Étiquette : immunosénescence

Rôle de l’inflammation chronique dans l’atteinte de la longévité exceptionnelle chez les centenaires

L’inflammation chronique est considérée comme un facteur clé du vieillissement dégénératif, car les individus très âgés, notamment les centenaires, affichent des niveaux d’inflammation remarquablement bas, semblables à ceux des jeunes adultes. Plusieurs études sur les centenaires, les semi-supercentenaires et les supercentenaires montrent que ces groupes présentent des marqueurs inflammatoires inférieurs à ceux observés dans la population générale vieillissante. Toutefois, atteindre l’âge de 100 ans n’est pas sans défis, car ces personnes sont souvent fragiles et souffrent d’affections liées à l’âge. Les recherches indiquent qu’une charge d’inflammation chronique plus faible est associée à une plus grande longévité, les individus avec une inflammation chronique plus élevée ayant moins de chances d’atteindre cet âge avancé. De plus, les centenaires sont souvent résistants à des maladies liées à l’âge comme le cancer, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Leur longévité est attribuée à l’amélioration des conditions de vie, de l’hygiène et des modes de vie sains. Cependant, les centenaires d’aujourd’hui pourraient être moins uniques que ceux des générations précédentes, car ils n’ont pas nécessairement surmonté les mêmes adversités. En parallèle, le concept d’immunosénescence, qui désigne le déclin progressif de la fonction immunitaire avec l’âge, a été introduit dans les années 1980, et l’inflammaging, une inflammation systémique persistante, a été reconnu comme un facteur aggravant de ce déclin. Cette étude se penche sur les indices d’inflammation, tels que l’INFLA-score et le SIRI, à partir de données regroupant des participants de 19 à 111 ans, afin de comprendre le rôle de l’inflammation dans la longévité. Les résultats indiquent que les scores INFLA et SIRI augmentent avec l’âge, mais ne montrent pas de différences significatives entre les semi-supercentenaires et d’autres groupes d’âge, ce qui soutient l’hypothèse que le contrôle des réponses inflammatoires peut favoriser une longévité extrême. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/supercentenarians-have-inflammatory-scores-similar-to-those-of-younger-adults/

L’Immunosénescence : Comprendre le Vieillissement du Système Immunitaire et ses Implications pour la Santé

Le vieillissement du système immunitaire, connu sous le nom d’immunosénescence, joue un rôle crucial dans le vieillissement dégénératif global. Le système immunitaire dépasse le simple rôle de défense contre les agents pathogènes et les cellules dysfonctionnelles ; il est également essentiel pour le maintien des tissus, leurs fonctions et la régénération après une blessure. À mesure que l’âge avance, le système immunitaire devient plus inflammatoire et moins efficace, ce qui compromet ces fonctions vitales. Les données biologiques abondent concernant le fonctionnement du système immunitaire, permettant de développer des outils d’évaluation qui reflètent l’âge biologique et le fardeau de dommages pouvant mener à la mortalité. Pour cela, il est essentiel d’évaluer de manière précise l’âge immunitaire d’un individu, ce qui est fondamental pour élaborer des interventions ciblées sur le vieillissement. Bien que les méthodes traditionnelles d’évaluation de l’âge biologique, telles que les marqueurs de sénescence cellulaire et les indicateurs physiologiques, aient été largement utilisées, elles ne parviennent pas toujours à saisir la complexité du vieillissement biologique. C’est pourquoi nous proposons le concept d’une ‘horloge d’immunosénescence’, qui évalue les changements dans le système immunitaire en fonction de l’abondance des cellules immunitaires et des données omiques, y compris les données transcriptomiques et protéomiques. Cette approche ne vise pas à mesurer l’âge biologique de manière définitive, mais se divise en une horloge de prédiction de l’âge biologique, qui reflète l’état physiologique à travers les données transcriptomiques des cellules mononucléaires du sang périphérique (PBMC), et une horloge de prédiction de la mortalité, qui identifie les personnes à haut risque de mortalité et de maladies. Nous présentons ici presque toutes les horloges d’immunosénescence développées jusqu’à présent, ainsi que leurs différences fonctionnelles. Il est essentiel de noter qu’aucun test de diagnostic unique ne peut capturer de manière exhaustive les changements complexes associés au vieillissement biologique. De plus, les fonctions biologiques basées sur l’accélération ou le ralentissement de l’immunosénescence sont également résumées, ainsi que les facteurs qui accélèrent l’immunosénescence et les méthodes permettant de la retarder. Une compréhension approfondie des mécanismes régulateurs de l’immunosénescence peut aider à établir des modèles d’âge immunitaire plus précis, soutenant ainsi des interventions de longévité personnalisées et améliorant la qualité de vie des personnes âgées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/reviewing-aging-clocks-focused-on-immunosenescence/

