Étiquette : autophagie

L’impact d’ACSS2 sur le phénotype sécrétoire associé à la sénescence et le vieillissement

Depuis près de 15 ans, la recherche sur les cellules sénescentes a évolué de manière significative. La première démonstration convaincante de rajeunissement par l’élimination de ces cellules dans des tissus de souris âgées a ouvert la voie à une communauté dynamique d’équipes académiques et d’entreprises biopharmaceutiques. Ces groupes explorent la biochimie de la sénescence cellulaire pour trouver des moyens de détruire sélectivement ces cellules, de modifier leur comportement pour réduire leur contribution à l’inflammation systémique et à la dysfonction tissulaire, et même d’inverser la transition normalement irréversible vers l’état sénescent. Les découvertes potentielles de ces recherches pourraient conduire à des thérapies capables de ralentir ou d’inverser certains aspects du vieillissement. Les cellules sénescentes sont associées à un phénomène appelé ‘phénotype sécrétoire associé à la sénescence’ (SASP), qui produit des signaux pro-croissance et pro-inflammatoires. Bien que l’élimination du SASP puisse sembler bénéfique, il est important de noter que ce dernier joue également un rôle positif à court terme, comme dans la guérison des plaies et la suppression des cellules potentiellement cancéreuses. La destruction périodique des cellules sénescentes ne nuit pas aux comportements bénéfiques à court terme, alors qu’un traitement chronique pour supprimer le SASP pourrait avoir des effets néfastes. Malgré cela, l’intérêt pour la réduction ou l’élimination du signalement SASP croît parmi les chercheurs. L’étude récente sur ACSS2, une enzyme impliquée dans la biosynthèse des purines, montre qu’elle régule le SASP. L’inhibition pharmacologique ou la suppression de l’ACSS2 chez des souris a révélé une atténuation du SASP, ainsi qu’une abolition des fonctions pro-tumorigènes et de surveillance immunitaire des cellules sénescentes. ACSS2 interagit directement avec PAICS, un enzyme essentiel pour la biosynthèse des purines, et son acétylation favorise la dégradation médiée par l’autophagie de PAICS, limitant ainsi le métabolisme des purines et réduisant les pools de dNTP nécessaires à la réparation de l’ADN. Cela entraîne une accumulation de fragments de chromatine cytoplasmique et une augmentation du SASP. En résumé, ce travail relie la génération locale d’acétyl-CoA médiée par ACSS2 au métabolisme des purines, identifiant ACSS2 comme une cible potentielle pour prévenir les maladies associées à la sénescence. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/continued-progress-towards-understanding-the-regulators-of-the-senescence-associated-secretory-phenotype/

Une nouvelle méthode pour la livraison d’un traitement durable dans le cartilage

Dans un article publié dans le Journal of Nanobiotechnology, des chercheurs ont présenté une nouvelle méthode pour administrer un traitement durable dans le cartilage. L’accent est mis sur le rôle de la protéine FGF18, qui est liée à la santé du cartilage et des articulations. Les problèmes génétiques affectant FGF18 sont associés à l’arthrose. Cette protéine est particulièrement importante dans les thérapies contre l’arthrite, notamment les hydrogels qui favorisent la croissance du cartilage. FGF18 influence positivement la voie FOXO3, essentielle pour l’autophagie, un processus cellulaire qui élimine les composants indésirables. Cependant, l’utilisation de protéines recombinantes comme traitement du cartilage pose des défis, car elles ne persistent pas longtemps dans les tissus. Les thérapies basées sur l’ARNm sont également sujettes à une dégradation rapide dans le corps humain. Pour surmonter ces obstacles, les chercheurs ont opté pour des nanoparticules lipidiques (LNPs) qui encapsulent l’ARNm, permettant une livraison ciblée dans les cellules.

