Étiquette : longévité

L’impact de l’alimentation restreinte dans le temps sur la longévité et la santé intestinale des mouches

Les mouches, notamment Drosophila melanogaster, présentent un intérêt particulier dans l’étude de l’âge et de la santé intestinale. Leur processus de vieillissement semble fortement lié à la fonction intestinale, bien que leurs réponses à une réduction de l’apport nutritionnel diffèrent de celles d’autres espèces de laboratoire. Des recherches récentes se sont concentrées sur le microbiome intestinal et ses changements liés à l’âge, mais peu d’études ont été menées sur les mouches. Cela soulève des questions sur la pertinence des résultats obtenus chez ces insectes par rapport aux mammifères. L’alimentation restreinte dans le temps (TRF), qui implique des périodes de jeûne quotidien, a été associée à des avantages métaboliques, mais son impact à long terme reste flou. L’étude des effets d’un régime TRF de 16:8 sur la durée de vie, la reproduction, la santé intestinale et la composition du microbiote chez Drosophila a révélé que cette approche prolongeait significativement la durée de vie, même lorsqu’elle était appliquée uniquement au début de l’âge adulte, sans nuire à la fécondité des femelles. De plus, le TRF a favorisé l’homéostasie intestinale chez les mouches âgées en réduisant la prolifération des cellules souches intestinales et en améliorant l’intégrité de la barrière épithéliale. Il a également entraîné un changement dans la composition du microbiote, augmentant la prévalence des bactéries gram-négatives. Ces résultats suggèrent que même des interventions TRF à court terme peuvent avoir des bénéfices physiologiques à long terme. Les mécanismes sous-jacents pourraient inclure le reprogrammation métabolique ou une augmentation de l’autophagie. En somme, le TRF se révèle être une stratégie efficace et non invasive pour promouvoir une longévité saine sans effets indésirables significatifs sur d’autres aspects de la vie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/time-restricted-feeding-improves-the-gut-microbiome-and-slows-aging-in-flies/

La vitamine D et la préservation des télomères : une avancée dans la lutte contre le vieillissement cellulaire

Le sous-étude VITAL a mis en lumière le potentiel du vitamin D pour ralentir le raccourcissement des télomères, un processus clé dans le vieillissement cellulaire, chez les adultes plus âgés. Cette étude a été menée sur plus de 25 000 participants aux États-Unis sur une période de cinq ans, soulignant l’importance des interventions nutritionnelles pour favoriser un vieillissement en bonne santé. Les résultats ont montré que la supplémentation quotidienne en vitamine D3 (2 000 IU) pouvait réduire de manière significative le raccourcissement des télomères, équivalant à environ trois années de vieillissement biologique. Les télomères, qui protègent les extrémités des chromosomes, sont considérés comme des biomarqueurs de l’âge biologique. La préservation de leur longueur pourrait indiquer une intégrité génomique préservée et un risque réduit de maladies chroniques au fil du temps. Toutefois, l’étude a également révélé que les bénéfices de la supplémentation en vitamine D ne sont pas universels et dépendent de facteurs tels que l’état de base en vitamine D, le mode de vie et la réactivité épigénétique. La cohorte de l’étude, majoritairement blanche et d’âge moyen d’environ 65 ans, pourrait limiter la généralisation des résultats à des populations plus jeunes ou diversifiées. Ces résultats soulèvent des questions sur la personnalisation des interventions en matière de longévité, nécessitant des approches précises basées sur des biomarqueurs tels que la longueur des télomères. Les implications pour les politiques de santé publique sont également notables, suggérant que des stratégies de supplémentation ciblées, en particulier dans les populations carencées en vitamine D, pourraient être des outils efficaces pour promouvoir un vieillissement sain à l’échelle de la population. L’étude a également noté que la supplémentation en acides gras oméga-3, testée dans le cadre de l’essai VITAL, n’avait pas d’effet significatif sur la longueur des télomères, soulignant que les avantages observés étaient uniques à la vitamine D. Les résultats de cette étude ajoutent du poids à l’hypothèse selon laquelle la supplémentation ciblée pourrait offrir une protection modeste mais mesurable contre certains des effets biologiques du vieillissement. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les synergies avec d’autres agents géroprotecteurs et clarifier l’impact à long terme sur la durée de vie en bonne santé. Source : https://longevity.technology/news/vitamin-d-linked-to-slower-biological-aging-in-large-us-study/