L’impact de la fragilité sur la mortalité chez les personnes âgées : étude sur une population chinoise

La fragilité est un état de faiblesse physique et de résilience réduite face aux stress, souvent associé à des processus d’inflammation chronique et d’immunosénescence. Elle résulte d’un fort fardeau de dommages cellulaires et tissulaires liés au vieillissement. Ce phénomène est corrélé à un risque accru de mortalité, ce qui en fait un indicateur des problèmes les plus graves liés à l’âge. Dans une étude examinée, les chercheurs ont analysé l’association entre l’évolution du score de fragilité (FI) sur trois ans et le risque de mortalité toutes causes confondues au sein d’une population âgée chinoise de 4 969 participants. L’analyse a révélé que pendant une période médiane de suivi de 4,08 ans, 1 388 participants sont décédés. Un risque de mortalité toutes causes confondues était 2,27 fois plus élevé avec une augmentation du FI de 0,045 ou plus, comparé à une variation du FI inférieure à 0,015. Des associations significatives ont également été observées dans les sous-groupes selon l’âge, le sexe et la résidence à la baseline. De plus, une association non linéaire entre le changement du FI et le risque de mortalité a été identifiée. Les résultats soulignent l’importance d’approches visant à réduire le FI pour améliorer la santé des personnes âgées en Chine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/increasing-frailty-correlates-with-increasing-mortality-in-later-life/

L’impact de la fragilité sur la mortalité chez les personnes âgées : étude de l’indice de fragilité en Chine

La fragilité est un état caractérisé par une inflammation chronique, une immunosénescence, une faiblesse physique et une résilience réduite face au stress. Il s’agit d’une conséquence d’une forte accumulation de dommages cellulaires et tissulaires liés au vieillissement, avec toutes les implications qui en découlent. La fragilité est bien connue pour être corrélée à un risque accru de mortalité, un point qui a été démontré dans de nombreuses études. Elle peut être considérée comme un indicateur des problèmes les plus graves liés au vieillissement, soulignant les enjeux qui devraient être abordés en priorité. Les dysfonctionnements immunitaires ainsi que la perte de masse musculaire et de force sont des domaines bien étudiés, avec de nombreux programmes de recherche et développement thérapeutiques en cours à différents stades. Cette étude particulière vise à explorer l’association entre le changement sur trois ans de l’indice de fragilité (FI) et le risque de mortalité toutes causes confondues au sein d’une population âgée chinoise. Les données de 4 969 participants provenant de l’enquête longitudinale chinoise sur la longévité en bonne santé ont été analysées. Le résultat principal était la mortalité toutes causes confondues, définie comme une variable binaire avec des données complètes et des données censurées. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour évaluer l’association entre le changement de FI sur trois ans et le risque de mortalité. Au cours d’un suivi médian de 4,08 ans, 1 388 participants sont décédés. Un risque de mortalité toutes causes confondues 2,27 fois plus élevé a été observé avec une augmentation de FI ≥ 0,045 par rapport à un changement de FI < 0,015 (ratio de risque = 2,27). Des associations significatives similaires ont été observées dans les analyses de sous-groupes par âge, sexe et lieu de résidence au départ. De plus, une association non linéaire entre le changement de FI sur trois ans et le risque de mortalité toutes causes confondues a été observée. En conclusion, une augmentation excessive de FI était positivement associée à un risque accru de mortalité toutes causes confondues. Les approches visant à réduire le FI pourraient être d'une grande importance pour améliorer la santé des personnes âgées en Chine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/increasing-frailty-correlates-with-increasing-mortality-in-later-life/