Les chercheurs ont d’abord confirmé le lien entre FGF18 et l’arthrose en examinant une base de données d’expression génique. Ils ont constaté que les personnes âgées avaient un quart du niveau de FGF18 par rapport aux jeunes, et que les échantillons de tissus de patients ayant subi une arthroplastie du genou montraient une réduction de FGF18 d’environ 50%. Des études sur des souris ont également révélé des niveaux de cellules positives pour FGF18 réduits chez les souris âgées et celles ayant une arthrite induite.

L’exposition des chondrocytes à un environnement inflammatoire a également réduit l’expression de FGF18. La livraison d’ARNm à l’aide de LNPs s’est avérée efficace, sans toxicité pour les chondrocytes, même à des concentrations élevées. Les nanoparticules ont réussi à pénétrer profondément dans le cartilage des souris, jeunes et âgées, et sont restées dans l’articulation du genou pendant environ six jours, avec des effets durables. Les résultats montrent que le traitement par LNP-ARNm a conduit à une expression significative de la protéine FGF18 dans les cellules.

Dans les cultures cellulaires, le traitement a réduit la sénescence cellulaire et doublé la prolifération. L’autophagie a également été régulée à la hausse, avec une restauration des niveaux de FOXO3. Les chercheurs ont ensuite testé le traitement sur des souris dans divers groupes de contrôle, et ont constaté que le groupe traité avec LNP-ARNm avait des améliorations significatives en termes de douleur et de biomarqueurs physiques par rapport au groupe non traité. Bien que les souris traitées par FGF18 aient également montré des améliorations, les résultats du traitement par LNP-ARNm étaient souvent supérieurs.

La cartilagine des souris traitées avec LNPs était significativement plus épaisse, presque restaurée à des niveaux normaux. Cette approche semble prometteuse pour des essais cliniques futurs, même si cette étude n’a pas été réalisée sur des humains. Les chercheurs soulignent que des études supplémentaires sont nécessaires pour affiner cette méthode avant son utilisation clinique. Source : https://www.lifespan.io/news/new-nanoparticles-for-treating-arthritis/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-nanoparticles-for-treating-arthritis

Lutte contre le Vieillissement : Mécanismes, Maladies et Interventions

Fight Aging! est une publication hebdomadaire qui traite des nouvelles et des commentaires pertinents pour l’objectif d’éradiquer toutes les maladies liées à l’âge par le contrôle des mécanismes de vieillissement grâce à la médecine moderne. Le bulletin est envoyé à des milliers d’abonnés. L’organisateur, Reason, propose également des services de conseil stratégique dans le secteur de la longévité, s’adressant aux investisseurs et entrepreneurs. Parmi les sujets abordés dans la publication, on trouve une revue des mécanismes du vieillissement musculaire, les effets des dommages mutationnels sur les changements épigénétiques liés à l’âge, et l’évolution de la biologie de la progression du cancer avec l’âge, soulignant que le cancer est une maladie liée à l’âge. D’autres articles se penchent sur le rôle de l’autophagie dans le modèle murin de la maladie d’Alzheimer, les cellules sénescentes et leur impact sur la sécrétion salivaire, ainsi que l’inefficacité de la riboside de nicotinamide pour améliorer les fonctions cognitives chez les patients souffrant de troubles cognitifs légers. Le vieillissement de la population est également discuté en termes d’impact sur la mortalité et le handicap, et des recherches sur des facteurs comme GATA4 dans la sénescence des cellules souches mésenchymateuses. De plus, des études explorent la surveillance des cellules sénescentes par les cellules tueuses naturelles, les réponses inflammatoires dues aux microbes de l’intestin âgé et les effets de la carence en arginase II sur le vieillissement musculaire. Les exerkines, des molécules signalées en réponse à l’exercice, ainsi que des recherches sur des moyens d’interférer avec la signalisation NF-κB pour réduire l’inflammation cérébrale sont également examinés. La publication met en avant l’importance de la recherche sur le vieillissement et la longévité, en intégrant des perspectives sur les traitements potentiels pour les conditions neurodégénératives et les maladies liées à l’âge. Les résultats de diverses études soulignent l’importance des interventions précoces et ciblées sur les mécanismes de vieillissement pour améliorer la santé et la qualité de vie des personnes âgées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/02/fight-aging-newsletter-february-3rd-2025/

