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Les résultats prometteurs de l’étude PEARL sur le rapamycine et la longévité

Dans l’étude publiée par le Dr. Sajid Zalzala et son équipe dans le journal Aging, les résultats de l’évaluation participative du vieillissement avec le rapamycine pour la longévité (PEARL) sont présentés. Ce projet de recherche a été financé par crowdfunding via Lifespan.io et a permis de lever 182 838 dollars, dépassant largement l’objectif initial de 75 000 dollars. Le rapamycine, un macrolide connu pour ses propriétés anticancéreuses et immunosuppressives, cible le mTOR, une voie clé dans le processus de vieillissement. Bien que des recherches antérieures aient montré des effets prometteurs du rapamycine sur la longévité chez les animaux, peu d’études ont examiné ses effets sur l’espérance de vie humaine. PEARL a ainsi été conçu comme le premier essai clinique contrôlé et randomisé à long terme sur le rapamycine chez les humains. Au cours de l’essai de 48 semaines, 114 participants âgés d’environ 60 ans ont été répartis en trois groupes recevant du rapamycine à des doses de 5 mg, 10 mg et un placebo. Les résultats ont montré que les doses de rapamycine étaient généralement sûres, bien que certains effets secondaires aient été rapportés, notamment des problèmes rénaux chez certains hommes et des dysbioses intestinales. Les femmes ont bénéficié de l’expérience, notamment avec des augmentations significatives de la masse musculaire maigre et une diminution de la douleur. Cependant, peu d’améliorations ont été observées dans d’autres domaines tels que la fonction physique ou les interactions sociales. Une analyse épigénétique a été réalisée, mais n’a pas montré d’effets significatifs. Les chercheurs suggèrent que des études futures pourraient examiner des doses plus élevées ou des composés ciblant spécifiquement le mTORC1 pour évaluer plus précisément les effets du rapamycine sur la longévité humaine. Malgré ses limites, l’étude PEARL représente une avancée importante dans la recherche sur le vieillissement et souligne le potentiel du rapamycine dans la préservation de la santé et de la longévité, particulièrement chez les femmes. Les conclusions de cette étude offrent un éclairage nouveau sur l’utilisation potentielle du rapamycine dans la lutte contre les maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial

Évaluation de l’Essai PEARL sur le Rapamycine et son Impact sur le Vieillissement

L’essai PEARL, financé par Lifespan.io, a été conçu pour évaluer l’impact du rapamycine, un médicament connu pour ses propriétés potentielles dans le domaine du vieillissement. Ce projet a été lancé en raison du besoin croissant d’études plus larges et de traitements peu coûteux capables d’influencer le vieillissement. Les résultats préliminaires de l’étude, publiés récemment, ont mis en lumière des questions importantes concernant la posologie et la biodisponibilité du rapamycine. En effet, le rapamycine composé utilisé dans l’essai s’est révélé moins biodisponible que les options commerciales, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les résultats et sur ceux qui envisagent d’utiliser ce traitement. Alors que peu d’essais cliniques ont jusqu’à présent évalué les effets de ce médicament chez des individus généralement en bonne santé, il est crucial de noter que la plupart de ces études antérieures souffraient de limitations telles que des tailles d’échantillon réduites et un suivi à court terme. Les études les plus solides ont montré des améliorations dans le déclin immunitaire lié à l’âge chez les personnes âgées en bonne santé. L’essai PEARL représente l’un des plus grands efforts pour évaluer la sécurité à long terme d’un faible dosage de rapamycine (5 mg et 10 mg une fois par semaine pendant 48 semaines) dans un groupe vieillissant normal, et il fournit un soutien préliminaire à l’idée que le rapamycine à faible dose pourrait être utile pour contrer le déclin lié à l’âge en améliorant des mesures de santé. Au cours de l’essai, une pause a été nécessaire pour examiner la biodisponibilité du rapamycine composé, et il a été révélé que sa concentration dans le sang était approximativement un tiers de celle des formulations commerciales après 24 heures. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la sécurité relative de l’utilisation de rapamycine à faible dose sur 48 semaines et d’observer l’émergence de modèles clairs d’effets secondaires préoccupants. Globalement, les rapports d’événements indésirables étaient relativement constants à travers tous les groupes, bien que les utilisateurs de rapamycine aient présenté plus de symptômes gastro-intestinaux que les utilisateurs de placebo. Cependant, aucun autre modèle clair d’effets secondaires n’a émergé. Des améliorations significatives ont été observées dans la masse de tissu maigre et dans les symptômes de douleur auto-évalués chez les femmes prenant 10 mg de rapamycine composé. Des améliorations modestes dans d’autres mesures de bien-être auto-évalué ont également été notées pour certains groupes des deux sexes. Ces résultats sont en accord avec les bénéfices suggérés de l’utilisation du rapamycine à faible dose dans la communauté de la longévité, fournissant un certain soutien cliniquement validé pour les effets réputés de ce médicament. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/results-from-the-pearl-trial-of-rapamycin/

