Étiquette : Maladies chroniques

Impact des combustibles solides sur le vieillissement réussi : Analyse des données épidémiologiques en Chine

L’utilisation de combustibles solides, tels que le bois et le charbon, pour le chauffage et la cuisson à domicile est une source majeure de pollution de l’air par les particules, surtout dans les populations pauvres. Cette situation est préoccupante car l’exposition à ces particules est liée à une progression accélérée des maladies liées à l’âge et à une mortalité accrue. Les données épidémiologiques provenant des populations chinoises révèlent que les personnes utilisant des combustibles solides ont une probabilité de 30% à 40% inférieure de vieillir sans développer de maladies chroniques ou de perte notable de fonctions cognitives. Moins d’un individu sur dix dans cette population atteint ses 60 ans sans souffrir de maladies liées à l’âge, ce qui souligne l’urgence de développer des thérapies de rajeunissement. Une étude a inclus 4 047 participants âgés en moyenne de 67 ans, montrant que ceux utilisant des combustibles solides avaient moins de chances de connaître un vieillissement réussi par rapport à ceux utilisant des combustibles propres. Lors du suivi, seulement 6,95% des participants ont réussi à vieillir avec succès. Les analyses longitudinales ont confirmé que l’utilisation de combustibles solides pour la cuisson était associée à un ratio de vieillissement réussi de 0,66, tandis que pour le chauffage, ce ratio était de 0,59. De plus, un changement auto-déclaré de l’utilisation de combustibles solides à des combustibles propres était significativement associé à un vieillissement réussi. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/household-use-of-solid-fuel-correlates-with-a-sizable-increase-in-age-related-disease/

Omada Health : Une entreprise de santé numérique se prépare à son introduction en bourse

Omada Health est une entreprise de santé numérique qui se concentre sur la prévention et la gestion des maladies chroniques grâce à un modèle de changement de comportement. Fondée en 2012, l’entreprise a évolué d’un prestataire virtuel de gestion du diabète et du poids à une plateforme de prévention complète. Omada Health prévoit de lever 158 millions de dollars lors de son introduction en bourse, ce qui valoriserait l’entreprise à environ 1,1 milliard de dollars. En ciblant les causes profondes et les premières étapes des maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension et l’obésité, Omada vise à prévenir et à ralentir leur progression, à réduire les complications et à améliorer la qualité de vie de ses membres. L’entreprise a levé plus de 500 millions de dollars jusqu’à présent, dont un financement de 192 millions de dollars lors de la série E en 2022, et prévoit de s’inscrire à la Bourse Nasdaq sous le symbole ‘OMDA’. Le modèle de santé numérique d’Omada s’appuie sur des dispositifs connectés, le partage de données en temps réel et des interventions comportementales personnalisées pour soutenir les individus entre les visites cliniques. L’approche de l’entreprise combine diverses technologies, y compris des outils alimentés par l’IA, avec un coaching humain personnalisé pour gérer virtuellement les conditions chroniques, y compris des programmes pour le prédiabète, le diabète, l’hypertension, les affections musculosquelettiques et les soins d’obésité basés sur GLP-1. Les participants reçoivent des kits comprenant des dispositifs tels que des balances intelligentes, des lecteurs de pression artérielle et des moniteurs de glucose en continu, associés à des applications activées par l’IA, comme des outils d’intelligence nutritionnelle, pour aider les membres à adopter et à maintenir des comportements plus sains. En intégrant les données de ses membres dans leurs dossiers de santé électroniques, Omada vise également à permettre aux prestataires de soins primaires de prendre des décisions plus éclairées et d’intervenir plus tôt. L’entreprise met un accent particulier sur la démonstration que ses approches sont basées sur des preuves et a publié des résultats validés dans au moins 29 publications évaluées par des pairs. Elle prétend également générer des économies significatives pour les employeurs, suggérant qu’elle peut générer plus de 2 000 dollars d’économies médicales par membre après deux ans, et affiche un taux de fidélisation des clients de 90 % sur trois ans. La date exacte de l’introduction en bourse d’Omada n’a pas encore été annoncée. Source : https://longevity.technology/news/prevention-focused-unicorn-omada-health-plots-ipo/

Impact de la Vitamine D sur l’Attrition des Télomères : Résultats de l’Essai VITAL

