Étiquette : biotechnologie

Lancement du Public Longevity Group : Une Initiative pour Promouvoir la Science de la Longévité

Le 17 septembre 2025, le Lifespan Research Institute (LRI) a lancé le Public Longevity Group (PLG), une initiative visant à réduire l’écart culturel entre les avancées scientifiques en matière de vieillissement et leur acceptation par le public. Le PLG a ouvert une campagne de financement participatif pour développer des outils qui mesurent et renforcent la confiance du public dans la science de la longévité. Malgré les avancées en biotechnologie de la longévité, le scepticisme et la résistance culturelle freinent le progrès, avec des études montrant que plus de la moitié des Américains rejetteraient une thérapie sûre et prouvée pour prolonger la vie. Cette hésitation risque d’entraîner des coûts élevés, de retarder la réglementation favorable à la santé et de ralentir la livraison de traitements contre les maladies liées à l’âge. Le fondateur du PLG, Sho Joseph Ozaki Tan, a déclaré que la confiance du public est la clé pour permettre aux thérapies prometteuses d’atteindre les personnes qui en ont besoin. Keith Comito, PDG du LRI, a ajouté que pour que les technologies prolongeant la vie soient rapidement accessibles, il est essentiel d’aborder l’advocacy avec la même rigueur que celle de la recherche. Le PLG prévoit de développer un système d’intelligence culturelle basé sur les données pour la longévité, permettant de suivre les sentiments en temps réel, de tester des narrations et d’identifier les messages qui résonnent avec le public. Parmi les outils prévus figurent : le Longevity Cultural Clock, qui cartographie la préparation et la résistance à travers les démographies et les régions, des tableaux de bord de sentiment pour surveiller les perceptions et des outils de test de narratif pour analyser les chemins vers le soutien public. La campagne de financement participatif vise à recueillir les premiers 100 000 dollars nécessaires au lancement de ces outils. Le groupe, composé d’une équipe de données, souhaite fournir des informations culturelles accessibles pour les défenseurs et les décideurs tout en offrant des analyses avancées aux partenaires alignés sur la mission. La campagne doit se terminer le 2 novembre 2025, suivie du développement de tableaux de bord entre décembre 2025 et février 2026, d’un déploiement de sondages entre février et avril 2026, d’un lancement d’un tableau de bord bêta en mai 2026 et d’un rapport d’insights publics en juin 2026. Les contributeurs peuvent soutenir la campagne directement sur le site du LRI. Le PLG est soutenu par les membres de la Lifespan Alliance du LRI, un consortium d’organisations partageant la même vision d’extension de la durée de vie humaine en bonne santé. Le LRI lui-même est dédié à l’accélération des sciences et des systèmes nécessaires pour des vies plus longues et en meilleure santé en unissant chercheurs, investisseurs et public pour un impact durable. Source : https://www.lifespan.io/news/lifespan-research-institute-launches-public-longevity-group/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lifespan-research-institute-launches-public-longevity-group

DeSci V2 : Réinventer le financement de la recherche sur le vieillissement

En 2025, la science est confrontée à une menace majeure avec des coupes budgétaires sans précédent dans le financement fédéral, en particulier pour des domaines comme la recherche sur le vieillissement. Le National Science Foundation (NSF) et les National Institutes of Health (NIH) pourraient subir des réductions de financements allant jusqu’à 66% et 40% respectivement. Ces coupes risquent de compromettre l’avenir de tout un secteur scientifique, notamment dans des domaines déjà sous-financés comme la recherche sur le vieillissement. Alors que des modèles de langage avancés (LLMs) pourraient catalyser des découvertes dans le domaine de la santé, la recherche sur le vieillissement fait face à des défis majeurs de financement. De nombreux investisseurs en capital-risque évitent ce domaine en raison de son profil de risque élevé et de ses longues périodes de retour sur investissement. Cela crée une dépendance accrue à l’égard du financement public, qui est maintenant en déclin.