Le rôle de l’autophagie et de KIF9 dans la maladie d’Alzheimer : Vers de nouvelles thérapies

L’autophagie est un ensemble de processus cellulaires visant à recycler les structures endommagées. Ce mécanisme complexe permet d’identifier les structures défectueuses, de les envelopper dans une membrane appelée autophagosome, puis de les transporter vers un lysosome pour être dégradées par des enzymes. Des études ont montré que l’efficacité accrue de l’autophagie est liée à des interventions qui ralentissent le vieillissement, comme l’exercice physique et la restriction calorique. La restriction calorique, en particulier, semble augmenter l’autophagie, ce qui joue un rôle crucial dans la biologie du vieillissement en réduisant la disponibilité des nutriments. Il existe un intérêt croissant pour le développement de thérapies visant à améliorer le fonctionnement de l’autophagie, malgré le fait que peu de médicaments aient réussi à passer à l’étape clinique. Un exemple est l’utilisation de médicaments mimétiques de la restriction calorique, comme la rapamycine. Des recherches sont en cours pour appliquer l’augmentation de l’autophagie au traitement de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. L’autophagie pourrait aider à réduire le dépôt d’amyloïde, qui est associé à la pathologie de la maladie d’Alzheimer, soit par un nettoyage direct de l’amyloïde, soit par des mécanismes indirects, comme la réduction de l’inflammation. La maladie d’Alzheimer elle-même est caractérisée par un déséquilibre entre la production et la dégradation des protéines, conduisant à l’accumulation d’amyloïde-bêta, formant des plaques séniles, un des principaux signes pathologiques de cette maladie. Une étude récente a examiné le rôle de KIF9, un membre de la super-famille des protéines kinesin, dans la maladie d’Alzheimer. KIF9 est impliqué dans le transport antérograde des cargaisons intracellulaires, y compris des autophagosomes et des lysosomes. L’expression de KIF9 dans l’hippocampe de modèles de souris transgéniques pour la maladie d’Alzheimer a montré une diminution liée à l’âge, corrélée à une dysfonction macro-autophagique. Cette étude a révélé que KIF9 facilite le transport des lysosomes via la chaîne légère de kinesin 1 (KLC1), participant à la dégradation des protéines liées à l’amyloïde-bêta. L’augmentation de l’expression de KIF9 grâce à un virus associé à l’adénovirus a réduit le dépôt d’amyloïde et amélioré les déficiences cognitives chez les souris modèles de la maladie d’Alzheimer, renforçant ainsi la fonction de macro-autophagie. Les résultats suggèrent que KIF9 pourrait être une cible thérapeutique innovante pour traiter la maladie d’Alzheimer en promouvant la macro-autophagie et en atténuant les dysfonctionnements cognitifs associés à cette maladie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/promoting-autophagy-via-kif9-in-an-alzheimers-mouse-model/

