Évaluation des thérapies anti-vieillissement : le cas du rapamycine

Le texte aborde les interventions disponibles pour traiter le vieillissement, en se concentrant sur les options ayant des preuves humaines significatives pour la sécurité et des données animales robustes pour l’efficacité. Les interventions mentionnées incluent la restriction calorique, l’exercice, le rapamycine et les traitements sénolytiques, en particulier une combinaison de dasatinib et de quercétine. Bien que le rapamycine ait montré des résultats positifs dans les études animales, il existe peu de données humaines concernant son utilisation à faibles doses pour ralentir le vieillissement, car la plupart des recherches se concentrent sur son utilisation à forte dose pour l’immunosuppression. L’absence de preuves robustes pour l’utilisation du rapamycine à faibles doses est soulignée dans le texte, ainsi que la difficulté d’obtenir des données sur la longévité humaine, en raison du coût élevé et de la complexité des essais cliniques. Le rapamycine, étant un médicament générique peu coûteux, ne représente pas une priorité pour l’industrie pharmaceutique, ce qui complique davantage l’obtention de preuves de haute qualité sur son efficacité. Un article en accès libre discute de l’utilisation du rapamycine en tant que thérapie hors étiquette chez les adultes en bonne santé, notant que bien que des études précliniques aient montré des bénéfices, les preuves cliniques pour son utilisation à faible dose chez les humains demeurent insuffisantes. Le texte conclut en affirmant que malgré les résultats prometteurs chez les animaux, il n’y a pas encore de confirmation que le rapamycine ou ses analogues soient efficaces pour retarder le vieillissement ou prolonger la durée de vie des adultes en bonne santé. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/reviewing-the-state-of-clinical-evidence-for-rapamycin-as-an-age-slowing-treatment/

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