouvert aux professionnels en début de carrière et aux étudiants souhaitant faire leurs premiers pas dans la biotechnologie de la longévité. La deuxième édition se déroulera de juin à août 2025 et comportera un mois de cours sur la biologie du vieillissement et la biotechnologie, suivi de deux mois d’expérience en entreprise avec des sociétés biotechnologiques partenaires. Les boursiers du programme Xplore bénéficieront de l’accompagnement de professionnels du secteur tout en ayant l’opportunité de se connecter avec des pairs et des experts. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 31 mars 2025. Pour plus d’informations, il est possible de visiter le site de LongX ou de postuler directement au programme Xplore. LongX a été formé en 2023 avec pour objectif de réduire les barrières d’entrée pour les professionnels émergents dans le domaine de la longévité. L’initiative vise à augmenter le nombre et la capacité des individus qui contribuent de manière significative à l’industrie de la longévité à l’échelle mondiale, en encourageant l’exploration au-delà des rôles traditionnels. LongX propose également une plateforme Substack où divers articles et interviews sont publiés, mettant en avant les développements dans le domaine de la longévité, ainsi que des ressources, des opportunités et des conseils. Marvin Yan, co-fondateur de LongX, est la personne à contacter pour toute demande d’information. Source : https://www.lifespan.io/news/longx-launches-2nd-edition-of-the-xplore-program/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longx-launches-2nd-edition-of-the-xplore-program

Life Biosciences se prépare pour les premiers essais cliniques de reprogrammation épigénétique partielle

En 2020, une étude marquante publiée dans la revue Nature a démontré que le traitement par reprogrammation épigénétique partielle avait restauré la vision chez des souris aveugles. Depuis, l’attente s’est intensifiée pour un essai clinique visant à tester cette technologie chez l’homme. Aujourd’hui, presque cinq ans plus tard, Life Biosciences, cofondée par le Dr David Sinclair, se prépare à lancer le premier candidat de reprogrammation épigénétique partielle dans le cadre d’essais cliniques. La société a récemment nommé le Dr Michael Ringel, ancien responsable de la recherche et du développement chez Boston Consulting Group, au poste de directeur des opérations. Ringel exprime son enthousiasme à l’idée de participer à l’exécution opérationnelle de Life Bio à un moment critique pour la société. Selon lui, des preuves accumulées sur le potentiel à long terme de la reprogrammation épigénétique sont désormais disponibles, et il est temps de rendre cela concret avec des thérapies pour traiter les maladies liées à l’âge. Life Bio prévoit de commencer des essais cliniques avec sa thérapie ER-100, qui utilise trois facteurs de transcription pour induire la reprogrammation épigénétique partielle, ciblant deux indications ophtalmologiques : le glaucome, une maladie touchant des millions de personnes dans le monde, et la neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NAION), un trouble rare entraînant une perte de vision soudaine. Ringel souligne que, bien que le glaucome ait de bons traitements, beaucoup échouent avec le temps, créant un besoin pour des thérapies de seconde ligne. De plus, il y a une préoccupation croissante quant à la NAION, qui n’a actuellement aucun traitement. Les études précliniques sur des primates non humains ont montré de bons résultats, ce qui donne confiance à Life Bio quant à sa capacité à traiter ces conditions chez l’homme. Cependant, ces essais cliniques en phase 1 seront différents des essais typiques, car ils se dérouleront chez des patients plutôt que chez des personnes en bonne santé, permettant ainsi de recueillir des données anecdotiques sur l’efficacité tout en se concentrant sur la sécurité. Life Bio a également mis en place des protocoles pour surveiller les effets indésirables potentiels liés à la reprogrammation épigénétique partielle. Avec un système entièrement inductible pour sa thérapie ER-100, la société prévoit d’utiliser un traitement à court terme pour minimiser l’exposition. Life Bio ne se limite pas à l’ophtalmologie et explore également d’autres indications, s’appuyant sur des technologies de livraison prometteuses comme les nanoparticules lipidiques. La société reste optimiste quant à ses perspectives futures et à l’impact potentiel de ses thérapies sur diverses maladies. Source : https://longevity.technology/news/life-bio-ready-for-worlds-first-partial-epigenetic-reprogramming-trials/

