Une nouvelle recherche menée par l’Institut Buck souligne le rôle inattendu des cellules immunitaires coloniques dans la maladie d’Alzheimer. Cette étude, publiée dans Cell Reports, révèle que des cellules B produisant des anticorps sont réduites dans le côlon, tandis que des cellules B CXCR4⁺ augmentent dans le cerveau, suggérant un lien entre l’immunité intestinale et la progression de la maladie. En utilisant l’inuline, une fibre prébiotique, les chercheurs ont pu restaurer un équilibre dans le microbiote intestinal et améliorer les scores de fragilité chez des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette découverte met en lumière l’axe immunitaire intestin-cerveau et suggère que la neurodégénération est un phénomène systémique, impliquant non seulement le cerveau mais aussi le corps entier. Les résultats indiquent que l’alimentation, en particulier une diète riche en fibres, pourrait influencer la santé des animaux en améliorant leur qualité de vie sans nécessairement réduire la charge de plaques amyloïdes. Les cellules B spécifiques à l’intestin ont montré un profil migratoire vers le cerveau, ce qui pourrait avoir des implications thérapeutiques. Les auteurs de l’étude soulignent l’importance de comprendre comment ces changements immunitaires peuvent influencer la pathologie d’Alzheimer, tout en appelant à de futures recherches pour explorer ces mécanismes. Ce travail suggère que la santé systémique et la pathologie cérébrale sont plus étroitement liées qu’on ne le pensait auparavant, ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques, certaines aussi simples que l’ajout de fibres dans l’alimentation. Source : https://longevity.technology/news/buck-institute-research-ties-gut-immune-activity-to-alzheimers/
L’impact d’un régime riche en fibres sur la fragilité chez les souris Alzheimer et la voie immunitaire intestin-cerveau