Cependant, la Décentralisation de la Science (DeSci) offre une lueur d’espoir en proposant un modèle alternatif de financement. DeSci V2 cherche à établir une infrastructure de financement scientifique parallèle, permettant un accès plus rapide aux ressources financières pour des chercheurs travaillant sur des sujets critiques comme les sénolytiques ou le reprogrammation épigénétique. Ce modèle pourrait transformer la recherche scientifique en facilitant des cycles de financement plus rapides et moins bureaucratiques.

Le contexte de crise est exacerbé par des licenciements massifs au sein des agences de financement et des restrictions sur les coûts indirects associés aux subventions, ce qui complique encore la capacité des universités à soutenir la recherche. Les conséquences de ces coupes budgétaires sont alarmantes, en particulier pour les scientifiques en début de carrière, dont les opportunités se réduisent. La situation est aggravée par le fait que le secteur privé, bien qu’il affiche des avancées grâce à l’intelligence artificielle, reste prudent vis-à-vis des investissements dans la biotechnologie du vieillissement.

La crise du financement dans la recherche sur le vieillissement s’explique par des cycles d’investissement qui ne correspondent pas aux exigences de recherche à long terme. Alors que la population mondiale vieillit rapidement, les recherches en biotechnologie du vieillissement deviennent une nécessité sociétale afin de maintenir des systèmes de santé durables. DeSci V2 propose de repenser ces dynamiques en créant des marchés de financement continus, en favorisant la collaboration sans frontières et en réduisant le temps de déploiement du capital.

DeSci pourrait également tirer parti de l’intelligence artificielle pour améliorer l’efficacité des recherches. En combinant les forces de la DeSci et de l’IA, les chercheurs pourraient surmonter des obstacles significatifs et améliorer les taux de réussite des essais cliniques. Le modèle DeSci V2 envisage une communauté scientifique globale où les chercheurs peuvent collaborer librement, indépendamment des structures institutionnelles.

Le chemin à suivre pour DeSci est multiple, cherchant à établir un point de convergence numérique pour la science où les idées et les financements circulent plus librement. Ce modèle pourrait permettre un soutien collectif aux projets de recherche choisis par la communauté, réduisant ainsi la dépendance à l’égard des financements publics limités. Finalement, DeSci V2 aspire à être le catalyseur d’une renaissance scientifique, en rendant l’accès à la connaissance et au financement plus équitable et démocratique. Source : https://longevity.technology/news/desci-v2-and-the-future-of-longevity-biotech/

Première édition du Youth in Longevity Biotech Showcase en 2025

Le 18 septembre 2025, Longevity Xplorer (LongX) organisera le tout premier « Youth in Longevity Biotech Showcase », un événement virtuel mettant en avant des interventions éclair de jeunes professionnels issus de programmes de bourses en longévité à travers le monde. Cet événement vise à présenter les contributions des boursiers et à souligner l’importance de soutenir la prochaine génération de leaders dans le domaine de la biologie du vieillissement. LongX invite toute la communauté de la longévité à y participer. Un lien d’inscription est fourni pour faciliter la participation. Plusieurs bourses prestigieuses axées sur le vieillissement et la longévité seront représentées, notamment le programme Xplore de LongX, qui est conçu pour aider les professionnels en début de carrière à s’appliquer dans le secteur biotechnologique de la longévité grâce à des cours, du mentorat et des placements dans l’industrie. D’autres programmes incluent le Summer Scholars & Post-Baccalaureate Fellowship de l’Institut de recherche Lifespan, qui permet aux étudiants de premier cycle et aux nouveaux diplômés de mener des recherches biomédicales sur les maladies liées à l’âge, ainsi que le Buck Postbaccalaureate Research Program, destiné aux récents diplômés souhaitant acquérir une expérience de recherche intensive avant de poursuivre un diplôme avancé ou une carrière dans l’industrie biotechnologique. Le TIME Initiative est également mentionné, agissant comme un accélérateur de talents pour soutenir les futurs leaders ambitieux à travers la connaissance, la communauté, le mentorat et le soutien de projets. Cet événement a plusieurs objectifs, notamment de promouvoir la synergie entre les bourses axées sur la biologie du vieillissement, d’améliorer la transparence dans les développements et résultats des programmes, d’augmenter le soutien aux programmes de formation en biologie du vieillissement et de créer un espace de mise en réseau pour ceux qui s’intéressent aux talents et à l’éducation dans la longévité. LongX, lancé en 2023, se consacre à l’innovation et à la collaboration interdisciplinaire, visant à avoir un impact à court terme tout en poursuivant des progrès à long terme. L’organisation encourage l’exploration au-delà des rôles traditionnels et vise à équiper les futurs experts des compétences nécessaires pour impulser le progrès. Enfin, des informations de contact sont fournies pour Marvin Yan, co-fondateur de LongX, ainsi qu’un appel à soutien soulignant que l’organisation est à but non lucratif et dépend des contributions pour maintenir son journalisme indépendant. Source : https://www.lifespan.io/news/longx-hosts-the-youth-in-longevity-biotech-showcase/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longx-hosts-the-youth-in-longevity-biotech-showcase

