Dans l’hémisphère nord, la mortalité augmente durant l’hiver, principalement en raison de l’influenza, une maladie saisonnière qui affecte particulièrement les personnes âgées. Ces dernières sont plus susceptibles de contracter des infections et de subir des conséquences graves qui en découlent. De plus, le temps froid impose des stress supplémentaires sur le corps vieillissant, rendant les personnes âgées plus vulnérables. L’incapacité à résister à ces stress, qui peuvent être supportés par des individus plus jeunes, caractérise la fragilité liée à l’âge, conduisant souvent à un déclin vers la mortalité. Une étude a été menée pour examiner les fluctuations saisonnières de la mortalité et leur impact sur l’espérance de vie dans 20 pays européens entre 2000 et 2019, en utilisant des données de mortalité harmonisées. Les résultats indiquent que la mortalité saisonnière a un impact significatif mais stable sur l’espérance de vie, avec une réduction moyenne de 1,14 an pour les hommes et de 0,80 an pour les femmes. Les décès parmi la population âgée, notamment ceux de 65 ans et plus, représentent la majorité de cette réduction. En particulier, l’excès de mortalité en hiver a le plus grand impact sur l’espérance de vie annuelle, avec des pertes notables en Portugal et en Bulgarie. Des variations significatives entre les pays ont également été observées, les effets les plus marqués se produisant durant les mois d’hiver et à des âges avancés. Ces résultats mettent en lumière la nécessité d’interventions de santé publique ciblées et en temps opportun pour atténuer la mortalité saisonnière excessive. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/the-seasonality-of-mortality-in-later-life/
Impact de la mortalité saisonnière sur l’espérance de vie en Europe
