Étiquette : épidémiologie

L’impact du klotho sur le risque de cancer chez les survivants : une étude sur la mortalité

Le texte discute des implications du traitement de la régénération tissulaire chez les personnes âgées, soulignant que tout traitement améliorant cette régénération pourrait également augmenter le risque de cancer. Bien que les preuves directes soient limitées, l’idée mérite d’être examinée. Le cancer est souvent considéré comme un ‘jeu de nombres’, où une plus grande activité des cellules souches et des cellules progénitrices pourrait accroître le risque de mutations cancéreuses. Les traitements, qui améliorent également la fonction du système immunitaire, peuvent potentiellement réduire le risque de cancer par une meilleure surveillance immunitaire des cellules pouvant devenir cancéreuses. La thérapie génique par télomérase est citée comme exemple, bien qu’il reste à prouver que l’amélioration de la fonction immunitaire soit le mécanisme sous-jacent à cette réduction du risque. Une étude récente montre que des niveaux élevés de klotho, une hormone associée à la longévité, peuvent augmenter le risque de cancer chez les survivants du cancer. Ces survivants présentent un risque accru de mortalité cancéreuse par rapport à d’autres personnes du même âge, en partie à cause du risque de récidive et des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie, qui entraînent une sénescence cellulaire accrue. Bien que des niveaux élevés de klotho soient corrélés à une plus grande longévité, une activité cellulaire accrue qui en découle pourrait également augmenter le risque de cancer. L’étude examine les données épidémiologiques des survivants du cancer pour quantifier ce risque. En analysant les niveaux de klotho chez 1602 adultes ayant survécu au cancer, l’étude a révélé des associations en forme de U entre les niveaux de klotho circulant et la mortalité, tant générale que cancéreuse. Des points d’inflexion ont été identifiés, suggérant que des niveaux de klotho inférieurs à ces seuils étaient associés à une réduction de la mortalité, tandis que des niveaux supérieurs indiquaient une tendance à une mortalité accrue. L’effet de l’âge a également été observé, les niveaux de klotho étant positivement corrélés au risque de mortalité cancéreuse chez les participants de moins de 60 ans. Ces résultats indiquent que le maintien d’un niveau idéal de klotho chez les patients cancéreux pourrait réduire les risques de mortalité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/too-much-klotho-increases-cancer-risk-in-cancer-survivors/

Corrélations entre Intelligence et Longévité : Une Perspective Épidémiologique et Génétique

Les données épidémiologiques humaines mettent en évidence un réseau de corrélations entre l’intelligence, l’éducation, la richesse, les choix de mode de vie, le statut social et la longévité. Bien que ces corrélations soient relativement simples à découvrir, établir des relations causales s’avère beaucoup plus complexe, surtout en tenant compte des mécanismes biologiques possibles. Cependant, des recherches intéressantes suggèrent qu’il existe une contribution biologique à la corrélation entre intelligence et longévité. Il se peut que certaines variations naturelles entre les individus, en termes de robustesse physique ou de résilience aux dommages cellulaires et tissulaires liés à l’âge, puissent influencer à la fois l’intelligence et la longévité.

Un article récent souligne que la mesure de l’intelligence est un exercice délicat. Les débats sur les mérites des différentes approches appliquées aux humains ne font qu’ajouter à la complexité lorsque l’on tente de mesurer l’intelligence chez des espèces inférieures. Cet article contribue à la compréhension de la corrélation entre l’intelligence et la longévité chez les mouches, mais il est possible d’argumenter que l’évaluation utilisée ne mesure pas réellement l’intelligence, ou du moins pas d’une manière qui soit facilement comparable à celle utilisée chez les humains. Les mouches sont confrontées à un choix gauche ou droit dans un labyrinthe en T, avec de la nourriture dans une direction détectable par l’odorat. Les mouches qui se dirigent vers la nourriture sont-elles réellement plus intelligentes, ou cela mesure-t-il plutôt une motivation, une capacité olfactive ou un autre facteur ? Les résultats montrent que les mouches réussies vivent plus longtemps, ce qui indique qu’il existe une biologie intéressante liée à la robustesse de la fonction cellulaire, mais il n’est pas clair que l’intelligence y soit impliquée.

