Étiquette : lymphocytes T

LAG-3 : Un nouvel espoir pour le traitement des maladies auto-immunes

Les chercheurs examinent le rôle du récepteur LAG-3 sur les lymphocytes T, qui agit comme un point de contrôle pour supprimer l’activité de ces cellules. Bien que LAG-3 ait été exploré dans le cadre des thérapies par inhibiteurs de points de contrôle pour le traitement du cancer, son efficacité dans ce contexte a été limitée. Cependant, LAG-3 suscite un intérêt croissant en tant que cible dans les maladies auto-immunes. Les lymphocytes T possèdent des récepteurs spécifiques (TCR) qui sont activés par des protéines étrangères, mais dans les maladies auto-immunes, ces récepteurs peuvent être activés par les propres protéines de l’organisme. Le LAG-3, lorsqu’il est activé, supprime l’activité des lymphocytes T, mais sa capacité à le faire est moins efficace que celle d’un autre point de contrôle, le PD-1. Les chercheurs ont découvert que la proximité du LAG-3 avec le TCR est cruciale pour son fonctionnement, et cette découverte a conduit à la conception d’un anticorps bispécifique capable de renforcer cette interaction. Cet anticorps, nommé LAG-3/TCR Bispecific T cell Silencer (BiTS), a montré une capacité à supprimer efficacement les réponses des lymphocytes T et à réduire les dommages inflammatoires dans des modèles murins de diabète de type 1 et d’hépatite. De plus, dans un modèle de sclérose en plaques, un traitement préventif avec le BiTS a conduit à une réduction des symptômes de la maladie. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement de traitements ciblés pour les maladies auto-immunes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/lag-3-as-a-target-to-suppress-t-cell-overactivation-in-autoimmune-conditions/

Complexité des Interactions Cellulaires et Évasion Immunitaire dans le Cancer

Le texte traite de la complexité de la biologie cellulaire et des interactions entre les cellules et leur environnement. Il souligne que la compréhension des mécanismes cellulaires est encore incomplète et que chaque aspect de la biologie cellulaire, lorsqu’il est étudié plus en profondeur, révèle une complexité insoupçonnée. L’auteur plaide pour des approches de lutte contre le vieillissement qui se concentrent sur la réparation des dommages cellulaires connus plutôt que sur l’ajustement du comportement cellulaire. À cet égard, il est plus facile de traiter directement les dommages, comme la rouille sur des tuyaux, que de modéliser théoriquement les processus complexes qui mènent à l’échec structurel. L’exemple donné montre comment les cellules tumorales exploitent les mitochondries pour échapper à la réponse immunitaire. Les cellules cancéreuses peuvent transférer des mitochondries dysfonctionnelles aux lymphocytes T infiltrant les tumeurs (TILs), ce qui affaiblit leur capacité à attaquer les cellules tumorales. Ce transfert de mitochondries empêche normalement les TILs de procéder à la mitophagie, un processus de nettoyage des mitochondries endommagées, en raison de la présence de molécules inhibitrices. Les TILs acquérant des mutations de l’ADN mitochondrial (mtDNA) des cellules cancéreuses présentent des anomalies métaboliques et une sénescence, ce qui compromet leur fonction immunitaire. Ces découvertes suggèrent que la présence de mutations de l’ADN mitochondrial dans les tissus tumoraux est un facteur de pronostic défavorable pour les patients traités par des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dans des cas de mélanome ou de cancer du poumon non à petites cellules. En révélant ce mécanisme d’évasion immunitaire, la recherche pourrait contribuer au développement de nouvelles immunothérapies contre le cancer. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/mitochondrial-transfer-as-a-mechanism-of-tumor-immunosuppression/