Retro Biosciences : Vers un essai clinique pour la longévité

Retro Biosciences, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a récemment annoncé son intention de lever 1 milliard de dollars pour soutenir ses développements futurs. Fondée par Joe Betts-LaCroix et localisée à San Francisco, la société a pour mission d’étendre la durée de vie humaine en bonne santé de 10 ans. Retro Bio a déjà reçu un financement initial de 180 millions de dollars de Sam Altman, le PDG d’OpenAI, qui est prêt à investir davantage dans cette initiative. L’entreprise se concentre sur trois domaines clés : la reprogrammation cellulaire, les thérapies inspirées du plasma et l’autophagie. En particulier, son programme d’autophagie est le plus avancé et le premier essai clinique devrait débuter cette année. L’autophagie, selon Betts-LaCroix, concerne l’amélioration de la dégradation des déchets accumulés dans les cellules. Si Retro réussit à lever les fonds nécessaires, elle rejoindra d’autres entreprises de biotechnologie de longévité, comme Altos Labs et Xaira Therapeutics, qui ont également levé plus d’un milliard de dollars. Ces entreprises exploitent intensivement l’intelligence artificielle, et Retro est en pourparlers avec un fournisseur de centres de données aux États-Unis pour fournir la puissance de calcul nécessaire à ses modèles d’IA. L’année dernière, Altos a lancé un institut dédié à la biologie computationnelle et à l’IA pour décoder la résilience cellulaire, tandis que Xaira vise à utiliser l’IA pour faire progresser la recherche fondamentale en biologie et traduire ces avancées en nouveaux médicaments. Source : https://longevity.technology/news/retro-bio-raising-1bn-to-advance-multiple-longevity-programs/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=retro-bio-raising-1bn-to-advance-multiple-longevity-programs

Le rôle essentiel de KIF9 dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer

Des chercheurs ont découvert que KIF9, un membre de la famille des kinésines, une protéine qui diminue avec l’âge, joue un rôle essentiel dans la capacité des cellules à éliminer les protéines nocives et à lutter contre la maladie d’Alzheimer dans un modèle murin. La maladie d’Alzheimer est bien connue comme une maladie de protéostasie, caractérisée par des plaques d’amyloïde bêta à l’extérieur des cellules et des enchevêtrements de tau à l’intérieur. Ces accumulations de protéines, qui se produisent avec l’échec de l’autophagie, soulignent l’importance de cette dernière dans la prévention de la maladie. L’autophagie, un processus complexe, implique plusieurs composants, et les kinésines, dont KIF9, sont responsables du transport des lysosomes, essentiels à l’autophagie, le long des microtubules à l’intérieur des cellules nerveuses. Les chercheurs ont mené des expériences sur des modèles murins d’Alzheimer, observant une réduction significative de KIF9 et une augmentation des protéines p62 et LCIII, signes d’une autophagie dégradée. En utilisant des cellules humaines, ils ont également démontré que l’expression accrue de KIF9 pouvait réduire la présence de précurseurs amyloïdes et restaurer les composants autophagiques. De plus, l’administration d’un virus associé à un adénovirus (AAV) pour augmenter l’expression de KIF9 chez des souris modèles d’Alzheimer a conduit à des améliorations comportementales, permettant aux souris de mieux s’acclimater à leur environnement et d’améliorer leur mémoire. Bien que le traitement ait montré des résultats prometteurs, des plaques amyloïdes et des protéines associées demeuraient présentes dans le cerveau des souris traitées. Ce travail met en lumière le rôle crucial de KIF9 dans l’autophagie et la lutte contre l’accumulation de protéines dans la maladie d’Alzheimer, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les recherches pour comprendre comment cette approche pourrait être appliquée cliniquement. Source : https://www.lifespan.io/news/fighting-alzheimers-by-helping-neurons-consume-proteins/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=fighting-alzheimers-by-helping-neurons-consume-proteins

Réponses au Stress Mitochondrial et Vieillissement : Une Approche Novatrice pour la Longévité

