Régénération et Rajeunissement : Les Secrets des Planaires Immortelles

Certain espèces animales inférieures, telles que les planaires, sont capables de régénération exceptionnelle, pouvant régénérer un corps entier après avoir été coupées en deux. Ces espèces illustrent la frontière entre croissance développementale et régénération, car elles continuent d’utiliser des processus de développement à l’âge adulte, contrairement à la plupart des animaux supérieurs. De plus, les cellules germinales adultes subissent un rajeunissement, éliminant les changements liés à l’âge dans l’expression génétique. Des recherches ont montré que les planaires adultes s’engagent dans un processus de rajeunissement tout en régénérant des parties du corps perdues. Les espèces à longue durée de vie, comme les planaires d’eau douce, offrent des opportunités uniques pour découvrir des mécanismes évolutifs de prolongation de la santé et de la vie. Les planaires sont souvent qualifiées d’immortelles en raison de leur longue durée de vie et de leurs capacités uniques de régénération des tissus. On a observé que les télomères se raccourcissent, que les yeux changent, et que la descendance viable diminue chez les planaires plus âgées. Cependant, il n’a pas été systématiquement examiné si les planaires subissent un vieillissement et présentent un déclin dépendant de l’âge dans leurs fonctions physiologiques, cellulaires et moléculaires, en partie à cause des difficultés à mesurer la durée de vie dans un animal à longue durée de vie et à définir l’âge chez des planaires asexuées qui se reproduisent de manière végétative. Des lignées consanguines de la lignée sexuelle de S. mediterranea ont été établies pour étudier les variations génétiques et la biologie des chromosomes. Cette ressource offre une occasion unique d’examiner le vieillissement dans ce modèle à longue durée de vie et de démêler le contrôle génétique des effets environnementaux. Dans cette recherche, nous définissons l’âge chronologique comme le temps écoulé depuis la fécondation, ce qui nous permet de surmonter les défis liés aux lignées qui reposent sur la reproduction végétative. Nous rapportons que la lignée sexuelle de S. mediterranea présente un déclin physiologique dans les 18 mois suivant la naissance, incluant une architecture tissulaire altérée, une fertilité et une motilité réduites, et une augmentation du stress oxydatif. Le profilage monocellulaire des têtes de planaires jeunes et plus âgées a révélé une perte de neurones et de muscles, une augmentation de la glie, et a montré des changements minimes dans les cellules souches pluripotentes, ainsi que des signatures moléculaires du vieillissement à travers les tissus. Fait remarquable, l’amputation suivie de la régénération des tissus perdus chez les planaires plus âgées a conduit à une inversion de ces changements liés à l’âge dans les tissus, tant proximalement que distalement à la blessure, à des niveaux physiologiques, cellulaires et moléculaires. Notre travail suggère des mécanismes de rajeunissement dans les tissus neufs et anciens, qui coïncident avec la régénération des planaires, ce qui pourrait fournir des idées précieuses pour des interventions anti-vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/planarians-undergo-rejuvenation-when-regrowing-lost-tissues/

Évaluation de l’Essai PEARL sur le Rapamycine et son Impact sur le Vieillissement

