Les chercheurs de l’Université de Galway ont réalisé une avancée significative dans le domaine de l’impression biotique 3D en fabriquant avec succès des tissus cardiaques humains fonctionnels. Leur étude, publiée dans la revue Advanced Functional Materials, décrit le développement d’hydrogels bioprintés qui imitent l’environnement mécanique, électrique et biochimique du cœur, une étape essentielle pour créer des tissus viables destinés à la régénération et au développement de médicaments. Cette recherche est particulièrement pertinente face à la crise mondiale des maladies cardiaques, qui restent l’une des principales causes de mortalité, et à la pénurie de cœurs donneurs. En présentant des tissus cardiaques fonctionnels, les chercheurs visent à répondre à un besoin pressant et à offrir de nouvelles options thérapeutiques. L’approche de l’équipe repose sur l’utilisation de techniques d’extrusion pour créer des hydrogels structurés qui soutiennent la croissance cellulaire cardiaque. Les bioinks utilisés imitent les propriétés de la matrice extracellulaire, permettant la création de constructions tissulaires qui présentent à la fois une intégrité mécanique et une fonction biologique. Les tissus bioprintés ont démontré des contractions synchronisées et une compatibilité avec la survie cellulaire à long terme, suggérant que l’impression biotique pourrait éventuellement mener à des thérapies spécifiques aux patients pour les maladies cardiovasculaires. Un aspect innovant de cette recherche est l’intégration de comportements de morphing dynamique, qui sont cruciaux pour le développement normal du cœur. En utilisant une méthode d’impression biotique intégrée, les chercheurs ont pu imprimer des tissus qui subissent un morphing de forme prédictible et programmable, basé sur les forces générées par les cellules. Cette découverte pourrait transformer les résultats fonctionnels et la maturation des tissus imprimés. Les résultats montrent que le morphing des tissus peut influencer le comportement contractile et l’alignement cellulaire, ce qui est essentiel pour la médecine régénérative et la modélisation des maladies. Les applications immédiates de ces tissus cardiaques bioprintés incluent le dépistage des médicaments, offrant une alternative plus précise et éthique aux modèles animaux. À long terme, cette technologie pourrait contribuer à résoudre la crise de pénurie d’organes, bien que des défis subsistent, notamment l’intégration des constructions bioprintées avec des tissus natifs et la mise à l’échelle de la production pour répondre aux besoins cliniques. Malgré ces obstacles, les chercheurs sont optimistes quant à l’avenir de l’impression biotique dans la médecine cardiovasculaire. De plus, les techniques développées ont des implications au-delà de la cardiologie, permettant la conception de tissus fonctionnels pour d’autres organes, ce qui pourrait révolutionner le traitement de diverses maladies. L’interdisciplinarité de ce travail souligne le potentiel de l’impression biotique 3D comme technologie transformative en médecine. Source : https://longevity.technology/news/researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue
Avancées dans l’impression biotique 3D pour le traitement des maladies cardiaques
