Étiquette : vieillissement

Lutte contre le vieillissement : Vers une médecine moderne pour éradiquer les maladies liées à l’âge

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur l’éradication des maladies liées à l’âge grâce à la maîtrise des mécanismes du vieillissement par la médecine moderne. Le bulletin d’information hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés. En plus des nouvelles, Fight Aging! propose des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs dans l’industrie de la longévité. Les articles abordent divers sujets liés à la longévité et à la santé des personnes âgées, tels que la restriction calorique et ses effets sur le vieillissement cérébral, ainsi que des thérapies pour des maladies comme l’amyloïdose transthyretin. Les défis auxquels l’industrie biotechnologique fait face, notamment la dilution des investissements pour les premiers investisseurs par des financements ultérieurs, sont également discutés. Des études récentes examinent les interactions entre le microbiome oral et intestinal en rapport avec les maladies liées à l’âge, l’importance de l’activité physique sur la mortalité, et l’influence de l’inflammation dans la maladie d’Alzheimer. En outre, des recherches suggèrent que des vaccinations, comme celle contre le zona, peuvent réduire le risque d’accidents vasculaires cérébraux et de maladies cardiaques. Les résultats de recherches sur l’impact de l’âge biologique sur la fonction cognitive et les maladies cardiovasculaires mettent en lumière les mécanismes sous-jacents au vieillissement et leur relation avec la santé des individus âgés. La publication vise à éduquer et à promouvoir des stratégies innovantes pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, en mettant l’accent sur la prévention des maladies et l’amélioration de la longévité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/fight-aging-newsletter-september-8th-2025/

L’impact du vol spatial sur le vieillissement des cellules souches : enjeux pour la santé des astronautes et la science de la longévité

Une équipe de l’Université de Californie à San Diego a publié une étude dans la revue Cell Stem Cell, révélant que l’exposition des cellules souches hématopoïétiques humaines (HSPC) au vol spatial accélère des caractéristiques généralement associées au vieillissement, telles que la réduction de l’auto-renouvellement, l’attrition des télomères, le stress inflammatoire et l’instabilité génomique. Selon Dr Catriona Jamieson, directrice de l’institut, l’espace agit comme un test de stress ultime pour le corps humain, et ces constatations sont cruciales pour comprendre comment protéger les astronautes lors de missions prolongées et pour modéliser le vieillissement humain et des maladies comme le cancer sur Terre. Cette recherche met en lumière l’opportunité de la biologie spatiale : elle permet d’étudier le vieillissement et le déclin cellulaire à un rythme accéléré, offrant ainsi des possibilités d’interventions moins héroïques pour combattre la dégradation des cellules souches. L’étude a utilisé des nanobioreacteurs miniaturisés pour observer en temps réel les cellules pendant le vol. Les résultats indiquent que le vol spatial induit cinq fois plus de mutations que l’exposition à des radiations sur Terre. L’équipe prévoit de futures missions pour surveiller les changements moléculaires en temps réel et explorer des interventions. En somme, cette recherche suggère que l’espace pourrait non seulement servir à protéger la santé des astronautes, mais aussi à approfondir notre compréhension du vieillissement et améliorer la santé humaine sur Terre. Source : https://longevity.technology/news/spaceflight-accelerates-stem-cell-aging-in-orbit/

Conférence sur les Biomarqueurs du Vieillissement 2025 : Vers une intégration clinique des mesures de l’âge biologique