Les conférences sur la longévité saine : un tournant pour les politiques en santé dans les pays baltes

La longévité en bonne santé est en train de devenir un sujet central sur la scène politique du Nord de l’Europe, avec deux conférences majeures organisées en septembre dans les pays baltes. La 3ème Conférence Internationale sur la Longévité Sain se tiendra à Riga les 16 et 17 septembre, réunissant des représentants de l’OCDE, du ministère de la santé, des cliniciens, des responsables de la santé et des chercheurs. Quelques jours plus tard, le 19 septembre, Vilnius accueillera la Conférence Internationale ‘Vers une Longévité Saine’ au sein du Parlement de la République de Lituanie, le Seimas, rassemblant ministres, parlementaires et experts internationaux. La région balte est confrontée à une réalité démographique pressante, avec une espérance de vie de 76 ans en Lituanie et en Lettonie, mais une espérance de vie en bonne santé qui se limite à 64 ans, l’un des niveaux les plus bas de l’UE et de l’OCDE. La pandémie a exacerbé cette situation, montrant la vulnérabilité des citoyens âgés et la nécessité d’assurer non seulement des vies plus longues, mais aussi des vies plus saines. Les conférences à Riga et au Seimas signalent que la longévité passe d’un intérêt scientifique marginal à une priorité stratégique. Si les organisateurs parviennent à établir des normes de données transfrontalières, des projets pilotes d’approvisionnement et des programmes de prévention remboursables, ils renforceront la crédibilité du domaine plus efficacement que de nombreux documents de recherche. La politique en matière de longévité doit également s’accompagner d’un soutien économique, et les discussions à Riga et à Vilnius incluront des perspectives sur le capital-risque et l’investissement privé dans la prévention. La région balte, bien que plus petite que d’autres régions de l’UE, pourrait devenir un modèle pour d’autres zones confrontées à des défis démographiques similaires, en mettant en œuvre des politiques de longévité efficaces, qui ne sont pas un luxe mais une nécessité. À travers ces deux conférences, qui attirent des publics différents mais partagent un thème commun, la longévité est désormais prise au sérieux en tant que science, politique et investissement. Le succès dépendra de la capacité des participants à traduire les discussions en actions concrètes après la fin des conférences. Source : https://longevity.technology/news/baltics-put-longevity-on-the-parliamentary-agenda/

Beiersdorf Investit dans Cellvie : Une Avancée vers des Thérapies Mitochondriales pour la Longévité

