Impact des Mutations Somatiques sur le Vieillissement et la Fonction Musculaire

Le texte aborde l’accumulation aléatoire des mutations dans l’ADN nucléaire, qui s’intensifie avec l’âge. Malgré l’efficacité des mécanismes de réparation de l’ADN, une partie des dommages causés par des interactions moléculaires et des radiations échappe à cette réparation, ce qui suscite des débats quant à l’impact de ces mutations sur le vieillissement dégénératif. Le consensus actuel indique que les mutations dans les populations de cellules souches jouent un rôle crucial, car elles peuvent se propager dans les tissus via les cellules filles générées par les cellules souches mutées. Ce phénomène est connu sous le nom de mosaïcisme somatique et est associé à certaines conditions liées à l’âge, même si son rôle dans la dysfonction métabolique générale reste encore à clarifier. De plus, des dysfonctionnements dans la réparation de l’ADN entraînent une accumulation accélérée de mutations et une apparence de vieillissement accéléré, mais il est contesté si cela équivaut à un vieillissement accéléré ou simplement à une accumulation excessive de dommages. Des recherches suggèrent également que les dommages à l’ADN, en particulier les cassures double brin, sont significatifs car leur réparation répétée modifie les marques épigénétiques et la structure de l’ADN, affectant ainsi l’expression des gènes, caractéristique du vieillissement. Les études de séquençage de l’ADN complet montrent que les mutations somatiques s’accumulent avec l’âge dans les cellules progénitrices musculaires et d’autres tissus, avec des charges mutationnelles plus élevées observées dans les cellules différenciées. Des souris mutatrices somatiques musculaires ont été créées pour étudier les effets des mutations somatiques sur la régénération musculaire, révélant que l’accumulation de mutations somatiques nuit à la fonction des cellules somatiques et contribue ainsi au phénotype de vieillissement dans le muscle squelettique. En somme, bien que les mutations somatiques soient liées à l’instabilité génomique et au vieillissement, leur rôle fonctionnel dans le déclin des tissus liés à l’âge et les maladies connexes, autre que le cancer, demeure moins exploré. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/an-example-of-dna-repair-deficiency-accelerating-muscle-aging/

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