L’Hypothèse de l’Hyperfonction : Une Réflexion sur le Vieillissement et ses Causes

Mikhail Blagosklonny, un chercheur éminent dans le domaine du vieillissement, a proposé la théorie de l’hyperfonction, qui soutient que le vieillissement est principalement causé par une hyperactivité des voies de signalisation plutôt que par l’accumulation de dommages moléculaires. Cette théorie a été discutée dans des échanges avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages. Blagosklonny a affirmé que les dommages moléculaires sont en réalité des sous-produits de cette hyperfonction, et que des interventions visant à cibler cette hyperactivité pourraient atténuer le vieillissement et ses maladies associées. Bien que de Grey ait reconnu l’importance de la théorie de l’hyperfonction, il a insisté sur le fait que la réparation des dommages reste cruciale pour traiter le vieillissement, mettant en avant l’interaction complexe entre ces deux perspectives. L’échange entre les deux chercheurs met en lumière les différentes approches de la recherche sur le vieillissement, où Blagosklonny propose que la priorisation des interventions sur l’hyperfonction pourrait être plus efficace pour prolonger la vie. De plus, la théorie de l’hyperfonction a conduit à des recherches sur des agents thérapeutiques comme la rapamycine, un inhibiteur de mTOR, et a inspiré un éventail de théories programmatiques sur le vieillissement. L’approche de Blagosklonny et la théorie de l’hyperfonction continuent d’influencer le débat scientifique sur les causes du vieillissement et les stratégies potentielles pour le combattre. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

L’Héritage de Mikhail Blagosklonny : La Théorie de l’Hyperfonction et ses Implications dans le Vieillissement

Le décès de Mikhail Blagosklonny nous invite à réfléchir sur ses contributions au débat contemporain concernant les causes du vieillissement, notamment à travers sa théorie de l’hyperfonction. Contrairement à l’idée que le vieillissement résulte principalement de l’accumulation de dommages moléculaires, Blagosklonny a soutenu que l’hyperfonction des voies de signalisation joue un rôle central. Il a illustré ce concept en comparant la vitesse d’une voiture sur une autoroute à celle sur une allée, où la première ne cause pas de dommages, tandis que la seconde, même à la même vitesse, engendre des problèmes. Cette théorie suggère que des signaux hyperactifs peuvent engendrer des dommages aux organes, comme les AVC provoqués par l’hypertension, sans impliquer de dommages moléculaires directs. En réponse, Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages, a reconnu la pertinence de la théorie de l’hyperfonction tout en insistant sur l’importance de la réparation des dommages pour comprendre le vieillissement. De Grey a noté que même si l’hyperfonction contribue au vieillissement, elle ne peut pas expliquer complètement l’accumulation de dommages oxydatifs et génétiques. Blagosklonny a ensuite proposé que, bien que les dommages moléculaires s’accumulent, ils ne limitent pas nécessairement la durée de vie dans des conditions normales. Il a suggéré que si des interventions pouvaient prolonger la vie, ces dommages pourraient devenir plus contraignants. Ce dialogue met en lumière les paradigmes contrastés tout en renforçant l’idée que les interventions contre le vieillissement devraient se concentrer sur l’hyperfonction à sa source. En continuant sur la théorie de l’hyperfonction, Blagosklonny a proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ce qui a conduit à l’exploration de l’inhibiteur mTOR, la rapamycine, comme agent thérapeutique potentiel. Cette théorie, en conjonction avec le modèle de développement de João Pedro de Magalhães, a inspiré l’émergence d’une série de théories programmatiques qui incluent l’hypofonction, les programmes coûteux, la théorie des contraintes et la mort adaptative. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

Mikhail Blagosklonny et la théorie de l’hyperfonction : un nouveau regard sur le vieillissement

