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Investissements en longévité : Un enjeu économique majeur au Forum économique mondial de Davos

Le déjeuner des investisseurs en longévité, qui s’est tenu le 21 janvier 2025 au Hotel Seehof à Davos, a mis en lumière l’intérêt croissant pour la science du vieillissement et l’innovation. Cet événement, organisé dans le cadre du Forum économique mondial, a réuni des scientifiques, des entrepreneurs et des investisseurs de premier plan pour discuter des avancées dans le domaine de la longévité et de la science du rajeunissement. Les discussions ont porté sur l’extension de la durée de vie en bonne santé, l’avancement de l’innovation et le soutien aux investissements dans ce secteur. Les cofondateurs de Longevity Investors et Maximon, Dr Tobias Reichmuth et Marc P Bernegger, ont présenté des mises à jour sur les activités d’investissement dans la recherche sur la longévité et ont souligné l’importance d’intégrer cette thématique dans les discussions économiques et de santé. Bernegger a exprimé sa fierté de porter le sujet de la longévité à Davos, affirmant que cet événement marque une étape importante pour rapprocher le monde académique, l’industrie et les investisseurs afin de favoriser des progrès transformateurs dans ce domaine. La présence de discussions sur la longévité au Forum économique mondial a révélé la reconnaissance croissante des changements démographiques et de leurs implications économiques. Le WEF a introduit les Principes de l’économie de la longévité, un cadre stratégique destiné à aider les nations et les entreprises à s’adapter et à tirer parti de l’augmentation de l’espérance de vie. Avec plus de 2,1 milliards de personnes âgées de plus de 60 ans attendues d’ici 2050, les implications économiques et sanitaires sont considérables. L’économie de la longévité présente des opportunités d’investissement dans divers secteurs, y compris la santé, les pratiques de travail et les systèmes financiers. Les principes soulignent la nécessité d’une résilience financière à travers les étapes de la vie, garantissant une stabilité en vieillissant. La nécessité de maintenir la durée de vie en bonne santé parallèlement à la durée de vie est également cruciale pour atténuer les risques liés à un vieillissement prolongé sans amélioration des résultats sanitaires. Plus de 35 organisations publiques et privées soutiennent ce cadre, signalant un changement mondial vers l’intégration des considérations sur la longévité dans les politiques et la planification économique. Les discussions à Davos renforcent cette priorité, soulignant que la science de la longévité n’est pas seulement une question de santé, mais une préoccupation économique et politique fondamentale. À mesure que les investissements dans ce domaine augmentent, il devient possible de redéfinir les structures sociétales, les politiques de travail et les stratégies de santé pour accueillir une population vivant plus longtemps. L’événement a attiré plus de 60 investisseurs et leaders d’opinion, témoignant de l’expansion rapide du secteur et de la reconnaissance croissante des implications économiques et sociales de la longévité. Les thèmes abordés comprenaient la santé cognitive, la médecine personnalisée, la transformation numérique, le rôle de la science décentralisée dans l’accélération des découvertes en matière de longévité, et l’impact de l’intelligence spirituelle sur le bien-être personnel. Des intervenants notables, tels que Deepak Chopra et David Luu, ont partagé leurs perspectives sur ces sujets. Reichmuth a souligné l’engagement élevé des participants, témoignant de l’importance croissante de la longévité à Davos. Le déjeuner a également servi de plateforme pour annoncer la prochaine Conférence des investisseurs en longévité, prévue du 22 au 25 septembre 2025 à Gstaad, en Suisse, qui rassemblera des investisseurs et des leaders d’opinion pour explorer les tendances et les opportunités d’investissement dans la recherche sur la longévité et le rajeunissement. Source : https://longevity.technology/news/longevity-and-healthspan-take-center-stage-at-davos-gathering/

