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Impact du Surpoids et de l’Inflammation Chronique sur la Santé des Femmes après la Ménopause

Être en surpoids est corrélé à un risque accru de maladies liées à l’âge et de mortalité à un stade ultérieur de la vie. Plus le poids excédentaire est important, plus le risque est élevé. Une part importante de ce risque semble être médiée par l’activité métabolique des cellules graisseuses viscérales, qui favorisent l’inflammation chronique par divers mécanismes. Parmi ceux-ci, on trouve un fardeau accru de sénescence cellulaire, des cellules graisseuses viscérales imitant les signaux associés aux cellules infectées, ainsi qu’une quantité accrue de débris provenant de cellules graisseuses mourantes qui provoquent une réponse inflammatoire maladaptive de la part des cellules immunitaires. L’inflammation chronique est caractéristique du vieillissement et perturbe la structure et la fonction des tissus. La distribution des graisses corporelles chez les femmes change à mesure que la ménopause progresse et que les niveaux d’œstrogènes diminuent, entraînant un déplacement des tissus adipeux des hanches et des cuisses vers la région médiane sous forme de graisse viscérale nocive. Cela prédispose les femmes à une inflammation de bas grade et à des maladies cardiovasculaires, dont le risque augmente significativement après la ménopause. Une étude a examiné la connexion entre les comportements de santé et l’inflammation de bas grade, incluant des facteurs tels que le sommeil, l’alimentation et l’activité physique. Les résultats ont montré qu’une plus grande quantité de graisse viscérale était associée à une inflammation de bas grade, et que ceux qui présentaient des comportements alimentaires désordonnés, ainsi que ceux moins actifs physiquement, avaient plus de graisse viscérale, augmentant ainsi le risque d’inflammation de bas grade. Lorsqu’on examinait ensemble les comportements alimentaires et d’activité physique, une activité physique plus élevée était associée à une graisse viscérale plus faible, surtout chez les femmes ne présentant pas de comportements alimentaires désordonnés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/a-reminder-of-the-harms-done-by-excess-visceral-fat-tissue/

Analyse des Tendances de l’Espérance de Vie en Europe et Impact des Politiques de Santé

Une analyse récente au niveau des pays européens a révélé des changements dans les tendances de l’espérance de vie et l’impact des politiques nationales bien conçues sur la réduction de l’exposition aux facteurs de risque, améliorant ainsi l’espérance de vie. L’espérance de vie a connu une croissance dans les pays à revenu élevé depuis 1900, à l’exception des deux guerres mondiales et de la pandémie de grippe de 1918. Toutefois, la vitesse de cette croissance a varié. Par exemple, depuis 2011, l’augmentation de l’espérance de vie en Europe a ralenti, suivie d’un déclin dans la plupart des pays en raison de la pandémie de COVID-19. Les auteurs de l’étude ont utilisé les données de l’Étude sur le fardeau mondial des maladies, des blessures et des facteurs de risque (GBD) 2021 pour comparer les changements d’espérance de vie et l’exposition aux facteurs de risque dans les 16 pays fondateurs de l’Espace économique européen et quatre nations du Royaume-Uni. L’espérance de vie à la naissance est définie comme le nombre moyen d’années qu’un nouveau-né peut s’attendre à vivre s’il traverse la vie exposé aux taux de mortalité spécifiques au sexe et à l’âge en vigueur au moment de sa naissance dans un pays donné. En analysant les périodes de 1990 à 2011, de 2011 à 2019 et de 2019 à 2021, il a été constaté que tous les pays avaient montré une amélioration de l’espérance de vie de 1990 à 2011 et de 2011 à 2019, bien que le taux ait varié. La Norvège était l’exception, avec une augmentation plus marquée de l’espérance de vie pendant la période 2011-2019. Pendant la pandémie de COVID-19, tous les pays, à l’exception de quelques-uns, ont connu une diminution de l’espérance de vie, la Grèce et l’Angleterre enregistrant les baisses les plus significatives. Les améliorations de l’espérance de vie observées jusqu’en 2011 étaient liées aux maladies cardiovasculaires et aux néoplasmes. En revanche, la baisse d’espérance de vie entre 2019 et 2021 était principalement attribuée aux décès dus aux infections respiratoires et aux problèmes de santé liés à COVID-19. Les chercheurs ont également noté que les pays ayant connu un ralentissement des améliorations de l’espérance de vie avant la pandémie étaient ceux les plus touchés par COVID-19. L’analyse des facteurs de risque a montré que les principaux facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires étaient une pression artérielle systolique élevée, des risques alimentaires et un taux de LDL élevé. Les niveaux de ces facteurs de risque ont changé avec le temps, mais l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC) et d’autres risques alimentaires restent élevés. Les auteurs soulignent l’importance des politiques gouvernementales sur l’espérance de vie, en notant que des politiques nationales visant à améliorer l’accès aux soins de santé pourraient contribuer à l’augmentation de l’espérance de vie. Par exemple, des pays comme la Belgique, la France et la Norvège ont mis en place des politiques axées sur le diagnostic et le traitement du cancer. Ils critiquent également les coupes budgétaires dans le secteur de la santé, qui ont pu ralentir les améliorations de l’espérance de vie. La prévention des maladies par une alimentation adéquate et une activité physique est essentielle pour augmenter l’espérance de vie. Les auteurs recommandent que les décideurs politiques utilisent cette analyse pour inverser le ralentissement de l’amélioration de l’espérance de vie dans leurs pays, en prenant exemple sur les pays ayant mis en œuvre des politiques réussies. Source : https://www.lifespan.io/news/how-life-expectancy-has-changed-in-europe/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=how-life-expectancy-has-changed-in-europe