Des études épidémiologiques menées dans différentes populations et à différentes époques montrent de manière cohérente que l’intelligence élevée est positivement corrélée à la longévité. Le lien entre l’intelligence élevée et la longévité demeurait inconnu, soupçonné d’être une conséquence des différences socioéconomiques associées à l’intelligence dans la population humaine. Dans ce contexte, il a été rapporté que la stabilité génomique contribue à la fois à la durée de vie et à l’intelligence chez Drosophila melanogaster. L’intelligence des mouches génétiquement hétérogènes a été évaluée à l’aide d’un test de mémoire olfactive dans un labyrinthe en T, où les mouches se dirigeant vers la bonne direction étaient classées comme intelligentes (INT) et celles se dirigeant dans la mauvaise direction comme non-intelligentes (NINT). Les mouches INT mâles et femelles ont vécu 26,40 % et 21,35 % plus longtemps que leurs homologues NINT, respectivement, suggérant un lien génétique possible entre intelligence et longévité. L’élevage sélectif bidirectionnel basé sur l’intelligence a progressivement prolongé la durée de vie génération après génération chez les mouches INT, contrairement au modèle inversé chez les mouches NINT. Les mouches INT de la génération F12 ont vécu plus longtemps que les mouches NINT de la même génération, affichant une longévité accrue de 63,91 % pour les mâles et de 67,88 % pour les femelles, résultant d’un vieillissement plus lent. L’analyse du transcriptome complet a montré l’activation des gènes associés aux ribosomes et à l’autophagie chez les INT, ainsi que des voies liées à la stabilité génomique et à la réaction immunitaire chez les NINT. En particulier, la voie génétique associée à la stabilité génomique était la plus marquante, indiquant que la stabilité génomique contribue à la fois à la durée de vie et à l’intelligence chez D. melanogaster. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/revisiting-a-biological-basis-for-the-correlation-between-intelligence-and-longevity/

Impact des combustibles solides sur le vieillissement réussi : Analyse des données épidémiologiques en Chine

L’utilisation de combustibles solides, tels que le bois et le charbon, pour le chauffage et la cuisson à domicile est une source majeure de pollution de l’air par les particules, surtout dans les populations pauvres. Cette situation est préoccupante car l’exposition à ces particules est liée à une progression accélérée des maladies liées à l’âge et à une mortalité accrue. Les données épidémiologiques provenant des populations chinoises révèlent que les personnes utilisant des combustibles solides ont une probabilité de 30% à 40% inférieure de vieillir sans développer de maladies chroniques ou de perte notable de fonctions cognitives. Moins d’un individu sur dix dans cette population atteint ses 60 ans sans souffrir de maladies liées à l’âge, ce qui souligne l’urgence de développer des thérapies de rajeunissement. Une étude a inclus 4 047 participants âgés en moyenne de 67 ans, montrant que ceux utilisant des combustibles solides avaient moins de chances de connaître un vieillissement réussi par rapport à ceux utilisant des combustibles propres. Lors du suivi, seulement 6,95% des participants ont réussi à vieillir avec succès. Les analyses longitudinales ont confirmé que l’utilisation de combustibles solides pour la cuisson était associée à un ratio de vieillissement réussi de 0,66, tandis que pour le chauffage, ce ratio était de 0,59. De plus, un changement auto-déclaré de l’utilisation de combustibles solides à des combustibles propres était significativement associé à un vieillissement réussi. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/06/household-use-of-solid-fuel-correlates-with-a-sizable-increase-in-age-related-disease/

Impact du syndrome métabolique et de la sarcopénie sur la mortalité : Analyse des données de NHANES

Le syndrome métabolique est considéré comme un précurseur du diabète de type 2 et est directement lié à un excès de poids, qui provoque des perturbations dans le métabolisme. La sarcopénie, qui désigne une perte sévère de masse musculaire et de force, est généralement observée chez les personnes âgées, bien que cette perte soit universelle. La sédentarité contribue à l’atrophie musculaire dans les régions plus riches, mais les causes sous-jacentes du vieillissement touchent tout le monde. La sarcopénie finira par toucher tout individu, à moins qu’il ne décède prématurément en raison d’autres conséquences du vieillissement dégénératif. Étant donné que la sarcopénie est en partie causée par une inflammation chronique, qui est également caractéristique du syndrome métabolique, ces deux conditions peuvent coexister. Des chercheurs en épidémiologie ont récemment publié une étude qui analyse les données d’une population de patients pour quantifier le risque de mortalité excessif lié à ces conditions. L’étude se base sur les données du National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) de 1999 à 2018, et les données de mortalité ont été obtenues du National Death Index jusqu’en décembre 2019. Sur 21 962 participants, 61,5 % n’avaient ni syndrome métabolique ni sarcopénie, 24,6 % avaient seulement le syndrome métabolique, 12,2 % seulement la sarcopénie et 1,5 % avaient les deux. Les groupes avec seulement le syndrome métabolique, seulement la sarcopénie, et ceux ayant les deux conditions ont montré une mortalité toutes causes confondues accrue, avec des ratios de risque ajustés de 1,23, 1,63 et 1,61, respectivement. Le groupe ayant à la fois le syndrome métabolique et la sarcopénie présentait le risque de mortalité le plus élevé. Concernant la mortalité spécifique à certaines causes, ce groupe a montré une mortalité cardiovasculaire et cardiaque accrue (HR : 1,89), une mortalité respiratoire (HR : 2,63) et une mortalité liée au diabète (HR : 8,79) par rapport au groupe sans syndrome métabolique ni sarcopénie. Ces résultats soulignent l’importance de comprendre les impacts du syndrome métabolique et de la sarcopénie sur la santé publique, surtout dans les sociétés vieillissantes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/qualifying-the-increased-mortality-risk-resulting-from-metabolic-syndrome-and-sarcopenia/