Lancement du Healthy Aging Fund par le Wyss Institute de Harvard

Le Wyss Institute pour l’ingénierie inspirée par la biologie de l’Université Harvard a récemment lancé un nouveau fonds nommé Healthy Aging Fund, dédié à la compréhension et à l’atténuation des mécanismes biologiques du vieillissement. Ce fonds vise à établir un lien entre la santé humaine et le bien-être planétaire, en soutenant des recherches qui prolongent non seulement la durée de vie, mais améliorent également la qualité de vie. Financé par un don de 1,5 million de dollars de la Colossal Foundation, ce fonds soutiendra des chercheurs au sein de l’institut et dans 11 institutions partenaires de la région de Boston. L’objectif est de promouvoir des investigations sur la science fondamentale du vieillissement et de faire avancer des thérapies destinées à retarder ou inverser le déclin lié à l’âge. En cherchant à aligner la durée de vie en bonne santé avec la durée de vie, le fonds s’attaque aux causes directes des maladies liées à l’âge ainsi qu’aux facteurs environnementaux indirects qui influencent la longévité. La contribution de la Colossal Foundation, qui se consacre également à la biotechnologie de « dé-extinction », souligne l’idée que les avancées en biotechnologie peuvent à la fois améliorer la santé humaine et préserver la biodiversité mondiale. Cette collaboration est décrite par Ben Lamm, co-fondateur et PDG de Colossal Bio, comme une étape audacieuse vers un avenir durable et florissant pour toutes les espèces. Le Healthy Aging Fund servira de plateforme pour que les chercheurs s’inspirent de la résilience de la nature et appliquent ces connaissances à la biologie du vieillissement. Une des premières initiatives issues de cette collaboration est le développement de technologies de matrices artificielles dirigées par le généticien de renommée mondiale, le professeur George Church. Ce projet combine ingénierie génomique, biologie synthétique et ingénierie des tissus pour créer des systèmes évolutifs pouvant soutenir le développement embryonnaire en dehors de l’utérus naturel. Bien que cette recherche ait des implications prometteuses pour la santé humaine, ses applications immédiates incluent des efforts de conservation, offrant une solution potentielle pour préserver les espèces menacées et même ressusciter celles qui sont éteintes. Cela pourrait aider à restaurer les écosystèmes, soutenant ainsi des populations humaines en meilleure santé. Le professeur Church a exprimé que ce soutien permettra d’accélérer les efforts pour développer des technologies de matrices artificielles, qui non seulement faciliteront la dé-extinction, mais pourraient également révolutionner la biologie reproductive pour toutes les espèces. L’espoir est de prolonger de manière significative la durée de vie en bonne santé des générations futures. Source : https://longevity.technology/news/harvards-wyss-institute-launches-healthy-aging-fund/

Hevolution Foundation : Transformer le vieillissement et la santé globale

Dr Mehmood Khan, président-directeur général de la Hevolution Foundation, dirige une initiative philanthropique ambitieuse dédiée à la biologie du vieillissement et à la science de la santé. Avec un engagement de plus de 400 millions de dollars pour faire progresser la recherche dans ce domaine, la fondation vise non seulement à accroître l’espérance de vie, mais aussi à améliorer le nombre d’années vécues en bonne santé. Le prochain Global Healthspan Summit, qui se tiendra à Riyadh, réunira des experts de divers domaines pour aborder la question essentielle de l’écart entre longévité et bien-être. Le sommet mettra en lumière les avancées scientifiques tout en abordant les défis systémiques qui doivent être surmontés pour mettre en œuvre de nouvelles interventions. Khan considère le vieillissement comme le plus grand défi de l’humanité, nécessitant une collaboration mondiale pour le relever. Le sommet, qui en est à sa deuxième édition, continuera d’encourager la recherche interdisciplinaire afin de transformer les découvertes scientifiques en bénéfices concrets pour la santé. Cette année, l’événement comptera plus de 80 sessions et 180 intervenants, abordant des sujets tels que l’écosystème de la santé, l’accès équitable aux solutions de vieillissement et l’impact de l’intelligence artificielle sur la science du vieillissement. Hevolution a déjà investi plus de 55 millions de dollars dans des investissements à impact et est devenu un leader dans le financement de la recherche sur la santé et le vieillissement. L’objectif est d’accélérer le développement de thérapies qui garantissent que les années supplémentaires vécues soient en bonne santé. En favorisant des partenariats public-privé et en mobilisant des ressources variées, Hevolution vise à catalyser la recherche et l’innovation dans le domaine de la santé. Khan souligne que le succès de la fondation se mesurera par l’impact qu’elle créera, espérant que dans cinq ans, elle ne sera plus la plus grande source de financement dans le domaine de la gérontologie, mais aura inspiré une plus grande mobilisation mondiale autour de la science de la santé. En somme, la Hevolution Foundation s’engage à transformer la manière dont nous vieillissons et à créer un écosystème d’innovation pour le bien de l’humanité. Source : https://longevity.technology/news/redesigning-aging-and-healthspan/