Reprogrammation cellulaire : Vers des thérapies de rajeunissement efficaces

La est un domaine de qui vise à redonner aux somatiques des propriétés similaires à celles des pluripotentes induites, notamment grâce à l’expression des facteurs de Yamanaka. Ces facteurs, découverts il y a environ vingt ans, permettent la dédifférenciation des cellules somatiques lorsqu’ils sont exprimés de manière robuste sur plusieurs jours. Cependant, une expression limitée de ces facteurs peut déclencher une reprogrammation partielle, entraînant une réinitialisation des contrôles épigénétiques de l’ADN nucléaire et de l’expression génique, ce qui est considéré comme un objectif désirable pour la communauté médicale. Avec une augmentation significative des financements pour le développement de thérapies de rajeunissement basées sur la reprogrammation partielle, le potentiel d’une reprogrammation corporelle complète est également exploré. Cela pourrait restaurer les fonctions des cellules d’un corps et d’un cerveau vieillissants, malgré les dommages accumulés à l’ADN nucléaire et à l’environnement cellulaire. Un axe de recherche prometteur est l’utilisation de petites molécules pour induire l’expression des facteurs de Yamanaka. Bien que les thérapies géniques puissent être plus efficaces pour produire une expression génique ciblée, elles souffrent de problèmes de délivrance, car il est difficile de distribuer uniformément ces thérapies dans tout le corps. En revanche, les petites molécules présentent l’avantage d’une distribution plus large et il existe des études en cours pour identifier davantage de ces molécules. Les travaux actuels se concentrent sur l’évaluation des capacités de ces petites molécules dans des modèles in vitro, avec l’intention de progresser vers des études animales. La dysfonction vasculaire, qui est une cause majeure des maladies cardiovasculaires liées à l’âge, est en partie attribuée aux cellules endothéliales sénescentes. Ces cellules s’accumulent avec le temps et nuisent à plusieurs processus cellulaires, entraînant un vieillissement de l’endothélium. Par conséquent, inverser la sénescence des cellules endothéliales est un objectif de recherche important. Les approches actuelles incluent l’utilisation de sénolytiques pour induire la mort cellulaire ou la reprogrammation cellulaire. Un cocktail de petites molécules a été développé pour améliorer la fonction des cellules endothéliales sénescentes, contribuant à la régénération et à l’amélioration de la fonction hépatique. Ce cocktail, composé de tranilast, d’acide valproïque et de carbonate de lithium, a montré des effets prometteurs dans la réversion du phénotype sénescent in vitro, et tous ces composés sont déjà approuvés par la FDA, facilitant ainsi leur transition vers un usage clinique. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/an-in-vitro-example-of-pharmacological-induction-of-yamanaka-factor-expression/