La Conférence sur les Biomarqueurs du Vieillissement 2025 se déroulera les 20 et 21 octobre à l’École de Médecine de Harvard à Boston. Cet événement, organisé par le Consortium des Biomarqueurs du Vieillissement, rassemblera des chercheurs, cliniciens et experts de l’industrie pour avancer dans le développement et la validation des biomarqueurs du vieillissement. Cette rencontre, qui en est à sa troisième édition, est devenue un rendez-vous international majeur, reflétant l’importance croissante de la science des biomarqueurs et la nécessité d’établir des normes applicables dans les essais cliniques, en pratique et éventuellement dans les voies réglementaires. Le programme de cette année inclura une conférence principale animée par le professeur Andrea Maier, présidente de la Healthy Longevity Medicine Society, ainsi que des sessions sur le vieillissement immunitaire en collaboration avec XPRIZE. Les participants pourront également suivre des mises à jour sur la série de défis du Consortium, une attention particulière sera accordée aux biomarqueurs du vieillissement cérébral, et plus de 100 affiches et présentations éclair mettront en avant des chercheurs en début de carrière. La conférence vise à établir un consensus sur ce qui constitue une mesure valide de l’âge biologique, essentielle pour l’approbation réglementaire, la confiance des investisseurs et l’adoption clinique des thérapies. L’intégration clinique des biomarqueurs est un aspect central de cette édition, car ils doivent être expliqués aux patients et utilisés par les médecins. Les membres du Comité Exécutif, Drs Jesse Poganik et Andrea Cipriano, soulignent l’importance de l’intégration des perspectives cliniques pour aller au-delà de la recherche et établir des mesures pratiques. Cipriano insiste sur la nécessité d’atteindre un consensus sur les biomarqueurs, chaque organe ayant un processus de vieillissement différent. Des études longitudinales sont également recommandées pour collecter des données fonctionnelles et moléculaires sur le vieillissement sain, permettant ainsi une meilleure compréhension de ce phénomène en population. La conférence se déroule au Joseph B Martin Conference Center, à l’École de Médecine de Harvard, et vise à rassembler la communauté scientifique et médicale autour des enjeux cruciaux liés au vieillissement et à la longévité. Source : https://longevity.technology/news/biomarkers-of-aging-are-moving-closer-and-closer-to-the-clinic/

Découverte d’une voie régulatrice de l’agrégation des protéines dans les maladies neurodégénératives liées à l’âge

Les scientifiques ont récemment découvert une voie qui régule l’agrégation des protéines, un phénomène lié à plusieurs maladies neurodégénératives liées à l’âge. La plupart des maladies neurodégénératives, comme la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Huntington et la maladie d’Alzheimer, partagent des similitudes, notamment l’agrégation anormale des protéines, en dépit de la diversité des protéines impliquées. Cette agrégation est un des signes caractéristiques du vieillissement, souvent associé à une perte de la protéostase. Des recherches menées par l’Université de Cologne, publiées dans *Nature Aging*, ont révélé des mécanismes communs qui pourraient expliquer ces maladies. En utilisant des modèles de vers nématodes (*C. elegans*), les chercheurs ont identifié une voie de signalisation impliquant les protéines EPS-8 et RAC. Il a été observé qu’avec l’âge, l’accumulation d’EPS-8 active la signalisation de RAC, ce qui réduit la durée de vie des vers. L’étude a montré que la réduction de l’expression des gènes *eps-8* et *rac* entraînait une diminution significative de l’agrégation des protéines associées à des maladies, sans réduire la quantité totale de protéines, indiquant que cette action prévenait spécifiquement le phénomène de regroupement. De plus, la santé neuronale des vers a été préservée, ce qui a été démontré par des tests comportementaux. Les chercheurs ont également mis en lien l’accumulation d’EPS-8 avec une enzyme déubiquitinante, l’USP-4, dont les niveaux augmentent avec l’âge et contribuent à la dégradation des protéines. En réduisant *usp-4* chez les vers âgés, ils ont observé une diminution de l’agrégation des protéines et une augmentation de l’espérance de vie. Pour valider ces résultats chez l’humain, des expériences similaires ont été effectuées sur des neurones moteurs dérivés de cellules souches pluripotentes induites d’un patient atteint de SLA, montrant que la réduction de *EPS-8* ou *USP-4* diminuait l’agrégation des protéines mutantes et réduisait les formes de mort cellulaire. Ce travail ouvre de nouvelles perspectives sur les mécanismes moléculaires liant le vieillissement à des maladies comme la SLA et la maladie de Huntington, contribuant ainsi à l’éclaircissement des facteurs de risque liés à l’âge dans ces pathologies. Source : https://www.lifespan.io/news/a-mechanism-behind-protein-aggregation-discovered/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-mechanism-behind-protein-aggregation-discovered

Rôle du tissu adipeux brun et du 12,13-diHOME dans la santé cardiaque des souris âgées

Une étude récente a examiné les rôles du tissu adipeux brun (TAB) et d’une hormone lipidique, le 12,13-diHOME, dans la santé cardiaque, en se concentrant sur les mécanismes moléculaires affectant les cœurs de souris âgées. Le vieillissement entraîne des changements dans le système cardiovasculaire, notamment des perturbations du métabolisme du calcium, et le TAB, qui protège contre les maladies métaboliques et cardiovasculaires, diminue également avec l’âge. Des travaux antérieurs avaient établi un lien entre le TAB et une meilleure signalisation calcique, ainsi qu’une fonction cardiaque améliorée chez des souris jeunes et en bonne santé, identifiant le 12,13-diHOME comme un médiateur de cette connexion. Dans cette étude, les chercheurs ont investigué cette relation durant le vieillissement et son lien avec le déclin de la santé cardiovasculaire lié à l’âge.