Immorta Bio : Vers un traitement du vieillissement accéléré induit par la chimiothérapie

Immorta Bio, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a récemment annoncé des résultats préliminaires prometteurs démontrant le potentiel de sa technologie d’exosomes personnalisés pour contrer le vieillissement accéléré induit par la chimiothérapie. L’entreprise a déposé une demande de brevet pour cette approche innovante qui utilise des exosomes dérivés des patients afin de régénérer les tissus endommagés et d’atténuer les effets du vieillissement cellulaire causés par les traitements de chimiothérapie. Le PDG d’Immorta, le Dr Boris Reznik, a expliqué que l’accent mis sur le vieillissement associé à la chimiothérapie est motivé par le besoin d’identifier rapidement le potentiel thérapeutique de leurs produits. En se concentrant sur ce type de vieillissement, Immorta espère entrer rapidement dans les essais cliniques et obtenir des données sur l’efficacité anti-vieillissement de son produit. Des résultats positifs dans ce domaine pourraient ouvrir la voie à des traitements pour d’autres causes de vieillissement. La méthode d’Immorta consiste à utiliser les propres cellules du patient pour créer des exosomes régénératifs, appelés ‘cellules régénératives personnelles immortalisées’. Contrairement aux thérapies par exosomes qui dépendent de donneurs jeunes, cette approche extrait le sang du patient et convertit les cellules en ‘cellules régénératives immortalisées’ qui sont ensuite cultivées en laboratoire. Ces cellules sont différenciées en cellules souches mésenchymateuses avec un âge biologique défini, permettant de récolter des exosomes qui agissent comme des nanoparticules régénératives personnalisées. Le Dr Thomas Ichim, directeur scientifique d’Immorta, a souligné le potentiel des exosomes en thérapie, notant qu’ils transfèrent de nombreuses activités régénératives des cellules souches sans les limitations liées à l’administration cellulaire. En plus de son objectif de contrer le vieillissement induit par la chimiothérapie, Immorta a précédemment indiqué que sa technologie pourrait également aider à traiter le cancer en ciblant les cellules sénescentes entourant les tumeurs, un processus qui contribue à la croissance tumorale et à la résistance aux thérapies. La technologie d’exosomes récemment annoncée élargit cette approche en offrant un moyen de traiter les effets du vieillissement liés au traitement du cancer tout en présentant des perspectives prometteuses pour d’autres conditions liées à l’âge. Avec des essais cliniques prévus pour 2025, le pipeline d’Immorta montre deux programmes thérapeutiques principaux qui avancent vers la clinique : l’un cible l’insuffisance hépatique en utilisant des cellules réparatrices PMSC-II et des cellules progénitrices hépatiques PPCH-01, qui ont démontré une efficacité préclinique, et l’autre se concentre sur le cancer du poumon, où la plateforme SenoVax de la société a montré un potentiel dans des modèles précliniques en inactivant immunologiquement les cellules sénescentes favorisant les tumeurs. Source : https://longevity.technology/news/immorta-targets-chemo-associated-accelerated-aging-with-exosomes/

Trimtech lève 31 millions de dollars pour combattre les maladies neurodégénératives avec la dégradation ciblée des protéines

