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Une nouvelle méthode pour la livraison d’un traitement durable dans le cartilage

Dans un article publié dans le Journal of Nanobiotechnology, des chercheurs ont présenté une nouvelle méthode pour administrer un traitement durable dans le cartilage. L’accent est mis sur le rôle de la protéine FGF18, qui est liée à la santé du cartilage et des articulations. Les problèmes génétiques affectant FGF18 sont associés à l’arthrose. Cette protéine est particulièrement importante dans les thérapies contre l’arthrite, notamment les hydrogels qui favorisent la croissance du cartilage. FGF18 influence positivement la voie FOXO3, essentielle pour l’autophagie, un processus cellulaire qui élimine les composants indésirables. Cependant, l’utilisation de protéines recombinantes comme traitement du cartilage pose des défis, car elles ne persistent pas longtemps dans les tissus. Les thérapies basées sur l’ARNm sont également sujettes à une dégradation rapide dans le corps humain. Pour surmonter ces obstacles, les chercheurs ont opté pour des nanoparticules lipidiques (LNPs) qui encapsulent l’ARNm, permettant une livraison ciblée dans les cellules.

Les chercheurs ont d’abord confirmé le lien entre FGF18 et l’arthrose en examinant une base de données d’expression génique. Ils ont constaté que les personnes âgées avaient un quart du niveau de FGF18 par rapport aux jeunes, et que les échantillons de tissus de patients ayant subi une arthroplastie du genou montraient une réduction de FGF18 d’environ 50%. Des études sur des souris ont également révélé des niveaux de cellules positives pour FGF18 réduits chez les souris âgées et celles ayant une arthrite induite.

L’exposition des chondrocytes à un environnement inflammatoire a également réduit l’expression de FGF18. La livraison d’ARNm à l’aide de LNPs s’est avérée efficace, sans toxicité pour les chondrocytes, même à des concentrations élevées. Les nanoparticules ont réussi à pénétrer profondément dans le cartilage des souris, jeunes et âgées, et sont restées dans l’articulation du genou pendant environ six jours, avec des effets durables. Les résultats montrent que le traitement par LNP-ARNm a conduit à une expression significative de la protéine FGF18 dans les cellules.

Dans les cultures cellulaires, le traitement a réduit la sénescence cellulaire et doublé la prolifération. L’autophagie a également été régulée à la hausse, avec une restauration des niveaux de FOXO3. Les chercheurs ont ensuite testé le traitement sur des souris dans divers groupes de contrôle, et ont constaté que le groupe traité avec LNP-ARNm avait des améliorations significatives en termes de douleur et de biomarqueurs physiques par rapport au groupe non traité. Bien que les souris traitées par FGF18 aient également montré des améliorations, les résultats du traitement par LNP-ARNm étaient souvent supérieurs.

La cartilagine des souris traitées avec LNPs était significativement plus épaisse, presque restaurée à des niveaux normaux. Cette approche semble prometteuse pour des essais cliniques futurs, même si cette étude n’a pas été réalisée sur des humains. Les chercheurs soulignent que des études supplémentaires sont nécessaires pour affiner cette méthode avant son utilisation clinique. Source : https://www.lifespan.io/news/new-nanoparticles-for-treating-arthritis/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-nanoparticles-for-treating-arthritis

Nouvelle approche d’utilisation de l’ARNm pour prévenir la sénescence des cellules souches mésenchymateuses

Une équipe de chercheurs a proposé une nouvelle approche utilisant l’ pour prévenir la et renforcer les souches mésenchymateuses (CSM) contre le avant leur transplantation chez les patients. Ce travail met en lumière les problèmes de translationalité associés aux CSM, notamment leur tendance à devenir sénescents durant le processus de réplication, principalement en raison du . Les chercheurs soutiennent que ce stress oxydatif est le principal moteur de ce vieillissement rapide, déclenchant des voies de sénescence et entraînant une . Bien que des appelés sénolytiques aient montré une certaine efficacité pour réduire la sénescence prématurée des CSM avant leur implantation, ils ne protègent pas ces cellules contre l’environnement microenvironnemental du patient après transplantation. En se concentrant sur la protection des cellules avant la réplication, l’équipe a découvert que la transplantation de mitochondries saines dans des fibroblastes pouvait prévenir la fibrose. Dans cette recherche, ils ont encouragé la croissance mitochondriale en transfectant les CSM avec de l’ARNm pour le facteur de respiration nucléaire 1 (NRF1). Les ont montré que cette approche augmentait la masse mitochondriale des CSM par rapport à un groupe témoin, avec environ 50 % de mitochondries supplémentaires après 24 heures d’exposition à cet ARNm. De plus, la transfection d’ARNm a entraîné une augmentation significative de la production de NRF1, qui a réduit les marqueurs de stress oxydatif et a amélioré l’utilisation de l’énergie cellulaire. Bien que l’ARNm commence à se dégrader après 48 heures et que l’augmentation des mitochondries diminue après 72 heures, cette période initiale est jugée critique pour la réplication et l’implantation. Les chercheurs soulignent également un lien étroit entre la et la dysfonction mitochondriale, suggérant que le bénéfice direct des mitochondries pourrait être utile pour d’autres types de cellules dans le corps. Des supplémentaires sur des modèles animaux sont nécessaires avant de considérer cette approche pour une utilisation clinique.