L’Impact de l’Inflammation Chronique sur la Fibrillation Auriculaire : Rôle de l’Interleukine-1 Bêta

La fibrillation auriculaire (FA) est un dysfonctionnement qui apparaît dans le cœur vieillissant et est associé à des maladies cardiovasculaires ultérieures. Dans ce contexte, elle peut être considérée comme un signal d’alerte concernant les conséquences d’un fardeau croissant de dommages cellulaires et tissulaires. Comme pour de nombreuses conditions liées à l’âge, il existe une corrélation avec l’inflammation chronique liée au vieillissement. Cette inflammation persistante et non résolue modifie le comportement des cellules de manière néfaste et perturbe la structure et la fonction des tissus. Les chercheurs se sont penchés sur les mécanismes par lesquels l’inflammation perturbe la régulation du rythme cardiaque. Une molécule du système immunitaire, l’interleukine-1 bêta (IL-1β), joue un rôle clé en influençant directement l’activité électrique du cœur, ce qui crée une prédisposition à la FA. La recherche a analysé les profils immunologiques de 92 patients, dont 30 témoins sains et 62 individus diagnostiqués avec FA. Des études sur des souris ont montré que l’administration de doses contrôlées d’IL-1β sur 15 jours simulait une inflammation systémique prolongée, entraînant des altérations cardiaques augmentant la susceptibilité à la FA. De plus, des souris génétiquement modifiées, dépourvues de récepteurs d’IL-1β dans les macrophages, n’ont pas développé de FA, prouvant que l’IL-1β déclenche la condition en activant ses récepteurs. Cette étude ouvre également de nouvelles voies pour le traitement, en suggérant que des médicaments inhibant l’IL-1β ou la caspase-1, l’enzyme qui active la production d’IL-1β, pourraient prévenir la FA chez les patients à risque, en particulier ceux souffrant de conditions inflammatoires chroniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/identifying-a-specific-inflammatory-signal-as-a-contribution-to-atrial-fibrillation/