Cette étude subordonnée, qui fait partie de l’essai VITAL à grande échelle, a révélé que la supplémentation en vitamine D ralentit presque complètement l’attrition des télomères dans les leucocytes. Les télomères, qui sont des séquences répétitives situées aux extrémités des chromosomes, jouent un rôle crucial dans le vieillissement cellulaire. Chaque division cellulaire entraîne un raccourcissement des télomères, ce qui peut déclencher la sénescence cellulaire. Des études antérieures ont montré que l’attrition des télomères dans les leucocytes, comme les lymphocytes T, peut prédire des maladies chroniques et la mortalité. L’essai VITAL, qui s’est déroulé sur cinq ans et a inclus près de 26 000 participants âgés d’au moins 50 ans, a déjà montré des résultats significatifs concernant la mortalité par cancer et l’incidence de maladies auto-immunes chez les personnes ayant pris de la vitamine D. Dans cette sous-étude, plus de mille participants ont eu leur longueur de télomère mesurée plusieurs fois. Les résultats ont montré que la perte moyenne de longueur de télomère dans le groupe placebo était de 160 paires de bases sur quatre ans, tandis que la supplémentation en vitamine D a réduit cette perte à environ 20 paires de bases. Bien que ces résultats soient significatifs, ils sont à peine statistiquement significatifs en raison des limites des méthodes de mesure de la longueur des télomères. L’association est restée robuste même après avoir pris en compte divers facteurs démographiques et comportementaux. Les résultats suggèrent que la supplémentation ciblée en vitamine D pourrait être une stratégie prometteuse pour contrer le processus de vieillissement biologique, bien que d’autres recherches soient nécessaires. En effet, un petit changement dans la longueur des télomères pourrait avoir des implications cliniques significatives, car c’est le télomère le plus court dans une cellule qui déclenche la réponse aux dommages de l’ADN, poussant la cellule vers la sénescence. En conclusion, cette étude met en lumière l’importance de la vitamine D dans la préservation de la longueur des télomères et ses implications potentielles pour la santé et le vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/vitamin-d-rescues-telomere-attrition-in-leukocytes/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vitamin-d-rescues-telomere-attrition-in-leukocytes

Rapport Annuel 2024 sur l’Investissement dans la Longévité

Le rapport annuel sur l’investissement dans le secteur de la longévité de 2024, publié par Longevity.Technology, révèle une dynamique positive avec un financement total atteignant 8,49 milliards USD, répartis sur 331 transactions. Ce rapport examine l’évolution des investissements dans les technologies visant à prolonger la vie en bonne santé, en segmentant l’industrie en 25 domaines variés tels que les sénothérapeutiques, la longévité reproductive et la reprogrammation cellulaire partielle. L’analyse montre une reprise marquée par rapport à la baisse de 2023, avec 3,74 milliards USD levés au premier trimestre et une tendance à la hausse se poursuivant jusqu’au quatrième trimestre, qui s’est clos à 1,75 milliard USD. Les investissements en capital-risque à un stade avancé ont représenté environ un tiers de l’ensemble des financements, avec les États-Unis dominant le paysage de l’innovation dans la longévité, abritant 57 % des entreprises et représentant 84 % du volume total des transactions. Les technologies de plateforme ont particulièrement attiré l’attention des investisseurs, avec plus de 2 milliards USD investis dans des plateformes de découverte de longévité, soulignant un pivot stratégique vers des outils fondamentaux soutenant la découverte thérapeutique. Les temps forts de l’investissement en biotechnologie de longévité en 2024 incluent des introductions en bourse pour BioAge Labs et Jupiter Neurosciences, ainsi que des financements significatifs pour des startups comme Rubedo Life Sciences et Loyal. Les applications de longévité pour les consommateurs ont également suscité un vif intérêt, illustré par un financement de 200 millions USD pour la société ŌURA. Malgré la croissance de l’activité d’investissement, celle-ci reste inférieure au capital nécessaire pour s’attaquer aux maladies liées au vieillissement, avec des dépenses de santé aux États-Unis atteignant 4,9 billions USD. La plupart de ces dépenses sont consacrées aux maladies chroniques, représentant un fardeau financier croissant pour toutes les sociétés développées. Le rapport souligne que bien que l’activité d’investissement soit en hausse, l’opportunité de développer des thérapies anti-vieillissement demeure largement inexploitée. En conclusion, le rapport présente une vision optimiste du secteur, avec des indications de confiance croissante des investisseurs et une approche de marché plus sélective et mature. Source : https://www.lifespan.io/news/longevity-investment-more-than-doubled-to-8-5bn-in-2024/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-investment-more-than-doubled-to-8-5bn-in-2024