Technogym : Une Nouvelle Stratégie de Santé Axée sur l’IA et la Prévention des Maladies

Technogym, un leader mondial dans la fabrication d’équipements de sport, a récemment annoncé une nouvelle stratégie centrée sur la santé, qu’elle appelle ‘healthness’. Cette approche vise à passer d’un modèle traditionnel de bien-être à un modèle plus avancé, axé sur la prévention des maladies grâce à l’utilisation de données et d’intelligence artificielle (IA). Depuis 40 ans, Technogym a été à l’avant-garde du concept de bien-être, qui mettait l’accent sur l’activité physique, la nutrition équilibrée et un état d’esprit positif. Désormais, l’entreprise entend offrir des programmes d’entraînement personnalisés qui améliorent la santé à long terme et préviennent les problèmes de santé potentiels. En intégrant l’IA dans son écosystème de données, Technogym se positionne comme une entreprise de sciences de la vie, adoptant une approche proactive de la gestion de la santé. Avec environ 55 000 installations dans le monde et une communauté connectée de 25 millions d’utilisateurs, Technogym a accumulé des trillions de points de données au cours des trois dernières décennies. Cette nouvelle initiative ‘healthness’ repose sur des recherches scientifiques qui soulignent l’importance des choix de mode de vie dans la détermination du bien-être général, indiquant que jusqu’à 80 % des résultats de santé sont influencés par l’épigénétique. Technogym propose des programmes d’entraînement de précision ciblant la force musculaire, l’endurance cardiaque, la flexibilité, l’équilibre et la fonction cognitive. Les innovations incluent une station d’évaluation alimentée par l’IA qui évalue les paramètres psychophysiques et cognitifs pour générer des programmes d’entraînement précis, ainsi que des applications basées sur l’IA qui fournissent des conseils optimisés en temps réel en fonction des performances des utilisateurs. Source : https://longevity.technology/news/is-healthness-the-new-wellness/

L’avenir des diagnostics de santé : Hannah Went et l’innovation de TruDiagnostic

Le Forum de Longévité des Fondateurs (FLF:SG), qui se tiendra à Singapour dans deux semaines, est une plateforme clé pour discuter de la convergence de la science, des politiques et des investissements afin d’accélérer les avancées en matière de longévité. L’augmentation de la population mondiale vieillissante souligne l’urgence de passer d’un traitement réactif à une prévention proactive dans les soins de santé. Cette transition repose sur des diagnostics et des thérapies de pointe visant à prolonger la durée de vie en bonne santé et à réduire le fardeau des maladies liées à l’âge. Le forum mettra en avant des experts, des chercheurs et des pionniers de l’industrie pour explorer des domaines tels que l’épigénétique, les tests de biomarqueurs et les diagnostics de précision, qui permettent des interventions plus précoces et améliorent l’adoption clinique. En favorisant la collaboration, le forum vise à rendre les soins de santé axés sur la longévité plus accessibles, en comblant le fossé entre l’innovation scientifique et son impact dans le monde réel.

TruDiagnostic se positionne à l’avant-garde de la science de la longévité, se spécialisant dans les diagnostics basés sur la méthylation de l’ADN, offrant des aperçus approfondis sur le vieillissement biologique. Avec plus de 75 000 patients testés et plus de 30 essais cliniques approuvés, l’entreprise joue un rôle clé dans la définition de l’épigénétique en tant qu’élément essentiel des soins préventifs. En fournissant aux cliniciens et aux consommateurs des biomarqueurs de vieillissement de précision, TruDiagnostic établit un pont entre la recherche et les applications concrètes en matière de longévité et d’optimisation de la santé.