Avancées dans la bioprinting 3D : Vers des traitements innovants pour les maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de Galway ont réalisé une avancée significative dans le domaine de la bioprinting 3D en fabriquant avec succès des tissus cardiaques humains fonctionnels. Leur étude, publiée dans ‘Advanced Functional Materials’, décrit le développement d’hydrogels bioprintés qui imitent l’environnement mécanique, électrique et biochimique du cœur, une étape essentielle pour créer des tissus viables pour des applications régénératives et le développement de médicaments. La maladie cardiaque reste l’une des principales causes de mortalité dans le monde, et avec une pénurie significative de cœurs donneurs, la création de tissus cardiaques fonctionnels pourrait répondre à ce besoin pressant, tout en avançant dans la recherche sur les pathologies cardiaques et en offrant une future source d’options thérapeutiques. L’approche de l’équipe reposait sur l’utilisation de techniques de bioprinting par extrusion pour créer des hydrogels structurés favorisant la croissance des cellules cardiaques. Les bioinks utilisés imitaient de près les propriétés de la matrice extracellulaire, permettant la création de constructions tissulaires démontrant à la fois intégrité mécanique et fonction biologique. Les tissus bioprintés ont montré des contractions synchronisées ainsi qu’une compatibilité avec la survie cellulaire à long terme, suggérant que la bioprinting pourrait éventuellement mener à des thérapies spécifiques aux patients pour les maladies cardiovasculaires. Le véritable exploit réside non seulement dans la capacité à reproduire les structures tissulaires du cœur, mais aussi dans l’assurance de leur fonctionnalité. Les approches conventionnelles de bioprinting se concentrent souvent sur la reproduction de la forme finale des organes, sans tenir compte des transformations dynamiques qui se produisent lors du développement embryonnaire. Par exemple, alors que le cœur commence comme un simple tube, au fil du temps, il se plie et se tord pour devenir une structure complexe à quatre chambres, ces changements de forme dynamiques jouant un rôle crucial dans la croissance et la spécialisation des cellules cardiaques. Pour améliorer les méthodes existantes, les chercheurs de Galway ont introduit une méthode de bioprinting innovante qui incorpore ces comportements essentiels de changement de forme. La Pr. Ankita Pramanick, auteur principal de l’étude et candidate au doctorat à CÚRAM, a déclaré que leur travail introduit une nouvelle plateforme, utilisant le bioprinting intégré pour bioprinter des tissus subissant des changements de forme programmables et prévisibles en 4D, entraînés par des forces générées par les cellules. Grâce à ce nouveau processus, ils ont constaté que le morphing de forme améliorait la maturité structurelle et fonctionnelle des tissus cardiaques bioprintés. Les constructions bioprintées ont été évaluées pour leur comportement contractile, leur viabilité cellulaire et leur expression moléculaire ; les résultats ont démontré que les constructions tissulaires pouvaient se contracter de manière synchrone, un signe distinctif du tissu cardiaque fonctionnel, et cette capacité est essentielle pour des applications en médecine régénérative et pour créer des modèles précis pour étudier des maladies comme les cardiomyopathies. L’étude a également montré que les forces générées par les cellules pouvaient entraîner le morphing des tissus bioprintés, l’étendue de ces transformations de forme étant influencée par des facteurs tels que la géométrie d’impression initiale et la rigidité du bioink. De plus, l’équipe de recherche a créé un modèle computationnel capable de prédire le comportement de morphing des tissus. Le Pr. Andrew Daly, professeur associé en ingénierie biomédicale et chercheur financé par CÚRAM, a déclaré que leurs recherches montrent qu’en permettant aux tissus cardiaques bioprintés de subir des changements de forme, ils commencent à battre plus fort et plus vite. La maturité limitée des tissus bioprintés a été un défi majeur dans le domaine, donc c’était un résultat passionnant pour eux. Cela leur permet de créer des tissus cardiaques bioprintés plus avancés, avec la capacité de mûrir dans un environnement de laboratoire, reproduisant mieux la structure du cœur humain adulte. Ils sont impatients de développer cette approche de morphing de forme dans leur projet de recherche en cours financé par le Conseil européen de la recherche, qui se concentre sur le bioprinting inspiré du développement. Une des applications immédiates du tissu cardiaque bioprinté est son potentiel d’utilisation dans le dépistage de médicaments. Les modèles actuels pour tester les médicaments cardiaques reposent souvent sur des tissus animaux, qui ne reproduisent pas complètement la biologie cardiaque humaine ; la capacité de produire des constructions tissulaires humaines offre une alternative plus précise et éthique, permettant aux entreprises pharmaceutiques de tester la sécurité et l’efficacité des traitements avec une plus grande précision. À long terme, cette technologie pourrait contribuer à résoudre la crise de pénurie d’organes. Bien que la bioprinting d’organes entiers reste un objectif lointain, les avancées dans la fabrication de tissus fonctionnels comme ceux-ci sont un précurseur vital. Les chercheurs soulignent que l’évolutivité et la reproductibilité seront des défis clés à mesure qu’ils avanceront, en particulier dans l’adaptation de la technologie aux applications cliniques. Malgré les résultats prometteurs, il reste des obstacles importants à surmonter avant que les tissus cardiaques bioprintés puissent être utilisés dans un cadre thérapeutique. Garantir l’intégration des constructions bioprintées avec les tissus natifs, augmenter la production pour répondre à la demande clinique et surmonter les obstacles réglementaires nécessiteront toutes des recherches et un développement supplémentaires. Le Pr. Daly a déclaré qu’ils sont encore loin de bioprinter des tissus fonctionnels qui pourraient être implantés chez l’humain, et que des travaux futurs devront explorer comment ils peuvent adapter leur approche de bioprinting à des cœurs de taille humaine. Ils devront intégrer des vaisseaux sanguins pour maintenir en vie de telles constructions larges dans le laboratoire, mais en fin de compte, cette percée les rapproche de la génération d’organes bioprintés fonctionnels, qui auraient des applications larges en médecine cardiovasculaire. En plus de développer une nouvelle plateforme de bioprinting, l’équipe a pu simuler des comportements de changement de forme à la fois au niveau cellulaire et tissulaire en utilisant des modèles qui imitent comment les fibres au sein du tissu se réarrangent. Cette capacité à concevoir, prédire et programmer le morphing de forme en 4D dans les tissus bioprintés a le potentiel de transformer l’ingénierie des organes. Au lieu de se concentrer uniquement sur la recréation de la forme finale d’un organe, cette approche met l’accent sur l’imitation des processus de développement naturel qui guident sa forme, sa structure et sa fonction. Ce changement ouvre de nouvelles possibilités passionnantes dans le bioprinting d’organes. Bien que cette étude se concentre sur le tissu cardiaque, les techniques développées ont des implications plus larges pour le domaine de la médecine régénérative. Des approches similaires pourraient être appliquées pour créer des tissus fonctionnels pour d’autres organes, ouvrant la voie à des avancées dans le traitement de maladies allant de l’insuffisance hépatique au diabète. La nature interdisciplinaire de ce travail, combinant des matériaux de pointe et des sciences biologiques, souligne le potentiel du bioprinting 3D en tant que technologie transformative dans le domaine médical. Source : https://longevity.technology/news/researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue

Avancées dans la bioprinting 3D : Vers un traitement innovant des maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de Galway ont réalisé une avancée majeure dans le domaine de la bioprinting 3D, en réussissant à fabriquer des tissus cardiaques humains fonctionnels. Leur recherche, publiée dans ‘Advanced Functional Materials’, présente le développement d’hydrogels bioprintés qui imitent l’environnement mécanique, électrique et biochimique du cœur, ce qui est crucial pour créer des tissus viables pour des applications régénératives et le développement de médicaments. Avec une demande croissante pour des solutions alternatives face à la pénurie de cœurs donneurs, la création de tissus cardiaques fonctionnels répond à ce besoin non satisfait et ouvre la voie à des avancées dans la recherche sur les maladies cardiaques et les options thérapeutiques futures. L’équipe a utilisé des techniques de bioprinting par extrusion pour créer des hydrogels structurés favorisant la croissance des cellules cardiaques. Les résultats ont montré que les tissus bioprintés pouvaient se contracter de manière synchronisée et préserver la viabilité cellulaire à long terme, ce qui suggère que le bioprinting pourrait mener à des thérapies spécifiques aux patients pour les maladies cardiovasculaires. L’innovation réside non seulement dans la capacité à reproduire les structures des tissus cardiaques, mais aussi à garantir leur fonctionnalité. Contrairement aux méthodes conventionnelles qui se concentrent sur la forme finale des organes, les chercheurs de Galway ont introduit une méthode de bioprinting qui incorpore des comportements de morphing de forme essentiels. Cela signifie que les tissus bioprintés peuvent changer de forme de manière programmable, ce qui améliore leur maturité structurelle et fonctionnelle. Les résultats des évaluations ont démontré un comportement contractile, une viabilité cellulaire, et une expression moléculaire satisfaisante, ce qui est crucial pour des applications en médecine régénérative et pour créer des modèles précis d’études de maladies comme les cardiomyopathies. En outre, l’équipe a développé un modèle de calcul capable de prédire le comportement de morphing des tissus. Cependant, malgré ces avancées prometteuses, de nombreux défis demeurent avant que les tissus cardiaques bioprintés ne puissent être utilisés en thérapie. L’intégration avec les tissus natifs, la mise à l’échelle de la production, et le respect des régulations sont des aspects qui nécessitent encore des recherches approfondies. Bien que la bioprinting d’organes complets soit un objectif lointain, ces avancées en matière de tissus fonctionnels constituent un précurseur vital. La capacité à simuler des comportements de changement de forme à la fois au niveau cellulaire et tissulaire pourrait transformer l’ingénierie des organes, ouvrant ainsi des possibilités passionnantes dans le domaine de la bioprinting d’organes et ayant des implications au-delà de la cardiologie, notamment pour d’autres organes affectés par des maladies comme l’insuffisance hépatique ou le diabète. Source : https://longevity.technology/news/researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue

Avancées dans l’impression 3D de tissus cardiaques : une révolution pour le traitement des maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de Galway ont réalisé une avancée significative dans le domaine de l’impression 3D de tissus biologiques en réussissant à fabriquer des tissus cardiaques humains fonctionnels. Leur étude, publiée dans ‘Advanced Functional Materials’, met en avant le développement d’hydrogels bioprintés qui imitent l’environnement mécanique, électrique et biochimique du cœur, une étape essentielle pour créer des tissus viables destinés à des applications régénératives et au développement de médicaments. Cette avancée est particulièrement pertinente dans le contexte de la maladie cardiaque, qui demeure l’une des principales causes de mortalité dans le monde, exacerbée par une pénurie de cœurs donneurs. La création de tissus cardiaques fonctionnels pourrait répondre à ce besoin non satisfait et ouvrir la voie à de nouvelles options thérapeutiques.

L’approche de l’équipe reposait sur des techniques d’impression bioprintée par extrusion pour créer des hydrogels structurés capables de soutenir la croissance des cellules cardiaques. Le bioencre utilisé reproduisait étroitement les propriétés de la matrice extracellulaire, permettant ainsi la création de constructions tissulaires démontrant à la fois une intégrité mécanique et une fonction biologique. Les tissus bioprintés ont montré des contractions synchronisées et une compatibilité avec la survie cellulaire à long terme, ce qui suggère que l’impression bioprintée pourrait éventuellement mener à des thérapies spécifiques aux patients pour les maladies cardiovasculaires.

L’innovation majeure réside non seulement dans la capacité à répliquer les structures tissulaires du cœur, mais aussi à garantir leur fonctionnalité. Les méthodes conventionnelles d’impression bioprintée se concentrent souvent sur la réplique de la forme finale des organes, sans prendre en compte les transformations dynamiques qui se produisent au cours du développement embryonnaire. Les chercheurs de Galway ont introduit une méthode d’impression bioprintée innovante qui intègre ces comportements essentiels de changement de forme. Ils ont découvert que l’intégration de comportements de morphing programmable et prévisible des tissus améliorait leur maturité structurelle et fonctionnelle.

Ankita Pramanick, auteur principal de l’étude, a expliqué que leur travail introduit une plateforme novatrice utilisant l’impression bioprintée pour produire des tissus capables de morphing 4D, entraîné par des forces générées par les cellules. Les constructions bioprintées ont été évaluées selon leur comportement contractile, leur viabilité cellulaire et leur expression moléculaire, démontrant que les tissus pouvaient se contracter de manière synchrone, caractéristique des tissus cardiaques fonctionnels, ce qui est crucial pour la médecine régénérative et pour la création de modèles précis d’étude de maladies comme les cardiomyopathies.

Cependant, malgré les résultats prometteurs, des défis significatifs restent à surmonter avant que les tissus cardiaques bioprintés puissent être utilisés dans un cadre thérapeutique. L’intégration des constructions bioprintées avec les tissus natifs, l’augmentation de la production pour répondre aux besoins cliniques et les obstacles réglementaires nécessiteront encore des recherches et des développements. Les chercheurs soulignent également que bien que l’impression complète d’organes reste un objectif lointain, les avancées dans la fabrication de tissus fonctionnels constituent un préalable vital. La possibilité d’utiliser les tissus cardiaques bioprintés pour le dépistage de médicaments est une application immédiate, offrant une alternative plus précise et éthique aux modèles actuels basés sur des tissus animaux.

