Le rôle de la protéine CAP1 dans la sénescence endothéliale et l’athérosclérose

Les cellules sénescentes génèrent un signal inflammatoire qui, lorsqu’il est maintenu à long terme, peut être nuisible, et leur nombre augmente avec l’âge. Une grande partie de ce signal est transportée par des vésicules extracellulaires, et des recherches récentes ont identifié la protéine CAP1 comme un élément important dans ces vésicules, favorisant la dysfonction et augmentant le fardeau de la sénescence cellulaire dans l’endothélium, la couche de cellules qui tapisse les vaisseaux sanguins. La sénescence des cellules endothéliales est un facteur de contribution significatif dans la formation et la croissance des plaques athéromateuses. La sénescence endothéliale (SE) contribue aux troubles liés à l’âge et déclenche un phénotype sécréteur associé à la sénescence (SASP), libérant des vésicules extracellulaires (VE), ce qui peut avoir un impact sur l’athérosclérose. Des études ont utilisé des VE provenant de souris ApoE knock-out jeunes (8 semaines) et âgées (24 mois) pour détecter la SE dans des cellules endothéliales aortiques humaines (HAEC) et des cellules endothéliales coronaires (CAEC). L’athérosclérose liée à l’âge a été confirmée par une augmentation de la formation de plaques athéromateuses chez les souris ApoE knock-out âgées par rapport à celles jeunes, nourries avec un régime riche en graisses. L’impact des VE provenant des souris âgées sur la SE a été démontré par un essai de sénescence réplicative dans des HAEC et CAEC cultivées, en commençant par la promotion de la SE. Une analyse protéomique a révélé que la protéine CAP1, associée à PCSK9, était un composant des VE provenant des animaux âgés et était fortement exprimée dans les plaques d’endarterectomie de souris et d’humains. Le silençage génique de CAP1 a inhibé la SE dans les HAEC et CAEC, tandis que la surexpression de CAP1 dans ces cellules a restauré le phénotype sénescent. La contribution in vivo de CAP1 a été évaluée en injectant des VE contenant CAP1, isolés de souris ApoE knock-out âgées, dans des souris sauvages (WT) nourries avec un régime régulier ou riche en graisses. Comparées aux VE provenant de jeunes souris, les VE contenant CAP1 ont entraîné une SE prononcée ainsi que la formation de plaques athéromateuses intraluminales. De la même manière, des jeunes souris ApoE knock-out ont développé des plaques athéromateuses épaissies et calcifiées, accompagnées d’une augmentation de la coloration aortique positive à ß-Gal lorsqu’elles ont été injectées avec des VE isolés de souris ApoE knock-out âgées, semblables aux plaques athéromateuses observées chez les animaux ApoE knock-out âgés. En conclusion, les cibles moléculaires précoces de la SE pourraient contribuer à une meilleure gestion de l’athérosclérose, et cette étude a révélé CAP1 comme une nouvelle cible moléculaire. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/senescent-endothelial-cells-contribute-to-atherosclerosis-via-cap1-signaling/

L’Impact de l’Activité Physique sur l’Hypertension et la Mortalité chez les Personnes Âgées