Montana : Une nouvelle législation pour l’accès aux traitements médicaux expérimentaux

Les régulateurs de l’État du Montana ont récemment adopté une nouvelle législation permettant aux candidats médicaments ayant réussi un essai clinique de phase 1 de être fournis aux patients. Cette avancée vise à offrir aux patients et aux développeurs une plus grande liberté pour explorer des moyens rentables de générer des données humaines et d’introduire des thérapies prometteuses en clinique. Les patients auront désormais la possibilité de choisir leur niveau de tolérance au risque. Cependant, il est important de noter que guider une nouvelle thérapie à travers un essai clinique, même de phase 1, nécessite un investissement considérable en temps et en ressources financières. Même en Australie, où les exigences réglementaires sont moins strictes, les essais cliniques demeurent coûteux et compliqués à réaliser. Il est difficile d’avoir une discussion rationnelle sur les coûts et les efforts requis pour garantir une sécurité raisonnable, d’autant plus que les exigences des régulateurs, comme la FDA, ont considérablement augmenté au fil du temps. Beaucoup d’institutions et d’individus s’opposent à l’idée que les pratiques standard actuelles sont largement au-delà de ce qui est nécessaire pour garantir un haut degré de sécurité pour la plupart des médicaments. Toute proposition de réduire ces exigences suscite de vives inquiétudes, ce qui fait que les normes de bonnes pratiques de fabrication continuent de devenir de plus en plus coûteuses et complexes. De plus, un projet de loi a été adopté au Montana permettant aux cliniques médicales de vendre des traitements non prouvés. Les médecins peuvent désormais demander une licence pour ouvrir une clinique de traitement expérimental et recommander des thérapies non approuvées par la FDA à leurs patients. Cette loi, une fois signée, deviendra la plus vaste du pays en matière d’accès à des médicaments qui n’ont pas été entièrement testés. Elle permet la vente de tout médicament produit dans l’État, à condition qu’il ait été soumis à des essais cliniques de phase I, qui vérifient seulement si un nouveau traitement est sans danger, sans évaluer son efficacité. Ce projet de loi s’inscrit dans une continuité avec la législation existante sur le droit d’essayer, mais vise cette fois à étendre l’accès aux médicaments expérimentaux à une population plus large, en particulier aux passionnés de longévité. Ce groupe, composé de scientifiques, de libertariens et d’influenceurs, espère que le Montana pourra servir de terrain d’essai pour l’accès aux médicaments expérimentaux. Ils envisagent également que cette nouvelle loi facilite l’essai de traitements expérimentaux pour les Américains sans nécessiter de voyage à l’étranger, et potentiellement transforme le Montana en un pôle de tourisme médical. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/expansion-of-the-montana-right-to-try-law-passes/

Avancées et Défis dans la Lutte Contre le Vieillissement et les Maladies Associées

Fight Aging! est une plateforme dédiée à la publication de nouvelles et de commentaires sur les avancées médicales visant à éradiquer les maladies liées à l’âge. Son fondateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique pour les investisseurs intéressés par l’industrie de la longévité. Dans le cadre de cette mission, plusieurs articles traitent des mécanismes de l’âge et de leurs implications pour la santé. Parmi les sujets abordés, on trouve le vieillissement testiculaire, la régulation de l’autophagie par SQSTM1, et la compétition XPRIZE sur la longévité, qui encourage le développement de thérapies visant à améliorer la santé des personnes âgées. Les chercheurs explorent également le rôle des cellules T γδ dans l’élimination des cellules sénescentes, la relation complexe entre les éléments transposables et le vieillissement, ainsi que les effets de la perte auditive sur le déclin cognitif. D’autres articles abordent les implications de la protéine p53 sur la longévité, l’inflammation dans les maladies vasculaires cérébrales, et le potentiel des composés mimétiques de restriction en méthionine. L’utilisation de l’apprentissage automatique dans la polypharmacologie pour ralentir le vieillissement est également discutée, ainsi que les hypothèses sur la propagation synaptique et la vulnérabilité sélective dans les maladies neurodégénératives. Enfin, des approches innovantes pour prévenir l’agrégation de l’amyloïde-β et étudier les effets des acides produits par le microbiote intestinal sur l’endothélium vasculaire sont mises en lumière. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/fight-aging-newsletter-may-26th-2025/

