Étiquette : biomarqueurs

Avancées Récentes dans la Lutte Contre le Vieillissement

L’article présente un aperçu des dernières avancées dans la recherche sur le vieillissement, mettant en lumière diverses études et découvertes qui ont eu lieu récemment. Le 1er avril, connu pour être le jour des poissons d’avril, sert d’introduction humoristique, soulignant que tant que les humains ne trouveront pas de solutions pour arrêter la détérioration progressive de leur corps, la blague sera sur eux. Parmi les points saillants, on trouve une interview avec Joshua ‘Scotch’ McClure, qui discute du potentiel d’un peptide antimicrobien synthétique pour améliorer la santé et la longévité. De plus, une étude de l’Université d’Oxford révèle que les facteurs extrinsèques influencent davantage le vieillissement et la mortalité que les gènes. D’autres recherches mettent en avant des composés comme le Ginkgolide B, qui améliore la santé musculaire et la longévité chez les souris, et une thérapie génique ciblant le gène Klotho, qui prolonge la vie des souris mâles. Une étude indique également qu’un médicament antidiabétique, la glibenclamide, peut inverser certaines altérations épigénétiques liées au vieillissement. Les chercheurs explorent également des biomarqueurs de sénescence cellulaire et leur rôle dans des maladies comme Alzheimer et l’inflammation. D’autres découvertes, telles que l’impact de la chaleur sur le vieillissement épigénétique et l’identification de nouvelles cibles pour la dégénérescence des disques vertébraux, illustrent l’ampleur des efforts pour comprendre et potentiellement inverser le processus de vieillissement. Des initiatives dans le domaine de la longévité, comme le Sommet des Sciences de la Longévité, et des applications d’intelligence artificielle pour fournir des conseils sur la longévité, montrent l’importance croissante de ce domaine. En somme, le texte présente une synthèse des recherches actuelles sur le vieillissement, soulignant l’importance des facteurs environnementaux, des interventions pharmacologiques et des nouvelles technologies dans la quête d’une vie plus longue et en meilleure santé. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuvenation-roundup-march-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuvenation-roundup-march-2025

Rejuve Longevity : Une Révolution dans la Recherche sur la Longévité et la Monétisation des Données de Santé

Rejuve Longevity est une application lancée par Rejuve.AI, un réseau de recherche en longévité décentralisé, visant à démocratiser l’accès aux traitements et aux informations sur la longévité. Grâce à une analyse alimentée par l’intelligence artificielle et un système de récompense basé sur des tokens, les utilisateurs peuvent suivre leur âge biologique, obtenir des recommandations de santé personnalisées et participer à une initiative mondiale de recherche sur la longévité. L’application se distingue par sa capacité à analyser de vastes données médicales et de mode de vie, en fournissant des recommandations sur la base de plus de 370 biomarqueurs, ce qui en fait l’un des outils d’analyse de longévité les plus complets disponibles. Les utilisateurs peuvent partager leurs données de santé avec des chercheurs, contribuant ainsi aux projets de science décentralisée (DeSci) de Rejuve.AI et gagnant des tokens RJV, la cryptomonnaie de la plateforme, qui peuvent être utilisés pour des achats dans l’application, comme des compléments alimentaires et des tests ADN. Ce système permet non seulement aux utilisateurs d’obtenir des informations précieuses sur leur santé, mais leur donne également un contrôle sur leurs données personnelles tout en étant équitablement rémunérés pour leur contribution à la recherche. La CEO de Rejuve.AI, Jasmine Smith, souligne que contrairement à d’autres applications de bien-être qui se concentrent sur un ou quelques aspects de la santé, Rejuve Longevity permet aux utilisateurs d’accéder à divers types de données, y compris la génétique et l’épi-génétique, pour obtenir une vue d’ensemble de leur santé et de leur progression en matière de longévité. L’application s’intègre également à plusieurs plateformes de santé et de bien-être grâce à des partenariats stratégiques avec des leaders de l’industrie, tels que Garmin et Travala. Après une phase bêta avec plus de 4 000 utilisateurs, l’application est désormais disponible en téléchargement gratuit sur Android et iOS, avec des fonctionnalités premium à venir via un modèle d’abonnement. Rejuve.AI, faisant partie de l’écosystème SingularityNET, cherche à bouleverser la recherche biomédicale traditionnelle, souvent fragmentée et lente à s’adapter aux avancées technologiques modernes. Le Dr Ben Goertzel, scientifique en chef de Rejuve.AI, a déclaré que l’application de l’IA à ces données pourrait faire progresser la science de la longévité vers une meilleure compréhension et des thérapies puissantes pour prolonger la durée de vie en bonne santé. En décentralisant les efforts de recherche et en utilisant des modèles alimentés par l’IA, Rejuve.AI vise à résoudre les défis liés à la recherche sur la longévité et à accélérer la découverte de solutions de santé personnalisées. Le modèle tokenomique de Rejuve.AI comprend des tokens RJV ainsi que des tokens non fongibles spécialisés pour garantir une compensation juste et transparente aux utilisateurs qui contribuent à la recherche sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/new-longevity-app-powers-desci-research/