La recherche sur le traitement du vieillissement comme condition médicale s’est majoritairement concentrée sur l’imitation et l’amélioration des réponses cellulaires bénéfiques aux stress, tels que le manque de nutriments, la chaleur, le froid et les toxines. Des interventions telles que l’exercice régulier et la restriction calorique déclenchent divers mécanismes de réponse au stress, ralentissant ainsi la progression du vieillissement, mais ne constituent pas des thérapies de rajeunissement capables de renverser significativement le vieillissement. Parmi les réponses au stress, l’autophagie est la plus étudiée, et plusieurs programmes de développement de médicaments visent à l’augmenter pour améliorer la santé. Un ensemble de mécanismes, appelé la réponse intégrée au stress (ISRmt), opère dans les mitochondries, influençant le comportement cellulaire et la communication entre cellules. Des manipulations de cette réponse au stress ont montré des résultats prometteurs, notamment des prolongations de vie chez des modèles animaux. Les mitochondries, essentielles pour la production d’énergie cellulaire, subissent un stress constant, entraînant une détérioration de leur fonction avec l’âge. Les réponses adaptatives à ce stress mitochondrial peuvent retarder l’apparition de plusieurs maladies mitochondriales. Des études montrent que des mutations réduisant l’activité de la chaîne respiratoire mitochondriale augmentent la durée de vie de manière significative chez des organismes modèles comme le C. elegans et les souris. Cependant, l’activation chronique de l’ISRmt doit être soigneusement gérée pour éviter des effets indésirables. Des suggestions pour une application clinique de l’ISRmt incluent des inductions réversibles, le ciblage de facteurs adaptatifs endogènes, et une modulation pharmacologique des éléments de base de l’ISRmt. Des substances comme le FGF21 et la Metformine montrent un potentiel prometteur pour un usage humain. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/targeting-the-mitochondrial-integrated-stress-response-to-slow-aging/

L’Impact de l’Exercice Physique sur le Vieillissement Cérébral et les Maladies Liées à l’Âge

Les bienfaits de la condition physique et de l’activité physique qui en découle incluent un ralentissement du vieillissement cérébral. Bien que les données humaines ne soient que corrélationnelles, des études sur des animaux ont démontré une relation causale entre l’exercice physique et l’amélioration de la santé, ainsi qu’un ralentissement des processus de vieillissement. Les chercheurs examinent ici la biologie moléculaire du vieillissement des cellules cérébrales et corporelles, mettant en évidence que l’expression génique dans le cerveau diminue considérablement plus qu’ailleurs dans le corps avec l’âge, et que l’exercice physique peut atténuer ces changements. Des études ont révélé que les niveaux d’expression de divers gènes subissent des modifications au fur et à mesure que les individus vieillissent, le vieillissement étant un facteur principal contribuant aux maladies liées à l’âge. Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les gènes du vieillissement en utilisant des données RNAseq de 32 tissus humains provenant du projet Genotype-Tissue Expression (GTEx). Les ensembles de données RNAseq du Gene Expression Omnibus (GEO) ont été utilisés pour étudier si les gènes du vieillissement provoquent des maladies liées à l’âge, ou si des solutions anti-vieillissement pourraient inverser l’expression des gènes du vieillissement. Les altérations du transcriptome liées au vieillissement montrent que le vieillissement cérébral diffère considérablement de celui du reste du corps, et que les tissus cérébraux sont classés en quatre groupes selon leurs altérations transcriptomiques liées au vieillissement. De nombreux gènes ont été régulés à la baisse pendant le vieillissement cérébral par rapport au vieillissement des tissus corporels, avec des fonctions enrichies dans la fonction synaptique, la ubiquitination, la traduction mitochondriale et l’autophagie. L’analyse du transcriptome des maladies liées à l’âge et des solutions pour ralentir le vieillissement a montré que les gènes du vieillissement régulés à la baisse dans l’hippocampe subissaient une régulation encore plus forte à la baisse dans la maladie d’Alzheimer, mais que cette régulation à la baisse était efficacement inversée par une activité physique élevée. De plus, la perte de neurones observée pendant le vieillissement était inversée par une activité physique élevée. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/physical-activity-slows-age-related-transcriptomic-changes-in-brain-cells/

Nouvelles Approches de Traitement du Vieillissement : Focus sur la Réponse Intégrée au Stress Mitochondrial