Acquisition de Dorian Therapeutics par Altos Labs : Une avancée majeure dans le secteur de la biotechnologie de la longévité

Le secteur de la biotechnologie de la longévité connaît un tournant majeur avec l’acquisition de la startup Dorian Therapeutics par Altos Labs, un leader dans le domaine de la régénération cellulaire. Cette acquisition, dont les modalités financières n’ont pas été divulguées, a été annoncée par la co-fondatrice et PDG de Dorian, Maddalena Adorno, qui a exprimé son optimisme quant aux avancées dans le domaine du vieillissement et de la régénération cellulaire. Dorian, une spin-off de l’Université de Stanford, se concentre sur la sénescence cellulaire, un processus par lequel les cellules vieillissantes ou endommagées cessent de se diviser et s’accumulent dans les tissus, contribuant ainsi aux maladies liées à l’âge et à la diminution de la capacité régénérative. La startup développe des ‘sénoblockers’, des molécules conçues pour neutraliser les effets néfastes des cellules sénescentes tout en réactivant les mécanismes de réparation naturels du corps. Bien que les deux entreprises adoptent des approches scientifiques différentes, des synergies sont clairement présentes. Altos Labs, fondée en 2022 avec un financement de 3 milliards de dollars, vise à améliorer la programmation de la régénération cellulaire pour restaurer la fonction des cellules, des tissus et des organes. Les sénoblockers de Dorian ciblent les régulateurs épigénétiques pour réduire la charge des cellules sénescentes et améliorer la fonction des cellules souches, réactivant ainsi l’expression des gènes juvéniles et les voies de régénération des tissus. La technologie de Dorian modifie l’accessibilité de la chromatine pour orchestrer les programmes cellulaires perturbés par le vieillissement et les maladies, avec des applications potentielles larges dans les conditions liées à l’âge. Les candidats principaux de Dorian ont montré une efficacité préclinique prometteuse dans des modèles de fibrose pulmonaire et d’arthrose. Malgré ses vastes ressources, Altos n’a pas encore lancé d’essais cliniques humains, ce qui reflète probablement les complexités du reprogrammation épigénétique partielle. Cependant, le co-fondateur et scientifique en chef Rick Klausner a laissé entendre l’année dernière qu’il y avait eu des percées précliniques significatives, alimentant les spéculations selon lesquelles les études chez l’homme pourraient bientôt commencer. Comme prévu dans le récent Rapport Annuel sur les Investissements en Longévité 2024, 2025 pourrait être l’année où la reprogrammation cesse d’être théorique pour devenir pratique. Avec l’essai clinique à venir de Life Biosciences, cette acquisition souligne un élan croissant vers la traduction de la science de la régénération cellulaire en réalité thérapeutique. Source : https://longevity.technology/news/altos-labs-snaps-up-dorian-therapeutics/

Analyse des Protéines Plasmiques et leur Association avec le Vieillissement Biologique