Lancement de Rejuve Longevity : une application révolutionnaire pour prolonger la vie en santé

Rejuve.AI a récemment lancé une application innovante nommée Rejuve Longevity, qui intègre l’intelligence artificielle, la recherche de pointe et la technologie blockchain pour rendre les traitements et conseils de longévité plus accessibles. Cette application analyse les données démographiques, médicales et de mode de vie des utilisateurs pour estimer leur âge biologique et fournir des informations de santé personnalisées. L’objectif principal de Rejuve Longevity est d’aider les utilisateurs à comprendre comment prolonger leur durée de vie en bonne santé tout en leur permettant de bénéficier équitablement des revenus générés par l’utilisation de leurs données. Les informations sont collectées via des dispositifs portables ou saisies par les utilisateurs eux-mêmes, qui peuvent également s’inscrire à des études et bases de données, rémunérées avec des tokens RJV, utilisables dans l’application pour acheter des produits tels que des compléments ou des tests ADN. L’application évalue les recommandations de longévité en utilisant plus de 370 biomarqueurs, dont 300 sont intégrés dans l’intelligence artificielle, ce qui en fait l’une des plus grandes bases de données disponibles sur le marché actuel. La technologie repose sur l’approche révolutionnaire de Rejuve.AI, qui intègre des études scientifiques diverses pour fournir une compréhension holistique des risques et des interventions en matière de santé. Les dirigeants de Rejuve.AI, dont le PDG Jasmine Smith et le scientifique en chef de l’IA Dr Ben Goertzel, soulignent l’importance de donner aux individus les outils nécessaires pour mieux comprendre et améliorer leur santé, en s’opposant à un modèle traditionnel de l’industrie pharmaceutique qui isole la recherche. L’application est en phase de lancement sur Android et iOS, avec une version gratuite et des services premium à venir. En parallèle, Rejuve.AI développe un réseau de partenaires de haut niveau dans le domaine de la longévité, allant des fournisseurs de compléments aux sociétés de biopharmaceutique, tout en ayant mené un test bêta de 4 000 utilisateurs pour s’assurer de la qualité de l’application avant son lancement. Au cœur de cette initiative se trouve une vision où l’accès à une vie saine et prolongée n’est pas un privilège élitiste, mais un droit démocratique accessible à tous. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuve-ai-launches-app-for-longevity-advice-and-treatments/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuve-ai-launches-app-for-longevity-advice-and-treatments

Enquête mondiale sur les cliniques de longévité : État des lieux et perspectives d’avenir