L’essai PEARL, financé par Lifespan.io, a été conçu pour évaluer l’impact du rapamycine, un médicament connu pour ses propriétés potentielles dans le domaine du vieillissement. Ce projet a été lancé en raison du besoin croissant d’études plus larges et de traitements peu coûteux capables d’influencer le vieillissement. Les résultats préliminaires de l’étude, publiés récemment, ont mis en lumière des questions importantes concernant la posologie et la biodisponibilité du rapamycine. En effet, le rapamycine composé utilisé dans l’essai s’est révélé moins biodisponible que les options commerciales, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les résultats et sur ceux qui envisagent d’utiliser ce traitement. Alors que peu d’essais cliniques ont jusqu’à présent évalué les effets de ce médicament chez des individus généralement en bonne santé, il est crucial de noter que la plupart de ces études antérieures souffraient de limitations telles que des tailles d’échantillon réduites et un suivi à court terme. Les études les plus solides ont montré des améliorations dans le déclin immunitaire lié à l’âge chez les personnes âgées en bonne santé. L’essai PEARL représente l’un des plus grands efforts pour évaluer la sécurité à long terme d’un faible dosage de rapamycine (5 mg et 10 mg une fois par semaine pendant 48 semaines) dans un groupe vieillissant normal, et il fournit un soutien préliminaire à l’idée que le rapamycine à faible dose pourrait être utile pour contrer le déclin lié à l’âge en améliorant des mesures de santé. Au cours de l’essai, une pause a été nécessaire pour examiner la biodisponibilité du rapamycine composé, et il a été révélé que sa concentration dans le sang était approximativement un tiers de celle des formulations commerciales après 24 heures. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la sécurité relative de l’utilisation de rapamycine à faible dose sur 48 semaines et d’observer l’émergence de modèles clairs d’effets secondaires préoccupants. Globalement, les rapports d’événements indésirables étaient relativement constants à travers tous les groupes, bien que les utilisateurs de rapamycine aient présenté plus de symptômes gastro-intestinaux que les utilisateurs de placebo. Cependant, aucun autre modèle clair d’effets secondaires n’a émergé. Des améliorations significatives ont été observées dans la masse de tissu maigre et dans les symptômes de douleur auto-évalués chez les femmes prenant 10 mg de rapamycine composé. Des améliorations modestes dans d’autres mesures de bien-être auto-évalué ont également été notées pour certains groupes des deux sexes. Ces résultats sont en accord avec les bénéfices suggérés de l’utilisation du rapamycine à faible dose dans la communauté de la longévité, fournissant un certain soutien cliniquement validé pour les effets réputés de ce médicament. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/results-from-the-pearl-trial-of-rapamycin/

La neurogenèse : processus, enjeux et perspectives thérapeutiques

La neurogenèse est le processus par lequel de nouveaux neurones sont formés à partir de populations de cellules souches neurales. Ce processus est crucial pour la mémoire, l’apprentissage, le maintien normal des tissus cérébraux et la régénération partielle après une blessure. Avec l’âge, la neurogenèse diminue, ce qui contribue à la perte de fonctions cognitives observée chez les personnes âgées. Les chercheurs cherchent des moyens d’accélérer la neurogenèse pour compenser les dommages causés par le vieillissement et les maladies neurodégénératives, et potentiellement améliorer la fonction cognitive chez les jeunes. Bien que l’exercice physique ait été montré pour augmenter la neurogenèse et améliorer les performances cognitives, il ne peut pas éradiquer des diagnostics tels que la maladie d’Alzheimer. D’autres stratégies, comme les thérapies antidépresseurs, montrent également des effets limités sur la neurogenèse. Des résultats plus significatifs nécessiteraient des augmentations de neurogenèse beaucoup plus importantes que celles offertes par les méthodes actuellement disponibles.

Les études sur des modèles animaux ont démontré que des niveaux différents de neurogenèse hippocampique influencent les capacités d’apprentissage et de mémoire. Les manipulations qui réduisent la neurogenèse entraînent des performances cognitives altérées, alors que celles qui l’augmentent, comme l’enrichissement environnemental et l’exercice, améliorent les performances. L’identification des signaux altérés dans le gyrus denté des cerveaux vieillissants ou malades pourrait fournir des cibles thérapeutiques. Par exemple, un déséquilibre entre les protéines morphogénétiques osseuses et le noggin est lié à la neurogenèse réduite dans la dépression et le vieillissement.

Les facteurs de croissance neurotrophiques jouent un rôle clé dans la promotion de la prolifération et de la différenciation des cellules souches neurales. Ces facteurs, comme le facteur de croissance nerveuse et le facteur neurotrophique dérivé du cerveau, activent des récepteurs qui régulent l’auto-renouvellement et la détermination de la destinée des cellules souches. Des perturbations dans ces systèmes de signalisation sont associées à des troubles psychiatriques et neurodégénératifs. Les petites molécules capables de moduler ces signaux neurogéniques pourraient avoir un potentiel thérapeutique. Certaines molécules ont montré leur capacité à stimuler la prolifération des cellules souches neurales dans les niches neurogéniques.