Vers une Universalité de la Santé : Défis et Innovations au Global Healthspan Summit

Le Global Healthspan Summit (GHS) 2025, organisé par la Hevolution Foundation, se tiendra à Riyad, en Arabie Saoudite, les 4 et 5 février, rassemblant plus de 2 500 participants et 175 conférenciers pour explorer les avancées et les défis liés à la science de la santé et au vieillissement. La Hevolution Foundation, en seulement trois ans, est devenue le plus grand bailleur de fonds philanthropique dans le domaine de la biologie du vieillissement, avec un engagement de plus de 400 millions de dollars. Le sommet mettra en lumière les recherches et technologies innovantes qui transforment le paysage de la santé, tout en fournissant des opportunités d’investissement cruciales. Lors de cet événement, la fondation publiera également la deuxième édition de son Global Healthspan Report, qui analysera l’état actuel et les perspectives futures de la science de la santé. Dr Peter Diamandis, entrepreneur et futuriste, a partagé ses réflexions sur les progrès réalisés dans le domaine de la santé, mettant en avant trois développements majeurs : la reprogrammation épigénétique, la découverte de médicaments assistée par l’IA et les thérapies cellulaires visant à éliminer les cellules sénescentes. Au cours de la prochaine décennie, des technologies révolutionnaires telles que l’édition génique, les diagnostics alimentés par l’IA et la médecine régénérative devraient transformer notre approche du vieillissement. Diamandis a également identifié des entreprises pionnières comme Fountain Life et Altos Labs, qui innovent dans le domaine de la santé. Selon lui, l’IA jouera un rôle clé dans l’accélération des progrès de la santé en améliorant le diagnostic et le traitement préventif. Sur le plan des investissements, il encourage le soutien à des entreprises qui démocratisent l’accès à la science de la santé et favorisent des solutions abordables, tout en plaidant pour un accès équitable aux technologies de santé. Enfin, il souligne les défis majeurs à relever, notamment les coûts élevés des thérapies, la lenteur des régulations et le manque de sensibilisation du public. La nécessité d’un leadership fort, issu d’une coalition d’entrepreneurs, de scientifiques et de décideurs, est essentielle pour concrétiser une vision audacieuse pour l’avenir de la santé. Diamandis conclut en affirmant que la santé ne devrait pas être un privilège, mais un droit universel. Source : https://longevity.technology/news/healthspan-must-not-remain-a-privilege-of-the-wealthy-it-should-become-a-universal-right/

Le Rôle des Astrocytes dans les Conditions Neurodégénératives : Une Nouvelle Perspective

L’appréciation croissante du rôle des cellules de soutien, en particulier des astrocytes, dans la progression des conditions neurodégénératives, est au cœur des recherches récentes. Pendant plus d’un siècle, les astrocytes ont été considérés comme de simples cellules de soutien pour les neurones. Cependant, des études récentes ont révélé que ces cellules ne sont pas homogènes, mais qu’elles constituent plutôt des sous-populations hétérogènes qui diffèrent en fonction de leur transcriptomique, de leur signature moléculaire, de leur fonction et de leur réponse à des conditions physiologiques et pathologiques. Les astrocytes réactifs, qui subissent des changements maladaptatifs en réponse aux dommages causés par le vieillissement et les maladies, jouent un double rôle : bien qu’ils provoquent une inflammation, ils sont également impliqués dans la réparation des lésions et le remodelage des tissus. Cette dualité peut rendre leur action à la fois bénéfique et nuisible. La recherche se concentre sur les différences phénotypiques des astrocytes dans des conditions de santé et de maladie, en mettant l’accent sur l’hippocampe, une région clé pour l’apprentissage et la mémoire, souvent affectée par des troubles liés à l’âge et la maladie d’Alzheimer. Les astrocytes montrent une hétérogénéité morphologique et fonctionnelle dans différentes régions du cerveau, liée à leurs fonctions variées. Par exemple, dans les régions hippocampiques CA1 et CA3, les astrocytes présentent des hétérogénéités spécifiques qui les rendent aptes à interagir avec les circuits neuronaux complexes. En réponse à des stimuli physiologiques ou pathologiques, comme le vieillissement inflammatoire ou la neuroinflammation liée à la maladie d’Alzheimer, les astrocytes réagissent différemment, ce qui souligne l’importance de comprendre ces différences pour développer des thérapies ciblées sur les astrocytes. Les modifications des astrocytes peuvent affecter l’unité neurovasculaire et la barrière hémato-encéphalique, influençant ainsi d’autres populations cellulaires du cerveau. En fin de compte, il est crucial de comprendre si les différences phénotypiques des astrocytes peuvent expliquer la vulnérabilité variée des zones hippocampiques au vieillissement ou à des agressions spécifiques, afin de concevoir de nouvelles thérapies visant à prévenir ou traiter les troubles neurodégénératifs. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/targeting-the-behavior-of-astrocytes-in-the-treatment-of-neurodegenerative-conditions/