Il existe une tendance chez les personnes non en forme à se sentir découragées en voyant les personnes en forme, comme si un fossé insurmontable les séparait des bénéfices de l’exercice. Cependant, les données sur l’exercice et la santé montrent que plus une personne est éloignée d’un niveau de forme optimale, plus elle tire de bénéfices d’un exercice modéré. En effet, les études montrent que les personnes âgées qui s’engagent dans des activités légères, comme marcher ou jardiner, sont en bien meilleure santé que celles qui sont sédentaires. Cela est vrai indépendamment de l’impact du vieillissement ou des maladies. Une étude récente sur les patients hypertendus a révélé que ceux qui sont les plus sédentaires ont un pronostic moins bon que ceux qui exercent au moins un peu. Devenir plus actif est une des meilleures façons de traiter l’hypertension, bien que les médicaments antihypertenseurs soient souvent perçus comme une option plus rapide pour contrôler la pression artérielle. L’hypertension est un problème de santé majeur, touchant plus d’un milliard de personnes dans le monde et représentant un facteur de risque significatif pour les maladies cardiovasculaires. Une augmentation de la pression artérielle systolique et diastolique double le risque de maladies cardiovasculaires. Même chez les personnes âgées traitées avec des médicaments antihypertenseurs, des niveaux élevés de pression artérielle sont associés à des événements cardiovasculaires et à une mortalité accrue. Par conséquent, il est crucial de se concentrer sur la réduction de la pression artérielle chez les personnes âgées souffrant d’hypertension. Une étude transversale utilisant des données du National Health and Nutrition Examination Survey a impliqué des participants âgés de 65 ans ou plus atteints d’hypertension. Les résultats ont montré que ceux qui étaient physiquement actifs avaient moins de comorbidités que ceux qui ne l’étaient pas. Une corrélation négative a été observée entre l’activité physique et la pression artérielle systolique, tandis qu’une corrélation positive a été notée avec la pression artérielle diastolique. Le risque de mortalité était beaucoup plus élevé dans le groupe inactif, même après avoir contrôlé des facteurs tels que l’âge, le sexe et la race. Ces résultats soulignent l’importance de l’activité physique pour réduire le risque d’hypertension et de mortalité chez les patients âgés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/it-is-never-too-late-to-take-up-exercise-even-when-hypertensive/

Science Corp : Une levée de fonds majeure pour restaurer la vision grâce à un implant rétinien

La société Neurotech, Science Corporation, a récemment levé plus de 100 millions de dollars de financement, dirigé par Khosla Ventures. Fondée par Max Hodak, co-fondateur de Neuralink, cette entreprise est un acteur majeur dans le secteur émergent des interfaces cerveau-ordinateur (BCI). Cette nouvelle levée de fonds s’ajoute aux 186 millions de dollars déjà collectés par Science Corp et vise à accélérer le développement de ses technologies BCI et la commercialisation de ses produits. La société utilise l’ingénierie neuronale pour concevoir des dispositifs destinés à restaurer la vision, la communication et la cognition. La restauration de la vision est le programme le plus avancé de Science Corp, notamment grâce à la technologie d’implant rétinien PRIMA, acquise l’année dernière auprès de Pixium Vision. Ce système est conçu pour restaurer la vision chez les patients atteints d’atrophie géographique, une forme sévère de dégénérescence maculaire liée à l’âge (AMD) entraînant une perte de la vision centrale. La technologie comprend un implant miniature sans fil placé sous la rétine, une paire de lunettes spécialement conçues, dotées d’une caméra et d’un système de projection, et un processeur de poche qui améliore la qualité et la magnification de l’image. Les informations visuelles captées par les lunettes sont converties en lumière proche infrarouge et projetées sur l’implant. Ce dernier, composé de centaines de pixels alimentés par la lumière, transforme cette lumière en signaux électriques qui stimulent les cellules restantes de la rétine, permettant ainsi au cerveau de percevoir des formes visuelles. Cette stimulation rétinienne directe contourne les photorécepteurs dégénérés, typiquement perdus dans les cas avancés d’AMD. Initialement développé à l’Université de Stanford et amélioré par Pixium avant son acquisition par Science Corp, l’implant PRIMA progresse vers une approbation réglementaire en Europe. L’année dernière, la société a rapporté les résultats préliminaires d’un essai clinique européen impliquant 38 patients ayant subi une perte de vision centrale sévère due à l’atrophie géographique. Les patients ayant reçu l’implant PRIMA ont montré une amélioration cliniquement significative de l’acuité visuelle, en particulier dans leur capacité à lire des séquences de lettres et à reconnaître des visages – des tâches qui leur étaient auparavant impossibles. « À ma connaissance, c’est la première fois qu’il est prouvé de manière définitive que la capacité de lire couramment a été restaurée chez des patients aveugles », a déclaré Hodak à l’époque. « Pour la première fois, il a été possible de restaurer une vision réelle dans une rétine qui s’est détériorée en raison de la dégénérescence maculaire liée à l’âge », a déclaré le professeur Frank Holz de l’Université de Bonn, qui a dirigé l’étude. « Avant cela, il n’y avait pas de réelles options de traitement pour améliorer la vision de ces patients. » Source : https://longevity.technology/news/science-corp-lands-big-funding-round-to-advance-bci-technology/