Géromédecine : Cibler la biologie du vieillissement pour améliorer la santé

Le vieillissement démographique mondial entraîne une augmentation des maladies chroniques, mettant à l’épreuve les individus et les systèmes de santé. Traditionnellement, la médecine a adopté un modèle d’intervention clinique qui consiste à traiter les maladies après leur apparition, souvent de manière isolée. Cependant, un nouvel article publié dans la revue Cell par des experts en gérontologie propose de repenser cette approche. Ce concept, appelé ‘géromédecine’, repose sur l’hypothèse de la géroscience, qui suggère que de nombreuses conditions chroniques liées à l’âge partagent des causes communes basées sur les processus biologiques fondamentaux qui régissent le vieillissement. Plutôt que de traiter chaque maladie individuellement, la géromédecine vise à cibler la biologie du vieillissement elle-même, avec l’objectif de retarder ou de prévenir l’apparition de plusieurs maladies liées à l’âge simultanément. Les auteurs soutiennent que le vieillissement devrait être considéré comme un facteur de risque modifiable, similaire à l’hypertension ou au tabagisme. Ils identifient plusieurs mécanismes biologiques fondamentaux, tels que la sénescence cellulaire et la dysfonction mitochondriale, non pas comme des conséquences passives du vieillissement, mais comme des points d’intervention potentiels. L’article appelle également à une évolution des cadres réglementaires, soulignant que les essais cliniques actuels, conçus autour d’objectifs uniques liés à des maladies, ne sont pas adaptés pour évaluer les interventions ciblant la biologie complexe du vieillissement. Les auteurs plaident en faveur de l’utilisation de critères composites et de biomarqueurs fonctionnels pour mieux refléter les objectifs d’extension de la durée de vie en bonne santé, une priorité de la géromédecine. En fin de compte, la géromédecine ne vise pas seulement à prolonger la vie, mais à améliorer la qualité de vie des personnes âgées, ce qui pourrait également offrir des solutions plus efficaces pour les systèmes de santé déjà surchargés. Si cette approche gagne en popularité, elle pourrait transformer les attentes sur la vie après 65 ans, en mettant l’accent sur le maintien de la santé plutôt que sur la réaction face aux maladies. Source : https://longevity.technology/news/geromedicine-treating-the-biology-of-aging-itself/

Vers une compréhension systémique du vieillissement : défis et perspectives de la biotechnologie de la longévité

L’histoire de l’humanité a été marquée par une expansion démographique rapide, souvent décrite comme hyperbolique. Dans un article de 1960, Heinz von Foerster et ses collègues ont prédit un ‘Doomsday’ en 2026, où la population mondiale atteindrait des niveaux infinis si la croissance se poursuivait sans contrôle. Cependant, un retournement inattendu s’est produit : les taux de natalité ont commencé à diminuer tandis que la longévité augmentait, résultant d’un comportement émergent dans un système complexe. Cette transition a permis à l’humanité d’éviter la menace de la surpopulation, mais a engendré une nouvelle crise liée à l’augmentation des maladies chroniques et des coûts de santé, mettant en péril les systèmes de retraite. Cela a conduit à l’émergence de la biotechnologie de la longévité, visant à percer les secrets de la vie prolongée. Malgré les avancées, la restriction calorique reste la méthode la plus efficace pour prolonger la vie, surpassant toutes les interventions modernes. L’histoire de Genghis Khan, qui a cherché l’élixir de la vie, illustre que la modération et la simplicité sont des principes essentiels pour une vie prolongée. Les thérapies actuelles, notamment des médicaments comme l’Ozempic, montrent des bénéfices modestes, mais ne modifient pas fondamentalement le processus de vieillissement. Le domaine de la longévité est confronté à des contradictions : il prétend être proche de solutions contre le vieillissement tout en admettant un manque de compréhension commune de celui-ci. Pour surmonter ces défis, il est nécessaire de développer des thérapies de niveaux différents. Les thérapies de niveau 1 se concentrent sur des maladies spécifiques, tandis que les thérapies de niveau 2 visent à réduire le bruit physiologique et pourraient prolonger la vie en bonne santé. Les thérapies de niveau 3, qui cherchent à inverser les dommages accumulés, sont essentielles pour réellement dépasser les limites de la longévité humaine. Des recherches récentes, y compris des études sur la sénescence négligeable, suggèrent que certaines espèces présentent peu ou pas de signes de vieillissement, ce qui pourrait guider les futures interventions. Une compréhension précise des mécanismes du vieillissement est cruciale pour le développement de nouvelles thérapies. La complexité du vieillissement nécessite une approche systémique plutôt que de se concentrer uniquement sur des maladies individuelles. Les efforts futurs doivent se concentrer sur les thérapies qui s’attaquent à la dynamique sous-jacente du vieillissement, afin d’ouvrir la voie à une sénescence négligeable pour l’humanité. Source : https://www.lifespan.io/news/playing-the-long-game-towards-radical-life-extension/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=playing-the-long-game-towards-radical-life-extension