La diminution de la fonction thermogénique du TAB avec l’âge est bien documentée, mais sa fonction endocrine l’est moins. Les chercheurs ont mesuré les lipides circulants chez des participants humains âgés de 65 à 90 ans, des jeunes âgés de 18 à 35 ans, ainsi que chez des souris âgées et jeunes. Comme prévu, l’âge a influencé la signalisation lipidique tant chez les humains que chez les souris, avec des similitudes entre les deux espèces, y compris sept oxylipines dont les niveaux étaient réduits chez les souris âgées et les humains par rapport aux jeunes témoins. Le 12,13-diHOME, une molécule libérée par le TAB, a un impact positif sur la fonction cardiaque. La transplantation de TAB de souris jeunes dans les cavités viscérales de souris âgées a conduit à des améliorations de plusieurs paramètres de la fonction et de la santé cardiaque, suggérant que la transplantation de TAB atténue les problèmes cardiaques liés à l’âge. Cet effet bénéfique n’a pas été observé lors de la transplantation de tissu adipeux blanc, indiquant que ces effets sont spécifiques au TAB.

Étant donné que la transplantation de graisse de jeunes donneurs vers des personnes âgées serait un processus cliniquement complexe, les chercheurs ont testé si un traitement aigu au 12,13-diHOME aurait le même effet. L’injection de 12,13-diHOME chez des souris âgées a amélioré les fonctions cardiaques chez les mâles mais pas chez les femelles. Le 12,13-diHOME a une demi-vie courte, ne montrant pas d’augmentation des niveaux plasmatiques après 30 minutes. Pour remédier à cela, les chercheurs ont utilisé une approche de thérapie génique non virale : la nanotransfection tissulaire (TNT), permettant de tester l’impact d’une augmentation soutenue du 12,13-diHOME. Ils ont inséré tous les gènes nécessaires à la production de 12,13-diHOME dans un ADN circulaire, qui a été délivré aux cellules cutanées de souris par une impulsion électrique hebdomadaire pendant six semaines. Cela a permis une surexpression de 12,13-diHOME dans ces cellules et une augmentation de ses niveaux dans la circulation, menant à des améliorations de la santé et de la fonction cardiovasculaire chez les souris âgées de sexe masculin et féminin.

Les chercheurs ont ensuite analysé l’expression génique dans les tissus cardiaques de souris jeunes, de souris âgées ayant reçu une transplantation de TAB, et d’un groupe témoin âgé. L’analyse a montré des marqueurs de stress réticulé endoplasmique (RE) augmentés dans le groupe témoin âgé, tandis que les souris ayant reçu le TAB avaient des niveaux similaires à ceux des jeunes. Des résultats similaires ont été observés chez les souris mâles traitées par thérapie génique. Curieusement, aucune modification du stress RE n’a été observée chez les souris femelles, possiblement en raison de niveaux de stress RE de base plus faibles chez les femelles.

Des expériences supplémentaires ont révélé que l’enzyme synthase de l’oxyde nitrique neuronal (nNOS) était nécessaire pour les effets bénéfiques du 12,13-diHOME sur la fonction cardiaque. L’étude a montré que le stress RE et la fonction cardiaque ne s’amélioraient pas chez les souris déficientes en nNOS après la thérapie génique au 12,13-diHOME, suggérant que l’effet bénéfique sur la fonction cardiaque est médié par le 12,13-diHOME. Les chercheurs ont également montré le rôle critique de la kinase II dépendante du calcium/calmoduline (CaMKII), qui est connue pour être un médiateur du stress RE et est liée à la dysfonction cardiaque augmentée avec l’âge.

Des souris ayant surexprimé 12,13-diHOME ont présenté des niveaux réduits de pCaMKII dans leurs cœurs, mais pas chez les femelles. Les auteurs suggèrent que des niveaux de pCaMKII de base réduits chez les femelles âgées pourraient expliquer l’inefficacité du traitement chez ces souris. L’hyperactivation de CaMKII chez des fibroblastes murins a conduit à une respiration mitochondriale réduite et à un stress RE accru, mais l’ajout de 12,13-diHOME a inversé ces effets. Des résultats similaires ont été observés chez les fibroblastes humains, fournissant un mécanisme pour que le 12,13-diHOME module l’activité de CaMKII et le stress RE dans un modèle de vieillissement.