Mikhail Blagosklonny était un chercheur influent dans le domaine du vieillissement, ayant développé la théorie de l’hyperfonction qui propose que le vieillissement ne résulte pas de l’accumulation de dommages, mais plutôt d’une hyperactivité des voies de signalisation. Cette théorie a été mise en avant lors d’un échange en 2021 avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages. Blagosklonny a soutenu que l’hyperfonction est la véritable cause de l’accumulation de dommages, en expliquant que des voies de signalisation hyperactives peuvent entraîner des dommages aux organes sans nécessairement provoquer des dommages moléculaires. De Grey a réagi en affirmant que, bien que la théorie de l’hyperfonction soit pertinente, la réparation des dommages demeure cruciale pour lutter contre le vieillissement. Blagosklonny a également suggéré que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ouvrant la voie à des recherches sur des agents thérapeutiques comme le rapamycine, un inhibiteur de mTOR. Ainsi, la théorie de l’hyperfonction, en conjonction avec d’autres modèles de développement, a inspiré une série de théories programmatiques, élargissant la compréhension des mécanismes du vieillissement et des interventions possibles. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

L’Hypothèse de l’Hyperfonction : Réflexions sur le Vieillissement et les Contributions de Mikhail Blagosklonny

Le décès de Mikhail Blagosklonny nous invite à réfléchir à ses contributions au débat moderne sur les causes du vieillissement, en particulier sa théorie de l’hyperfonction. Cette théorie suggère que le vieillissement n’est pas seulement le résultat de l’accumulation de dommages, mais plutôt d’une hyperfonction des voies de signalisation qui conduit à des dommages organiques. Blagosklonny a engagé un dialogue avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages, en soulignant que la véritable cause du vieillissement réside dans l’hyperfonction et non dans les dommages moléculaires. Bien que de Grey reconnaisse les contributions de la théorie de l’hyperfonction, il insiste sur l’importance de la réparation des dommages pour traiter le vieillissement. Blagosklonny a également proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ce qui a conduit à l’exploration de l’utilisation de la rapamycine, un inhibiteur de mTOR, comme agent thérapeutique. Sa théorie a inspiré l’émergence d’une suite de théories programmatiques qui explorent divers aspects du vieillissement et des mécanismes qui pourraient potentiellement être ciblés pour améliorer la longévité. En somme, le débat autour des causes du vieillissement continue d’évoluer, avec des perspectives divergentes sur le rôle de l’hyperfonction et des dommages moléculaires, mais toutes visent à comprendre et à intervenir sur ce processus complexe. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

L’Héritage de Mikhail Blagosklonny : La Théorie de l’Hyperfonction et le Vieillissement

Mikhail Blagosklonny, un éminent scientifique, a profondément influencé le débat moderne sur les causes de l’âge, notamment par sa théorie de l’hyperfonction. Après sa mort, il est pertinent de réfléchir à ses contributions et à son dialogue avec d’autres chercheurs, tels qu’Aubrey de Grey. Blagosklonny a affirmé que l’hyperfonction, plutôt que l’accumulation de dommages, est à la base du vieillissement. Il a soutenu que l’hyperfonction des voies de signalisation entraîne des dommages organiques, plutôt qu’une accumulation de dommages moléculaires. Cette perspective remet en question les théories traditionnelles basées sur les dommages, qui considèrent que le vieillissement est principalement causé par des dommages génétiques et oxydatifs. Au cours d’un échange en 2021 avec de Grey, il a mis en avant que les dommages moléculaires, bien qu’ils s’accumulent, ne limitent pas nécessairement la durée de vie dans des conditions normales. Cependant, il a reconnu que si des interventions prolongent significativement la durée de vie, ces dommages peuvent devenir plus contraignants. De Grey, en réponse, a convenu que la théorie de l’hyperfonction offre des perspectives précieuses mais a insisté sur l’importance de la réparation des dommages pour traiter le vieillissement. Blagosklonny a également proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, en se basant sur l’utilisation de la rapamycine, un inhibiteur du mTOR. Sa théorie a également inspiré l’émergence d’autres théories et modèles sur le vieillissement et la santé, tels que l’hypofonction, les programmes coûteux, la théorie des contraintes et la mort adaptative. En somme, le débat entre l’hyperfonction et les théories basées sur les dommages reste un sujet de recherche crucial pour l’avenir des interventions contre le vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

L’Héritage de Mikhail Blagosklonny : Une Nouvelle Perspective sur le Vieillissement

Le décès de Mikhail Blagosklonny nous invite à réfléchir sur ses contributions significatives au débat contemporain sur les causes du vieillissement. Sa théorie de l’hyperfonction, qui postule que le vieillissement est principalement dû à une hyperactivité des voies de signalisation, remet en question les théories traditionnelles basées sur l’accumulation de dommages. Blagosklonny a engagé un dialogue avec Aubrey de Grey, défenseur des théories basées sur les dommages, où il a soutenu que l’hyperfonction est la véritable cause sous-jacente du vieillissement, expliquant que les dommages moléculaires résultent d’un excès de signalisation plutôt que d’être la cause directe du vieillissement. De Grey, bien qu’il reconnaisse la valeur de la théorie de l’hyperfonction, a affirmé que la réparation des dommages demeure essentielle pour contrer le vieillissement, soulignant l’importance des dommages oxydatifs et génétiques sur la fonction cellulaire. Les deux chercheurs illustrent ainsi des paradigmes contrastés, mais leur échange met en lumière la nécessité de cibler l’hyperfonction au cœur des interventions contre le vieillissement.

À partir de la théorie de l’hyperfonction, Blagosklonny a proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et les maladies qui y sont associées. Cette approche théorique a directement influencé l’exploration de rapamycine, un inhibiteur de mTOR, comme agent thérapeutique potentiel. La théorie de l’hyperfonction, conjuguée au modèle de développement de João Pedro de Magalhães, a engendré le développement d’une série croissante de théories programmatiques. Ces théories incluent des concepts tels que l’hypofonction, les programmes coûteux, la théorie des contraintes et la mort adaptative, élargissant ainsi notre compréhension des mécanismes du vieillissement et ouvrant des voies potentielles pour des interventions thérapeutiques.

En somme, les travaux de Blagosklonny nous rappellent l’importance de revisiter et de redéfinir les théories sur le vieillissement à travers le prisme de l’hyperfonction, tout en reconnaissant la valeur des approches complémentaires qui prennent en compte l’accumulation des dommages. Cela constitue un terrain fertile pour le développement de nouvelles stratégies visant à prolonger la longévité et à améliorer la qualité de vie des individus vieillissants. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

Les Contributions de Mikhail Blagosklonny à la Théorie du Vieillissement : Hyperfonction et Réparations Moléculaires

Mikhail Blagosklonny, un chercheur influent dans le débat moderne sur les causes du vieillissement, a proposé la théorie de l’hyperfonction, selon laquelle le vieillissement découle d’une hyperactivité des voies de signalisation, plutôt que de l’accumulation de dommages moléculaires. Dans un échange avec Aubrey de Grey, défenseur des théories basées sur les dommages, Blagosklonny a souligné que, bien que l’accumulation de dommages moléculaires soit un fait, elle est une conséquence des signaux hyperfonctionnels. Il a utilisé une analogie avec une voiture, où une conduite rapide sur une route inappropriée cause des dommages, mais pas en raison de l’usure normale. De Grey a répondu en affirmant que la réparation des dommages reste cruciale pour lutter contre le vieillissement. Blagosklonny a proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ce qui a conduit à l’exploration de médicaments comme la rapamycine, un inhibiteur de mTOR. Sa théorie a également inspiré d’autres théories du vieillissement, élargissant ainsi le champ des recherches sur le sujet. Ce dialogue entre les deux penseurs met en lumière les approches contrastées dans la compréhension du vieillissement et souligne l’importance de cibler les causes sous-jacentes pour développer des interventions efficaces contre le vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

L’Hypofonction et la Théorie de l’Hyperfonction : Un Débat sur les Causes du Vieillissement

Mikhail Blagosklonny a largement contribué au débat contemporain sur les causes du vieillissement, en développant la théorie de l’hyperfonction. Cette théorie postule que le vieillissement n’est pas simplement le résultat de l’accumulation de dommages dans les cellules, mais plutôt d’une hyperactivité des voies de signalisation qui, même sans changements progressifs dans leur activité, peuvent entraîner des dommages aux organes. Blagosklonny a engagé un dialogue avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages, soulignant que, bien que l’hyperfonction soit un facteur clé du vieillissement, la réparation des dommages est également cruciale. De Grey a réagi en affirmant que, bien que la théorie de l’hyperfonction offre des perspectives intéressantes, elle ne peut pas expliquer entièrement l’accumulation de dommages oxydatifs et génétiques qui altèrent la fonction cellulaire. Blagosklonny a également suggéré que, bien que les dommages moléculaires s’accumulent, cela ne limite pas nécessairement la durée de vie dans des conditions normales. Cependant, si des interventions prolongent considérablement la durée de vie, ces dommages pourraient devenir un facteur limitant. Ce dialogue met en lumière les paradigmes contrastés tout en renforçant l’idée centrale de Blagosklonny selon laquelle les interventions de vieillissement devraient viser à cibler l’hyperfonction à sa source. En s’appuyant sur la théorie de l’hyperfonction, Blagosklonny a proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ce qui a conduit à l’exploration de la rapamycine comme agent thérapeutique potentiel. La théorie de l’hyperfonction, en combinaison avec le modèle de développement connexe de João Pedro de Magalhães, a inspiré l’émergence d’une suite de théories programmatiques, y compris l’hypofonction, les programmes coûteux, la théorie des contraintes et la mort adaptative. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/