Trimtech Therapeutics, une biotech britannique, a récemment levé 31 millions de dollars en financement de démarrage pour développer des thérapies ciblées de dégradation des protéines destinées aux maladies neurodégénératives et inflammatoires. Cet investissement permettra à Trimtech de perfectionner ses dégradants sélectifs des agrégats, une classe de thérapeutiques capables de pénétrer le système nerveux central (CNS) et de traiter des maladies telles qu’Alzheimer et Huntington. L’entreprise se concentre sur l’exploitation des propriétés uniques de TRIM21, une ligase ubiquitine E3 exprimée dans la plupart des tissus, pour dégrader sélectivement les agrégats de protéines responsables de maladies tout en préservant les formes fonctionnelles natives de ces protéines. Ce mécanisme vise à surmonter les limites des technologies existantes de dégradation ciblée des protéines, qui peinent souvent à faire la différence entre les agrégats nocifs et les monomères essentiels. L’activation de TRIM21 est déclenchée par le regroupement induit par le substrat, ce qui signifie qu’il ne devient actif qu’en présence de cibles multimériques telles que les oligomères et les agrégats. Une fois engagé, TRIM21 marque ces cibles pour leur dégradation via le système ubiquitine-protéasome. Trimtech a conçu deux plateformes de dégradants, TRIMTACs et TRIMGLUEs, qui exploitent ce mécanisme. Les TRIMTACs sont des molécules bispécifiques qui recrutent directement TRIM21 vers une protéine cible spécifique pour sa dégradation, tandis que les TRIMGLUEs facilitent l’interaction entre TRIM21 et sa cible en exploitant des interactions de liaison mutuelle cryptiques, utiles dans les cas où aucun ligand connu n’existe pour la protéine cible. Le tour de financement a été dirigé par Cambridge Innovation Capital et le Dementia Discovery Fund de SV Health Investors, auxquels se sont joints d’autres investisseurs comme Eli Lilly et Company et Pfizer Ventures. Le PDG de Trimtech, Nicola Thompson, a salué cet investissement comme une validation de l’approche unique de l’entreprise pour cibler l’élimination sélective des protéines agrégées, qui sont à l’origine de nombreuses maladies du SNC. Avec plus de 55 millions de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer et des millions d’autres souffrant de troubles neurodégénératifs, cette innovation pourrait transformer le traitement de ces patients. Source : https://longevity.technology/news/trimtech-lands-31m-to-combat-neurodegenerative-diseases-with-targeted-protein-degradation/

Retour du Founders Longevity Forum à Londres en 2025

Le Founders London (FLF:LDN) se tiendra le 10 juin à OXO2, un site emblématique de , et coïncidera avec la London Tech Week. Cet événement, organisé par Longevity.Technology et Founders Forum, rassemblera des fondateurs, investisseurs et leaders de l’industrie pour explorer le secteur en pleine expansion de la longévité. Le forum vise à établir un équilibre entre investisseurs et fondateurs, favorisant des discussions axées sur l’avancement des technologies de longévité et le soutien à la croissance du secteur. FLF:LDN 2025 s’appuie sur le succès des précédents forums, notamment celui de Singapour, et cherche à renforcer la collaboration entre les chercheurs en longévité et ceux qui investissent dans ce domaine. Carolyn Dawson, PDG de Founders Forum Group, a souligné l’importance de cet événement pour connecter les investisseurs avec les meilleures opportunités scientifiques et commerciales dans le domaine du vieillissement en bonne santé. Le secteur de la longévité attire un intérêt croissant, avec des avancées dans les diagnostics de consommation, les innovations en biohacking et les cliniques spécialisées qui modifient les perceptions du vieillissement et des soins préventifs. FLF:LDN fournira une plateforme pour examiner les dernières recherches, discuter des stratégies de commercialisation et explorer des opportunités d’accélérer l’innovation. Le forum comptera des intervenants de premier plan dans les domaines de la biotechnologie de la longévité, de la médecine de précision et du capital-risque. Les discussions porteront sur des sujets clés tels que les avancées dans la reprogrammation cellulaire et épigénétique, la découverte de médicaments pilotée par l’IA, le rôle des diagnostics de consommation basés sur des biomarqueurs, et les tendances d’investissement qui façonnent l’avenir des cliniques de longévité et des thérapies. Le secteur de la longévité est à un moment critique, avec des investissements en forte hausse, des cadres réglementaires en évolution et une intégration croissante des acteurs majeurs de la biotechnologie et des soins de santé. Phil Newman, fondateur et PDG de Longevity.Technology, a noté que les investissements dans le secteur de la longévité ont plus que doublé en un an, soulignant le besoin d’éduquer les investisseurs sur les opportunités. Les places à FLF:LDN sont limitées et la participation sera sélective, garantissant une expérience de haute valeur pour les participants. Les personnes intéressées sont encouragées à s’inscrire à l’avance, car la demande devrait être forte. Source : https://longevity.technology/news/founders-longevity-forum-returns-to-london-in-june/