Kristin Stanford, la responsable de l’étude, a résumé que l’une des plus grandes préoccupations liées au vieillissement est la maladie cardiovasculaire, qui augmente considérablement chez les patients de plus de 65 ans. L’étude a établi un lien entre une diminution du lipokine 12,13-diHOME et une détérioration de la fonction cardiaque. Bien que les résultats soient prometteurs, ils ont été réalisés chez des souris, et des tests humains sont nécessaires pour confirmer ces résultats. De plus, bien que l’étude ait montré des améliorations dans la santé cardiovasculaire des souris âgées, les mécanismes sous-jacents à l’impact positif du 12,13-diHOME sont spécifiques au sexe, et des recherches futures sont nécessaires pour comprendre ces mécanismes chez les femelles. Source : https://www.lifespan.io/news/a-non-viral-gene-therapy-restores-mouse-hearts/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-non-viral-gene-therapy-restores-mouse-hearts

Les Lysosomes : Mécanismes, Dysfonctionnements et Implications Thérapeutiques

Les lysosomes sont des organites essentiels au sein des cellules, servant de systèmes de recyclage grâce à des enzymes capables de décomposer les protéines et les structures cellulaires en matières premières réutilisables. Le processus d’autophagie est responsable de l’identification des protéines et des structures à recycler, qui sont ensuite livrées aux lysosomes. Avec l’âge, les lysosomes peuvent connaître des dysfonctionnements, se remplissant de déchets métaboliques persistants, ce qui entraîne leur enlargement et des difficultés à décomposer ces déchets. Les chercheurs étudient ce phénomène afin de trouver des moyens de manipuler l’état lysosomal pour améliorer la fonction cellulaire.

Les vacuoles, qui sont des compartiments membranaires dans les cellules, jouent également un rôle dans le stockage et la régulation de la pression, notamment dans les cellules végétales. Bien que les cellules animales ne contiennent pas généralement de vacuoles, elles possèdent des organites similaires appelés lysosomes. La vacuolation lysosomale, qui se caractérise par un élargissement anormal des lysosomes, peut être un indicateur de stress ou de dysfonctionnement. Cette condition est observée dans diverses pathologies, notamment les troubles de stockage lysosomal, le vieillissement, les infections, la chimiothérapie, les cataractes, la toxicité au cadmium et les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques se demandent si la vacuolation lysosomale est nuisible ou bénéfique, car les mécanismes de formation des vacuoles sont encore mal compris. Des recherches ont révélé que les cellules disposent d’un système sophistiqué pour induire la vacuolation lysosomale en réponse à divers types de stress, provoquant un remplissage des lysosomes en solutés qui attire l’eau, provoquant ainsi une distension de la membrane lysosomale. Un rôle clé dans ce processus est joué par une protéine nommée LYVAC, qui se fixe aux lysosomes stressés et fournit des lipides pour permettre une expansion contrôlée des lysosomes. Cela suggère que la vacuolation lysosomale est une réponse naturelle et régulée, contribuant à la stabilité lysosomale. En ciblant LYVAC, il est possible de mieux comprendre les rôles des vacuoles lysosomales dans différentes maladies et d’éventuellement développer de nouvelles stratégies thérapeutiques si la formation de vacuoles est identifiée comme un facteur clé dans la pathologie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/towards-a-better-understanding-of-lysosomal-stress/

Impact de la Restriction Calorique sur le Cerveau des Mammifères et le Vieillissement

