Étiquette : immunosuppression

Des greffes neuronales non immunogènes pour traiter la maladie de Parkinson

Dans une avancée significative pour les traitements des maladies neurodégénératives, des chercheurs australiens ont développé des greffes neuronales non immunogènes en utilisant des cellules souches induites pluripotentes (iPSCs) reprogrammées. Ces cellules, capables de se différencier en neurones, ont été génétiquement modifiées pour surexprimer huit gènes qui permettent à certaines cellules, comme celles du placenta ou les cellules cancéreuses, d’échapper à la détection du système immunitaire. Cette technique vise à surmonter le problème de rejet des greffes, qui est couramment associé à des cellules provenant de donneurs génétiquement différents. Traditionnellement, les greffes allogéniques déclenchent une réponse immunitaire, et bien que des immunosuppresseurs puissent atténuer cette réaction, ils entraînent des effets secondaires indésirables. En s’inspirant des mécanismes d’invisibilité développés par certaines cellules au cours de l’évolution, les chercheurs ont conçu des cellules de greffe qui peuvent être utilisées comme donneurs universels. Dans le cadre de leur étude, ils ont utilisé des modèles de rongeurs atteints de la maladie de Parkinson, caractérisée par la mort progressive des neurones producteurs de dopamine dans une région du cerveau appelée substantia nigra. En injectant ces cellules modifiées dans des modèles murins, les chercheurs ont observé que les greffes « camouflées » entraînaient une activation immunitaire minimale, favorisant ainsi la croissance des greffes et la production de neurones dopaminergiques. En outre, pour contrer le risque potentiel de transformation cancéreuse des cellules greffées, un « interrupteur de sécurité » a été intégré, permettant d’éliminer les cellules prolifératives indésirables. Les résultats démontrent que ces greffes neuronales cloquées peuvent non seulement échapper à la surveillance immunitaire, mais aussi améliorer la fonction motrice chez les rats immunodéficients. En conclusion, cette recherche ouvre de nouvelles perspectives pour les traitements de la maladie de Parkinson et d’autres troubles neurodégénératifs, en offrant une alternative sécurisée pour les patients sans les complications associées aux greffes traditionnelles. Source : https://www.lifespan.io/news/neurons-hidden-to-immune-cells-improve-parkinsons-in-rats/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=neurons-hidden-to-immune-cells-improve-parkinsons-in-rats

LyGenesis : Avancées dans la régénération des organes pour traiter les maladies hépatiques en phase terminale

LyGenesis, une biotech en phase clinique spécialisée dans la régénération des organes, a obtenu l’approbation de son Data and Safety Monitoring Board (DSMB) pour poursuivre et augmenter les doses dans son essai clinique de phase 2a. Cet essai évalue une approche novatrice pour la régénération d’organes, en particulier pour les patients atteints de maladie hépatique en phase terminale (ESLD). La méthode de LyGenesis utilise les ganglions lymphatiques d’un patient comme bioreacteurs pour cultiver des organes ectopiques fonctionnels. En introduisant des hépatocytes allogéniques dans le système lymphatique par échographie endoscopique, une procédure peu invasive, l’entreprise vise à favoriser la croissance de tissus hépatiques fonctionnels dans le corps du patient. Cette technique pourrait transformer le paradigme traditionnel de la transplantation d’organes, permettant à un seul organe donné de fournir des cellules thérapeutiques pour de nombreux receveurs. L’essai clinique de phase 2a vise à évaluer la sécurité, la tolérabilité et l’efficacité préliminaire de cette technologie de régénération hépatique. L’approbation récente du DSMB permet la poursuite de l’étude et l’augmentation des doses, marquant une avancée significative dans l’évaluation clinique de cette thérapie innovante. LyGenesis s’engage à faire progresser le domaine de la régénération des organes, affirmant que ce jalon les rapproche d’un avenir où un seul organe donné pourrait traiter des dizaines de patients. La pénurie d’organes transplantables demeure un défi majeur en médecine moderne, car la transplantation d’organes traditionnelle est limitée par la disponibilité d’organes de donneurs appropriés. L’approche de LyGenesis vise à atténuer ces contraintes en permettant la régénération d’organes fonctionnels au sein du corps du patient, élargissant ainsi le potentiel d’options thérapeutiques. La technologie de la plateforme de l’entreprise se concentre non seulement sur la régénération du foie, mais s’étend également à d’autres organes, notamment le thymus, le pancréas et les reins, chacun à divers stades de développement préclinique et clinique. À mesure que LyGenesis fait progresser son programme clinique, les implications pour les patients souffrant d’insuffisance organique pourraient être profondes. La capacité de régénérer des organes au sein du système lymphatique d’un patient pourrait réduire le besoin d’immunosuppression à vie, diminuer les risques associés aux transplantations d’organes et offrir une alternative viable à ceux qui ne sont pas candidats pour des greffes traditionnelles. La recherche et les essais cliniques en cours seront essentiels pour examiner pleinement l’efficacité et la sécurité de cette approche, mais l’approbation du DSMB pour LyGenesis de continuer et d’augmenter ses doses dans son essai clinique de phase 2a représente une étape cruciale vers la validation d’un nouveau paradigme thérapeutique dans la régénération des organes. Source : https://longevity.technology/news/lygenesis-progresses-phase-2a-clinical-trial-in-organ-regeneration/