Avancées de Février dans la Biotechnologie de la Longévité

Février, bien que le mois le plus court de l’année, a été riche en recherches et avancées dans le domaine de la biotechnologie de la longévité. Au cours des quatre dernières semaines, plusieurs interviews et analyses ont mis en lumière des entreprises innovantes comme Junevity, qui explore des approches uniques pour traiter l’obésité et le diabète en silenciant l’ARN. Les applications de la biotechnologie de la longévité continuent de susciter l’intérêt, car elles promettent de transformer notre compréhension du vieillissement. Le Sommet mondial sur la longévité, organisé par la fondation Hevolution, a également eu lieu, rassemblant des experts pour discuter des meilleures pratiques et innovations dans le domaine. En ce qui concerne la recherche, de nouvelles nanoparticules ont été développées pour traiter l’arthrite, et des études récentes ont révélé une augmentation de la mortalité précoce chez les adultes américains, ainsi qu’un impact positif des facteurs Yamanaka sur la reproduction des rats âgés. D’autres études ont exploré des sujets variés, tels que la santé des cellules souches, la création d’un pancréas fonctionnel à partir de cellules humaines, et les effets bénéfiques des probiotiques sur la maladie d’Alzheimer chez les souris. Une attention particulière a également été portée aux biomarqueurs du vieillissement et aux thérapies potentielles pour améliorer la santé cognitive et physique des personnes âgées. Des résultats prometteurs ont été rapportés pour des traitements de sénolytiques, de probiotiques, et d’approches d’AI dans la recherche génétique. Des initiatives telles que Phoenix Aerie, un logement co-living pour les pionniers de la longévité, et le lancement de Junevity, une entreprise de biotechnologie visant à développer des thérapies de réinitialisation cellulaire, montrent que l’engagement envers l’innovation dans le domaine de la longévité est en forte progression. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-february-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-february-2025

L’impact révolutionnaire de la biotechnologie de longévité sur la santé et l’industrie

La compréhension et la cible du vieillissement représentent une promesse significative dans le domaine de la biotechnologie. Les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le vieillissement influencent la vitalité générale, la résistance au stress environnemental, la santé reproductive et le risque de maladies. Ces mécanismes sont remarquablement conservés à travers l’évolution, touchant aussi bien les organismes unicellulaires que les mammifères plus grands. Les technologies de longévité, entendues comme des interventions visant à prolonger la durée de vie en bonne santé, ont connu un développement considérable au cours des dix dernières années, avec un accent particulier sur leurs applications biopharmaceutiques. Bien que les biopharmaceutiques aient pris les devants, les applications de la biotechnologie de longévité ne se limitent pas à la santé humaine, mais pourraient transformer divers secteurs. Les produits commercialisés comme « anti-vieillissement » existent depuis longtemps, mais la qualité et l’efficacité de ces produits restent à prouver. Un besoin crucial dans ce domaine est l’évaluation indépendante des allégations de longévité. Les biomarqueurs de longévité, qui prédisent une durée de vie en bonne santé prolongée, sont également essentiels. En outre, la biotechnologie de longévité pourrait améliorer la santé reproductive, la médecine vétérinaire, l’agriculture, et même jouer un rôle dans la conservation de la biodiversité. Enfin, la biotechnologie de longévité pourrait révolutionner des domaines tels que la médecine spatiale et les applications industrielles, en optimisant le fonctionnement des systèmes biologiques. L’avenir de cette technologie s’annonce prometteur, non seulement pour la santé individuelle mais aussi pour l’ensemble des industries dépendantes de la vie biologique. Source : https://www.lifespan.io/news/the-underexplored-applications-of-longevity-biotechnology/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-underexplored-applications-of-longevity-biotechnology