Nouvelles découvertes sur la sénescence : un spectre d’états cellulaires et leurs implications pour les thérapies de longévité

La recherche récente, menée par l’Université Johns Hopkins, remet en question l’idée que la sénescence cellulaire est un processus unique, en révélant qu’elle constitue en réalité un spectre d’états cellulaires distincts. Les cellules sénescentes, souvent appelées ‘cellules zombies’, s’accumulent dans les tissus au fil du temps et sont associées à de nombreuses maladies chroniques liées à l’âge. Cette étude a identifié trois sous-types de sénescence au sein des fibroblastes dermiques humains : C7, C10 et C11, chacun ayant des caractéristiques morphologiques et fonctionnelles différentes. Par exemple, le sous-type C10 est corrélé avec le vieillissement chronologique, tandis que les sous-types C7 et C11 sont associés à une sénescence induite par le stress. Les résultats soulignent l’importance de cibler ces sous-types spécifiques pour développer des thérapies plus précises, notamment en matière de traitements sénolytiques. Le cadre de recherche, appelé SenSCOUT, utilise l’imagerie avancée et l’apprentissage automatique pour analyser la morphologie cellulaire, ouvrant ainsi la voie à une meilleure compréhension de la sénescence. Cependant, des précautions sont nécessaires, car la suppression ciblée d’un sous-type pourrait avoir des effets indésirables sur des processus bénéfiques tels que la guérison des plaies. Les implications de cette recherche vont au-delà de la dermatologie, potentiellement applicables à d’autres maladies. Bien que la traduction de ces résultats en pratique clinique prenne du temps, cette avancée nous rapproche d’une approche personnalisée de la sénothérapie, qui reconnaît la complexité de la sénescence et vise à prolonger la durée de vie en bonne santé en s’attaquant aux racines cellulaires du vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/senescent-skin-cells-shown-to-follow-three-distinct-aging-paths/

Le Gène Klotho : Mécanismes Moléculaires et Potentiel Thérapeutique dans le Vieillissement

Le gène klotho, en particulier l’α-klotho, est largement reconnu pour son association avec la longévité. Il code pour une protéine transmembranaire qui est exprimée dans plusieurs organes, libérant une partie de sa structure dans le sang et les tissus, où elle interagit avec d’autres cellules. Des études sur des modèles animaux montrent qu’une expression augmentée du klotho améliore la santé et la durée de vie à un âge avancé, tandis qu’une diminution de cette expression a l’effet inverse. De plus, des niveaux accrus de klotho peuvent améliorer les fonctions cognitives, même chez les jeunes animaux. Chez les humains, il existe également une corrélation entre les niveaux circulants de klotho et la santé liée à l’âge. Les mécanismes par lesquels le klotho affecte la santé ne sont pas complètement compris, notamment en ce qui concerne son impact sur le cerveau, mais il est particulièrement bien étudié dans les reins, où il protège contre les dommages et la diminution de la fonction liée à l’âge. Un hypothèse suggère que ses effets sont secondaires à la fonction rénale, la perte de celle-ci contribuant à des problèmes liés à l’âge dans l’ensemble du corps. Toutefois, il semble également avoir des effets directs sur d’autres organes. Les défis liés aux mécanismes du vieillissement réside dans le fait que plusieurs processus interagissent simultanément, rendant difficile l’évaluation de l’impact relatif de chaque facteur sur la pathologie et la maladie. L’aging est un processus dynamique qui se déroule tout au long de la vie, entraînant une perte progressive de force et de fonction biologique, ce qui augmente la vulnérabilité physiologique aux maladies. Le klotho agit comme une protéine anti-vieillissement, jouant un rôle thérapeutique dans la physiopathologie de divers organes, notamment les reins et les muscles squelettiques. Il régule plusieurs voies biochimiques impliquées dans le vieillissement, comme la signalisation Wnt et la signalisation de l’insuline. De plus, l’expression et les niveaux circulants de klotho diminuent avec l’âge. Des études montrent que les niveaux sériques de klotho sont négativement corrélés avec l’âge et avec la mortalité toutes causes confondues, suggérant que des niveaux inférieurs de klotho peuvent accroître le risque de décès. Des recherches précliniques indiquent que la surexpression du gène klotho dans des souris transgéniques peut retarder ou inverser le vieillissement. Par conséquent, augmenter les niveaux de klotho apparaît comme une stratégie prometteuse pour traiter les maladies rénales diabétiques, la maladie rénale chronique et les troubles liés à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/reviewing-the-role-of-klotho-in-aging-and-kidney-disease/