Le traitement du vieillissement en tant que condition médicale a principalement porté sur l’imitation et l’amélioration des réponses cellulaires bénéfiques aux stress, tels que le manque de nutriments, la chaleur, le froid et les toxines. Des interventions comme l’exercice régulier et la restriction calorique déclenchent des mécanismes de réponse au stress, mais ces méthodes, bien qu’efficaces pour ralentir la progression du vieillissement, ne constituent pas des thérapies de rajeunissement significatives. Parmi les réponses cellulaires, l’autophagie a été particulièrement étudiée pour son rôle dans le recyclage des structures endommagées. De nombreux programmes de développement de médicaments visent à augmenter l’autophagie pour améliorer la santé. Un autre mécanisme intéressant est la réponse intégrée au stress qui fonctionne dans les mitochondries, influençant la signalisation cellulaire. Manipuler cette réponse pourrait produire des résultats bénéfiques, potentiellement équivalents à ceux de la restriction calorique en matière d’extension de la vie chez les souris. Les mitochondries sont essentielles pour la production d’énergie cellulaire, mais leur fonction se détériore avec l’âge en raison de l’accumulation de mutations de l’ADN mitochondrial et d’autres facteurs. Le système de contrôle de la qualité mitochondrial peut être activé en réponse à ce stress, facilitant ainsi la communication entre les organelles et influençant l’expression génique, la reprogrammation métabolique et la longévité. Des études montrent que l’activation de la réponse intégrée au stress mitochondrial (ISRmt) est essentielle pour induire une réponse adaptative qui favorise le bien-être et la longévité. Des mutations réduisant l’activité de la chaîne respiratoire mitochondriale ont montré une augmentation de la durée de vie de 20 à 300 % dans des organismes modèles. Cependant, l’activation chronique de l’ISRmt peut entraîner des effets indésirables, ce qui nécessite une approche prudente. Les stratégies thérapeutiques devraient faire en sorte que l’induction de l’ISRmt soit réversible et se concentrer sur le soutien des facteurs adaptatifs endogènes. Des modulations pharmacologiques des éléments centraux de l’ISRmt, notamment la phosphorylation de eIF2α, méritent également une attention particulière. Des composés comme le FGF21 et la métformine, déjà approuvés pour d’autres usages, montrent un potentiel pour des applications humaines dans le cadre de la promotion de la longévité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/targeting-the-mitochondrial-integrated-stress-response-to-slow-aging/

L’Autophagie Induite par l’Exercice : Un Lien Essentiel pour la Santé et la Longévité

L’autophagie, un processus cellulaire essentiel, joue un rôle crucial dans le ralentissement du vieillissement et l’extension de la vie dans des espèces à courte durée de vie, comme les mouches, les vers et les souris. Ce mécanisme est responsable de l’élimination des structures endommagées et en excès dans les cellules, permettant ainsi d’améliorer leur fonctionnalité et de renforcer leur résilience face aux dommages liés à l’âge. Des stress modérés, tels que le manque temporaire de nutriments ou l’exercice physique, stimulent l’autophagie, bien que l’impact sur l’espérance de vie soit moins significatif chez les espèces à longue vie, comme les humains. L’exercice physique est reconnu comme une intervention non pharmacologique qui active l’autophagie, reliant ainsi le bien-être systémique à la santé cellulaire. Toutefois, les mécanismes moléculaires sous-jacents à cette activation restent partiellement compris, en particulier en ce qui concerne leurs effets sur divers systèmes organiques. L’autophagie est également liée à des pathologies telles que les maladies neurodégénératives et les troubles métaboliques, soulignant son potentiel thérapeutique. Cette revue vise à combler le manque de connaissances en synthétisant les preuves actuelles sur le rôle de l’autophagie induite par l’exercice dans la promotion de la santé et la réduction des maladies, en se concentrant sur les mécanismes moléculaires qui régulent l’autophagie et ses applications thérapeutiques potentielles. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/exercise-drives-increased-autophagy-to-improve-long-term-health/