Impact de l’âge et de la restriction calorique sur la sarcopénie : une analyse transcriptomique

L’impact du vieillissement sur les changements transcriptionnels dans les cellules est un domaine de recherche important. En examinant le transcriptome des cellules musculaires des rats âgés par rapport à ceux des jeunes et en tenant compte des interventions comme la restriction calorique, les chercheurs ont pu mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à la sarcopénie, qui est la perte de masse et de force musculaire liée à l’âge. Cette condition est une cause majeure de handicap chez les personnes âgées et nécessite une étude approfondie. En utilisant le séquençage d’ARN à haut débit, les chercheurs ont isolé l’ARN total des tissus musculaires de rats nourris ad libitum et de ceux soumis à une restriction calorique. Les analyses ont révélé des changements significatifs dans l’expression génique, avec 442 gènes codant pour des protéines étant régulés à la hausse et 377 à la baisse dans les muscles âgés par rapport aux jeunes. Les gènes régulés à la hausse étaient souvent liés à la réponse immunitaire et au repliement des protéines, tandis que ceux régulés à la baisse étaient plus associés à la biologie du développement. La restriction calorique a permis de supprimer 69,7 % des gènes régulés à la hausse et de sauver 57,8 % des gènes régulés à la baisse dans le muscle âgé, tout en identifiant des gènes uniques qui n’étaient pas affectés par le vieillissement. Ces données fournissent des indices importants pour de futures interventions thérapeutiques visant à lutter contre la sarcopénie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/an-epigenetic-view-of-the-benefits-of-calorie-restriction-in-aged-rats/

Impact du Vieillissement sur la Fonction des Glandes Salivaires et Potentiel Thérapeutique des Exosomes Dérivés de Cellules Souches

La dysfonction des glandes salivaires est un des nombreux problèmes liés au vieillissement, souvent ignoré, sauf par ceux qui en souffrent. Les glandes salivaires, structures complexes, sont affectées par les mécanismes du vieillissement, entraînant une production insuffisante de salive. Cela peut causer des difficultés pour manger chez les personnes âgées et nuire à l’équilibre du microbiome oral. Une étude récente a mis en lumière l’accumulation de cellules sénescentes, qui jouent un rôle clé dans les dysfonctionnements liés à l’âge, en sécrétant des signaux inflammatoires qui dégradent la structure et la fonction des tissus. La salive est essentielle à la santé bucco-dentaire, participant à la lubrification, au goût, à la mastication, à la déglutition et à la défense immunitaire initiale. Les recherches montrent que les personnes âgées souffrent d’une diminution de la sécrétion salivaire, ce qui entraîne des symptômes tels que la dysphagie, un risque accru de caries dentaires et une dysbiose du microbiote oral. L’accumulation de cellules sénescentes, en particulier celles positives pour p16Ink4a, est liée aux réponses inflammatoires et à une réduction de l’espérance de vie. En revanche, l’élimination de ces cellules peut améliorer la fonction des tissus et la santé. Les jonctions serrées, complexes d’adhésion cellulaire, régulent le transport des matériaux à travers le chemin paracellulaire et jouent un rôle crucial dans la sécrétion salivaire. Des études récentes ont montré que la dysfonction des jonctions serrées contribue aux anomalies de la sécrétion salivaire dans des maladies comme le diabète. Ce texte se concentre sur l’étude des mécanismes de dysfonctionnement submandibulaire liés à l’âge et évalue le potentiel thérapeutique des exosomes dérivés de cellules souches de pulpe dentaire (DPSC-exos). Les résultats révèlent que le taux de salive stimulé était significativement réduit chez les souris vieillissantes naturellement et celles induites par le D-galactose par rapport aux souris témoins. Une atrophie acinaire et une fibrose périductale ont été observées dans les glandes submandibulaires et parotides des souris vieillissantes, tandis que les glandes sublinguales n’ont montré aucune altération notable. L’injection d’exosomes DPSC dans les glandes submandibulaires des souris D-gal a amélioré le débit salivaire, réduit l’atrophie acinaire et diminué l’activité SA-β-gal. L’étude a mis en évidence que l’augmentation de la sénescence des glandes submandibulaires chez les souris vieillissantes peut entraîner une diminution de la sécrétion salivaire en perturbant l’expression et la distribution des molécules des jonctions serrées. De plus, l’injection d’exosomes DPSC améliore la dysfonction sécrétoire submandibulaire. Ces résultats pourraient ouvrir de nouvelles pistes pour des cibles thérapeutiques novatrices concernant les dysfonctions des glandes submandibulaires liées au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senescent-cells-implicated-in-loss-of-salivary-secretion-in-aging/

