Amélioration de la régénération des axones périphériques : Une avancée dans la recherche sur le vieillissement

Le système nerveux périphérique possède une certaine capacité de régénération, mais celle-ci est souvent insuffisante, notamment après des blessures aux nerfs plus gros, entraînant une perte de fonction durable. Les chercheurs s’intéressent depuis longtemps à des moyens d’améliorer cette régénération, qui pourrait également être applicable au système nerveux central, bien moins régénératif. Les nerfs périphériques sont constitués d’axones, qui sont de longues connexions entre les neurones, et la régénération de ces axones est la principale préoccupation. Bien que les axones des nerfs périphériques puissent atteindre plusieurs pieds de longueur, ils sont capables de régénération et de repousse, du moins jusqu’à ce que l’âge altère cette capacité. Une étude récente a mis en lumière une approche visant à améliorer la régénération des axones périphériques, fonctionnant tant dans les tissus jeunes que âgés. Cette approche semble en partie liée au comportement des cellules gliales satellites entourant les neurones périphériques dans les ganglions nerveux. Le rôle exact de ces cellules gliales n’est pas entièrement compris, mais il est probable qu’elles régulent l’environnement des ganglions d’une manière propice à leur fonctionnement normal, semblable au rôle des cellules gliales dans le cerveau. Cependant, leur capacité à remplir cette fonction décline avec l’âge. L’étude évoque un médicament à petite molécule, dont l’effet sur le comportement des cellules gliales satellites pourrait être bénéfique sans conséquences négatives. En effet, la recherche indique que l’inhibition du récepteur endothelin B (ETBR) améliore la croissance des axones dans des cultures ex vivo de ganglions rachidiens dorsaux. En in vivo, un traitement par Bosentan, un antagoniste du récepteur ETBR, a montré une amélioration de la régénération des axones et une inversion de la diminution de la capacité régénérative axonale liée à l’âge. L’analyse par séquençage d’ARN à cellules uniques et microscopie électronique révèle une diminution des cellules gliales satellites chez les souris âgées par rapport aux souris adultes, ainsi qu’une baisse de l’expression de la connexine 43 dans ces cellules après une lésion nerveuse, partiellement restaurée par le traitement à Bosentan. Ces résultats suggèrent que l’inhibition de la fonction de l’ETBR favorise la régénération axonale et pourrait ouvrir la voie à de futures thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/endothelin-b-receptor-inhibition-improves-axon-regrowth-following-injury/

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