Cellvie, une startup suisse de biotechnologie axée sur la longévité, a levé 5 millions de dollars pour faire avancer ses thérapies basées sur les mitochondries. Fondée en 2018 en tant que spinout de l’Université de Harvard, Cellvie développe des mitochondries provenant de lignées cellulaires humaines comme traitement pour des conditions liées à l’échec métabolique cellulaire. L’approche de Cellvie repose sur des travaux pionniers à Harvard, notamment des méthodes d’augmentation et de remplacement des mitochondries endommagées. L’hypothèse centrale de l’entreprise est que la transplantation thérapeutique de mitochondries peut restaurer ou améliorer le métabolisme énergétique cellulaire, contrant ainsi la dysfonction mitochondriale qui contribue à des conditions aiguës comme les blessures ischémie-reperfusion ainsi qu’à un déclin lié à l’âge. Le premier axe de recherche de Cellvie se concentre sur les blessures ischémie-reperfusion, et l’entreprise prépare son programme principal dans la transplantation rénale pour des tests cliniques. Une partie significative des fonds levés est destinée à transférer son processus de préparation de mitochondries à un partenaire de fabrication capable d’opérer sous des normes de bonnes pratiques de fabrication, une étape nécessaire avant de commencer un essai clinique de phase I/IIa. L’ischémie-reperfusion se produit lorsque l’approvisionnement sanguin revient aux tissus après une période de restriction, déclenchant un enchaînement de dommages mitochondriaux qui aggrave la mort cellulaire. Cette condition est centrale aux complications dans les crises cardiaques, les AVC, les transplantations d’organes et les interventions chirurgicales, touchant plus de trois millions de patients chaque année aux États-Unis et en Europe. Le succès dans la transplantation rénale pourrait ouvrir des applications dans d’autres transplantations d’organes solides et interventions cardiovasculaires. À long terme, Cellvie vise à établir la transplantation de mitochondries comme une nouvelle modalité thérapeutique pour une gamme de maladies liées à l’âge. En outre, l’entreprise explore le potentiel plus large des mitochondries comme plateforme thérapeutique et développe un système de livraison de gènes activé par les mitochondries, conçu pour exploiter la biodistribution naturelle de l’organite et son absorption cellulaire efficace. La société envisage également des applications dans la longévité, compte tenu du rôle des mitochondries dans la régulation de l’énergie et des voies liées au vieillissement. Le PDG de Cellvie, le Dr Alexander Schueller, souligne l’engagement de l’entreprise à réaliser le potentiel de plateforme des mitochondries, avec une stratégie axée sur la transplantation rénale comme voie efficace pour démontrer l’efficacité clinique. Les nouveaux financements ont été menés par Taiho Ventures et ont été rejoints par Kizoo Technology Capital et Beiersdorf Venture Capital. L’investissement de Beiersdorf est particulièrement intéressant pour ceux qui s’intéressent à la longévité, car le géant allemand des cosmétiques, avec des ventes de 9,5 milliards d’euros, est un leader dans les produits de soin de la peau et la recherche en dermatologie, englobant des marques comme NIVEA, Eucerin et La Prairie. En plus de son dernier investissement dans Cellvie, Beiersdorf a réalisé plusieurs initiatives stratégiques en matière de longévité ces dernières années, y compris des partenariats avec des startups axées sur les sénolytiques et la mitophagie, et a récemment lancé un nouveau produit NIVEA contenant un ingrédient épigénétique censé activer la longévité cutanée. Source : https://longevity.technology/news/cellvie-lands-funding-to-advance-therapeutic-mitochondria-transplantation/

SENOTHERAPEUTIX : Une Révolution dans la Gérothérapie par un Modèle Hub-and-Spoke