General Proximity : Une Révolution dans la Découverte de Médicaments par la Proximité Biologique

General Proximity est une entreprise de biotechnologie innovante qui développe des médicaments à petites molécules en utilisant le concept de la proximité biologique, une méthode qui permet de contrôler les interactions moléculaires. Fondée par le Dr. Armand Cognetta, l’entreprise a levé 16 millions de dollars pour avancer dans le développement de médicaments dits de ‘proximité induite’. L’approche de General Proximity vise à moduler des cibles auparavant considérées comme ‘indruggables’, notamment des protéines et des enzymes associées à des maladies et au déclin. En identifiant et recréant des événements de proximité bénéfiques sur le plan thérapeutique au sein des cellules, l’entreprise espère déclencher des réactions chimiques ciblant l’oncologie, la neurodégénérescence et la longévité. Le concept de l’effectome, qui désigne l’ensemble des protéines modifiant d’autres protéines, est au cœur de leur recherche. Cognetta explique que la proximité est un régulateur majeur de la biologie, jouant un rôle clé dans les réactions chimiques qui contrôlent la vie, depuis les organes jusqu’aux molécules. Un exemple de médicament de proximité est le rapamycine, qui induit un complexe protéique pour inhiber une cible spécifique. General Proximity a pour ambition de ‘hijacker’ ces systèmes biologiques pour augmenter le potentiel de transformation des cibles médicamenteuses. La société a développé une plateforme qui cartographie les cibles médicamenteuses aux mécanismes de proximité spécifiques, ce qui représente une avancée significative dans la découverte de médicaments. En cartographiant l’effectome, General Proximity espère élargir les outils disponibles pour traiter des maladies difficilement accessibles par des thérapies traditionnelles. La société a déjà commencé à appliquer cette technologie à des cibles majeures identifiées, avec des résultats prometteurs pour le développement de nouveaux médicaments. En outre, Cognetta souligne le potentiel des médicaments de proximité dans le domaine de la longévité, en particulier pour traiter des maladies liées à l’âge et pour moduler des facteurs de transcription, qui sont souvent considérés comme des cibles difficiles. Grâce à cette approche, General Proximity espère transformer la façon dont les maladies sont traitées et ouvrir de nouvelles voies dans la recherche sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/does-control-of-proximity-equal-control-of-biology/

Efficacité des médicaments sénolytiques dans le traitement de la douleur lombaire et de la dégénérescence discale

Cette étude explore l’efficacité d’une combinaison de médicaments sénolytiques, RG-7112 et o-vanilline, pour traiter la douleur lombaire et la dégénérescence discale chez des souris présentant une douleur lombaire précoce. Les chercheurs ont constaté une réduction significative des douleurs dorsales, une diminution de la sénescence et de la dégénérescence discale, ainsi qu’une amélioration de la qualité osseuse vertébrale. La douleur lombaire est un problème mondial majeur, responsable d’une grande partie des incapacités, affectant la qualité de vie et engendrant des coûts économiques élevés. La dégénérescence discale intervertébrale (IVD) est souvent associée à l’accumulation de cellules sénescentes produisant des facteurs pro-inflammatoires, aggravant ainsi la situation. Les médicaments sénolytiques ont été utilisés pour cibler ces cellules sénescentes, dans le but de réduire la douleur et d’améliorer la santé des disques. Dans le modèle murin, les chercheurs ont utilisé des souris dépourvues du gène sparc, qui développent des douleurs lombaires et une accumulation de cellules sénescentes, similaire à celle observée chez les humains. Après huit semaines de traitement, les souris traitées ont montré une amélioration notable de la douleur et de la qualité de vie, avec des résultats significatifs lors de l’utilisation combinée des médicaments. Les traitements ont également permis de réduire les niveaux de cellules sénescentes et d’améliorer la santé osseuse et discale. De plus, les marqueurs de la douleur dans le système nerveux central ont été réduits, suggérant que les médicaments pourraient atténuer la douleur en modifiant la neuroplasticité liée à la douleur. Bien que les résultats soient prometteurs, des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’efficacité chez les humains et optimiser les dosages afin de minimiser les effets secondaires. L’o-vanilline, en particulier, présente un bon profil de sécurité, tandis que RG-7112 nécessite une attention particulière en raison de ses effets indésirables potentiels à des doses plus élevées. Source : https://www.lifespan.io/news/senolytics-decrease-low-back-pain-in-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=senolytics-decrease-low-back-pain-in-mice

