« L’ergothionéine : un nouvel espoir pour la santé cognitive »

Une pilote, menée par des chercheurs de l’Université nationale de Singapour et récemment publiée dans The Journal of Alzheimer’s Disease, a étudié l’ de la supplémentation en ergothionéine dans le retardement du déclin cognitif chez les patients atteints de déficience cognitive légère. Les résultats montrent des améliorations dans les performances neurocognitives, une stabilisation des niveaux de neurofilaments et un bon profil de sécurité pour l’ergothionéine. Cette molécule, présente dans les champignons, pourrait jouer un rôle neuroprotecteur en neutralisant le oxydatif et l’inflammation dans le cerveau.

La déficience cognitive, en particulier sous forme de déficience cognitive légère (MCI) ou de , représente une crise mondiale croissante de la santé qui impacte significativement la de vie et met une pression financière énorme sur les systèmes de santé. Avec la prévalence de la démence prévue pour tripler d’ici 2050, il est crucial de trouver des interventions efficaces.

Bien que l’étude présente des limites telles qu’une petite taille d’échantillon et l’impact de la pandémie de COVID-19 sur le recrutement et le suivi, ses résultats justifient une exploration plus poussée. Les améliorations observées chez les participants recevant de l’ergothionéine suggèrent des avantages cognitifs potentiels liés à la supplémentation. De plus, la stabilisation des niveaux de neurofilaments dans ce groupe indique des effets neuroprotecteurs possibles, et aucun effet indésirable n’a été noté, renforçant ainsi la pertinence de l’ergothionéine pour un usage à long terme.

Ces résultats vont dans le sens d’ observationnelles antérieures reliant des niveaux plasmatiques plus faibles d’ergothionéine à un déclin cognitif accéléré et à un risque accru de démence. Les chercheurs suggèrent que la capacité de l’ergothionéine à traverser la et à s’accumuler dans les tissus neuronaux contribue à son potentiel neuroprotecteur.

En outre, l’ergothionéine a récemment été approuvée comme composé généralement reconnu comme sûr (GRAS) par les agences réglementaires telles que la FDA américaine et l’Autorité européenne de sécurité des aliments, ce qui en fait un candidat viable pour de futures recherches. Investiguer ses effets synergiques avec les traitements existants des neurodégénératives et examiner son impact dans des populations diverses pourraient fournir des informations précieuses pour évaluer son rôle dans les stratégies de pour les populations vieillissantes.

En conclusion, l’ergothionéine semble prometteuse dans la lutte contre le déclin cognitif et les maladies neurodégénératives, et on doit poursuivre les recherches pour explorer pleinement son potentiel .

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