Le secteur de la médecine de longévité s’approche de l’acceptation générale, comme le montre une enquête mondiale récente sur 82 cliniques, publiée par Longevity.Technology et sponsorisée par Everest Health. Ce rapport documente l’évolution du secteur, révélant les promesses et les défis qu’il rencontre. Les résultats montrent que les professionnels de la santé adoptent des diagnostics avancés, des plateformes numériques et des tests de biomarqueurs liés au vieillissement, mais que les normes de pratique varient considérablement et que la formation formelle dans ce domaine reste insuffisante. Des initiatives comme le Roundtable of Longevity Clinics et le Biomarkers of Aging Consortium ont été mises en place pour normaliser les pratiques et améliorer la formation des professionnels. Bien que 73 % des cliniques poursuivent une formation continue, beaucoup reconnaissent le besoin d’une éducation formalisée et accréditée. L’enquête révèle également que 77 % des cliniques prévoient d’étendre leurs opérations, malgré le fait que seulement 39 % soient rentables, ce qui indique que le secteur est encore en phase de maturation. En outre, plus de 70 % des cliniques intègrent des outils de santé numériques dans leurs pratiques et une majorité propose des tests d’âge biologique. Cependant, des lacunes subsistent dans l’évaluation globale des patients, comme l’absence de tests cognitifs dans moins de 60 % des cliniques. La volonté de partager des données anonymisées et d’adapter les protocoles aux normes internationales est également présente, signalant un désir d’unité dans le secteur. L’âge des clients, principalement issu de la génération X, souligne l’importance d’adapter les offres des cliniques. Les praticiens reconnaissent le besoin d’une plus grande transparence et professionnalisme. L’avenir de la médecine de longévité dépendra d’une éducation structurée et d’une recherche décentralisée pour accélérer l’innovation et valider les interventions, afin que cette médecine soit accessible à tous, plutôt qu’une quête exclusive des plus riches. Source : https://longevity.technology/news/longevity-clinics-global-survey-reveals-variation-and-ambition/

La Gérophysique : Une Nouvelle Discipline Émergeante dans l’Étude du Vieillissement

La première Conférence mondiale sur la Gérophysique, qui s’est tenue à Singapour, a marqué le début d’un nouveau domaine interdisciplinaire cherchant à appliquer les outils et cadres de la physique à l’étude du vieillissement. Cet événement, considéré comme potentiellement aussi important que la conférence de Dartmouth de 1956 pour l’intelligence artificielle, a rassemblé des physiciens, des biologistes, des informaticiens et des cliniciens pour établir un langage scientifique commun concernant la biologie du vieillissement. La Gérophysique ne vise pas à remplacer les paradigmes existants en gérontologie, mais à les compléter en éclairant les lois et contraintes physiques fondamentales qui sous-tendent le vieillissement biologique. Contrairement à la biologie, qui décrit souvent le vieillissement comme le résultat cumulé de dommages moléculaires, la physique propose des modèles qui se concentrent sur les paysages énergétiques, la stabilité des systèmes, l’entropie et les fluctuations stochastiques. Ces approches peuvent non seulement aider à expliquer des phénomènes observés, mais aussi générer de nouvelles hypothèses testables pour guider les stratégies d’intervention. Lors de la conférence, plusieurs sessions ont mis en lumière comment l’abstraction mathématique, le raisonnement thermodynamique et la pensée systémique commencent à révéler de nouvelles perspectives sur le vieillissement, remettant en question des hypothèses de longue date. Un thème récurrent était la possibilité de dépasser les caractéristiques existantes du vieillissement en développant des modèles qui unifient des résultats disparates et en sont capables de prédiction. Des intervenants comme le professeur Uri Alon et le professeur Marija Cvijovic ont présenté des modèles mathématiques basés sur la physique qui permettent de comprendre les trajectoires de déclin fonctionnel et de mortalité. D’autres, comme le Dr Peter Fedichev, ont introduit des modèles thermodynamiques qui distinguent entre les organismes stables et instables, suggérant que l’âge est davantage régi par des fluctuations croissantes que par des dommages cumulés. La session sur l’IA a également été marquante, avec le professeur Matt Kaeberlein appelant à une exploration ouverte des perturbations pour générer des ensembles de données riches pour l’analyse par intelligence artificielle. D’autres chercheurs ont discuté de la biologie des réseaux, de la thermodynamique et des biomarqueurs, et de la nécessité d’unir les approches computationnelles et expérimentales. La conférence a conclu sur une note collaborative, soulignant que l’intégration de la physique dans la biogérontologie est non seulement possible, mais également nécessaire. Un sentiment partagé parmi les participants était que ce rassemblement marquait le début d’un nouveau chapitre dans l’étude du vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/gerophysics-gathers-momentum-as-new-discipline-in-aging-science/

