Étude sur la longévité et la résistance au cancer chez les tortues
Introduction
La biologie comparative est un domaine de recherche fascinant qui cherche à comprendre les mécanismes sous-jacents au vieillissement, aux blessures et à la résistance au cancer chez certaines espèces remarquables. Les programmes les plus intéressants dans ce domaine visent à utiliser la biochimie cellulaire de ces espèces, qui présentent une longévité exceptionnelle et une régénération significative, pour mieux appréhender les vulnérabilités humaines. Par exemple, des espèces comme les taupes sans poils, les éléphants, les baleines et les tortues sont étudiées pour comprendre pourquoi elles vivent si longtemps et pourquoi elles ont un faible taux d’incidence du cancer. Ces recherches sont encore au stade hypothétique, car la biologie comparative n’a pas encore évolué au point de permettre des démonstrations technologiques de transfert de biochimie entre espèces ou de développements de thérapies basées sur ces découvertes. Cela pourrait être une question de temps, ou peut-être que ce projet appartient à un avenir plus lointain où il serait plus facile d’effectuer des changements significatifs dans la biochimie humaine.
Longévité et résistance au cancer des tortues
Les tortues, par exemple, sont connues pour leur longévité, certaines espèces comme les tortues géantes des Galapagos et d’Aldabra pouvant vivre plus de 150 ans. Malgré leur grande taille et leur longévité, les rapports de cancer chez les tortues sont extrêmement rares. Des études récentes ont analysé 290 nécropsies de 64 espèces de tortues dans divers zoos, révélant seulement un cas de néoplasie sans aucune malignité détectée. Ce constat renforce l’idée que le cancer est très peu fréquent chez les tortues.
Mécanismes biologiques et évolutifs
En outre, lorsque le cancer se manifeste, il ne se propage généralement pas, suggérant que les tortues possèdent des traits biologiques ou évolutifs qui contribuent à leur faible prévalence de cancer. Des analyses génomiques des grandes tortues comme celles des Galapagos ont mis en évidence une sélection positive et des adaptations génétiques qui pourraient expliquer cette résistance.
Conclusion
Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/long-lived-turtles-are-highly-resistant-to-cancer/