Exosomes et NF-κB : Une approche prometteuse pour traiter la neuroinflammation liée à l’âge

Le NF-κB est un facteur de transcription crucial dans la signalisation inflammatoire, jouant un rôle central dans la régulation des réponses inflammatoires. Bien que la suppression de l’inflammation chronique soit un objectif de recherche important, il existe des défis considérables à surmonter. En effet, les voies de signalisation utilisées lors des réponses inflammatoires normales et nécessaires sont identiques à celles impliquées dans l’inflammation chronique, ce qui rend difficile la différenciation entre les deux. Les chercheurs n’ont pas encore trouvé d’approche permettant de cibler uniquement l’inflammation chronique sans affecter les fonctions bénéfiques du système immunitaire. Une solution potentielle serait d’éliminer les dommages liés au vieillissement qui provoquent l’inflammation, bien que cela ne soit pas actuellement le principal axe de recherche. La neuroinflammation, qui est fortement associée à divers troubles neurodégénératifs, est également liée au processus de vieillissement. Actuellement, aucune méthode de traitement efficace contre la neuroinflammation n’a été développée. Dans les cerveaux de souris âgées, une augmentation des cellules immunitaires infiltrantes a été observée, et le NF-κB est identifié comme un facteur de transcription clé associé à l’augmentation des niveaux de chimiokines. Les exosomes, qui sont des vésicules extracellulaires, se révèlent être des agents thérapeutiques prometteurs pour la livraison de médicaments. Dans cette étude, l’efficacité thérapeutique des exosomes chargés d’une forme non dégradable d’IκB (Exo-srIκB), qui inhibe la translocation nucléaire du NF-κB, a été évaluée. L’analyse par séquençage d’ARN unicellulaire a montré que ces exosomes anti-inflammatoires ciblaient principalement les macrophages et les microglies, réduisant ainsi l’expression des gènes liés à l’inflammation. Le traitement avec Exo-srIκB a également diminué les interactions entre macrophages/microglies et cellules T/B dans le cerveau âgé. Les résultats démontrent qu’Exo-srIκB atténue efficacement la neuroinflammation en ciblant principalement les macrophages activés et en modulant partiellement les fonctions des microglies réactives aux interférons liées à l’âge. Ces découvertes mettent en évidence le potentiel d’Exo-srIκB en tant qu’agent thérapeutique pour traiter la neuroinflammation liée à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-novel-way-to-interfere-in-nf-%ce%bab-signaling-to-reduce-inflammation-in-the-brain/

BioAge Labs : Avancées dans le développement de thérapies ciblant le vieillissement métabolique

BioAge Labs, une entreprise biopharmaceutique en phase clinique, concentre ses efforts sur le développement de thérapies ciblant les maladies métaboliques en s’attaquant à la biologie du vieillissement humain. Récemment, l’entreprise a annoncé des mises à jour significatives concernant ses programmes de recherche et développement, en mettant l’accent sur des agonistes APJ de nouvelle génération et des inhibiteurs de NLRP3, tout en établissant des collaborations stratégiques avec des entreprises pharmaceutiques majeures.