Inégalités de l’espérance de vie en Suède : Une analyse des revenus et de la santé entre 1960 et 2021

Cette étude se penche sur l’association à long terme entre le revenu et l’espérance de vie en Suède entre 1960 et 2021, en s’appuyant sur des données d’enregistrement englobant tous les résidents permanents suédois âgés de 40 ans et plus. Les résultats montrent que l’écart d’espérance de vie entre les segments de revenus les plus élevés et les plus bas s’est considérablement accru au fil des décennies : pour les hommes, cet écart est passé de 3,5 ans dans les années 1960 à 10,9 ans dans les années 2010, et pour les femmes, de 3,8 ans dans les années 1970 à 8,6 ans dans les années 2010. Malgré une réduction de l’inégalité des revenus et une expansion des dépenses sociales entre les années 1960 et 1990, l’inégalité en matière de santé a continuellement augmenté pendant la période étudiée. Les changements dans la relation entre le revenu réel et l’espérance de vie, représentés par la courbe de Preston, révèlent une amélioration beaucoup plus rapide de l’espérance de vie dans la moitié supérieure de la distribution des revenus que ne le suggère la relation transversale entre revenu et espérance de vie. L’analyse des causes de décès a identifié les maladies cardiovasculaires comme le principal contributeur à l’amélioration de la longévité, tandis que le cancer a davantage contribué à l’écart accru d’espérance de vie chez les femmes et également chez les hommes. Enfin, l’analyse du changement dans le gradient de revenu concernant les causes de décès évitables a montré la plus forte contribution des causes évitables, tant pour les hommes que pour les femmes. Cette étude révèle que le gradient de revenu en matière d’espérance de vie en Suède a considérablement augmenté depuis les années 1960, malgré une réduction de l’inégalité des revenus jusqu’en 1990. Cela remet en question l’hypothèse du revenu absolu, qui postule que les ressources économiques à elles seules affectent l’espérance de vie et que l’augmentation de l’inégalité des revenus entraîne directement des disparités en matière de santé. Au lieu de cela, un « troisième facteur » semble être associé à la fois au revenu et à l’espérance de vie, entraînant des gains d’espérance de vie plus importants parmi les groupes à revenu plus élevé. Ces gains sont évidents tant dans la mortalité due à des maladies évitables que dans celle due à des maladies traitables et semblent plus marqués pour les causes évitables, suggérant que les individus à revenu plus élevé adoptent plus rapidement des modes de vie plus sains. Cette constatation souligne la nécessité de prendre en compte des facteurs au-delà des ressources économiques pour s’attaquer aux inégalités en matière de santé. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/data-suggests-wealthier-people-do-more-to-maintain-their-health/

Médecine régénérative : Approches R3 pour lutter contre le vieillissement et les maladies neurodégénératives