Hannah Went, cofondatrice et directrice des opérations de TruDiagnostic, dirigera les discussions sur l’adoption clinique et par les consommateurs des tests d’âge biologique lors du FLF:SG. Dans sa présentation, elle mettra en lumière comment les données épigénétiques peuvent améliorer la médecine personnalisée et les interventions axées sur la longévité. Elle abordera également l’accessibilité croissante des tests de vieillissement biologique et leur rôle dans l’autonomisation des individus pour prendre le contrôle de leur santé à long terme. En intégrant l’intelligence artificielle dans les diagnostics, TruDiagnostic innove pour permettre la création d’une application capable de regrouper et d’analyser divers biomarqueurs, fournissant ainsi des recommandations personnalisées.

L’application en développement doit être lancée cette année, notamment au deuxième trimestre, et vise à rendre les soins de santé plus accessibles, en mettant les outils de longévité directement dans la poche des utilisateurs. Hannah Went discutera également des nouvelles recherches de TruDiagnostic, qui incluent un produit récemment lancé appelé True Health, analysant divers marqueurs nutritionnels et de santé. Son discours mettra l’accent sur le pouvoir prédictif, la fiabilité et la facilité de collecte des biomarqueurs épigénétiques, démontrant pourquoi ils sont supérieurs aux versions traditionnelles. Au final, le FLF:SG représente une opportunité cruciale pour explorer comment la science et l’innovation peuvent transformer les soins de santé vers un modèle axé sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/flfsg-front-facing-longevity-in-your-back-pocket/

Raghav Sehgal : Un Leader Émergent dans la Recherche sur le Vieillissement et la Longévité

Raghav Sehgal, PhD, est un scientifique éminent reconnu pour ses contributions significatives à la recherche sur le vieillissement et à l’utilisation de la biomédecine computationnelle pour relever les défis mondiaux liés au vieillissement et à la longévité. En 2025, il a été inclus dans la prestigieuse liste Forbes 30 Under 30, ce qui souligne son impact dans le domaine de la biologie de la longévité. Son travail porte sur le développement de biomarqueurs avancés pour le vieillissement et la santé humaine, intégrant l’épigénétique, l’intelligence artificielle et la gérontologie pour découvrir des mécanismes biologiques liés au vieillissement. Un de ses projets remarquables, Systems Age, prédit le vieillissement biologique à travers onze systèmes physiologiques distincts et a été licencié à TruDiagnostics, où il est utilisé dans le cadre de la médecine personnalisée sous le nom de SYMPHONYAge. Parallèlement, Sehgal dirige une étude approfondie sur 51 interventions en longévité, qui examine l’impact de traitements pharmacologiques, d’interventions liées au mode de vie et de suppléments sur plus de 100 biomarqueurs épigénétiques. Il développe également des modèles fondamentaux pour le vieillissement épigénétique, tels que CpGPT, une approche basée sur des transformateurs conçue pour améliorer l’interprétabilité des données épigénétiques. En plus de ses recherches académiques, Sehgal collabore avec des fonds de capital-risque, conseillant sur les investissements dans les start-ups de gérontologie et de longévité, tout en apportant des solutions en bioinformatique pour faire avancer le domaine du vieillissement. Il a également reçu plusieurs distinctions, dont le Impetus Aging Grant et le Gruber Science Fellowship, et a été reconnu comme meilleur orateur au Biomarkers of Aging Symposium à la Harvard Medical School. Sehgal souligne que sa reconnaissance dans Forbes représente non seulement un honneur personnel, mais aussi un témoignage du soutien inestimable qu’il a reçu de la communauté de la longévité. Son travail vise à transformer la médecine de réactive à préventive, en intégrant la gérontologie dans la pratique clinique, avec un accent sur le ralentissement du vieillissement pour atténuer l’apparition de maladies chroniques. SYMPHONYAge est présenté comme un outil essentiel pour les médecins, fournissant des informations exploitables sur les systèmes vieillissants chez un individu. L’étude des 51 interventions offre des recommandations basées sur des preuves cliniques concernant les interventions qui diminuent efficacement l’âge biologique. Dans l’ensemble, les efforts de Sehgal ouvrent la voie à une ère transformative de la médecine qui quantifie précisément le vieillissement, habilite les médecins et les patients avec des interventions de longévité validées, et permet des vies plus longues et en meilleure santé. Source : https://longevity.technology/news/raghav-sehgal-named-to-forbes-30-under-30-for-aging-research/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=raghav-sehgal-named-to-forbes-30-under-30-for-aging-research