En 2017, Ponce Therapeutics, Inc a été fondée à Houston, Texas, avec un accent sur le développement de gérothérapeutiques destinées à améliorer la durée de vie en bonne santé et à augmenter la longévité. En octobre 2024, l’entreprise a été renommée SENOTHERAPEUTIX, Inc à la suite de découvertes spectaculaires et d’innovations technologiques dans les domaines de la géroscience et de la médecine de la longévité. Cette transformation a également impliqué une réorganisation en un modèle d’entreprise flexible de type ‘hub and spoke’. Les sociétés comme Juvenescence et Cambrian Biopharma, également leaders dans le domaine de la longévité, adoptent des structures similaires, chacune avec sa propre interprétation. Cambrian se décrit explicitement comme un ‘DisCo’ (Distributed Company) et agit en tant que hub central fournissant des ressources, tandis que les entreprises ‘spoke’ se concentrent sur des cibles thérapeutiques spécifiques. Cette structure permet une mise à l’échelle rapide et une allocation efficace des ressources tout en diversifiant le risque. SENOTHERAPEUTIX, Inc a également créé la société mère GEROTHERAPEUTIX, Inc, qui détient la propriété intellectuelle et gère plusieurs filiales, dont Eos SENOLYTIX, Phoenix SENOLYTIX, Ponce Aurora, et Perseus SENOLYTIX. Chacune de ces entités développe des thérapies novatrices visant à améliorer la santé et à cibler les maladies liées à l’âge. Des technologies de pointe, comme la MitoXcel Technology, jouent un rôle crucial dans ces développements. MitoXcel représente une nouvelle classe de thérapeutiques peptidiques, visant à inverser le déclin lié à l’âge en agissant sur les mécanismes mitochondriaux. SENOTHERAPEUTIX met également l’accent sur la nécessité d’une classification plus précise des ‘senolytiques’, qui sont définis comme des agents induisant sélectivement l’apoptose dans les cellules sénescentes. Ce domaine a besoin de critères plus stricts pour valider les traitements, afin de garantir leur efficacité et leur spécificité. Les entreprises de cette nouvelle vague s’engagent à repousser les limites de la recherche en gérothérapie, en visant non seulement à traiter les symptômes des maladies liées à l’âge, mais aussi à aborder les causes fondamentales du vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/ponce-becomes-senotherapeutix-flexing-into-hub-and-spoke-model/

La longévité au cœur des discussions entre Xi Jinping et Vladimir Poutine

Lors de la célébration du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la place Tiananmen à Pékin a été le théâtre d’un grand défilé militaire, mais un échange inattendu entre les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine a attiré l’attention. Loin des discussions sur les stratégies militaires, les deux dirigeants ont été surpris en train de discuter de la biotechnologie, des greffes d’organes et des possibilités d’immortalité. Ce moment, capturé par un microphone mal placé, a ouvert une fenêtre sur leurs réflexions sur l’âge et la pérennité. Les discussions sur la longévité entre ces leaders, qui détiennent le pouvoir depuis des décennies, soulèvent des questions sur la succession et l’absence de planification pour l’avenir. En effet, lorsque des dirigeants comme Xi et Poutine expriment des réflexions sur la vie éternelle, cela devient une nécessité politique, suggérant qu’ils envisagent de rester au pouvoir indéfiniment.

Les implications de ces conversations pourraient avoir un impact significatif sur le champ de la longévité, car elles pourraient attirer l’attention du grand public sur les sciences de la longévité. Cependant, l’association de ces discussions avec des autocrates risque de donner une image négative de la science de la longévité, la présentant comme un projet vain d’individus en quête de pouvoir, plutôt que comme une initiative universelle visant à améliorer la santé humaine. L’échange entre Xi et Poutine a également révélé une fascination pour les avancées potentielles de la biotechnologie, où les greffes d’organes pourraient devenir un moyen de rajeunissement, voire d’immortalité. Cependant, il est essentiel de reconnaître les défis biologiques, logistiques et éthiques associés à ces idées.

Les greffes d’organes, bien qu’elles aient sauvé de nombreuses vies, sont encore confrontées à des limitations, telles que le manque de donneurs et le rejet des organes. Les déclarations de Poutine sur les progrès des approches médicales modernes, y compris le remplacement d’organes, soulignent un espoir d’étendre la vie active au-delà des limites actuelles. En parallèle, la présence de Kim Jong Un dans cette discussion accentue l’idée que le pouvoir politique et le désir d’extension de la vie sont intrinsèquement liés.