AIRNA lève 155 millions de dollars pour faire avancer les médicaments génétiques

AIRNA, un développeur de médicaments génétiques basé à Cambridge, MA, a récemment levé 155 millions de dollars lors d’un financement de série B pour faire avancer sa gamme de thérapies d’édition de l’ARN. Ce financement soutiendra principalement le développement de son candidat phare, qui cible une mutation génétique liée aux maladies du foie et des poumons, tout en élargissant également son attention sur les maladies cardiométaboliques et d’autres conditions chroniques. La plateforme d’édition d’AIRNA repose sur l’enzyme ADAR, qui permet des modifications précises dans les molécules d’ARN. Contrairement aux technologies d’édition de l’ADN qui créent des modifications génomiques permanentes, l’approche d’AIRNA permet des interventions thérapeutiques qui sont à la fois précises et réversibles, un aspect essentiel pour la gestion des maladies liées à l’âge et chroniques, où la flexibilité thérapeutique à long terme est cruciale. La technologie utilise des ARN guides chimiquement optimisés pour diriger l’ADAR vers des cibles spécifiques de l’ARN, minimisant ainsi les modifications non intentionnelles et maximisant le potentiel thérapeutique. En outre, AIRNA exploite ses capacités d’édition de l’ARN pour traiter les maladies cardiométaboliques et autres conditions chroniques en identifiant les variantes génétiques associées à des résultats de santé améliorés. Le programme clinique initial d’AIRNA se concentre sur la déficience en alpha-1 antitrypsine (AATD), qui découle de mutations dans le gène SERPINA1, entraînant une carence d’une protéine clé. Bien que souvent catégorisée comme une maladie rare, l’AATD est un trouble génétique commun avec une large gamme de manifestations cliniques. Le candidat thérapeutique phare d’AIRNA est conçu pour réparer le transcript d’ARN affecté par la mutation la plus répandue associée à l’AATD, rétablissant ainsi la production normale de M-AAT. Le CEO d’AIRNA, Kris Elverum, a déclaré que l’entreprise développe une nouvelle classe de médicaments génétiques qui pourraient fournir des cures fonctionnelles pour un large éventail de maladies. Le récent tour de financement, dirigé par Venrock Healthcare Capital Partners et Forbion Growth, soutiendra le programme phare d’AIRNA dans les essais cliniques de phase 1/2 et élargira son portefeuille thérapeutique. Les investisseurs estiment que l’approche innovante d’AIRNA en matière d’édition de l’ARN pourrait améliorer la santé de grandes populations en introduisant des variantes génétiques saines pour de nombreuses conditions. Source : https://longevity.technology/news/airna-lands-155m-to-advance-genetic-medicines/

L’impact potentiel des microplastiques sur la santé humaine : une étude préliminaire

L’évidence épidémiologique concernant l’exposition aux microplastiques et nanoplastiques et leur contribution aux maladies liées à l’âge est actuellement limitée. Bien que l’intérêt pour ce sujet soit croissant et que des études plus importantes soient à prévoir dans les deux prochaines décennies, les données disponibles demeurent insuffisantes comparées à celles sur la pollution de l’air. Les microplastiques, qui sont de petits fragments de plastique mesurant entre 1 nanomètre et 5 millimètres, proviennent de la dégradation de plus gros morceaux de plastique et sont présents dans nos chaînes alimentaires, notre eau potable et l’air que nous respirons. Une étude a examiné les associations entre la concentration de microplastiques dans les eaux côtières des États-Unis et la prévalence de certaines conditions de santé, telles que l’hypertension, le diabète et les AVC, entre 2015 et 2019. Les chercheurs ont utilisé des données de 555 zones de recensement et ont trouvé une corrélation positive entre la concentration de microplastiques et ces maladies. Cependant, il est essentiel de noter que cette corrélation ne prouve pas nécessairement un lien de causalité. Les résultats suggèrent qu’une concentration plus élevée de microplastiques pourrait être associée à une prévalence accrue de certaines maladies, tandis que le cancer ne montre pas de lien cohérent avec cette pollution. Les chercheurs soulignent la nécessité de mener davantage d’études pour établir clairement si les microplastiques causent réellement ces problèmes de santé ou si d’autres facteurs environnementaux ou sociaux pourraient jouer un rôle. Les résultats de cette recherche suscitent des préoccupations quant à la pollution par les microplastiques, mais des investigations plus approfondies sont nécessaires pour tirer des conclusions définitives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/are-microplastics-contributing-to-age-related-conditions/