L’exposition aux particules fines et à d’autres formes de pollution de l’air est largement reconnue comme nuisible pour la santé à long terme. Les données épidémiologiques soutiennent cette affirmation, en particulier dans les régions où des populations similaires sont exposées à des niveaux de pollution de l’air très différents. Les mécanismes biologiques sous-jacents suggèrent que les polluants interagissent avec les tissus pulmonaires et des voies respiratoires, provoquant une inflammation systémique accrue. Cette inflammation accélère l’apparition et la progression de diverses conditions mortelles liées à l’âge, y compris la démence et les maladies cardiovasculaires. Une étude de cohorte a utilisé des données d’autopsie collectées entre 1999 et 2022 au Centre de recherche sur les maladies neurodégénératives de l’Université de Pennsylvanie. L’analyse a porté sur 602 cas de démence et/ou de troubles du mouvement, en excluant ceux présentant des données manquantes. La concentration annuelle moyenne de PM2.5 avant le décès a été estimée à partir d’un modèle de prédiction spatiotemporelle. La gravité de la démence a été mesurée par les scores CDR-SB. Une association a été trouvée entre une exposition plus élevée aux PM2.5 et des changements neuropathologiques associés à la maladie d’Alzheimer, ainsi qu’avec un déclin cognitif et fonctionnel accru. De plus, une proportion significative de cette association était médiée par les changements neuropathologiques observés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/greater-particulate-air-pollution-correlates-with-greater-severity-of-dementia/
Impact de la Pollution de l’Air sur la Démence et les Maladies Neurodégénératives