Tous les types de médicaments antidépresseurs testés, y compris les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les stabilisateurs de l’humeur, augmentent la prolifération et la survie des nouveaux neurones dans le gyrus denté. Des traitements chroniques avec certains antidépresseurs ont également montré des effets positifs sur la neurogenèse chez des modèles animaux. En résumé, la neurogenèse est un domaine de recherche prometteur pour le traitement des troubles cognitifs liés à l’âge et aux maladies neurodégénératives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/reviewing-current-options-for-the-upregulation-of-neurogenesis-in-the-context-of-aging-and-alzheimers-disease/

Lutte contre le Vieillissement : Mécanismes, Biomarqueurs et Thérapies Innovantes

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur la lutte contre les maladies liées à l’âge, en utilisant les avancées de la médecine moderne pour contrôler les mécanismes du vieillissement. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés. Le fondateur, Reason, propose également des services de consultation stratégique dans le secteur de la longévité, visant à éclairer les investisseurs et les entrepreneurs sur les complexités de ce domaine. Les articles au sein de la publication traitent divers sujets tels que le vieillissement ovarien, les biomarqueurs fluides pour les maladies neurodégénératives, et l’impact de la sénescence cellulaire sur la santé. Par exemple, la recherche sur le vieillissement ovarien examine comment la sénescence cellulaire peut influencer la fertilité et la menopause, et propose des thérapies potentielles pour inverser ces effets. D’autres articles explorent l’utilisation de biomarqueurs dans le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, mettant l’accent sur l’importance de tests sanguins non invasifs. De plus, des études montrent comment les vésicules extracellulaires du cerveau peuvent favoriser la régénération cutanée sans cicatrices, ainsi que le rôle de l’expression de l’IGF-1 dans la perte de cheveux liée à l’âge. Les recherches sur la structure de l’ADN entre différentes espèces de rats révèlent des différences qui pourraient expliquer leur longévité. Des thérapies basées sur la régulation de la SIRT6, un gène lié à la longévité, sont en cours de développement, tout comme l’exploration de la relation entre le microbiote intestinal et les maladies neurodégénératives. Les études montrent également que la vaccination contre le zona est corrélée à un risque réduit de démence, soulignant l’importance des vaccins dans la santé des personnes âgées. Enfin, des interventions telles que la restriction calorique et des médicaments mimétiques de la restriction calorique montrent des promesses pour restaurer des métabolismes lipidiques plus jeunes. Ces recherches mettent en lumière l’importance de comprendre les mécanismes du vieillissement afin de développer des traitements efficaces pour améliorer la longévité et la qualité de vie des individus vieillissants. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/fight-aging-newsletter-april-14th-2025/

Subsense : Une Révolution dans l’Interface Cerveau-Ordinateur

Subsense est une entreprise innovante développant une interface cerveau-ordinateur (BCI) non chirurgicale qui utilise la technologie des nanoparticules pour interagir avec le cerveau. Grâce à une approche en double système utilisant des nanoparticules plasmoniques et magnétoélectriques, Subsense vise à établir une nouvelle norme en neurotechnologie, évitant ainsi les implants chirurgicaux traditionnels pour permettre une interaction précise avec le cerveau via des méthodes moins invasives. Leur technologie a le potentiel de traiter des maladies neurologiques telles que Parkinson et d’encourager l’intégration homme-IA, floutant les frontières entre biologie et technologie. Récemment sortie de la phase de développement secret, Subsense a annoncé un financement de démarrage de 17 millions de dollars et dévoilé une feuille de route ambitieuse, avec des collaborations académiques pour concevoir des nanostructures de nouvelle génération. L’entreprise prévoit de commencer des démonstrations précliniques sur des souris, avec l’objectif de démontrer une stimulation neuronale en boucle fermée d’ici 2026. Dans une interview, la PDG Tetiana Aleksandrova souligne les défis et les possibilités d’une interface cerveau-ordinateur non invasive, évoquant l’entrée des nanoparticules dans le cerveau par le nez ou le sang, ce qui pourrait être plus sûr que les méthodes invasives. Les nanoparticules plasmoniques, utilisées pour la lecture neuronale, fonctionnent en envoyant de la lumière infrarouge proche à travers le cuir chevelu, tandis que les nanoparticules magnétoélectriques stimulent les neurones à l’aide de champs magnétiques. L’objectif ultime de Subsense est de créer une interface cerveau-ordinateur sûre et efficace pour les individus en bonne santé, permettant un contrôle conscient sur les processus cérébraux, transformant ainsi notre interaction avec le monde numérique. L’entreprise aspire à un avenir où la technologie et l’humain sont en parfaite synergie, éliminant le besoin d’appareils comme les téléphones ou les ordinateurs portables, tout en se concentrant initialement sur des applications médicales pour traiter des symptômes de maladies neurodégénératives. Source : https://longevity.technology/news/we-want-to-completely-change-interaction-with-the-digital-world/