En somme, cette recherche ouvre de nouvelles voies non seulement pour la cardiologie, mais également pour d’autres domaines de la médecine régénérative. Les techniques développées pourraient potentiellement être appliquées à la création de tissus fonctionnels pour d’autres organes, ouvrant ainsi des perspectives pour le traitement de maladies allant de l’insuffisance hépatique au diabète. Ce travail interdisciplinaire, combinant des matériaux de pointe et des sciences biologiques, souligne le potentiel de l’impression 3D de tissus comme technologie transformative en médecine. Source : https://longevity.technology/news/researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue

Nouvelle Approche Thérapeutique pour l’Athérosclérose : Cyclarity Therapeutics et l’Élimination du Cholestérol Toxique

Un quart de l’humanité meurt d’accidents cardiovasculaires tels que les infarctus du myocarde et les AVC, causés par la rupture de plaques athérosclérotiques qui bloquent les vaisseaux sanguins. Le vieillissement entraîne tous les individus à développer ces plaques, avec le cholestérol, fabriqué dans le foie et transporté par des lipoprotéines de basse densité (LDL), jouant un rôle clé. L’excès de cholestérol est ingéré par des macrophages qui tentent de le transporter vers le foie pour réutilisation via des lipoprotéines de haute densité (HDL). Cependant, avec l’âge ou l’obésité, ce système complexe peut dysfonctionner, entraînant une accumulation de cholestérol dans les parois des vaisseaux sanguins et la formation de plaques graisseuses. Cela représente une simplification du problème, car d’autres facteurs, comme l’inflammation chronique ou les cholestérols oxydés, aggravent la situation en rendant les macrophages moins efficaces. La plupart des traitements contre l’athérosclérose se concentrent sur la réduction des niveaux de cholestérol LDL, mais ces approches ne permettent que de ralentir la croissance des plaques, sans garantir une régression significative. De nombreuses alternatives ont échoué à prouver leur efficacité, et les études actuelles montrent que la régression des plaques est souvent nulle. Cyclarity Therapeutics, une entreprise issue de la communauté SENS, a développé un médicament novateur, UDP-003, qui utilise des cyclodextrines pour éliminer le 7-kétoc cholesterol, un dérivé toxique du cholestérol qui pourrait être crucial dans la progression de l’athérosclérose. L’entreprise a obtenu l’approbation pour un essai clinique de première ligne, qui vise à évaluer la sécurité et l’efficacité de ce traitement sur des patients atteints de syndrome coronarien aigu. Ce programme représente une avancée potentielle pour traiter l’athérosclérose et pourrait offrir de nouvelles perspectives pour la médecine cardiovasculaire, mais il reste à prouver son efficacité réelle dans des essais cliniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/cyclarity-therapeutics-to-start-a-first-human-trial-for-clearance-of-7-ketocholesterol/