L’impact de la fragilité sur la mortalité chez les personnes âgées en Chine : une étude sur l’indice de fragilité

La fragilité est un état caractérisé par une inflammation chronique, une immunosénescence, une faiblesse physique et une résilience réduite face au stress. Elle résulte d’un fort fardeau de dommages cellulaires et tissulaires liés au vieillissement, ainsi que des conséquences qui en découlent. La fragilité est connue pour être corrélée à un risque accru de mortalité, ce qui est confirmé par de nombreuses études. Elle peut être considérée comme un indicateur des problèmes les plus graves liés au vieillissement, des problèmes qui devraient être abordés en priorité. Les dysfonctionnements immunitaires et la perte de masse et de force musculaires sont des sujets bien étudiés, avec de nombreux programmes de recherche et de développement thérapeutiques en cours à divers stades. Cette étude vise à explorer l’association entre le changement du score de fragilité sur trois ans et le risque de mortalité toutes causes confondues chez une population âgée en Chine. Les données de 4 969 participants issues de l’enquête chinoise sur la longévité en bonne santé ont été analysées. Le résultat principal était la mortalité toutes causes confondues, définie comme une variable binaire avec des données complètes et des données censurées. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour évaluer cette association. Au cours d’un suivi médian de 4,08 ans, 1 388 décès ont été observés. Il a été constaté que le risque de mortalité toutes causes confondues était 2,27 fois plus élevé en cas d’augmentation du score de fragilité (FI) de 0,045 ou plus par rapport à une augmentation de moins de 0,015. Des associations significatives similaires ont été observées dans les sous-groupes analysés par âge, sexe et lieu de résidence au départ. De plus, une association non linéaire de type dose-réponse entre le changement du FI sur trois ans et le risque de mortalité a été observée. En conclusion, une augmentation excessive du FI était positivement associée à un risque accru de mortalité. Il est donc d’une grande importance d’adopter des approches visant à réduire le FI pour améliorer la santé des personnes âgées en Chine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/increasing-frailty-correlates-with-increasing-mortality-in-later-life/

L’impact de la fragilité sur la mortalité chez les personnes âgées en Chine

La fragilité est un état caractérisé par une inflammation chronique, une immunosénescence, une faiblesse physique et une résilience réduite face aux stress. Ce phénomène résulte d’une accumulation de dommages cellulaires et tissulaires liés à l’âge, engendrant diverses conséquences néfastes. La fragilité est étroitement liée à un risque accru de mortalité, et de nombreuses études ont établi ce lien. Elle est considérée comme un indicateur des problèmes les plus graves liés au vieillissement, nécessitant une attention prioritaire. Les dysfonctionnements immunitaires ainsi que la perte de masse et de force musculaires font l’objet de nombreuses recherches thérapeutiques. Cette étude particulière vise à explorer l’association entre le changement du score de fragilité (FI) sur trois ans et le risque de mortalité toutes causes confondues au sein d’une population âgée en Chine. Les données de 4 969 participants, issues de l’enquête sur la longévité en bonne santé en Chine, ont été analysées. La mortalité toutes causes confondues a été définie comme une variable binaire, basée sur des données complètes et censurées. Les modèles de risques proportionnels de Cox ont permis d’évaluer cette association. Sur une période médiane de suivi de 4,08 ans, 1 388 décès ont été observés. Il a été constaté qu’une augmentation du FI d’au moins 0,045 était associée à un risque de mortalité toutes causes confondues 2,27 fois plus élevé, par rapport à une augmentation du FI inférieure à 0,015. Des associations significatives similaires ont été observées selon l’âge, le sexe et le lieu de résidence des participants. De plus, une association non linéaire entre l’évolution du FI sur trois ans et le risque de mortalité a été mise en évidence. En conclusion, une augmentation excessive du FI est positivement liée à un risque accru de mortalité toutes causes confondues. Les approches visant à réduire le FI pourraient être essentielles pour améliorer la santé des personnes âgées en Chine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/increasing-frailty-correlates-with-increasing-mortality-in-later-life/