Des greffes neuronales non immunogènes pour traiter la maladie de Parkinson

Dans une avancée significative pour les traitements des maladies neurodégénératives, des chercheurs australiens ont développé des greffes neuronales non immunogènes en utilisant des cellules souches induites pluripotentes (iPSCs) reprogrammées. Ces cellules, capables de se différencier en neurones, ont été génétiquement modifiées pour surexprimer huit gènes qui permettent à certaines cellules, comme celles du placenta ou les cellules cancéreuses, d’échapper à la détection du système immunitaire. Cette technique vise à surmonter le problème de rejet des greffes, qui est couramment associé à des cellules provenant de donneurs génétiquement différents. Traditionnellement, les greffes allogéniques déclenchent une réponse immunitaire, et bien que des immunosuppresseurs puissent atténuer cette réaction, ils entraînent des effets secondaires indésirables. En s’inspirant des mécanismes d’invisibilité développés par certaines cellules au cours de l’évolution, les chercheurs ont conçu des cellules de greffe qui peuvent être utilisées comme donneurs universels. Dans le cadre de leur étude, ils ont utilisé des modèles de rongeurs atteints de la maladie de Parkinson, caractérisée par la mort progressive des neurones producteurs de dopamine dans une région du cerveau appelée substantia nigra. En injectant ces cellules modifiées dans des modèles murins, les chercheurs ont observé que les greffes « camouflées » entraînaient une activation immunitaire minimale, favorisant ainsi la croissance des greffes et la production de neurones dopaminergiques. En outre, pour contrer le risque potentiel de transformation cancéreuse des cellules greffées, un « interrupteur de sécurité » a été intégré, permettant d’éliminer les cellules prolifératives indésirables. Les résultats démontrent que ces greffes neuronales cloquées peuvent non seulement échapper à la surveillance immunitaire, mais aussi améliorer la fonction motrice chez les rats immunodéficients. En conclusion, cette recherche ouvre de nouvelles perspectives pour les traitements de la maladie de Parkinson et d’autres troubles neurodégénératifs, en offrant une alternative sécurisée pour les patients sans les complications associées aux greffes traditionnelles. Source : https://www.lifespan.io/news/neurons-hidden-to-immune-cells-improve-parkinsons-in-rats/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=neurons-hidden-to-immune-cells-improve-parkinsons-in-rats

Impact de la restriction calorique sur le métabolisme lipidique et le vieillissement : Une étude sur les souris