Ryan Smith : Les tests épigénétiques pour maîtriser notre santé

Ryan Smith, fondateur de TruDiagnostic, évoque l’importance des tests épigénétiques pour mesurer l’âge biologique et prédire les risques de maladies. Les tests développés en collaboration avec des chercheurs de Cornell, Yale et Harvard permettent aux utilisateurs de suivre leur processus biologique et d’apporter des améliorations ciblées à leur mode de vie. TruDiagnostic propose plusieurs tests, tels que TruAge, qui évalue la santé cellulaire à travers plus de 75 biomarqueurs, et TruHealth, qui analyse le statut nutritionnel via plus de 110 biomarqueurs épigénétiques. L’approche épigénétique va au-delà de la génétique traditionnelle, en se concentrant sur les facteurs environnementaux et les choix de mode de vie qui influencent la santé. Smith explique que, bien que la génétique ait un rôle dans l’âge biologique, les choix de vie, comme l’alimentation et l’activité physique, jouent un rôle plus significatif. Les algorithmes de TruDiagnostic permettent d’évaluer les niveaux de nutriments spécifiques et d’optimiser la longévité. Smith exprime sa vision de remplacer les tests de biomarqueurs traditionnels par des tests épigénétiques, considérant qu’ils sont plus prédictifs des résultats de santé. Il souligne également l’importance de prédire des risques spécifiques de maladies, comme Alzheimer, et de fournir des plans d’explication des générations qui détaillent les raisons des résultats, permettant ainsi de mieux comprendre comment inverser le processus de vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/epigenetic-testing-puts-control-back-into-our-hands/

Impact de la santé cardiovasculaire sur les biomarqueurs de neurodégénérescence chez les personnes âgées

À ce stade, il est bien établi que le vieillissement cardiovasculaire est corrélé avec les maladies neurodégénératives. En mettant de côté le fait que diverses maladies liées à l’âge découlent de formes communes de dommages sous-jacents et tendent donc à être vaguement corrélées entre elles, il convient de noter que le cerveau a des exigences énergétiques élevées. Toute réduction soutenue de l’apport en oxygène et en nutriments au tissu cérébral via le flux sanguin cérébral, résultant de la perte de densité capillaire, d’autres aspects de la maladie cérébrovasculaire et de l’insuffisance cardiaque, par exemple, contribuera à aggraver les problèmes existants. Les chercheurs ajoutent ici à la preuve existante, démontrant que les mesures de la santé cardiovasculaire sont corrélées avec des niveaux accrus de biomarqueurs établis de neurodégénérescence. L’American Heart Association a développé un outil en 7 éléments, Life’s Simple 7, pour promouvoir la santé cardiovasculaire (CVH) dans la population générale. Life’s Simple 7 comprend des facteurs de risque liés au mode de vie et aux vaisseaux, y compris le fait de ne pas fumer, de maintenir un indice de masse corporelle (IMC) normal, de pratiquer une activité physique régulière, de consommer une alimentation saine et de gérer la dyslipidémie, le diabète et l’hypertension. Une CVH optimale, caractérisée par un score plus élevé de Life’s Simple 7, est associée à un risque réduit de maladie cardiovasculaire (MCV). La santé cardiovasculaire (CVH) a été associée à un faible risque de maladie d’Alzheimer et à moins de démence vasculaire. Cependant, l’association entre la CVH et les biomarqueurs de neurodégénérescence reste moins bien comprise. Cette étude investigate l’association entre la CVH, évaluée par le score de Life’s Simple 7, et les biomarqueurs sériques de neurodégénérescence, y compris la chaîne légère de neurofilament (NfL) et la protéine tau totale (t-tau). Cette étude de cohorte a été menée dans le cadre du Chicago Health and Aging Project (CHAP) auprès d’adultes âgés de 65 ans ou plus entre 1993 et 2012. Les participants qui avaient des niveaux mesurés de NfL et de t-tau dans le sérum ainsi que des données sur tous les composants du score de CVH ont été inclus. Au total, 1 018 participants du CHAP ont été inclus dans l’analyse (âge moyen, 73,1 ± 6,1 ans). Comparativement aux participants ayant des scores de CVH faibles (0-6 points), ceux ayant des scores de CVH élevés (10-14 points) avaient des niveaux sériques de NfL significativement plus bas (différence relative, -18,9 %). Un score de CVH plus élevé était associé à une augmentation annuelle plus lente des niveaux de NfL à mesure que les participants vieillissaient (différence relative dans le taux, -1,7 %). La santé cardiovasculaire n’était pas associée aux niveaux sériques de t-tau. Ces résultats suggèrent que la promotion de la CVH chez les adultes plus âgés pourrait aider à alléger le fardeau des maladies neurodégénératives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/worse-cardiovascular-health-correlates-with-raised-biomarkers-of-neurodegeneration/