Pour les chercheurs en gérontologie, ces remarques sur les micros peuvent être à la fois surprenantes et frustrantes. Bien que le fait que des leaders mondiaux discutent de biotechnologie et de longévité soit remarquable, cela risque aussi de réduire des sujets scientifiques sérieux à de simples slogans. La transplantation d’organes n’est qu’un aspect d’un paysage beaucoup plus vaste qui inclut la reprogrammation cellulaire et d’autres stratégies visant à prolonger la santé. Alors que l’immortalité peut sembler un sujet de fiction spéculative, le domaine de la longévité repose sur des expérimentations rigoureuses et des progrès progressifs. Il incombe donc aux scientifiques et aux communicateurs de recentrer ces conversations sur l’objectif collectif d’ajouter des années de santé à la vie, plutôt que de simplement prolonger le pouvoir. Source : https://longevity.technology/news/xi-and-putin-caught-on-hot-mic-musing-on-longevity/

Mytos : Une plateforme de fabrication cellulaire pour révolutionner la médecine régénérative

Mytos, une entreprise britannique de biotechnologie, a récemment établi des partenariats avec trois sociétés de biotechnologie pour intégrer sa plateforme automatisée de fabrication cellulaire, iDEM, dans des essais cliniques à venir. Cette plateforme a le potentiel de soutenir une large gamme de programmes de médecine régénérative, et les entreprises StemSight, Rinri Therapeutics et Novadip utiliseront chacune cette technologie pour augmenter la production de différents types de cellules. Mytos a développé un système automatisé et fermé qui vise à remplacer la fabrication traditionnelle de cellules souches pluripotentes induites, un processus souvent entravé par des défis de coût, de variabilité et d’échelle. En offrant une production humaine de cellules cohérente et compatible avec les bonnes pratiques de fabrication (GMP), Mytos cherche à accélérer les délais pour les entreprises des sciences de la vie tout en réduisant les risques associés aux méthodes manuelles.

StemSight, basé en Finlande, utilisera cette plateforme pour faire progresser le développement de sa thérapie à base de cellules souches cornéennes dérivées de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) pour la déficience en cellules souches limbaires, une cause rare de cécité cornéenne. L’entreprise a souligné la nécessité de processus économiquement rentables et évolutifs pouvant atteindre des patients à l’échelle mondiale, voyant la technologie de Mytos comme une passerelle vers une production automatisée. Au Royaume-Uni, Rinri Therapeutics se prépare à avancer son candidat principal, Rincell-1, dans le cadre d’un essai clinique pour le traitement de la perte auditive sensorielle. L’entreprise comptera sur l’automatisation de Mytos pour garantir la précision et la reproductibilité dans la fabrication de cellules progénitrices neurales otologiques, posant ainsi les bases d’une future expansion et d’une fourniture internationale.

La société belge Novadip se concentre sur les thérapies de régénération osseuse dérivées de cellules souches adipeuses et évalue comment le système iDEM pourrait augmenter la production de ses produits autologues pour des patients souffrant de grands défauts osseux. Novadip s’attend à ce que cette plateforme accroisse la capacité de production dans ses installations existantes, lui permettant de progresser sans les retards liés à la construction d’infrastructures supplémentaires.

Mytos affirme que ces collaborations soulignent la capacité de son approche à s’adapter à divers traitements, allant des troubles oculaires et auditifs jusqu’à la réparation squelettique complexe. Le PDG de Mytos, Dr Ali Afshar, a déclaré : « Notre mission chez Mytos est de rendre la médecine régénérative accessible à des millions de patients, en supprimant les défis de coût et d’échelle liés à la fabrication manuelle. » Ces trois partenaires représentent des types cellulaires et des domaines thérapeutiques très différents, mais chacun a reconnu dans Mytos la robustesse de sa plateforme automatisée et évolutive, capable de les accompagner des essais cliniques précoces à la fabrication prête pour le commerce. Source : https://longevity.technology/news/mytos-inks-multiple-cell-therapy-manufacturing-partnerships/

Les Défis du Financement dans l’Industrie de la Longévité : Entre Promesses et Réalités