Cyclarity Therapeutics : Essai clinique révolutionnaire contre l’athérosclérose

Cyclarity Therapeutics, une société de biotechnologie située au Buck Institute en Californie, a reçu l’approbation réglementaire pour commencer son premier essai clinique sur l’homme. Cet essai se déroulera à CMAX, un établissement de recherche clinique de premier plan en Australie, en collaboration avec l’Université Monash et sous la direction du Dr Stephen Nicholls, un expert renommé en médecine cardiovasculaire. En parallèle, Cyclarity a annoncé la clôture de la première tranche de son tour de financement de série A, dirigé par Ki Tua Fund LP et Starbloom Primrose L, pour un montant d’environ 6,4 millions de dollars. Les fonds seront alloués à l’essai de leur médicament expérimental, le UDP-003, qui utilise des molécules de cyclodextrine conçues rationnellement pour cibler et éliminer le cholestérol oxydé, en particulier le 7-Ketocholestérol (7KC), connu pour son implication dans la formation de plaques athérosclérotiques. En retirant ces composés toxiques, le traitement vise à restaurer la fonctionnalité des macrophages, les cellules immunitaires responsables de l’élimination des débris artériels, facilitant ainsi la régression naturelle de ces plaques nuisibles. La deuxième tranche de financement, qui devrait lever entre 2,6 et 5,6 millions de dollars, sera dédiée à la partie patient de l’essai et devrait être finalisée prochainement. L’athérosclérose, caractérisée par l’accumulation de plaques dans les parois artérielles, est un facteur majeur des maladies cardiovasculaires et des AVC, qui sont les principales causes de mortalité dans le monde, ce qui souligne l’importance d’approches thérapeutiques innovantes. Les traitements traditionnels se sont souvent concentrés sur la gestion des niveaux de lipides, mais il reste essentiel de s’attaquer aux causes sous-jacentes de la formation des plaques. Matthew O’Connor, PDG des affaires scientifiques chez Cyclarity, a exprimé son enthousiasme à l’idée de travailler sur un médicament capable non seulement de traiter, mais aussi de renverser et de réparer l’athérosclérose. Cet essai clinique comprendra une phase 1 avec des doses croissantes et une section innovante impliquant 12 patients atteints du syndrome coronarien aigu (SCA), pour évaluer le profil de sécurité de UDP-003 et recueillir des données préliminaires sur son efficacité thérapeutique. Le Dr Nicholls, qui supervise l’essai, apporte une expérience considérable d’études marquantes précédentes. La stratégie thérapeutique de Cyclarity représente un changement par rapport à la gestion lipidique conventionnelle en s’attaquant directement à l’accumulation pathologique de lipides oxydés dans les parois artérielles. En se concentrant sur la cause profonde de la formation des plaques, la société vise à offrir un traitement modifiant la maladie qui pourrait transformer la gestion de l’athérosclérose et réduire le fardeau mondial des maladies cardiovasculaires. Cet essai pourrait ouvrir la voie à d’autres essais et à l’introduction d’une nouvelle modalité de traitement pour l’athérosclérose. Source : https://longevity.technology/news/cyclarity-therapeutics-receives-approval-for-human-clinical-trial/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=cyclarity-therapeutics-receives-approval-for-human-clinical-trial

L’athérosclérose et ses implications sur la santé multiorgane

L’athérosclérose est une maladie caractérisée par la formation de plaques graisseuses dans les parois des vaisseaux sanguins, entraînant un rétrécissement de ceux-ci et une réduction du flux sanguin. La rupture d’une plaque peut provoquer un blocage en aval, ce qui peut conduire à des crises cardiaques ou des AVC, faisant de l’athérosclérose la principale cause de mortalité humaine. Malgré les traitements actuels, qui se concentrent principalement sur la réduction de l’inflammation et du cholestérol LDL, il n’existe pas de solutions efficaces pour réduire significativement la taille des plaques. De nouvelles approches sont nécessaires pour inverser la maladie. De plus, l’athérosclérose interagit avec d’autres processus de maladies liées à l’âge, ce qui souligne l’importance d’un financement accru pour la recherche sur de nouveaux traitements. Des études ont établi des associations entre l’athérosclérose et diverses pathologies multiorganes, notamment l’inflammation chronique, le stress oxydatif et la dyslipidémie. Les mécanismes partagés entre ces conditions compliquent leur diagnostic et leur traitement, et il est essentiel d’explorer ces relations pour développer des stratégies thérapeutiques. Des liens ont été établis entre l’athérosclérose et des maladies telles que l’AVC ischémique, la maladie d’Alzheimer, et la maladie rénale chronique. Des recherches montrent que l’athérosclérose peut aggraver ces conditions, et vice versa. Par exemple, les dysfonctionnements rénaux peuvent favoriser l’accumulation de toxines urémiques, augmentant ainsi les dommages vasculaires. Le rôle de l’athérosclérose dans la dysfonction pancréatique et les maladies de la thyroïde a également été étudié, avec des implications pour la gestion des risques vasculaires. En somme, une surveillance régulière et un traitement précoce des facteurs de risque vasculaires liés à l’athérosclérose pourraient être des stratégies précieuses pour prévenir et traiter diverses pathologies organiques, soulignant la nécessité d’études supplémentaires pour comprendre les mécanismes sous-jacents et développer de nouvelles thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/relationships-between-atherosclerosis-and-other-age-related-conditions/