La restriction calorique est une pratique qui améliore la santé et prolonge la vie, avec des effets plus notables sur l’espérance de vie des espèces à courte durée de vie, comme les souris, par rapport aux espèces à longue durée de vie, telles que les humains. Les chercheurs se penchent sur les changements dans les lipides chez les souris résultant de la restriction calorique et de divers médicaments mimétiques de la restriction calorique. On s’attend évidemment à ce que les tissus graisseux changent considérablement à la suite d’un régime hypocalorique maintenu dans le temps, mais les niveaux de lipides et les distributions de différents lipides changent dans tout le corps. Les médicaments mimétiques de la restriction calorique ne capturent qu’une fraction des effets globaux de la restriction calorique, mais tendent tout de même à orienter les résultats dans une direction similaire. Une observation intéressante est que, dans l’ensemble, ces changements ressemblent à un rajeunissement, déplaçant les mesures du métabolisme lipidique vers un résultat plus jeune. La restriction calorique est associée à un vieillissement lent chez les organismes modèles. De plus, certains médicaments ont également montré qu’ils ralentissaient le vieillissement chez les rongeurs. Pour mieux comprendre les mécanismes métaboliques impliqués dans l’augmentation de la durée de vie, nous avons analysé les différences métabolomiques dans six organes de souris de 12 mois en utilisant cinq interventions conduisant à une longévité prolongée, spécifiquement la restriction calorique, 17-α estradiol, et les mimétiques de restriction calorique tels que la rapamycine, le canagliflozin et l’acarbose. Ces interventions ont généralement des effets plus forts chez les mâles que chez les femelles. En utilisant le test de tendance de Jonckheere pour associer l’augmentation des durées de vie moyennes aux changements métaboliques pour chaque sexe, nous avons trouvé un dimorphisme sexuel dans le métabolisme du plasma, du foie, du muscle gastrocnémien, des reins et de la graisse inguinale. Le plasma a montré la tendance la plus forte des composés exprimés différemment, soulignant les avantages potentiels du plasma pour suivre le vieillissement en bonne santé. Grâce à une analyse d’enrichissement chimique, nous avons constaté que la majorité de ces composés affectés étaient des lipides, en particulier dans les tissus mâles, ainsi que des différences significatives dans les tendances des acides aminés, particulièrement évidentes dans les reins. Nous avons également trouvé de forts effets métabolomiques dans les tissus adipeux. La graisse inguinale a présenté des augmentations surprenantes des lipides neutres avec des chaînes latérales polyinsaturées chez les souris mâles. Chez les souris femelles, la graisse gonadique a montré des tendances proportionnelles à l’effet d’extension de la durée de vie à travers plusieurs classes de lipides, en particulier les phospholipides. Fait intéressant, pour la plupart des tissus, nous avons trouvé des changements similaires induits par les interventions prolongatrices de durée de vie par rapport aux différences métabolomiques entre les souris non traitées de 12 mois et celles de 4 mois. Cette découverte implique que les traitements prolongateurs de durée de vie tendent à inverser les phénotypes métaboliques vers un stade biologiquement plus jeune. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/calorie-restriction-and-calorie-restriction-mimetic-drugs-restore-more-youthful-lipid-metabolism/

L’impact de la supplémentation en HMB sur la longévité et la fonction musculaire : Études sur des espèces à courte durée de vie

Le texte présente une analyse des interventions susceptibles d’améliorer la longévité et la fonction musculaire chez les espèces à courte durée de vie, en se basant sur des données humaines et animales. Les interventions sur le métabolisme, telles que la restriction calorique, montrent une extension significative de la vie. La supplémentation en β-hydroxy-β-méthylbutyrate (HMB) est mise en avant comme une méthode pour mimétiser les effets bénéfiques de l’exercice physique et de la restriction calorique. L’HMB, dérivé de l’acide aminé leucine, est reconnu pour ses effets positifs sur la composition corporelle et la fonction musculaire, notamment chez les personnes âgées. Des études montrent que l’HMB peut améliorer la masse corporelle maigre et réduire la perte de masse musculaire durant des périodes de repos au lit. Les mécanismes d’action de l’HMB incluent l’activation de la synthèse protéique via le complexe mTORC1 et la réduction de la dégradation des protéines musculaires. L’étude explore également l’utilisation de Drosophila comme organisme modèle pour étudier les effets de l’HMB sur le vieillissement musculaire. Les résultats montrent que la supplémentation en HMB améliore la capacité de vol des mouches, ralentit le déclin associé à l’âge et prolonge leur durée de vie. Les mouches nourries avec HMB conservent une meilleure morphologie des mitochondries, similaire à celle des jeunes mouches, ce qui souligne l’impact positif de l’HMB sur la santé musculaire et la longévité. En conclusion, ces résultats indiquent que l’HMB pourrait être une intervention efficace pour atténuer le déclin musculaire lié à l’âge et prolonger la vie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/%ce%b2-hydroxy-%ce%b2-methylbutyrate-improves-health-and-slightly-extends-life-span-in-flies/

