En 2025, la science est confrontée à une menace majeure avec des coupes budgétaires sans précédent dans le financement fédéral, en particulier pour des domaines comme la recherche sur le vieillissement. Le National Science Foundation (NSF) et les National Institutes of Health (NIH) pourraient subir des réductions de financements allant jusqu’à 66% et 40% respectivement. Ces coupes risquent de compromettre l’avenir de tout un secteur scientifique, notamment dans des domaines déjà sous-financés comme la recherche sur le vieillissement. Alors que des modèles de langage avancés (LLMs) pourraient catalyser des découvertes dans le domaine de la santé, la recherche sur le vieillissement fait face à des défis majeurs de financement. De nombreux investisseurs en capital-risque évitent ce domaine en raison de son profil de risque élevé et de ses longues périodes de retour sur investissement. Cela crée une dépendance accrue à l’égard du financement public, qui est maintenant en déclin.
Cependant, la Décentralisation de la Science (DeSci) offre une lueur d’espoir en proposant un modèle alternatif de financement. DeSci V2 cherche à établir une infrastructure de financement scientifique parallèle, permettant un accès plus rapide aux ressources financières pour des chercheurs travaillant sur des sujets critiques comme les sénolytiques ou le reprogrammation épigénétique. Ce modèle pourrait transformer la recherche scientifique en facilitant des cycles de financement plus rapides et moins bureaucratiques.
Le contexte de crise est exacerbé par des licenciements massifs au sein des agences de financement et des restrictions sur les coûts indirects associés aux subventions, ce qui complique encore la capacité des universités à soutenir la recherche. Les conséquences de ces coupes budgétaires sont alarmantes, en particulier pour les scientifiques en début de carrière, dont les opportunités se réduisent. La situation est aggravée par le fait que le secteur privé, bien qu’il affiche des avancées grâce à l’intelligence artificielle, reste prudent vis-à-vis des investissements dans la biotechnologie du vieillissement.
La crise du financement dans la recherche sur le vieillissement s’explique par des cycles d’investissement qui ne correspondent pas aux exigences de recherche à long terme. Alors que la population mondiale vieillit rapidement, les recherches en biotechnologie du vieillissement deviennent une nécessité sociétale afin de maintenir des systèmes de santé durables. DeSci V2 propose de repenser ces dynamiques en créant des marchés de financement continus, en favorisant la collaboration sans frontières et en réduisant le temps de déploiement du capital.
DeSci pourrait également tirer parti de l’intelligence artificielle pour améliorer l’efficacité des recherches. En combinant les forces de la DeSci et de l’IA, les chercheurs pourraient surmonter des obstacles significatifs et améliorer les taux de réussite des essais cliniques. Le modèle DeSci V2 envisage une communauté scientifique globale où les chercheurs peuvent collaborer librement, indépendamment des structures institutionnelles.
Le chemin à suivre pour DeSci est multiple, cherchant à établir un point de convergence numérique pour la science où les idées et les financements circulent plus librement. Ce modèle pourrait permettre un soutien collectif aux projets de recherche choisis par la communauté, réduisant ainsi la dépendance à l’égard des financements publics limités. Finalement, DeSci V2 aspire à être le catalyseur d’une renaissance scientifique, en rendant l’accès à la connaissance et au financement plus équitable et démocratique. Source : https://longevity.technology/news/desci-v2-and-the-future-of-longevity-biotech/