Le marché de l’investissement dans les startups en biotechnologie et en pharmacie est particulièrement difficile, notamment en raison de la ‘vallée de la mort’ qui sépare les résultats précliniques prometteurs et les données cliniques humaines initiales. Les équipes exécutives doivent naviguer dans des exigences réglementaires strictes et mettre en place des pratiques de fabrication conformes (GMP), le tout à un coût extrêmement élevé. Peu d’investisseurs sont prêts à soutenir les entreprises en phase préclinique, et lorsque le marché devient défavorable, les financements se tarissent presque complètement. L’industrie de la longévité, qui s’est développée en dehors des circuits traditionnels de capital-risque, a principalement été financée par des bureaux familiaux et des investisseurs privés qui, contrairement aux fonds de capital-risque, investissent généralement une seule fois sans chercher à obtenir une représentation significative au conseil d’administration. Ces derniers temps, le marché de l’investissement en biotechnologie n’a pas été favorable, même pour les entreprises de longévité relativement performantes, qui se voient contraintes d’accepter des conditions défavorables imposées par des investisseurs professionnels en phase avancée pour financer leurs essais cliniques. De nombreux accords d’investissement réalisés cette année dans des entreprises de biotechnologie de longévité affichant des résultats prometteurs ont entraîné une réduction dramatique de la participation des premiers investisseurs, souvent par le biais de mécanismes légaux comme le ‘Pay to Play’. Ces pratiques, qui obligent les investisseurs initiaux à investir à nouveau pour éviter une dilution massive de leurs parts, sont perçues par certains comme une forme d’extorsion. Cela crée une dynamique défavorable où les investisseurs précoces, sans levier, se retrouvent souvent éliminés. Cette approche à court terme nuit aux relations à long terme et pourrait dissuader les investissements précoces, ce qui pose des questions sur le financement futur des travaux précliniques dans l’industrie. Si cette tendance perdure, le flux d’affaires pour les futures entreprises de biotechnologie pourrait se tarir, affectant l’ensemble de l’écosystème. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/later-investors-eliminating-the-ownership-of-early-investors-is-an-ugly-reality-in-longevity-biotech/

Accélérer la Science de la Longévité : Sept Changements Clés

Un nouveau rapport du McKinsey Health Institute (MHI) met en lumière les changements nécessaires pour accélérer la science de la longévité au bénéfice de la société. Intitulé « La science de la longévité pourrait permettre des vies plus saines pour tous », le rapport identifie sept changements clés qui faciliteraient le développement des interventions biomédicales ciblant le processus de vieillissement. Les auteurs du rapport plaident pour une meilleure définition du domaine, un investissement accru et un leadership renforcé pour tirer parti des interventions axées sur le vieillissement. L’institut MHI, qui ne génère pas de profits, se concentre sur les domaines de la santé historiquement sous-financés, en réunissant des leaders, en faisant avancer la recherche et en favorisant l’innovation. Lars Hartenstein, directeur de la longévité saine au MHI, présente le rapport, soulignant que bien que l’investissement dans la biotechnologie de la longévité augmente, le secteur reste en retard par rapport à d’autres domaines comme l’oncologie.

Le rapport souligne que les maladies liées à l’âge représentent environ un tiers du fardeau mondial de la maladie, et s’attaquer à ce problème pourrait ajouter 2 trillions de dollars au PIB mondial. Les sept changements proposés incluent : 1) Une définition claire et une perception unifiée de la longévité et des concepts connexes ; 2) Une compréhension approfondie de la science du vieillissement ; 3) Le développement de biomarqueurs normalisés pour faciliter les essais cliniques ; 4) L’accélération du développement clinique avec des approches centrées sur le patient ; 5) La clarté réglementaire pour des frameworks d’approbation d’interventions sur le vieillissement ; 6) L’attraction d’investissements traditionnels dans le domaine de la longévité ; et 7) L’éducation et la formation de plus de cliniciens et chercheurs en science de la longévité. Hartenstein conclut que bien que des progrès soient réalisés, un leadership et une prise de conscience accrus sont nécessaires pour accélérer le développement dans ce domaine. La création de coalitions pour des essais pivots et des cadres de santé publique est essentielle pour catalyser les changements nécessaires et maximiser le potentiel de la science de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/the-seven-shifts-needed-to-accelerate-longevity-science/