Étiquette : sédentarité

L’impact de l’exercice sur la santé cognitive et le vieillissement cérébral

L’exercice physique est bien établi comme un facteur d’amélioration de la santé à long terme, tant dans les études animales que dans les études humaines. Des recherches récentes ont mis en lumière une corrélation entre le comportement sédentaire et le vieillissement accéléré du cerveau, renforçant l’idée que le niveau d’activité physique a un impact significatif sur les résultats fonctionnels des individus plus âgés. En effet, maintenir une forme physique adéquate tout au long de la vie est soutenu par des preuves solides comme étant l’approche la plus efficace pour ralentir le vieillissement. De plus, des études suggèrent que l’activité physique à l’âge moyen peut réduire le risque de maladie d’Alzheimer (MA) chez les personnes à risque. Une recherche a été menée auprès de 337 adultes cognitivement sains, évaluant les changements d’activité physique au milieu de la vie par rapport aux pathologies liées à la MA. Les participants ont subi des évaluations d’activité physique initiale et de suivi sur une période de 4,07 ans en moyenne. Les résultats ont montré que rester sédentaire était associé à une diminution de l’épaisseur corticale par rapport à ceux qui faisaient une activité physique limitée, à ceux qui maintenaient leur activité ou à ceux qui respectaient les recommandations de l’OMS sur l’activité physique. De plus, le fait de devenir conforme aux recommandations était lié à une charge amyloïde plus faible par rapport à ceux devenant non-conformes. Une augmentation des niveaux d’activité physique a montré une association dépendante de la dose avec une charge amyloïde réduite. Ces résultats soulignent l’importance de l’activité physique pour la santé cognitive et la prévention du vieillissement cérébral. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/being-sedentary-correlates-with-accelerated-brain-aging/

L’impact de l’activité physique sur la mortalité : Une étude sur des jumeaux finlandais

Une étude a été menée pour explorer les liens entre l’activité physique de loisir à long terme et la mortalité, ainsi que l’impact de l’activité physique sur le risque accru de mortalité dû à des prédispositions génétiques aux maladies. Les chercheurs ont analysé des données provenant de 22 750 jumeaux finlandais nés avant 1958, dont l’activité physique a été évaluée en 1975, 1981 et 1990. Le suivi de la mortalité a continué jusqu’à la fin de l’année 2020. Quatre sous-groupes distincts ont été identifiés en fonction de l’activité physique : sédentaires, modérément actifs, actifs et très actifs. À l’issue d’un suivi de 30 ans, il a été observé que la différence de mortalité la plus significative se situait entre les groupes sédentaires et modérément actifs, avec un risque de mortalité réduit de 7 % pour ce dernier. En revanche, un niveau d’activité physique plus élevé n’a pas apporté de bénéfice supplémentaire en termes de mortalité. En ce qui concerne les analyses à court et à long terme, une association claire a été établie à court terme, montrant que plus le niveau d’activité physique était élevé, plus le risque de mortalité était faible. Cependant, à long terme, ceux qui étaient très actifs ne différaient pas en termes de mortalité de ceux qui étaient sédentaires. Les chercheurs ont également examiné si le respect des directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’activité physique avait un effet sur la mortalité et le risque de maladies génétiques. Ces directives recommandent 150 à 300 minutes d’activité modérée ou 75 à 150 minutes d’activité vigoureuse par semaine. L’étude a révélé que le respect de ces recommandations n’entraînait pas de réduction du risque de mortalité ou de modification du risque de maladies génétiques. Même parmi les jumeaux ayant respecté ces niveaux recommandés d’activité physique sur une période de 15 ans, aucune différence statistiquement significative dans les taux de mortalité n’a été observée par rapport à leur jumeau moins actif. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/the-finnish-twin-cohorts-odd-results-for-the-effects-of-exercise-on-mortality/