Révolution dans la recherche sur le foie : Ochre Bio dévoile son laboratoire de perfusion innovant

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Révolution dans la recherche sur le foie : Ochre Bio dévoile son laboratoire de perfusion innovant
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Cette semaine, Ochre Bio, une biotech spécialisée dans les maladies chroniques du foie, a inauguré un nouveau laboratoire de perfusion à New York, visant à repousser les limites de la recherche translationnelle. Située au Alexandria Center for Life Sciences, cette installation unique, nommée « Liver ICU », est conçue pour maintenir des foies humains provenant de donneurs dans des conditions quasi-physiologiques tout en testant les candidats thérapeutiques basés sur l’ARN de l’entreprise en temps réel.

Ochre Bio décrit son approche comme la réalisation d’un « essai clinique avant l’essai clinique », générant ainsi des données d’efficacité humaines à un stade préclinique. Conçu pour étudier les effets des médicaments directement dans des organes humains vivants en dehors du corps, le laboratoire peut effectuer plusieurs perfusions simultanées, connectant des foies de donneurs à des machines qui font circuler un sang chaud, oxygéné et riche en nutriments.

Contexte et enjeux

La recherche sur les maladies du foie a souvent été entravée par des modèles animaux qui ne prédisent pas toujours avec précision les résultats humains. Le taux d’échec des candidats médicaments en essais cliniques peut atteindre 90 %. Cela souligne la nécessité de trouver des méthodes plus fiables pour tester les traitements avant leur mise sur le marché. C’est ici qu’intervient le concept de la « Liver ICU » d’Ochre Bio.

La découverte/innovation

La vision d’Ochre Bio repose sur l’idée que l’étude de tissus hépatiques humains réels – plutôt que de modèles animaux – peut débloquer de nouvelles perspectives sur la physiopathologie hépatique humaine et accélérer la découverte de traitements. Le laboratoire permet une observation directe des réponses métaboliques et régénératives des organes aux traitements à base d’ARN dans un environnement contrôlé.

“Pharma a traditionnellement été axée sur la chimie,” déclare Quin Wills, co-fondateur et CEO d’Ochre Bio. “Nous nous dirigeons vers une découverte de médicaments axée sur la biologie.”

Comment ça fonctionne ?

  • Maintien de foies humains en vie dans un environnement contrôlé.
  • Perfusion de sang chaud et riche en nutriments pour simuler les conditions physiologiques.
  • Observation des réponses organiques aux traitements en temps réel.
  • Exécution de multiples études simultanées sur différents foies.

Impact et applications

Avec le lancement de la Liver ICU, Ochre Bio a franchi une étape importante dans sa quête d’une approche « centrée sur l’humain » pour la recherche et le développement de médicaments. Cela permet non seulement de réduire le risque d’échec des essais cliniques, mais aussi d’accélérer le processus de découverte de thérapies efficaces contre les maladies du foie.

💡 Pourquoi c’est important

Cette approche innovante est cruciale pour améliorer le taux de succès des traitements pour les maladies hépatiques et pourrait transformer la recherche biomédicale.

La Liver ICU représente un changement de paradigme dans la manière dont les essais cliniques peuvent être réalisés, en permettant des tests plus fiables dans des conditions humaines réelles, ce qui pourrait réduire considérablement les coûts et le temps nécessaires au développement de nouveaux médicaments.

Le prochain objectif pour Ochre est de se rapprocher des essais cliniques et de lever des fonds pour son premier candidat de développement, un programme thérapeutique à base d’ARN qui devrait entrer dans les études préparatoires à l’IND l’année prochaine.

Conclusion

En somme, le lancement de la Liver ICU par Ochre Bio est une avancée significative dans le domaine de la recherche sur le foie, promettant de transformer la manière dont les traitements sont testés et développés, et offrant de nouvelles perspectives pour les patients souffrant de maladies hépatiques.

Source : https://longevity.technology/news/derisking-clinical-trials-requires-a-human-first-approach/

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