La décision de BioAge de suspendre le développement d’azelaprag, suite à des préoccupations de sécurité, démontre son engagement envers la rigueur scientifique et la sécurité des patients. En réorientant ses efforts vers des agonistes APJ distincts sur le plan structurel et d’autres stratégies prometteuses, BioAge se positionne pour exploiter ses connaissances sur la biologie du vieillissement afin de développer des interventions plus efficaces contre les maladies métaboliques.

Avec l’abandon d’azelaprag, BioAge se concentre désormais sur le développement d’agonistes APJ structurellement distincts, avec l’objectif de sélectionner un nouveau candidat de développement d’ici la fin de 2025. Parallèlement, l’entreprise a nommé BGE-102 comme candidat de développement, un inhibiteur de NLRP3 administrable par voie orale et pénétrant dans le cerveau, qui montre une grande puissance et une pénétration cérébrale significative, essentielles pour traiter la neuroinflammation liée à des conditions telles que l’obésité.

Kristen Fortney, cofondatrice et PDG de BioAge, a souligné que l’entreprise explore divers axes pour développer une large gamme de thérapies, avec un programme NLRP3 entrant dans la clinique cette année et des agonistes APJ de nouvelle génération en voie de nomination. En outre, BioAge a établi une collaboration stratégique avec Lilly ExploR&D pour développer deux anticorps thérapeutiques ciblant les voies de vieillissement métaboliques, et continue de progresser dans une collaboration de recherche pluriannuelle avec Novartis axée sur l’identification de cibles à l’intersection de la biologie du vieillissement et de l’exercice.

Ces collaborations illustrent la puissance de la plateforme de BioAge pour découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques pour le vieillissement métabolique. En parallèle, BioAge a annoncé une solide position financière, avec environ 334,5 millions de dollars en liquidités et équivalents, ce qui lui permet de poursuivre ses initiatives de recherche et développement jusqu’en 2029, tout en avançant dans son pipeline de candidats de nouvelle génération et en exploitant sa plateforme de découverte propriétaire pour traduire ses connaissances en thérapies innovantes pour les maladies liées au vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/bioage-labs-advances-pipeline-with-new-collaborations-and-development-candidates/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=bioage-labs-advances-pipeline-with-new-collaborations-and-development-candidates

Tendances de la santé des consommateurs et innovations en longévité : Perspectives de Vishal Harnal

Vishal Harnal, partenaire directeur mondial de 500 Global, participera au Forum de la longévité à Singapour, qui rassemblera des leaders, cliniciens, universitaires et investisseurs pour explorer les tendances de la santé des consommateurs et les innovations dans le secteur de la longévité. La conférence se concentrera sur les investissements en longévité et les stratégies pour promouvoir le vieillissement en bonne santé, avec Singapour comme toile de fond idéale grâce à son écosystème dynamique de startups. Harnal évoque l’évolution de l’intérêt pour la longévité en région APAC, notant un engagement croissant des consommateurs envers leur santé et une prise de conscience accrue au niveau gouvernemental concernant les défis liés à une population vieillissante. Il souligne que le vieillissement démographique doit être abordé non seulement d’un point de vue de santé publique, mais également d’une perspective de résilience économique, car les coûts de santé augmentent avec le vieillissement de la population. Harnal aborde également l’importance de combiner les efforts locaux avec une approche souveraine, en mentionnant le potentiel des chercheurs et des entrepreneurs en APAC pour commercialiser des innovations en matière de longévité. Il met en lumière les intersections entre l’IA et la longévité, en soulignant l’intérêt croissant pour la santé cognitive et l’impact des nouvelles technologies sur la recherche et la médecine. Enfin, il souligne l’importance de comprendre la réglementation dans le secteur, plaidant pour une collaboration proactive avec les régulateurs dès le début des initiatives de santé publique. Ce forum représente une opportunité de rassembler des acteurs clés pour aborder les défis et les opportunités dans le domaine de la longévité et de la santé des populations vieillissantes. Source : https://longevity.technology/news/flfsg-longevity-is-an-imperative-from-a-public-health-perspective/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=flfsg-longevity-is-an-imperative-from-a-public-health-perspective