Longevité 1.0 : L’émergence de l’économie de la durée de vie

Le secteur de la longévité, longtemps défini par des avancées scientifiques, des financements de capital-risque et des progrès réglementaires prudents, connaît un changement significatif : une adoption croissante par l’industrie du bien-être. L’intérêt croissant des consommateurs pour un vieillissement en santé passe d’une curiosité marginale à une ambition grand public, élargissant ainsi la conversation et les plateformes où elle se déroule. Le nouveau podcast du Global Wellness Institute, intitulé ‘The Wellness Roundtable: Longevity’, vise à mettre en lumière l’intersection entre longévité et bien-être. Animée par Alexia Brue, co-fondatrice de Well+Good, cette série s’adresse aux professionnels du bien-être, aux entrepreneurs et aux consommateurs éclairés qui cherchent à comprendre les derniers développements et à réfléchir sur l’avenir de ce domaine. Dans le deuxième épisode, Phil Newman, PDG de Longevity.Technology, partage sa perspective sur l’état actuel de l’industrie. Newman décrit cette période comme ‘Longevity 1.0’, un terme qu’il utilise pour ancrer la discussion dans quelque chose de tangible et accessible. Il souligne que l’industrie du bien-être commence à embrasser l’agenda de la longévité, reconnaissant le potentiel de le commercialiser. Il évoque les actifs de bien-être, tels que les salles de sport et les cliniques, qui peuvent être réimaginés à travers une lentille de longévité, en visant à améliorer la durée de vie en bonne santé. Newman propose également une taxonomie pour le parcours des consommateurs avec le ‘Ten Levels of Longevity Framework’, où les trois premiers niveaux se concentrent sur des pratiques d’auto-optimisation, tandis que le niveau quatre représente la professionnalisation de la longévité avec des cliniques spécialisées. Malgré les avancées, Newman souligne qu’il n’existe pas de normes communes dans ce domaine émergent, bien que des outils comme les moniteurs de glucose continu et les tests de VO₂ max soient utilisés. La conversation entre Newman et Brue équilibre optimisme et réalisme, montrant que bien que l’économie de la durée de vie soit naissante, sa direction est de plus en plus claire. Pour le secteur du bien-être, la longévité représente non seulement une opportunité commerciale, mais aussi un nouveau cadre pour penser la vitalité, la productivité et le sens à travers les décennies. Source : https://longevity.technology/news/longevity-1-0-and-the-rise-of-the-healthspan-economy/

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