Au cours des vingt dernières années, des recherches sur un ensemble de plus en plus diversifié des horloges biologiques de vieillissement ont démontré que l’analyse d’une base de données biologiques suffisamment complexe permettra de trouver des corrélations avec l’âge. Le vieillissement provoque des changements liés à l’accumulation de formes de dommages cellulaires et tissulaires. Étant donné que ce type de dommage est commun à tous, malgré des variations individuelles dans le rythme du vieillissement, il existe un certain nombre de changements spécifiques liés à l’âge dans les données biologiques qui se produisent de manière similaire chez presque tous les individus. À une époque où l’obtention et l’analyse de données coûtent peu, nous devons nous attendre à un flux continu d’articles où les chercheurs identifient des changements liés à l’âge de plus en plus spécifiques. Dans cette étude, les données de 51 904 participants de la UK Biobank ont été analysées pour explorer l’association entre 2 923 protéines plasmatiques et neuf phénotypes liés au vieillissement. Ces phénotypes comprennent PhenoAge, l’âge biologique KDM, la durée de vie parentale, la fragilité et la longévité. Les niveaux de protéines ont été mesurés à l’aide de la protéomique. La méthode DE-SWAN a été utilisée pour détecter et mesurer les altérations non linéaires dans le protéome plasmatique au cours du vieillissement biologique. Une randomisation mendélienne a été appliquée pour évaluer les relations causales, et une étude d’association à l’échelle du phénotype (PheWAS) a exploré les impacts globaux de ces protéines sur la santé. L’étude a identifié 227 protéines significativement associées au vieillissement, mettant en lumière les voies de l’inflammation et de la régénération. Les résultats ont révélé des motifs fluctuants dans le protéome plasmatique au cours du vieillissement biologique chez les adultes d’âge moyen, soulignant des pics spécifiques de changements liés à l’âge biologique à 41, 60 et 67 ans, ainsi que des modèles de changement protéique liés à l’âge distincts à travers divers organes. De plus, la randomisation mendélienne a soutenu l’association causale entre les niveaux plasmatiques de plusieurs protéines et le vieillissement, soulignant leur importance en tant que cibles médicamenteuses. L’analyse PheWAS des protéines associées au vieillissement a mis en évidence leurs rôles cruciaux dans des processus biologiques vitaux, en particulier en ce qui concerne la mortalité globale, le maintien de la santé et la santé cardiovasculaire. En outre, les protéines peuvent servir de médiateurs dans les modes de vie sains et les processus de vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/an-example-of-proteomic-correlations-with-aging/

Tomorrow.Bio obtient un financement pour étendre ses services de cryopréservation aux États-Unis

Tomorrow.Bio, un laboratoire de cryonie basé à Berlin, a récemment sécurisé un premier financement de 5 millions d’euros pour soutenir son expansion internationale et ses efforts de recherche et développement.

Fondée en 2020 par le chercheur en cancérologie Dr Emil Kendziorra et Fernando Azevedo Pinheiro, l’entreprise vise à offrir des services de préservation cryogénique aux individus qui souhaitent être conservés à des températures ultra-basses dans l’espoir d’être réanimés à l’avenir. Kendziorra affirme que le but principal de la biostase humaine est de préserver le potentiel de vie en le suspendant jusqu’à ce que des avancées médicales futures puissent traiter les causes de la mort et du vieillissement. Bien qu’il n’existe actuellement aucun moyen de ramener à la vie un corps cryogénisé, Kendziorra soutient que la cryopréservation constitue la seule alternative à la mort à ce jour. Depuis sa création, Tomorrow.Bio a déjà cryogénisé 20 personnes et 10 animaux de compagnie, avec plus de 800 individus ayant signé des contrats à long terme, représentant une valeur contractuelle totale de plus de 160 millions d’euros. Le processus de cryopréservation débute immédiatement après la déclaration de mort légale, avec l’utilisation d’ambulances cryogéniques et des équipes en attente qui administrent de l’oxygène et commencent le processus de refroidissement. Une fois arrivé à l’établissement, les fluides corporels sont remplacés par une solution cryoprotectrice pour éviter la formation de cristaux de glace lors de la congélation profonde. Tomorrow.Bio collabore avec la Fondation Européenne de Biostase pour fournir des installations de stockage où les patients cryogénisés sont conservés. Le financement a été co-dirigé par le fonds de capital-risque français Blast.Club et Truventuro, avec la participation d’investisseurs privés. Les dirigeants de ces fonds ont exprimé leur enthousiasme pour les approches novatrices de longévité et l’impact potentiel de Tomorrow.Bio sur la perception de la vie et de la mort. Source : https://longevity.technology/news/european-cryonics-company-lands-funding-for-us-expansion/

Lancement de l’accélérateur de longévité à l’USC grâce à un don de 10 millions de dollars

Le domaine de la science de la longévité progresse dans le discours public et la pertinence politique grâce à des initiatives privées. R Rex Parris, maire de Lancaster et co-fondateur de la société de médecine régénérative ReParris, a annoncé un don de 10 millions de dollars à l’Université de Californie du Sud (USC) pour créer un nouvel accélérateur de longévité. Cet accélérateur, nommé USC Parris Longevity Accelerator, s’inscrit dans l’écosystème de recherche multidisciplinaire de l’université et vise à identifier les moteurs biologiques du vieillissement, tout en développant des thérapies pour retarder ou prévenir les maladies liées à l’âge. L’accent est mis non seulement sur l’extension de la durée de vie, mais également sur l’intervention précoce et la traduction clinique, des approches considérées comme essentielles pour gérer le coût croissant et le fardeau des maladies dégénératives. Ce don de 10 millions de dollars de Parris n’est pas seulement un acte de philanthropie, mais également un signe que des particuliers prennent le relais là où le financement public est insuffisant. Avec la National Institutes of Health (NIH) sous le feu des critiques et l’incertitude concernant ses portefeuilles de recherche sur le vieillissement, cet accélérateur démontre comment le domaine de la longévité s’adapte, en avançant avec des modèles de financement alternatifs. Ce qui distingue l’initiative USC est son approche intégrée axée sur la prévention, la personnalisation et l’évolutivité. En ciblant les sous-types de vieillissement et en identifiant les profils à risque avant l’émergence des pathologies, l’accélérateur adopte une approche de médecine de précision, mais en amont de la cascade de maladies. Ce changement de paradigme, d’un traitement réactif à une intervention proactive, est à la fois scientifiquement ambitieux et urgemment nécessaire pour aplanir le fardeau croissant des maladies liées à l’âge. L’accélérateur vise non seulement à prolonger la vie, mais également à redéfinir la manière dont nous investissons, livrons et réfléchissons aux soins de santé. La première grande initiative de recherche de l’accélérateur consistera à analyser des données à grande échelle pour identifier les sous-types de vieillissement et les individus à risque, soutenant ainsi des parcours de soins personnalisés et une intervention précoce. Parris a souligné que les maladies liées à l’âge continuent de coûter des trillions de dollars à notre système de santé, et qu’il est temps d’agir pour améliorer non seulement la durée de vie, mais aussi la qualité de vie. Il a exprimé sa motivation derrière ce don en déclarant sa peur de mourir et son désir d’aider les gens à vivre des vies plus longues, plus saines et plus épanouissantes. L’accent multidisciplinaire est un pilier du programme, rassemblant des chercheurs en intelligence artificielle, ingénierie, science réglementaire, gérontologie et médecine clinique pour traduire les découvertes en stratégies cliniquement pertinentes. Le Dr Denis Evseenko, professeur à l’USC et co-fondateur de ReParris, sera le directeur fondateur de l’accélérateur. Il a indiqué que trop souvent, nous avons abordé les maladies liées à l’âge au moment de crise avec des interventions coûteuses et tardives. L’accélérateur vise à changer cette mentalité en investissant dans la science nécessaire pour détecter les premiers signes biologiques du vieillissement et développer des stratégies ciblées pour intervenir avant que la maladie ne prenne le dessus. En plus de ses objectifs académiques, l’accélérateur développera des partenariats avec l’industrie pour accélérer le déploiement des thérapeutiques, ce qui est vital pour relier le laboratoire au marché dans un domaine encore aux prises avec des questions d’échelle et d’accès. Bien que le sud de la Californie ne soit pas encore reconnu comme un capital de la longévité, cette combinaison de crédibilité institutionnelle, d’engagement civique et d’ambition translationnelle pourrait bien changer cela. Source : https://longevity.technology/news/usc-launches-longevity-accelerator-with-10m-private-donation/

Les Enhanced Games : Une Révolution Controversée dans le Sport et l’Amélioration Humaine

Les Enhanced Games, un événement sportif controversé, se déroulera pour la première fois à Las Vegas pendant le week-end de Memorial Day en 2026. Contrairement aux compétitions sportives traditionnelles qui interdisent l’utilisation de substances améliorant la performance, les Enhanced Games encouragent explicitement les athlètes à recourir à des médicaments et technologies d’amélioration de la performance, sous supervision médicale. L’événement se concentrera sur trois disciplines : la natation, l’athlétisme et l’haltérophilie, avec des compétitions telles que le 50 m et le 100 m en nage libre et en papillon, ainsi que le sprint de 100 m et les épreuves d’haltérophilie. Les vainqueurs recevront un prix de 250 000 dollars, avec des primes d’un million de dollars pour les records du monde. Le nageur grec Kristian Gkolomeev a déjà établi un nouveau record du monde au 50 m nage libre, remportant ainsi une prime. Les organisateurs des Enhanced Games, incluant Aron D’Souza et le financier Christian Angermayer, affirment que cet événement pourrait catalyser des avancées scientifiques dans le domaine de l’amélioration humaine, en promouvant l’utilisation de médicaments améliorant la performance, de thérapies géniques et de technologies émergentes. Ils soutiennent que, historiquement, le sport a été un moteur d’innovation dans la physiologie, la nutrition et la technologie médicale, et que lever le tabou sur l’amélioration pourrait débloquer de nouvelles thérapies bénéfiques pour la longévité. Cependant, l’événement fait face à de vives critiques, notamment de la part de professionnels de la santé et d’agences antidopage, qui soulignent les risques pour la santé, les préoccupations éthiques et les conséquences sociétales pouvant découler de la normalisation de l’usage de drogues dans le sport. La question de savoir si les Enhanced Games pourront finalement bénéficier à la santé humaine et à la longévité demeure un sujet de débat intense. Source : https://longevity.technology/news/enhanced-games-to-make-las-vegas-debut-in-2026/

La Longevity Science Foundation soutient la recherche sur le rajeunissement du cerveau

La Longevity Science Foundation (LSF) est une organisation à but non lucratif engagée dans le financement de la recherche visant à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Récemment, la LSF a annoncé une subvention accordée au Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague, qui fait partie du Département de Médecine Cellulaire et Moléculaire. Cette recherche, dirigée par le Dr Morten Scheibye-Knudsen, un expert reconnu mondialement dans le domaine du vieillissement et de la neurodégénérescence, se concentre sur le projet intitulé « Rajeunir le Cerveau Vieillissant ». Le financement de la LSF permettra d’appuyer un élément clé de ce projet sur une période de trois ans, débutant en 2025. L’objectif principal de cette étude est de renverser le vieillissement cérébral en développant des composés capables d’éliminer sélectivement les astrocytes sénescents, des cellules cérébrales endommagées qui s’accumulent avec l’âge, tout en préservant les neurones sains. Ces cellules sénescentes sont considérées comme des contributeurs au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives. En combinant le dépistage assisté par intelligence artificielle avec des tests de composés à haut débit, l’équipe de recherche identifiera des molécules prometteuses, affinera leur spécificité et leur pharmacocinétique, et validera leur potentiel thérapeutique à travers des tests rigoureux in vitro et in vivo. Le soutien de la LSF est essentiel pour permettre ce travail novateur, qui pourrait mener à la création de nouvelles classes de traitements pour les affections cérébrales liées à l’âge. Ce projet souligne également l’engagement de la Fondation à financer une science translationnelle qui comble le fossé entre la découverte en laboratoire et l’application médicale dans le monde réel. Joshua C. Herring, Président et CEO de la LSF, a exprimé sa satisfaction de soutenir le Dr Scheibye-Knudsen et son équipe, affirmant que ce projet reflète la conviction que la recherche ciblée et innovante peut mener à des interventions significatives dans le vieillissement et la neurodégénérescence. La LSF s’engage à faciliter des découvertes qui prolongent la vie et améliorent sa qualité. Ce partenariat représente un pas vers la réalisation de la mission plus large de la Fondation, qui est de démocratiser l’accès à la recherche sur la longévité de pointe et de garantir que les sciences les plus prometteuses reçoivent les ressources nécessaires pour prospérer. Pour ceux qui souhaitent soutenir la recherche révolutionnaire menée par le laboratoire Scheibye-Knudsen, faire un don à la LSF ou soutenir d’autres initiatives de recherche, ils peuvent contacter le COO Lev Dvornik ou le CEO Joshua Herring. Toutes les donations sont déductibles d’impôts dans les limites de l’IRS et financent directement la recherche, dollar pour dollar. La Longevity Science Foundation se consacre à l’avancement de la longévité humaine en finançant la recherche et le développement de technologies médicales pour prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. La mission à long terme de la Fondation est de prévenir toutes les maladies chroniques et liées à l’âge, et d’aider à rendre les soins axés sur la longévité accessibles à tous, quel que soit leur parcours, en faisant sortir la science de pointe sur le vieillissement du laboratoire vers le grand public. Le Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague est une initiative de recherche interdisciplinaire qui regroupe des experts en médecine, neurosciences et biologie moléculaire pour explorer comment nous vieillissons et comment améliorer la santé tout au long de la vie. Le centre est reconnu internationalement pour ses recherches pionnières sur les aspects biologiques, cognitifs et sociétaux du vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study