La restriction calorique (RC) est une pratique consistant à réduire l’apport calorique de 40 % par rapport à un apport ad libitum tout en maintenant un niveau adéquat de micronutriments. Cette approche inclut également diverses formes de jeûne intermittent, centrées sur le temps passé en état de faim. Des études sur différentes espèces animales ont démontré que la restriction calorique ralentit le vieillissement et prolonge l’espérance de vie, en modifiant positivement le métabolisme cellulaire. Les études humaines sur une restriction calorique légère à long terme ont reproduit ces changements à court terme, mais il n’existe pas encore de données sur son impact sur l’espérance de vie. Les chercheurs estiment que la RC pourrait entraîner des changements moindres chez les espèces à longue durée de vie, comme les humains, par rapport aux espèces à courte durée de vie, comme les souris. Cette hypothèse repose sur le fait que la réponse à la restriction calorique a évolué en réponse à la famine saisonnière, permettant aux espèces à courte durée de vie d’augmenter leurs chances de reproduction pendant les périodes de prospérité. De plus, il est possible que les changements bénéfiques induits par la RC chez les espèces à courte durée de vie soient en partie responsables de leur longévité. Un article récent se concentre sur les effets de la restriction calorique dans le cerveau des mammifères, en utilisant des techniques avancées de transcriptomique unicellulaire et spatiale pour mesurer les changements d’expression génique au sein de populations cellulaires hétérogènes. L’âge entraîne un déclin fonctionnel du cerveau, rendant ce dernier plus vulnérable aux troubles cognitifs et neurodégénératifs. La RC est particulièrement remarquable pour sa capacité à prolonger la durée de vie à travers différentes espèces, tout en améliorant la fonction cérébrale, l’apprentissage, la mémoire et la résistance aux maladies neurodégénératives. Cependant, les méthodes traditionnelles pour étudier la transcriptomique n’offrent pas une vue d’ensemble sur les effets de la RC sur les populations cellulaires cérébrales. Grâce à des progrès récents, les chercheurs ont développé de nouvelles approches pour étudier la réponse de plus de 500 000 cellules du cerveau de souris sous RC, révélant que la RC retarde l’expansion des populations cellulaires inflammatoires, préserve les cellules progénitrices neuronales, et réduit l’expression de gènes associés au vieillissement. Ces résultats fournissent une carte spatiotemporelle détaillant les mécanismes cellulaires et moléculaires sous-jacents aux effets neuroprotecteurs de la restriction calorique. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/investigating-the-slowing-of-brain-aging-via-calorie-restriction/

Vers une Médecine de la Longévité : Lutte contre les Maladies Liées à l’Âge

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur les nouvelles et les commentaires liés à l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en cherchant à maîtriser les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Leur newsletter hebdomadaire est envoyée à des milliers d’abonnés intéressés par ces sujets. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire sur leur site web, et celles qui souhaitent se désinscrire peuvent le faire par e-mail. La société propose également des services de conseil stratégique dans l’industrie de la longévité, dirigée par Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies. Cette industrie est complexe et en pleine évolution, et Reason aide les investisseurs et les entrepreneurs à naviguer dans ce domaine. Le contenu publié par Fight Aging! aborde divers sujets de recherche sur le vieillissement et les maladies qui y sont liées. Parmi les articles récents, on trouve des études sur le rôle de la protéine UCP4A dans l’extension de la vie des mouches, l’effet du cabozantinib sur l’ostéoporose, et les impacts de la ménopause sur le vieillissement. L’accent est mis sur des mécanismes biologiques, tels que l’inflammation liée à l’âge, ainsi que sur des traitements potentiels utilisant des médicaments existants pour cibler les cellules sénescentes, qui jouent un rôle dans le développement de maladies liées à l’âge. Les recherches sur la sirtuine mitochondriale et son influence sur le vieillissement sont également examinées, tout comme l’importance des myokines et exerkines dans le maintien de la santé musculaire. D’autres sujets incluent la relation entre le syndrome métabolique et le risque accru de la maladie de Parkinson, ainsi que l’impact de l’expression de la progerine sur les maladies rénales chroniques. Les articles montrent comment la recherche actuelle offre des pistes pour des traitements innovants et des stratégies de prévention visant à améliorer la longévité et la qualité de vie des personnes âgées. Dans l’ensemble, Fight Aging! est une ressource précieuse pour ceux qui s’intéressent à l’éradication des maladies liées à l’âge et à la recherche sur le vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/fight-aging-newsletter-september-1st-2025/

Accélérer la Science de la Longévité : Sept Changements Clés

Un nouveau rapport du McKinsey Health Institute (MHI) met en lumière les changements nécessaires pour accélérer la science de la longévité au bénéfice de la société. Intitulé « La science de la longévité pourrait permettre des vies plus saines pour tous », le rapport identifie sept changements clés qui faciliteraient le développement des interventions biomédicales ciblant le processus de vieillissement. Les auteurs du rapport plaident pour une meilleure définition du domaine, un investissement accru et un leadership renforcé pour tirer parti des interventions axées sur le vieillissement. L’institut MHI, qui ne génère pas de profits, se concentre sur les domaines de la santé historiquement sous-financés, en réunissant des leaders, en faisant avancer la recherche et en favorisant l’innovation. Lars Hartenstein, directeur de la longévité saine au MHI, présente le rapport, soulignant que bien que l’investissement dans la biotechnologie de la longévité augmente, le secteur reste en retard par rapport à d’autres domaines comme l’oncologie.

