La vitamine D et la préservation des télomères : une avancée dans la lutte contre le vieillissement cellulaire

Le sous-étude VITAL a mis en lumière le potentiel du vitamin D pour ralentir le raccourcissement des télomères, un processus clé dans le vieillissement cellulaire, chez les adultes plus âgés. Cette étude a été menée sur plus de 25 000 participants aux États-Unis sur une période de cinq ans, soulignant l’importance des interventions nutritionnelles pour favoriser un vieillissement en bonne santé. Les résultats ont montré que la supplémentation quotidienne en vitamine D3 (2 000 IU) pouvait réduire de manière significative le raccourcissement des télomères, équivalant à environ trois années de vieillissement biologique. Les télomères, qui protègent les extrémités des chromosomes, sont considérés comme des biomarqueurs de l’âge biologique. La préservation de leur longueur pourrait indiquer une intégrité génomique préservée et un risque réduit de maladies chroniques au fil du temps. Toutefois, l’étude a également révélé que les bénéfices de la supplémentation en vitamine D ne sont pas universels et dépendent de facteurs tels que l’état de base en vitamine D, le mode de vie et la réactivité épigénétique. La cohorte de l’étude, majoritairement blanche et d’âge moyen d’environ 65 ans, pourrait limiter la généralisation des résultats à des populations plus jeunes ou diversifiées. Ces résultats soulèvent des questions sur la personnalisation des interventions en matière de longévité, nécessitant des approches précises basées sur des biomarqueurs tels que la longueur des télomères. Les implications pour les politiques de santé publique sont également notables, suggérant que des stratégies de supplémentation ciblées, en particulier dans les populations carencées en vitamine D, pourraient être des outils efficaces pour promouvoir un vieillissement sain à l’échelle de la population. L’étude a également noté que la supplémentation en acides gras oméga-3, testée dans le cadre de l’essai VITAL, n’avait pas d’effet significatif sur la longueur des télomères, soulignant que les avantages observés étaient uniques à la vitamine D. Les résultats de cette étude ajoutent du poids à l’hypothèse selon laquelle la supplémentation ciblée pourrait offrir une protection modeste mais mesurable contre certains des effets biologiques du vieillissement. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les synergies avec d’autres agents géroprotecteurs et clarifier l’impact à long terme sur la durée de vie en bonne santé. Source : https://longevity.technology/news/vitamin-d-linked-to-slower-biological-aging-in-large-us-study/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *