Étiquette : prévention des maladies

L’essor de la science du vieillissement : Un tournant politique à Washington

Le sommet organisé par l’Alliance for Longevity Initiatives (A4LI) à Washington DC marque un tournant décisif dans la promotion de la science du vieillissement au sein des politiques de santé. En réunissant des scientifiques, des investisseurs et des législateurs, l’événement a démontré que la biologie du vieillissement est désormais perçue comme une priorité politique essentielle. Les participants ont souligné la nécessité d’intégrer les mécanismes biologiques du vieillissement dans le discours politique, en mettant en avant leur impact sur la santé publique et l’économie. Le Caucus de la science du vieillissement, un groupe bipartisan de législateurs, a vu son effectif augmenter, indiquant un soutien croissant pour la recherche sur le vieillissement. Une législation innovante, comme celle du Montana, étend l’accès aux thérapies expérimentales, ce qui pourrait servir de modèle pour d’autres États. Malgré les défis liés au financement de la recherche, A4LI s’efforce de faire valoir que la biologie du vieillissement est centrale pour la pérennité du système de santé et la prévention des maladies chroniques. Le sommet a aussi permis de changer la perception du vieillissement, le positionnant comme un enjeu de santé publique urgent et modifiable. A4LI appelle à une action rapide pour que les politiques suivent le rythme des avancées scientifiques, soulignant que le temps presse pour réaliser ces changements. Source : https://longevity.technology/news/longevity-science-moves-to-the-hill-as-a4li-gathers-momentum/

Impact des Modèles Alimentaires sur le Vieillissement Sain

Une étude récente a examiné l’impact de huit modèles alimentaires différents à mi-vie sur les chances de vieillissement en bonne santé, englobant la santé cognitive, mentale et physique. L’alimentation est une intervention facilement modifiable dans le processus de vieillissement, car ce que nous mangeons a un impact considérable sur notre santé. De nombreuses preuves montrent qu’une alimentation saine peut contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et la mortalité prématurée. De plus, l’alimentation influence le déclin cognitif lié à l’âge et la performance physique. Cette étude a pour but de déterminer quel modèle diététique est le plus efficace pour favoriser un vieillissement sain et de meilleure qualité de vie chez les personnes âgées. Les chercheurs ont comparé les associations entre divers indicateurs du vieillissement et l’adhésion à long terme à huit régimes alimentaires sains.

Les huit régimes étudiés incluent l’Alternative Healthy Eating Index (AHEI), l’Alternative Mediterranean Index (aMED), les Dietary Approaches to Stop Hypertension (DASH), le Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay (MIND), le healthful plant-based diet (hPDI), le Planetary Health Diet Index (PHDI), un modèle diététique inflammatoire empirique (EDIP) et un indice diététique empirique pour l’hyperinsulinisme (EDIH). L’objectif de ces régimes est de promouvoir une bonne santé en privilégiant les aliments sains comme les fruits, les légumes et les grains entiers, tout en réduisant la consommation de viandes rouges et transformées. Chaque régime présente cependant des spécificités. Par exemple, l’aMED met l’accent sur l’huile d’olive, le poisson et les noix, tandis que le MIND intègre une consommation importante de baies.

Les chercheurs ont utilisé les données de 105 015 participants, dont 70 091 femmes et 34 924 hommes provenant de deux études de santé menées entre 1986 et 2016. Bien que les résultats soient significatifs, la spécificité des participants, tous professionnels de la santé, limite leur généralisation. Il a été observé qu’après un suivi de 30 ans, 9,3 % des participants avaient connu un vieillissement sain.

Les résultats indiquent qu’une adhésion plus élevée à tous les modèles alimentaires est associée à de meilleures chances de vieillissement en bonne santé, bien qu’il y ait des différences notables entre ces régimes. L’AHEI a montré la plus forte association avec un vieillissement sain, tandis que le hPDI a présenté l’association la plus faible. En comparant les participants dans les 20 % les plus bas d’adhésion à l’AHEI avec ceux dans les 20 % les plus élevés, les chercheurs ont constaté une augmentation de 86 % des chances d’atteindre un vieillissement sain à 70 ans, et 2,24 fois à 75 ans, indépendamment d’autres facteurs de style de vie.

L’étude a également analysé les effets des régimes sur plusieurs domaines du vieillissement, constatant que des adhésions plus élevées à tous les régimes testés sont associées à un vieillissement sain dans divers domaines. L’AHEI a montré la plus forte association avec le maintien de la fonction physique et de la santé mentale, tandis que le modèle diététique inversé EDIH a été associé à l’absence de maladies chroniques.

Les analyses des facteurs diététiques individuels ont révélé que la consommation accrue de fruits, de grains entiers, de légumes et de graisses insaturées est liée à un vieillissement sain, alors que la consommation d’aliments ultratransformés et de viandes rouges a un effet néfaste. Les auteurs suggèrent que des régimes riches en aliments d’origine végétale, avec une modération des aliments d’origine animale, pourraient favoriser un vieillissement sain et influencer les futures recommandations diététiques.

En étudiant différents sous-groupes, les chercheurs ont trouvé que les associations entre les régimes et le vieillissement sain étaient généralement plus fortes chez les femmes, les fumeurs, les participants avec un IMC supérieur à 25, et ceux ayant une activité physique en dessous de la médiane. Des interactions significatives ont également été observées entre le statut socio-économique et certains régimes, mais pas entre ces régimes et l’héritage européen ou non-européen.

En conclusion, bien que tous les régimes étudiés montrent des bénéfices, il est essentiel de reconnaître que chaque régime a des effets différents selon le sexe et les préoccupations de santé individuelles. Il n’existe pas de régime unique qui convienne à tous, et les futures études pourraient explorer des approches plus individualisées. Les résultats soulignent l’importance d’adapter les régimes sains aux besoins et préférences des individus. Source : https://www.lifespan.io/news/dietary-patterns-associated-with-healthy-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=dietary-patterns-associated-with-healthy-aging

L’impact des régimes alimentaires sur le vieillissement en santé

L’adoption d’une alimentation plus saine est bénéfique à long terme, mais il est essentiel de reconnaître que peu de personnes atteignent l’âge de 70 ans sans développer de maladies chroniques majeures. Les études montrent que les chances d’éviter ces maladies à 70 ans passent de moins de 10 % à environ 20 % grâce à des ajustements alimentaires. L’accent devrait être mis non seulement sur l’optimisation des régimes alimentaires, mais aussi sur le développement de thérapies de rajeunissement qui traitent les causes profondes du vieillissement. En analysant les données de deux grandes études longitudinales, la Nurses’ Health Study et la Health Professionals Follow-Up Study, nous avons observé l’impact de l’adhésion à divers modèles alimentaires sur le vieillissement en santé. Parmi les 105 015 participants, seulement 9,3 % ont réussi à vieillir en bonne santé, ce qui a été lié à une consommation accrue de fruits, légumes, grains entiers, graisses insaturées, noix, légumineuses et produits laitiers faibles en gras. À l’inverse, une consommation élevée de graisses trans, de sodium, de boissons sucrées et de viandes rouges ou transformées était associée à des résultats moins favorables. Les résultats soulignent que les régimes alimentaires riches en aliments d’origine végétale, tout en intégrant modérément des aliments d’origine animale sains, peuvent favoriser un vieillissement en santé, ce qui pourrait influencer les futures recommandations diététiques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/there-is-no-one-optimal-diet-for-long-term-health/

Technogym : Une Nouvelle Stratégie de Santé Axée sur l’IA et la Prévention des Maladies

Technogym, un leader mondial dans la fabrication d’équipements de sport, a récemment annoncé une nouvelle stratégie centrée sur la santé, qu’elle appelle ‘healthness’. Cette approche vise à passer d’un modèle traditionnel de bien-être à un modèle plus avancé, axé sur la prévention des maladies grâce à l’utilisation de données et d’intelligence artificielle (IA). Depuis 40 ans, Technogym a été à l’avant-garde du concept de bien-être, qui mettait l’accent sur l’activité physique, la nutrition équilibrée et un état d’esprit positif. Désormais, l’entreprise entend offrir des programmes d’entraînement personnalisés qui améliorent la santé à long terme et préviennent les problèmes de santé potentiels. En intégrant l’IA dans son écosystème de données, Technogym se positionne comme une entreprise de sciences de la vie, adoptant une approche proactive de la gestion de la santé. Avec environ 55 000 installations dans le monde et une communauté connectée de 25 millions d’utilisateurs, Technogym a accumulé des trillions de points de données au cours des trois dernières décennies. Cette nouvelle initiative ‘healthness’ repose sur des recherches scientifiques qui soulignent l’importance des choix de mode de vie dans la détermination du bien-être général, indiquant que jusqu’à 80 % des résultats de santé sont influencés par l’épigénétique. Technogym propose des programmes d’entraînement de précision ciblant la force musculaire, l’endurance cardiaque, la flexibilité, l’équilibre et la fonction cognitive. Les innovations incluent une station d’évaluation alimentée par l’IA qui évalue les paramètres psychophysiques et cognitifs pour générer des programmes d’entraînement précis, ainsi que des applications basées sur l’IA qui fournissent des conseils optimisés en temps réel en fonction des performances des utilisateurs. Source : https://longevity.technology/news/is-healthness-the-new-wellness/

Le Dr. Marco Quarta : Pionnier de la Médecine de Longévité avec Rubedo et Turn Biotechnologies

Le Dr. Marco Quarta dirige une start-up innovante dans le domaine de la longévité appelée Rubedo, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Cette entreprise a développé des méthodes ingénieuses pour faire face à l’hétérogénéité des cellules sénescentes et est l’une des premières à avoir introduit son candidat médicament sénolytique dans des essais cliniques. Marco a également cofondé Turn Biotechnologies, qui se concentre sur le reprogrammation cellulaire partielle, envisageant l’avenir des interventions anti-âge comme une combinaison de divers médicaments et thérapies. Sa passion pour le domaine de la longévité a débuté très jeune, inspirée par un désir de comprendre pourquoi différentes espèces vivent différemment. Il a suivi des études en biologie du vieillissement, obtenant un diplôme de premier cycle sous la direction de Rita Levi-Montalcini, la lauréate du prix Nobel, et a poursuivi un doctorat en neurosciences. Il travaille actuellement à Stanford, où il a dirigé un centre de recherche sur la régénération tissulaire. Marco voit la sénescence cellulaire comme un point fondamental pour comprendre le vieillissement et a fondé Rubedo pour développer des outils permettant de comprendre les cellules sénescentes. La start-up a récemment levé 46 millions de dollars pour soutenir ses opérations en Europe, avec Milan comme nouveau siège européen. Rubedo s’apprête à lancer un essai clinique sur des maladies cutanées inflammatoires chroniques et le vieillissement de la peau, tout en développant des partenariats avec des entreprises de cosmétiques. Marco a également fondé l’Institut Phaedon pour promouvoir la recherche collaborative dans le domaine de la longévité. Malgré des échecs dans des essais cliniques précédents, il reste optimiste quant à la recherche sur les thérapies sénolytiques, soulignant l’importance de tirer des leçons des échecs passés. Marco envisage un futur où la médecine de longévité impliquera des approches multiples et personnalisées, en se concentrant sur la prévention des maladies liées à l’âge, tout en sensibilisant le public et les professionnels de la santé à ces nouvelles thérapies. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Dubaï : un centre de longévité et d’innovation en santé personnalisée

La région du Conseil de coopération du Golfe (CCG) connaît une croissance économique significative et des changements démographiques. La population de ces pays a atteint près de 60 millions, avec un profil démographique jeune, plus de 50 % des habitants ayant moins de 25 ans en 2021. Cependant, les pays du CCG, notamment Dubaï, s’attaquent à la question de la longévité et du vieillissement en bonne santé. Dubaï attire l’attention mondiale pour son développement rapide et ses opportunités d’investissement, et BioAro Group, une entreprise biotechnologique canadienne, a récemment ouvert une clinique à Dubaï sous la direction du cardiologue Dr Anmol Kapoor. BioAro vise à établir les Émirats arabes unis comme un hub mondial pour la médecine de précision, la génomique et les soins personnalisés. Ils investissent dans des laboratoires génomiques et la formation des professionnels de santé afin de révolutionner la prestation de soins de santé et d’améliorer la qualité de vie de la population. La médecine de précision pourrait répondre aux défis démographiques uniques de la région, en favorisant une gestion proactive de la santé et la prévention des maladies. Anmol Kapoor souligne que même si la population des Émirats est plus jeune, les taux de maladies cardiovasculaires y sont alarmants. Il explique que le mode de vie stressant de Dubaï contribue à l’augmentation des maladies précoces. Kapoor évoque également l’avenir des données de santé, prédisant un passage vers des systèmes axés sur les données longitudinales, permettant une meilleure compréhension du mode de vie des patients. Il est convaincu que les nouvelles technologies, y compris l’intelligence artificielle, joueront un rôle crucial dans l’amélioration des soins aux patients. En ce qui concerne la blockchain, il affirme que les patients doivent être propriétaires de leurs données de santé. Grâce à la blockchain, les patients pourraient contrôler leurs informations, les partager ou les vendre, ce qui permettrait une prestation de soins plus personnalisée. Kapoor est optimiste quant à l’impact de ces innovations sur la médecine et la longévité. Source : https://longevity.technology/news/i-see-huge-scope-in-longevity-medicine/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=i-see-huge-scope-in-longevity-medicine