La médecine régénérative se concentre sur le contrôle des cellules pour favoriser la régénération et le remplacement des tissus, en particulier dans le contexte de maladies liées à l’âge. Le paradigme R3, qui se compose de la réjuvénation, de la régénération et du remplacement, constitue un cadre essentiel pour comprendre les thérapies actuelles. La réjuvénation vise à restaurer la capacité fonctionnelle des cellules existantes, tandis que la régénération implique l’utilisation de cellules souches pour réparer ou faire repousser des tissus. Le remplacement, quant à lui, consiste à substituer des cellules perdues ou endommagées par des cellules fonctionnelles. Cette revue examine en profondeur la sénescence cellulaire et son rôle dans les troubles neurodégénératifs, en mettant en lumière comment elle contribue à l’apparition et à l’aggravation des maladies, tout en limitant l’efficacité des traitements traditionnels. Les stratégies basées sur les cellules, telles que la thérapie par cellules souches, le reprogrammation directe de lignées et la reprogrammation partielle, sont également explorées pour évaluer leur potentiel dans le traitement des maladies neurodégénératives. En ciblant les mécanismes sous-jacents du vieillissement et en développant des approches thérapeutiques innovantes, l’objectif est d’améliorer la qualité de vie des patients et de retarder, voire de renverser, le processus de vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/cell-and-rejuvenation-therapies-as-a-basis-to-treat-neurodegenerative-conditions/

L’Élastine : Rôle Essentiel dans l’Élasticité Tissulaire et la Sénescence Cellulaire

L’élastine est un composant essentiel de la matrice extracellulaire dans les tissus flexibles, nécessaire à l’élasticité des tissus. Avec l’âge, les fibres d’élastine subissent des dommages, modifiant non seulement les propriétés structurelles des tissus, mais affectant également le comportement cellulaire de manière négative. La fragmentation de l’élastine peut conduire à des inflammations et d’autres réponses inadaptées. Les recherches actuelles se concentrent sur la compréhension des rôles de l’élastine à l’intérieur des cellules, notamment son interaction avec les mitochondries et son potentiel à protéger contre la sénescence cellulaire. Une hypothèse émergente est que l’élastine pourrait avoir des fonctions non canoniques, indépendantes des fibres élastiques, et jouer un rôle dans les conditions physiologiques et pathologiques. L’expression de l’élastine diminue avec l’âge, ce qui contribue à la dégradation des fibres élastiques. Cette dégradation engendre la production de peptides dérivés de l’élastine, liés à divers effets néfastes, notamment dans les pathologies associées aux cellules sénescentes. Des études récentes ont démontré le rôle clé de l’élastine dans la régulation de la sénescence cellulaire, suggérant une connexion fonctionnelle entre l’élastine et les processus de vieillissement. Des analyses transcriptomiques ont révélé une enrichissement significatif de gènes associés à la réponse au stress oxydatif après la réduction de l’expression de l’élastine. Il est proposé que la perte d’élastine entraîne des modifications de l’activité de la chaîne de transport des électrons mitochondriaux, favorisant la production de espèces réactives de l’oxygène et l’induction de la sénescence. En somme, bien que l’élastine ait des effets mécaniques sur les tissus, sa degradation et ses produits dérivés pourraient également réguler la sénescence cellulaire par divers mécanismes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/elastin-expression-may-reduce-cellular-senescence-via-interactions-with-mitochondria/

Étude PEARL : Les bénéfices et la sécurité de la rapamycine à faible dose pour un vieillissement sain