L’impact de la structure de l’ADN sur la longévité : Perspectives et découvertes

La structure de l’ADN dans le noyau cellulaire joue un rôle essentiel dans la transcription des gènes et, par conséquent, dans la production d’ARN et de protéines. Ce processus est influencé par la configuration de l’ADN nucléaire, qui peut être modifiée par des facteurs tels que la méthylation et les modifications des protéines histones, affectant ainsi l’accessibilité des régions de l’ADN. Les chercheurs explorent des perspectives moins courantes sur la structure de l’ADN, notamment en lien avec le vieillissement et la longévité, grâce à des techniques de spectroscopie qui permettent de visualiser des variantes structurelles de l’ADN. Bien que l’ADN soit souvent présenté sous la forme de la double hélice B, il existe aussi des formes A et Z qui ont des implications significatives pour la stabilité et la flexibilité de l’ADN, ainsi que pour les interactions avec les protéines. Une étude récente a examiné la relation entre les changements conformels de l’ADN et la durée de vie de deux espèces de rongeurs : le rat aveugle anatolien et le rat commun. Les résultats montrent que les transitions entre les formes B et A, ainsi que Z, étaient plus fréquentes chez le rat aveugle, suggérant un lien entre la structure unique de son ADN et sa longévité. Malgré ces découvertes, il n’existe pas encore de lien direct établi entre les modifications structurales de l’ADN et les dommages associés au vieillissement, limitant les applications potentielles pour le développement de thérapies de rajeunissement. Les implications de ces recherches soulignent la nécessité de mieux comprendre comment les variations dans les conformations de l’ADN et leurs composantes pourraient influencer la longévité des organismes, en ouvrant de nouvelles voies de recherche sur les aspects biomoléculaires du vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/structural-features-of-dna-differ-between-short-lived-rats-and-long-lived-blind-mole-rats/

Partenariat stratégique entre MYndspan et EMOTIV pour l’évaluation de la santé cérébrale

MYndspan, une entreprise de technologie de la santé cérébrale, a récemment annoncé un investissement stratégique de la part d’EMOTIV, une société spécialisée dans les neurotechnologies portables. Cette collaboration vise à combiner leurs technologies pour proposer une évaluation proactive de la santé cérébrale accessible au grand public. MYndspan est connue pour ses évaluations de santé cérébrale de qualité clinique basées sur la magnétoencéphalographie (MEG), qui offre des avantages distincts en imagerie cérébrale grâce à sa haute résolution temporelle et spatiale. Ces scans produisent des métriques telles que l’Âge Cérébral Fonctionnel et l’Indice de Stabilité Cérébrale, qui peuvent servir de marqueurs précoces de neurodégénérescence et de déclin cognitif, souvent bien avant l’apparition des symptômes. Actuellement, MYndspan offre des scans MEG aux consommateurs dans ses centres de santé cérébrale au Royaume-Uni à Londres et Birmingham, ainsi qu’à Toronto, Canada, avec des projets d’expansion en cours en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. Grâce à son partenariat avec EMOTIV, MYndspan espère étendre son accès à des évaluations de santé cérébrale de qualité clinique à un public mondial, dépassant ainsi les centres spécialisés. La collaboration vise à combiner les biomarqueurs de MYndspan avec le suivi de l’état cognitif basé sur l’EEG d’EMOTIV pour créer un système longitudinal de suivi et de soutien à la santé cérébrale. Les dispositifs portables d’EMOTIV visent à rendre les informations sur la santé cérébrale passives et accessibles dans le cadre des routines quotidiennes, à l’instar des outils biométriques qui suivent la condition physique ou la santé métabolique. Caitlin Baltzer, PDG de MYndspan, a déclaré que le travail révolutionnaire d’EMOTIV dans le suivi EEG en temps réel complémente leur approche MEG de la santé cérébrale fonctionnelle. Ensemble, ils ouvrent de nouvelles dimensions en neurosciences préventives qui sont évolutives, personnalisées et accessibles à tous. Cette convergence des technologies des deux entreprises devrait améliorer la façon dont les individus surveillent leurs performances mentales, leur récupération et leurs trajectoires de vieillissement, offrant ainsi une voie potentielle vers des soins préventifs pour les populations vieillissantes. Tan Le, PDG d’EMOTIV, a ajouté que ce partenariat représente une convergence puissante entre la science clinique et la technologie EEG portable, visant à rendre les informations cérébrales de haute résolution disponibles non seulement dans des cliniques spécialisées, mais aussi dans les routines quotidiennes de bien-être de chacun, qu’il s’agisse d’optimiser les performances mentales à la maison ou de procéder à un dépistage proactif de la neurodégénérescence en clinique. Source : https://longevity.technology/news/myndspan-and-emotiv-join-forces-on-brain-health/