Diogo Dalot investit dans Bioniq : La santé personnalisée au service des athlètes

Diogo Dalot, joueur de football portugais évoluant à Manchester United, a récemment investi plus d’un million d’euros dans Bioniq, une entreprise spécialisée dans les compléments nutritionnels personnalisés basés sur des données de biomarqueurs sanguins. Cet investissement fait écho à celui de son coéquipier, Cristiano Ronaldo, qui avait également investi dans l’entreprise l’année précédente, illustrant un intérêt croissant pour l’optimisation de la santé personnalisée parmi les athlètes de haut niveau. Utilisateur des produits Bioniq depuis plusieurs années, Dalot a intégré ces compléments dans sa routine quotidienne pour améliorer sa santé et ses performances sportives, avec un programme visant à réduire l’inflammation, augmenter la résilience et améliorer l’endurance. Il décrit son expérience avec Bioniq comme un ‘changeur de jeu’ et souligne l’importance d’un produit véritablement personnalisé et adapté à ses besoins. En tant qu’investisseur, il prévoit de collaborer activement avec Bioniq sur le développement de produits, apportant ses perspectives en tant qu’athlète professionnel. Vadim Fedotov, le fondateur et PDG de Bioniq, a loué l’approche exceptionnelle de Dalot en matière d’optimisation de la performance et de récupération. Basée à Londres, Bioniq se distingue par son analyse sanguine propulsée par l’IA, visant à corriger les carences nutritionnelles individuelles. À l’origine développés pour améliorer les performances des athlètes d’élite, les produits de Bioniq sont désormais accessibles à un public mondial, ayant créé des formules personnalisées pour plus de 300 000 utilisateurs. La longévité et l’espérance de vie en bonne santé sont au cœur de l’approche de l’entreprise, qui cherche à réduire les jours de maladie en optimisant les niveaux de micronutriments. L’année dernière, Bioniq a levé 15 millions de dollars lors d’un tour de financement de série B, ce qui lui a permis de multiplier par dix sa clientèle en 2024. Source : https://longevity.technology/news/diogo-dalot-joins-cr7-and-invests-in-bioniq/

Les effets de l’elamipretide sur la santé mitochondriale et la fragilité chez les souris