L’étude PEARL, qui évalue l’utilisation de faibles doses de rapamycine chez des adultes en bonne santé, marque une avancée significative dans le domaine de la géroscience. Bien que l’objectif principal, qui était de réduire l’adiposité viscérale, n’ait pas été atteint, des résultats encourageants ont été observés, notamment chez les femmes recevant 10 mg/semaine de rapamycine. Ces participantes ont connu une augmentation significative de la masse tissulaire maigre, couplée à une réduction de la douleur auto-évaluée, ce qui pourrait indiquer que l’inhibition de mTOR apporte des bénéfices spécifiques aux femmes post-ménopausées, un groupe à risque accru de sarcopénie et d’ostéoporose. L’étude a également confirmé un profil de sécurité favorable, avec des événements indésirables similaires à ceux observés dans le groupe placebo et sans perturbations significatives des biomarqueurs métaboliques ou immunologiques. La trial a été menée sur 114 participants âgés de 50 à 85 ans, répartis en trois groupes recevant soit un placebo, soit 5 mg/semaine, soit 10 mg/semaine de rapamycine pendant 48 semaines. Bien que l’adiposité viscérale n’ait pas montré de variations significatives, les résultats secondaires ont mis en lumière des améliorations notables dans la santé perçue et le bien-être émotionnel, en particulier chez les femmes. La bio-disponibilité de la rapamycine utilisée dans l’étude était de 66 % inférieure à celle des formulations commerciales, ce qui suggère que même de faibles doses pourraient avoir des effets mesurables. Cela soulève des questions sur les futures stratégies de dosage et l’importance d’une formulation standardisée. Les résultats de l’étude PEARL ajoutent à la littérature croissante sur la modulation de mTOR chez les humains et soulignent la complexité de la traduction des résultats précliniques en pratique clinique. Dans l’avenir, des études ciblées sur les femmes post-ménopausées ou les populations à risque accru de fragilité pourraient offrir des perspectives intéressantes. Alors que la géroscience évolue vers des applications pratiques, les travaux comme ceux-ci apportent des preuves préliminaires que les interventions pharmacologiques pourraient un jour jouer un rôle dans l’extension de la qualité de vie, soulevant la question de l’efficacité de la rapamycine, du dosage approprié et du contexte d’utilisation. Source : https://longevity.technology/news/pearl-trial-explores-low-dose-rapamycin-for-healthy-aging/

Les résultats prometteurs de l’étude PEARL sur le rapamycine et la longévité

Dans l’étude publiée par le Dr. Sajid Zalzala et son équipe dans le journal Aging, les résultats de l’évaluation participative du vieillissement avec le rapamycine pour la longévité (PEARL) sont présentés. Ce projet de recherche a été financé par crowdfunding via Lifespan.io et a permis de lever 182 838 dollars, dépassant largement l’objectif initial de 75 000 dollars. Le rapamycine, un macrolide connu pour ses propriétés anticancéreuses et immunosuppressives, cible le mTOR, une voie clé dans le processus de vieillissement. Bien que des recherches antérieures aient montré des effets prometteurs du rapamycine sur la longévité chez les animaux, peu d’études ont examiné ses effets sur l’espérance de vie humaine. PEARL a ainsi été conçu comme le premier essai clinique contrôlé et randomisé à long terme sur le rapamycine chez les humains. Au cours de l’essai de 48 semaines, 114 participants âgés d’environ 60 ans ont été répartis en trois groupes recevant du rapamycine à des doses de 5 mg, 10 mg et un placebo. Les résultats ont montré que les doses de rapamycine étaient généralement sûres, bien que certains effets secondaires aient été rapportés, notamment des problèmes rénaux chez certains hommes et des dysbioses intestinales. Les femmes ont bénéficié de l’expérience, notamment avec des augmentations significatives de la masse musculaire maigre et une diminution de la douleur. Cependant, peu d’améliorations ont été observées dans d’autres domaines tels que la fonction physique ou les interactions sociales. Une analyse épigénétique a été réalisée, mais n’a pas montré d’effets significatifs. Les chercheurs suggèrent que des études futures pourraient examiner des doses plus élevées ou des composés ciblant spécifiquement le mTORC1 pour évaluer plus précisément les effets du rapamycine sur la longévité humaine. Malgré ses limites, l’étude PEARL représente une avancée importante dans la recherche sur le vieillissement et souligne le potentiel du rapamycine dans la préservation de la santé et de la longévité, particulièrement chez les femmes. Les conclusions de cette étude offrent un éclairage nouveau sur l’utilisation potentielle du rapamycine dans la lutte contre les maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial