Étiquette : intelligence artificielle

Juvenescence renforce ses capacités de découverte de médicaments par IA avec l’acquisition de Ro5

Juvenescence, une entreprise biopharmaceutique spécialisée dans la longévité, a récemment renforcé ses capacités de découverte de médicaments assistée par l’intelligence artificielle (IA) en acquérant Ro5, une société qui développe des plateformes d’IA et d’apprentissage automatique pour la recherche pharmaceutique. Cette acquisition stratégique vise à accélérer le développement du pipeline de thérapies de Juvenescence ciblant les maladies liées à l’âge, tout en consolidant son partenariat avec M42, un acteur majeur des soins de santé basé à Abu Dhabi. M42, qui a récemment dirigé un tour de financement de 76 millions de dollars pour Juvenescence, est une entreprise de santé innovante qui allie technologie et soins médicaux. Ensemble, les deux entreprises s’efforcent d’établir un pôle de développement de médicaments assisté par l’IA à Abu Dhabi, alliant l’expertise clinique et la gestion des données de M42 aux plateformes de découverte de médicaments de Juvenescence, avec Ro5 jouant un rôle clé dans cette synergie. Le CEO de Juvenescence, Richard Marshall, a souligné que l’équipe expérimentée de Ro5 et ses outils propriétaires s’intègrent parfaitement aux ambitions de M42 pour améliorer la santé humaine grâce à des médicaments développés avec l’IA et l’apprentissage automatique. Ro5 utilise des architectures de réseaux neuronaux avancées pour analyser les relations entre les propriétés moléculaires et le comportement pharmacologique, réduisant ainsi le temps et le coût du développement de médicaments. L’intégration des capacités de découverte de médicaments assistée par l’IA dans les opérations de Juvenescence devrait accélérer leur capacité à développer des thérapies de nouvelle génération. Ro5 et Juvenescence, avec l’aide de M42, posent également les bases d’un écosystème pionnier en sciences de la vie à Abu Dhabi, tirant parti de l’innovation en IA pour transformer les soins aux patients et améliorer les résultats de santé à l’échelle mondiale. Juvenescence est en train de faire progresser des programmes cliniques dans des domaines tels que la cognition, le cardio-métabolisme, l’immunité et la réparation cellulaire, visant à traiter et à prévenir les maladies liées à l’âge. Marshall a également mentionné que l’intégration de l’IA et de l’apprentissage automatique dans le développement de médicaments est essentielle, mais que de nombreux aspects complexes de ce processus nécessitent une approche hybride, combinant la modélisation in silico avec des observations in vitro et in vivo, y compris les essais cliniques et la prestation de soins de santé. La plateforme de Ro5 repose sur un ‘graphique de connaissances biomédicales’ propriétaire, contenant plus de 85 millions de nœuds et 400 millions de relations, visant à découvrir de nouvelles associations dans les systèmes biologiques et à évaluer les cibles médicamenteuses en fonction de leur potentiel biologique, thérapeutique et commercial. Ce travail est soutenu par des outils avancés de chimiométrie et d’apprentissage automatique, facilitant la découverte et la conception de composés sur l’ensemble du cycle de découverte, depuis l’identification initiale des candidats jusqu’à l’optimisation des leads. Source : https://longevity.technology/news/juvenescence-acquires-ro5-to-bolster-ai-drug-discovery/

Rejuve.AI : Une Révolution dans la Recherche sur la Longévité

Rejuve.AI est une entreprise cofondée par Jasmine Smith et Ben Goertzel, qui vise à révolutionner la recherche sur la longévité en démocratisant l’accès aux données de santé et en favorisant le partage d’informations. Leur application, récemment lancée, est conçue non seulement pour aider les utilisateurs à suivre leur santé, mais aussi pour collecter des données qui alimenteront une base de connaissances mondiale. Ben Goertzel souligne l’importance de l’IA et de la collecte de données pour comprendre les mécanismes du vieillissement et développer des thérapies efficaces. Les utilisateurs sont encouragés à partager leurs données en échange de récompenses, ce qui crée un écosystème de santé interconnecté. La collecte de données variées, allant des informations cliniques aux habitudes de vie, est essentielle pour développer des modèles d’IA capables de formuler des hypothèses pertinentes sur la longévité. Rejuve.AI aspire à créer une base de données holistique qui pourrait surpasser les études traditionnelles comme NHANES et UK Biobank, en intégrant des perspectives diversifiées, notamment celles des femmes et des groupes minoritaires. L’application permet également aux utilisateurs de lancer leurs propres essais cliniques, contribuant ainsi à une science citoyenne. L’objectif à long terme est d’utiliser les données collectées pour alimenter des systèmes d’IA avancés capables de générer des idées novatrices et de potentiellement résoudre le problème du vieillissement. En parallèle, Rejuve.AI explore des collaborations avec des entreprises de biotechnologie et envisage la possibilité d’utiliser des modèles animaux pour tester des hypothèses dérivées des données humaines. Le développement de l’IA décentralisée et l’intégration de mécanismes de tokenisation pour inciter la participation des utilisateurs sont des aspects clés de leur stratégie. En conclusion, Rejuve.AI se positionne à la croisée de la technologie, de la santé et de l’éthique, cherchant à transformer la manière dont nous comprenons et abordons le vieillissement, tout en espérant que l’IA puisse jouer un rôle crucial dans l’éradication de ce phénomène naturel. Source : https://www.lifespan.io/news/rejuve-ai-just-another-app-or-a-longevity-research-network/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rejuve-ai-just-another-app-or-a-longevity-research-network

Insilico Medicine : Rentosertib montre des bénéfices cliniques dans le traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique

Insilico Medicine, une entreprise de développement de médicaments basée sur l’intelligence artificielle, a publié les résultats de son essai clinique de phase 2a sur la fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) dans la revue Nature Medicine. Cet essai a examiné l’efficacité de Rentosertib, un nouvel inhibiteur de TNIK conçu entièrement grâce à une plateforme d’IA générative. Rentosertib vise à traiter la FPI, une maladie pulmonaire chronique et progressive, en ciblant TNIK, un régulateur clé des voies de signalisation fibrotique. Les résultats de l’étude montrent des améliorations dépendantes de la dose de la capacité pulmonaire et de la qualité de vie des patients après trois mois de traitement. Insilico prévoit maintenant d’engager des discussions avec les organismes de réglementation pour planifier des études à plus grande échelle sur Rentosertib auprès de populations de patients plus larges. Le PDG d’Insilico, Dr Alex Zhavoronkov, a souligné que ces résultats indiquent non seulement un profil de sécurité et de tolérabilité gérable pour Rentosertib, mais aussi le potentiel transformateur de l’IA dans la découverte et le développement de médicaments. Insilico a récemment sécurisé 110 millions de dollars de financement de série E, portant sa valorisation à plus d’un milliard de dollars pour la première fois. L’entreprise affirme que son modèle de découverte de médicaments guidé par l’IA réduit considérablement les délais de développement, avec des candidats médicaments progressant typiquement du concept à la nomination préclinique en 13 mois. Entre 2021 et 2024, Insilico a avancé 22 candidats précliniques en seulement 12 à 18 mois par projet, avec un pipeline d’environ 30 candidats médicaments, dont 10 ont reçu l’approbation de la FDA pour initier des essais humains, y compris Rentosertib. L’essai clinique GENESIS-IPF, une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo, a été réalisé dans 22 sites en Chine. Un total de 71 patients atteints de FPI ont été recrutés et ont reçu soit un placebo, soit l’un des trois régimes posologiques de Rentosertib : 30 mg une fois par jour, 30 mg deux fois par jour ou 60 mg une fois par jour, sur une période de 12 semaines. Le principal critère d’évaluation portait sur la sécurité et la tolérabilité, tandis que les résultats secondaires évaluaient l’efficacité à travers des mesures de la capacité vitale forcée, la mesure standard de la fonction pulmonaire dans la FPI. L’étude a montré que Rentosertib était bien toléré dans tous les groupes de dosage, avec des événements indésirables liés au traitement comparables entre les groupes. La plupart des effets secondaires étaient légers à modérés, et les événements indésirables graves étaient rares et se sont résolus après l’arrêt du traitement. Le groupe recevant la dose quotidienne de 60 mg a connu le plus grand bénéfice clinique, affichant une augmentation moyenne de la capacité vitale forcée de 98,4 mL, contre une diminution moyenne de 20,3 mL dans le groupe placebo, indiquant une tendance d’amélioration de la fonction pulmonaire dépendante de la dose. En plus des résultats cliniques, des analyses de biomarqueurs exploratoires ont été menées pour valider le mécanisme d’action du médicament et ses effets biologiques. Des échantillons de protéines sériques ont été analysés tout au long de l’essai, révélant qu’un traitement à forte dose de Rentosertib entraînait des réductions des marqueurs fibrosiques et une augmentation de la cytokine anti-inflammatoire IL-10. Le Dr Zuojun Xu, investigateur principal de l’essai et professeur au Peking Union Medical College, a déclaré que la FPI reste une maladie très difficile avec des besoins cliniques non satisfaits. Cette étude démontre que Rentosertib a le potentiel d’apporter des bénéfices cliniques significatifs aux patients atteints de FPI, ce qui est véritablement enthousiasmant. Cependant, la taille de l’échantillon dans chaque groupe de patients était relativement limitée, et ces résultats devront être validés dans des études de cohortes plus importantes. Source : https://longevity.technology/news/insilicos-ipf-drug-demonstrated-clinically-meaningful-benefits-in-trial/

Vivodyne : 40 millions de dollars pour révolutionner le développement de médicaments sans tests sur les animaux

Vivodyne, une entreprise biotechnologique américaine, a récemment levé 40 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A dirigé par Khosla Ventures, dans le but d’éliminer les tests sur les animaux dans le développement de médicaments. L’entreprise utilise la robotique et l’intelligence artificielle pour cultiver et analyser des milliers de tissus humains pleinement fonctionnels, s’attaquant ainsi à l’inadéquation biologique qui entraîne un taux d’échec de 95 % dans les essais cliniques humains après des tests réussis sur des animaux. Ce financement permettra à Vivodyne d’ouvrir une installation entièrement robotisée de 23 000 pieds carrés à South San Francisco. Le développement traditionnel de médicaments précliniques a longtemps reposé sur des modèles animaux, qui, malgré certaines similitudes biologiques avec les humains, produisent souvent des résultats trompeurs en raison de différences fondamentales dans la manifestation des maladies et les réponses immunitaires. L’approche de Vivodyne remplace ces modèles inadéquats par des tests cliniquement prédictifs à grande échelle sur des tissus humains complexes. La plateforme de l’entreprise, capable de simuler la biologie humaine in vitro, permet aux entreprises pharmaceutiques de générer des informations plus précises à toutes les étapes du développement de médicaments, de la découverte de cibles aux évaluations de sécurité et d’efficacité. Dr Andrei Georgescu, co-fondateur et PDG de Vivodyne, a souligné que cette technologie a un potentiel important dans le secteur biotechnologique de la longévité. Il a déclaré que les recherches sur les maladies chroniques étaient jusqu’à présent limitées par le manque et l’échelle des données humaines disponibles. En remplaçant les tests sur des souris, qui ont une espérance de vie d’un an, par des recherches à grande échelle sur des tissus humains cultivés en laboratoire, Vivodyne espère produire une quantité massive de nouvelles données et, espérons-le, des informations exploitables pour l’industrie pharmaceutique. La meilleure façon de comprendre comment les maladies chroniques impactent le vieillissement humain ne peut être abordée qu’à travers une recherche à grande échelle basée directement sur des tissus humains. Vivodyne peut produire et analyser plus de 10 000 expériences indépendantes de tissus humains par course robotique, avec des tissus plus grands que les organoïdes traditionnels, permettant une collecte de données multi-omiques haute résolution, y compris l’imagerie, la transcriptomique unicellulaire et la protéomique. Ces ensembles de données reflètent les réponses humaines authentiques aux médicaments, permettant aux chercheurs de capturer des états de maladie complexes et des dynamiques immunitaires que les modèles animaux ne peuvent tout simplement pas reproduire. Vivodyne affirme que son système est capable de cultiver plus de 20 types de tissus humains différents, y compris le foie, le poumon, la moelle osseuse, le placenta et les ganglions lymphatiques, et peut modéliser une large gamme de maladies telles que le cancer, la fibrose, les conditions auto-immunes et les maladies infectieuses. La plateforme de l’entreprise est déjà utilisée par la plupart des grandes entreprises pharmaceutiques, qui s’en servent pour réduire les risques des essais cliniques et améliorer la sélection des candidats médicaments. En plus de Khosla, le tour de financement a vu la participation de nouveaux investisseurs tels que Lingotto Investment Management, Helena Capital, Fortius Ventures, ainsi que des investisseurs existants comme Kairos Ventures, CS Ventures, Bison Ventures et MBX Capital. Vinod Khosla a déclaré que la robotique et l’IA commencent déjà à changer fondamentalement le paysage des soins de santé et que Vivodyne est à l’avant-garde de cette révolution, permettant de cultiver et de tester plus de 100 000 tissus humains entiers automatiquement en deux semaines, permettant aux entreprises pharmaceutiques d’obtenir des informations équivalentes aux humains avant d’engager des milliards de dollars dans des essais cliniques. Source : https://longevity.technology/news/vivodyne-lands-40m-to-replace-animal-testing-in-drug-development/

Bryan Johnson au Founders Longevity Forum : Une Révolution dans la Longévité

Le Founders Longevity Forum se tiendra à Londres le 10 juin 2025, réunissant des investisseurs en longévité, des entrepreneurs en biotechnologie et des scientifiques de la translational. Cet événement, co-organisé par le Founders Forum Group et Longevity.Technology, aura lieu au OXO2, un lieu central en bord de rivière, dans le cadre de la London Tech Week. L’un des principaux moments de cette édition sera l’intervention en personne de Bryan Johnson, créateur du protocole Blueprint, qui prononcera un discours principal intitulé ‘Blueprinting the Future: Bryan Johnson on Optimising Life and Defying Death’. Dans cette session, il présentera sa vision audacieuse pour l’avenir du vieillissement, retracera l’évolution de son protocole Blueprint et partagera les défis et les enseignements tirés de son expérience dans le domaine de la longévité. Johnson, connu pour son approche d’auto-optimisation intensive, a investi des millions dans un programme visant à inverser l’âge biologique à travers divers organes et systèmes. Son parcours l’a rendu à la fois célèbre et controversé, et il a récemment été le sujet d’un documentaire sur Netflix, ‘Don’t Die: The Man Who Wants to Live Forever’, qui suit son objectif de contrer le vieillissement par des interventions radicales. L’apparition de Johnson au forum représente un signal fort que l’écosystème européen de la longévité prend de l’ampleur sur la scène mondiale. Son discours devrait dépasser les récits lisses et aborder les idées derrière son audacieux Blueprint, ainsi que ses réflexions sur le vieillissement, l’identité et l’optimisation biologique. Bien que son approche soit divisive, elle représente une nouvelle génération de pionniers de la longévité, combinant ingénierie des systèmes, obsession des données et un engagement personnel fort. Cette convergence de la technologie, de l’auto-expérimentation et d’une vision globale est en train de redéfinir la conversation sur la longévité. Johnson est perçu comme un acteur clé, et sa présence au FLF Londres souligne la transition d’un cercle scientifique fermé vers un mouvement culturel interdisciplinaire. Les participants auront l’occasion de vivre une expérience provocante et enrichissante, avec des discussions qui vont au-delà des modèles traditionnels de vieillissement et de soins de santé. Le forum mettra également en avant des intervenants de premier plan dans des domaines tels que l’épigénétique, les diagnostics orientés consommateur et l’innovation thérapeutique. Le programme mettra l’accent sur l’utilisation de l’IA et de l’apprentissage automatique pour identifier les biomarqueurs du vieillissement et personnaliser les interventions. En somme, le Founders Longevity Forum constitue une plateforme essentielle pour faire avancer la recherche et l’innovation dans le domaine de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/bryan-johnson-joins-founders-longevity-forum-london-stellar-line-up/

Financement de la LSF pour des senolytiques sélectifs contre la neurodégénération à l’Université de Copenhague

Le projet de recherche financé par la Longevity Science Foundation (LSF) à l’Université de Copenhague vise à inverser le vieillissement cérébral en ciblant les astrocytes sénescents, des cellules cérébrales endommagées qui s’accumulent avec l’âge et sont liées au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives. Dirigé par le professeur associé Dr Morten Scheibye-Knudsen, ce projet de trois ans mettra en œuvre un dépistage assisté par intelligence artificielle et des tests de composés à haut débit afin d’identifier des molécules capables d’éliminer ces cellules dysfonctionnelles tout en préservant les neurones sains. L’approche se distingue par sa précision thérapeutique et son applicabilité dans le monde réel, en répondant à une nécessité croissante d’interventions orientées vers les patients dans le domaine de la science du vieillissement. En ciblant les cellules sénescentes résidentes du cerveau, ce projet pourrait révolutionner les méthodes de traitement du déclin cognitif et des maladies neurodégénératives liées à l’âge. Le département de Médecine Cellulaire et Moléculaire de l’Université de Copenhague se consacre à la découverte des fondements moléculaires et génétiques de la santé et de la maladie, en intégrant des approches de biologie moléculaire et de métabolomique pour développer des interventions thérapeutiques qui favorisent un vieillissement sain. Selon Dr Scheibye-Knudsen, le vieillissement de la population mondiale souligne l’urgence d’élaborer des stratégies novatrices pour lutter contre la neurodégénération. Le soutien de la LSF pour ce projet illustre l’importance de relier les découvertes en laboratoire à des applications médicales réelles, avec l’objectif de faire avancer la science du vieillissement dans le système de santé plus large. Joshua C Herring, président et directeur général de la LSF, a exprimé sa confiance dans le fait que cette recherche ciblée peut mener à des interventions significatives dans le vieillissement et la neurodégénération, visant à prolonger la vie tout en améliorant sa qualité. Source : https://longevity.technology/news/ai-and-senolytics-targeting-brain-aging-at-the-cellular-level/

L’IA au service de la polypharmacologie pour ralentir le vieillissement

La recherche sur le vieillissement a longtemps été dominée par une approche de précision, visant à concevoir des médicaments qui ciblent un seul processus biologique. Toutefois, cette méthode a montré ses limites dans le contexte complexe de la biologie du vieillissement. Un nouvel article publié dans Aging Cell souligne l’importance d’adopter une approche de polypharmacologie, où les médicaments sont conçus pour interagir avec plusieurs cibles moléculaires simultanément. Cette étude, fruit d’une collaboration entre Gero à Singapour et Scripps Research en Californie, utilise l’intelligence artificielle (IA) pour identifier des composés capables d’agir sur plusieurs voies biologiques dans le modèle de vers Caenorhabditis elegans. Les chercheurs ont appliqué des réseaux de neurones graphiques pour prédire les composés susceptibles de se lier à des récepteurs couplés aux protéines G (GPCR), qui jouent un rôle crucial dans la signalisation cellulaire. Grâce à cette approche, 22 nouveaux composés ont été sélectionnés et testés, dont 16 ont réussi à prolonger la durée de vie des vers, avec un composé particulier prolongeant la vie de 74 %.

Ce changement de paradigme, qui privilégie les interactions multiples plutôt que les cibles uniques, pourrait révolutionner la découverte de médicaments pour le vieillissement. Les résultats indiquent que ces composés agissent simultanément sur plusieurs clusters de GPCR, renforçant l’idée que le vieillissement est un phénomène systémique, nécessitant des solutions complexes. Bien que les données obtenues sur les vers soient prometteuses, les chercheurs reconnaissent la nécessité de valider ces résultats dans des organismes plus complexes, comme les mammifères, où des optimisations importantes pourraient être requises en raison de la toxicité potentielle des composés. En intégrant des jeux de données pharmacologiques et en utilisant des modèles de réseau, les chercheurs espèrent transformer la découverte de médicaments et mieux comprendre les mécanismes du vieillissement. Ce travail pave la voie vers une médecine qui prend en compte la complexité biologique plutôt que de s’appuyer uniquement sur des solutions simples et ciblées. Source : https://longevity.technology/news/ai-designed-compounds-show-promise-in-lifespan-extension/

La Longevity Science Foundation soutient la recherche sur le rajeunissement du cerveau

La Longevity Science Foundation (LSF) est une organisation à but non lucratif engagée dans le financement de la recherche visant à prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. Récemment, la LSF a annoncé une subvention accordée au Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague, qui fait partie du Département de Médecine Cellulaire et Moléculaire. Cette recherche, dirigée par le Dr Morten Scheibye-Knudsen, un expert reconnu mondialement dans le domaine du vieillissement et de la neurodégénérescence, se concentre sur le projet intitulé « Rajeunir le Cerveau Vieillissant ». Le financement de la LSF permettra d’appuyer un élément clé de ce projet sur une période de trois ans, débutant en 2025. L’objectif principal de cette étude est de renverser le vieillissement cérébral en développant des composés capables d’éliminer sélectivement les astrocytes sénescents, des cellules cérébrales endommagées qui s’accumulent avec l’âge, tout en préservant les neurones sains. Ces cellules sénescentes sont considérées comme des contributeurs au déclin cognitif et aux maladies neurodégénératives. En combinant le dépistage assisté par intelligence artificielle avec des tests de composés à haut débit, l’équipe de recherche identifiera des molécules prometteuses, affinera leur spécificité et leur pharmacocinétique, et validera leur potentiel thérapeutique à travers des tests rigoureux in vitro et in vivo. Le soutien de la LSF est essentiel pour permettre ce travail novateur, qui pourrait mener à la création de nouvelles classes de traitements pour les affections cérébrales liées à l’âge. Ce projet souligne également l’engagement de la Fondation à financer une science translationnelle qui comble le fossé entre la découverte en laboratoire et l’application médicale dans le monde réel. Joshua C. Herring, Président et CEO de la LSF, a exprimé sa satisfaction de soutenir le Dr Scheibye-Knudsen et son équipe, affirmant que ce projet reflète la conviction que la recherche ciblée et innovante peut mener à des interventions significatives dans le vieillissement et la neurodégénérescence. La LSF s’engage à faciliter des découvertes qui prolongent la vie et améliorent sa qualité. Ce partenariat représente un pas vers la réalisation de la mission plus large de la Fondation, qui est de démocratiser l’accès à la recherche sur la longévité de pointe et de garantir que les sciences les plus prometteuses reçoivent les ressources nécessaires pour prospérer. Pour ceux qui souhaitent soutenir la recherche révolutionnaire menée par le laboratoire Scheibye-Knudsen, faire un don à la LSF ou soutenir d’autres initiatives de recherche, ils peuvent contacter le COO Lev Dvornik ou le CEO Joshua Herring. Toutes les donations sont déductibles d’impôts dans les limites de l’IRS et financent directement la recherche, dollar pour dollar. La Longevity Science Foundation se consacre à l’avancement de la longévité humaine en finançant la recherche et le développement de technologies médicales pour prolonger la durée de vie humaine en bonne santé. La mission à long terme de la Fondation est de prévenir toutes les maladies chroniques et liées à l’âge, et d’aider à rendre les soins axés sur la longévité accessibles à tous, quel que soit leur parcours, en faisant sortir la science de pointe sur le vieillissement du laboratoire vers le grand public. Le Centre pour le Vieillissement en Santé de l’Université de Copenhague est une initiative de recherche interdisciplinaire qui regroupe des experts en médecine, neurosciences et biologie moléculaire pour explorer comment nous vieillissons et comment améliorer la santé tout au long de la vie. Le centre est reconnu internationalement pour ses recherches pionnières sur les aspects biologiques, cognitifs et sociétaux du vieillissement. Source : https://www.lifespan.io/news/grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=grant-award-announcement-rejuvenating-the-aging-brain-study

Juvenescence et M42 : Un partenariat stratégique pour le développement de médicaments contre le vieillissement à Abu Dhabi

Juvenescence, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a récemment annoncé avoir levé 76 millions de dollars lors de la première clôture de son tour de financement de série B-1, visant à soutenir le développement de son pipeline clinique basé sur l’intelligence artificielle axé sur les maladies liées à l’âge. Ce tour de financement a été dirigé par M42, une entreprise de soins de santé technologique basée à Abu Dhabi, qui a également participé à ce financement en tant qu’investisseur existant. La clôture complète du tour est prévue pour le troisième trimestre de cette année, avec un objectif de levée de fonds total supérieur à 150 millions de dollars. Grâce à ce financement, Juvenescence pourra faire avancer son portefeuille de traitements à des stades plus avancés de développement clinique et générer des données clés à partir d’essais en cours. La société se concentre sur les mécanismes biologiques du vieillissement pour traiter et prévenir les maladies associées, en développant des programmes dans des domaines tels que la cognition, le cardio-métabolisme, l’immunité et la réparation cellulaire, avec un pipeline comprenant plusieurs candidats en phase clinique et proche de la phase clinique.

Lors de la Semaine de la santé mondiale d’Abu Dhabi le mois dernier, Juvenescence a également annoncé un partenariat stratégique avec M42 pour développer ensemble des thérapies basées sur l’IA ciblant le vieillissement et d’autres maladies menaçantes pour la vie. Ce partenariat comprend la création d’un nouveau pôle de développement de médicaments basé sur l’IA à Abu Dhabi, combinant l’infrastructure et l’expertise de M42 en matière de données cliniques, de génomique et de prestation de soins de santé avec les capacités de découverte de médicaments de Juvenescence. Le PDG de Juvenescence, le Dr Richard Marshall, a souligné que ce partenariat stratégique accélérerait le développement clinique du pipeline de Juvenescence, tout en contribuant à établir un pôle de sciences de la vie de premier plan à Abu Dhabi. Un comité de pilotage composé des cadres supérieurs des deux organisations supervisera l’exécution de ce nouveau pôle de développement, qui vise à découvrir et développer de nouveaux traitements tout en favorisant des collaborations avec des institutions académiques et de recherche aux Émirats et à l’international. M42, qui résulte de la fusion de G42 Healthcare et Mubadala Health, devient rapidement un acteur majeur des soins de santé mondiaux, employant plus de 20 000 personnes et gérant plus de 480 installations dans 26 pays. Leur partenariat avec Juvenescence est décrit comme une étape cruciale vers la redéfinition des soins de santé grâce à la découverte de médicaments basée sur l’IA et à la biotechnologie, visant à avancer dans la lutte contre les maladies liées à l’âge tout en créant un écosystème mondial qui favorise la prévention, la précision et le progrès, permettant la livraison de thérapies transformantes d’Abu Dhabi vers le monde. Source : https://longevity.technology/news/juvenescence-lands-76m-led-by-abu-dhabi-healthcare-giant-m42/

Somite AI : Une Révolution dans la Thérapie Cellulaire grâce à l’IA

La startup Somite AI, basée à Boston, a récemment levé plus de 47 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A dirigé par Khosla Ventures. Son objectif est d’accélérer le développement de thérapies cellulaires humaines en utilisant l’intelligence artificielle. L’entreprise développe une plateforme d’IA propriétaire et un modèle de base appelé « DeltaStem », conçu pour transformer la manière dont les thérapies cellulaires sont découvertes, développées et mises en œuvre. Somite AI affirme que le secteur des thérapies cellulaires est depuis longtemps limité par des processus de développement longs et coûteux, souvent basés sur des méthodes d’essai-erreur pouvant prendre une décennie ou plus. Dans son blog d’introduction, la société déclare qu’elle « exploite l’IA pour une nouvelle ère de régénération et de réparation humaines » et vise à surmonter ce goulet d’étranglement en appliquant des modèles de base d’IA aux cellules souches humaines. L’objectif ultime est de considérer la différenciation cellulaire comme un problème d’ingénierie régi par le calcul plutôt que par l’expérimentation. Au cœur de l’innovation de Somite se trouve sa technologie de capsule, qui permet à l’entreprise de générer des données de transition d’état cellulaire à une échelle et une efficacité qu’elle prétend dépasser les méthodes actuelles par un facteur de 1 000. Cela alimente le modèle de base de l’entreprise, qui est formé pour découvrir et optimiser les protocoles de différenciation cellulaire. Selon Somite, le résultat est un système capable de produire des types cellulaires purs, fonctionnels et évolutifs avec une vitesse et une fiabilité bien supérieures aux approches précédentes. L’équipe fondatrice de Somite comprend des experts en intelligence artificielle et en biologie du développement, dont Dr Micha Breakstone et Dr Jonathan Rosenfeld, qui dirigent le groupe d’IA fondamentale au MIT. « Nous construisons le modèle de base pour la cellule humaine », a déclaré Breakstone. « En générant le plus grand ensemble de données de signalisation cellulaire au monde avec une efficacité 1000 fois supérieure aux méthodes actuelles, nous formons DeltaStem pour livrer des protocoles d’une pureté, d’une évolutivité et d’une fiabilité inégalées. Nous nous dirigeons rapidement vers un moment AlphaFold pour la biologie du développement, permettant la production évolutive de n’importe quelle cellule, pour n’importe qui. » En plus de Khosla Ventures, le tour de financement a également vu la participation de SciFi VC, de l’Initiative Chan Zuckerberg, du Fusion Fund, d’Ajinomoto Group Ventures, de Pitango HealthTech, de TechAviv et de Harpoon Ventures, ainsi que d’investisseurs providentiels. Les fonds seront utilisés pour faire avancer les programmes initiaux de Somite, qui incluent le développement de cellules bêta pour le diabète, de cartilage articulaire pour des usages orthopédiques, de cellules satellites pour les maladies musculaires et de cellules hématopoïétiques pour des troubles sanguins. Vinod Khosla a souligné que « les thérapies cellulaires traditionnelles sont coûteuses, mettent du temps à se développer et sont imprévisibles ». Il a ajouté que « l’IA peut résoudre systématiquement ces défis ». Les modèles de base de Somite AI, une fois pleinement développés et validés, auront le potentiel de redéfinir tout le domaine de la thérapie cellulaire humaine. Source : https://longevity.technology/news/somite-ai-lands-47m-to-leverage-ai-for-human-regeneration-and-repair/