Le rapport souligne que les maladies liées à l’âge représentent environ un tiers du fardeau mondial de la maladie, et s’attaquer à ce problème pourrait ajouter 2 trillions de dollars au PIB mondial. Les sept changements proposés incluent : 1) Une définition claire et une perception unifiée de la longévité et des concepts connexes ; 2) Une compréhension approfondie de la science du vieillissement ; 3) Le développement de biomarqueurs normalisés pour faciliter les essais cliniques ; 4) L’accélération du développement clinique avec des approches centrées sur le patient ; 5) La clarté réglementaire pour des frameworks d’approbation d’interventions sur le vieillissement ; 6) L’attraction d’investissements traditionnels dans le domaine de la longévité ; et 7) L’éducation et la formation de plus de cliniciens et chercheurs en science de la longévité. Hartenstein conclut que bien que des progrès soient réalisés, un leadership et une prise de conscience accrus sont nécessaires pour accélérer le développement dans ce domaine. La création de coalitions pour des essais pivots et des cadres de santé publique est essentielle pour catalyser les changements nécessaires et maximiser le potentiel de la science de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/the-seven-shifts-needed-to-accelerate-longevity-science/

L’impact de la bière sur le vieillissement et la santé : Une étude sur des souris

Des scientifiques ont mené des recherches sur l’impact de trois types de bière sur des souris mâles vieillies artificiellement, enregistrant divers effets bénéfiques, tels que des améliorations de la diversité du microbiome et des profils lipidiques. Bien qu’il soit clairement établi que la consommation excessive d’alcool nuit à la santé, le débat autour de la consommation modérée est toujours d’actualité. Certains chercheurs soutiennent que le niveau de consommation d’alcool sain est nul, tandis que d’autres affirment que les avantages l’emportent sur les risques. La complexité de la question réside également dans la diversité des formes d’alcool, les boissons alcoolisées étant dérivées de plantes contenant de nombreuses substances biologiquement actives. Les études épidémiologiques fournissent principalement des corrélations entre la consommation d’alcool et les résultats de santé, mais elles ne peuvent pas établir de relations causales. Pour approfondir ce sujet, une équipe de chercheurs chinois a administré de petites doses de bière aux souris, équivalentes à environ 700 millilitres par semaine pour les humains. Les souris ont été traitées avec du D-galactose pour induire des phénotypes de vieillissement, entraînant une production accrue de radicaux libres et de produits de glycation avancés, ce qui a mené à des défenses antioxydantes affaiblies et à un microbiome intestinal perturbé. Pendant quatre semaines, les souris vieillies artificiellement ont reçu l’un des trois types de bière obtenus du laboratoire de la brasserie Tsingtao : une lager non filtrée, une IPA et un stout. Les résultats ont montré que toutes les bières atténuaient le stress oxydatif induit par le D-galactose. Le stout a présenté l’effet antioxydant le plus fort, augmentant les niveaux d’enzymes antioxydantes et réduisant les marqueurs de dommages oxydatifs. De plus, toutes les bières ont eu des effets anti-inflammatoires, réduisant les niveaux de cytokines pro-inflammatoires. Les chercheurs ont également examiné la fonction hépatique et rénale, notant que la bière a en fait amélioré la situation par rapport aux contrôles vieillissants artificiellement. Les profils lipidiques des souris, détériorés par le D-galactose, ont également montré des améliorations. Les chercheurs ont noté que la bière avait un impact positif sur la diversité du microbiome, contribuant à la restauration de la flore intestinale bénéfique. L’étude a mis en évidence que l’original non filtré avait le plus grand effet sur la diversité, tandis que l’IPA a démontré un rééquilibrage clair et le stout a le mieux renforcé les producteurs de lactobacilles. Les effets observés sont attribués à divers molécules bioactives contenues dans les bières. Cependant, l’étude présente des limitations, notamment l’utilisation de souris mâles uniquement et le fait qu’il s’agisse d’un modèle d’âge artificiel. Les auteurs appellent à la poursuite de recherches similaires pour explorer la diversité des effets des différents types d’alcool. Source : https://www.lifespan.io/news/moderate-beer-consumption-produces-benefits-in-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=moderate-beer-consumption-produces-benefits-in-mice