Dans un article publié dans Aging Cell, le Dr. Vadim Gladyshev et son équipe de chercheurs ont examiné les effets bénéfiques de l’elamipretide sur les voies mitochondriales et la réversibilité de la fragilité chez les souris. Elamipretide est un peptide antioxydant ciblant les mitochondries, qui a fait l’objet de nombreuses études depuis 2004, notamment pour ses effets contre les espèces réactives de l’oxygène (ROS) et son potentiel dans le traitement de maladies comme le syndrome de Barth. Bien que des résultats prometteurs aient été observés dans le traitement des défaillances cardiaques, l’elamipretide n’a pas été largement étudié par rapport aux biomarqueurs du vieillissement. Les chercheurs ont voulu explorer si ce médicament pourrait également améliorer certains indicateurs du vieillissement chez les humains. Dans une expérience, des souris de 5 mois et de 24 mois ont reçu de l’elamipretide pendant 8 semaines, et les résultats ont montré une diminution de l’indice de fragilité chez les souris âgées, ainsi qu’une amélioration de la fonction cardiaque et de la fatigue, surtout chez les femelles. Les voies moléculaires affectées étaient principalement liées à l’organisation mitochondriale, à la production d’ATP et au traitement de l’oxygène. Cependant, malgré ces bénéfices, l’elamipretide n’a pas eu d’impact sur l’élargissement du cœur lié à l’âge ni sur la masse musculaire du gastrocnémien. De plus, aucune différence significative n’a été observée dans l’expression des gènes liés au vieillissement, et les horloges biologiques n’ont pas montré que les souris traitées devenaient biologiquement plus jeunes. Bien que l’elamipretide ait démontré des avantages dans le cadre des mitochondries et de la fonction physique, il n’a pas eu d’effets notables sur les prédicteurs de longévité moléculaire. Cette étude met en lumière la distinction entre les bénéfices fonctionnels et les métriques des biomarqueurs, suggérant que l’elamipretide pourrait ne pas influencer le vieillissement épigénétique, mais pourrait apporter des améliorations significatives pour la santé mitochondriale. Des études cliniques futures détermineront son efficacité contre la fragilité chez les humains. Source : https://www.lifespan.io/news/elamipretide-a-potential-new-drug-reduces-frailty-in-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=elamipretide-a-potential-new-drug-reduces-frailty-in-mice

Lien entre la sénescence cellulaire et le déclin cognitif chez les souris

Dans une étude publiée dans Aging Cell, des chercheurs ont établi un lien entre la sénescence cellulaire et le déclin cognitif chez des souris mâles non modifiées. Ils notent que le déclin cognitif chez les personnes âgées varie considérablement, certaines souffrant de graves déficits cognitifs tandis que d’autres sont à peine affectées. Pour mesurer ce déclin, ils ont développé un outil automatisé, PhenoTyper, qui évalue les capacités cognitives des souris noires B6, en utilisant un étalon de référence basé sur l’âge des souris. Des expériences antérieures ont montré que certaines souris restaient fonctionnelles tout au long de leur vie, tandis que d’autres souffraient d’un déclin cognitif sévère, sans lien avec la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs attribuent ce déclin à la gliose réactive, une réponse normale du cerveau à une blessure, mais qui peut devenir chronique avec l’âge, un phénomène connu sous le nom d’inflammaging. Ils ont réalisé des expériences pour mieux comprendre la relation entre la sénescence cérébrale et le déclin cognitif. Dans une première expérience, ils ont formé des souris à entrer dans un trou spécifique pour obtenir de la nourriture, puis ont testé leur capacité à inverser cet apprentissage. Les résultats ont montré une grande disparité entre les souris jeunes et âgées lors de la tâche d’inversion, les souris âgées ayant des performances bimodales. Les chercheurs ont ensuite examiné les différences entre les groupes de souris, découvrant des variations significatives dans la morphologie et la biologie biochimique. L’activité microgliale était considérablement accrue dans le groupe impaired, tandis que le groupe intact ne montrait pas de différences par rapport aux souris plus jeunes. Des biomarqueurs de la sénescence cellulaire ont également été mesurés, révélant des différences notables entre les groupes. En administrant une combinaison sénolytique de dasatinib et quercétine à des souris âgées, les chercheurs ont constaté une amélioration des performances cognitives, les biomarqueurs sénescents étant réduits à des niveaux similaires à ceux des souris jeunes. Ces résultats pourraient avoir des implications pour les humains, suggérant qu’un traitement sénolytique pourrait aider à maintenir les capacités cognitives chez certaines populations âgées. Source : https://www.lifespan.io/news/cellular-senescence-prevents-unlearning-in-some-male-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=cellular-senescence-prevents-unlearning-in-some-male-mice