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Lutte contre le vieillissement : Vers une médecine moderne pour éradiquer les maladies liées à l’âge

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur l’éradication des maladies liées à l’âge grâce à la maîtrise des mécanismes du vieillissement par la médecine moderne. Le bulletin d’information hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés. En plus des nouvelles, Fight Aging! propose des services de conseil stratégique pour les investisseurs et entrepreneurs dans l’industrie de la longévité. Les articles abordent divers sujets liés à la longévité et à la santé des personnes âgées, tels que la restriction calorique et ses effets sur le vieillissement cérébral, ainsi que des thérapies pour des maladies comme l’amyloïdose transthyretin. Les défis auxquels l’industrie biotechnologique fait face, notamment la dilution des investissements pour les premiers investisseurs par des financements ultérieurs, sont également discutés. Des études récentes examinent les interactions entre le microbiome oral et intestinal en rapport avec les maladies liées à l’âge, l’importance de l’activité physique sur la mortalité, et l’influence de l’inflammation dans la maladie d’Alzheimer. En outre, des recherches suggèrent que des vaccinations, comme celle contre le zona, peuvent réduire le risque d’accidents vasculaires cérébraux et de maladies cardiaques. Les résultats de recherches sur l’impact de l’âge biologique sur la fonction cognitive et les maladies cardiovasculaires mettent en lumière les mécanismes sous-jacents au vieillissement et leur relation avec la santé des individus âgés. La publication vise à éduquer et à promouvoir des stratégies innovantes pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées, en mettant l’accent sur la prévention des maladies et l’amélioration de la longévité. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/fight-aging-newsletter-september-8th-2025/

L’impact de l’activité physique sur la santé et la longévité

L’activité physique a un impact significatif sur la santé à long terme, comme le montre de nombreuses études à grande échelle sur l’homme et des recherches sur des animaux. Ces études démontrent un lien entre l’exercice et la longévité, et l’épidémiologie des populations de chasseurs-cueilleurs, qui pratiquent beaucoup plus d’activités physiques que la majorité des humains modernes, révèle une incidence bien moindre de maladies liées à l’âge. Un article récent rapporte qu’une vaste population humaine présente la relation attendue entre l’activité physique et la mortalité. Ce lien est encore confirmé par les données du Chinese Longitudinal Healthy Longevity Survey (CLHLS), qui a inclus des participants âgés de 60 ans et plus. Un indice de mode de vie sain (HLI) a été élaboré sur la base de cinq facteurs modifiables : l’indice de masse corporelle (IMC), le statut tabagique, la consommation d’alcool, l’activité physique et l’alimentation. La multimorbidité, définie comme la présence de deux ou plusieurs conditions chroniques, a été examinée à l’aide du modèle de régression de Cox pour évaluer les associations entre un mode de vie sain, la multimorbidité et la mortalité toutes causes confondues, avec des analyses stratifiées par âge, sexe et lieu de résidence (urbain ou rural). Au total, 21 418 participants ont été inclus dans l’étude, avec 15 113 décès enregistrés sur une période médiane de suivi de 3,44 ans. Le taux de mortalité ajusté selon l’âge et le sexe était de 149,19 pour 1 000 années-personnes. Parmi les facteurs de mode de vie, l’activité physique a montré la plus forte association avec une mortalité réduite (ratio de risque, RR=0,68). Les participants ayant un mode de vie sain avaient un risque de mortalité toutes causes confondues significativement plus faible par rapport à ceux ayant un mode de vie malsain (RR=0,65). Notamment, l’effet protecteur était plus marqué chez ceux présentant une multimorbidité (RR=0,58) que chez ceux n’en ayant pas (RR=0,65). Ces résultats soulignent l’importance de l’activité physique et d’un mode de vie sain pour réduire le risque de mortalité, en particulier chez les personnes âgées et celles souffrant de plusieurs maladies chroniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/physical-activity-as-the-lifestyle-choice-with-the-largest-effect-on-late-life-mortality/

L’impact des myokines et exerkines sur la santé musculaire et le vieillissement

Le tissu musculaire est métaboliquement actif et joue un rôle essentiel dans la signalisation du corps. Les myokines sont des molécules signal produites par le tissu musculaire, tandis que les exerkines sont des molécules signal générées lors de l’exercice, qui induisent des améliorations fonctionnelles tant dans les muscles que dans d’autres organes. Bien que la signalisation liée au tissu musculaire soit encore incomplètement cartographiée et que ses effets ne soient pas entièrement compris, quelques signaux spécifiques ont suscité un intérêt de recherche au cours des dernières années. Un domaine de recherche en plein essor est la manière dont l’exercice influence la fonction corporelle globale. Les chercheurs aspirent à développer des médicaments mimétiques de l’exercice, similaires aux médicaments mimétiques de restriction calorique, qui imitent certains des changements de signalisation induits par l’exercice. Une meilleure compréhension de ces signaux est cruciale. La sarcopénie, une condition inévitable qui touche la majorité des personnes âgées, a été largement étudiée par rapport à l’exercice comme intervention efficace. En particulier, la libération d’exerkines et de myokines pendant l’activité physique a des effets bénéfiques sur le corps, offrant une nouvelle stratégie thérapeutique pour comprendre comment l’exercice améliore la masse et la fonction musculaires squelettiques. Cet article de revue résume comment les exerkines exercent des effets protecteurs sur le muscle squelettique vieillissant principalement par quatre mécanismes : (1) en dirigeant l’énergie vers le muscle squelettique, garantissant un approvisionnement énergétique accru ; (2) en améliorant l’activité des cellules satellites musculaires pour favoriser la réparation et la régénération musculaires ; (3) en régulant à la hausse l’expression des gènes associés à la régénération musculaire tout en inhibant l’expression des gènes responsables de l’atrophie musculaire ; et (4) en améliorant la fonction de la jonction neuromusculaire pour optimiser le contrôle neural du muscle squelettique. Ces mécanismes combinés constituent la protection des myokines sur le muscle squelettique vieillissant. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/exerkines-and-myokines-in-the-context-of-muscle-aging/

Impact de l’Exercice et de la Condition Physique sur le Vieillissement Épigénétique

La recherche sur les relations entre l’exercice, la condition physique et le vieillissement épigénétique (ou toute autre évaluation de l’âge biologique à l’aide des horloges de vieillissement) reste incomplète. Actuellement, il existe trop peu d’études et de données pour que les chercheurs puissent décrire avec confiance l’impact des différents niveaux d’exercice et de condition physique sur ces horloges de vieillissement, par rapport à des résultats bien établis comme le risque de maladies liées à l’âge et la mortalité. L’horloge épigénétique est un modèle prédictif basé sur les motifs de méthylation de l’ADN, qui fournit une estimation plus précise de l’âge biologique que l’âge chronologique. L’activité physique émerge comme un facteur de style de vie modifiable pouvant influencer cette horloge épigénétique et potentiellement servir d’intervention géroprotectrice pour prolonger la durée de vie en bonne santé, voire la durée de vie elle-même. Cependant, certaines études ont discuté de ces effets sans clairement distinguer entre activité physique, condition physique et exercice, qui sont des termes étroitement liés. Ces termes fondamentaux sont souvent utilisés de manière interchangeable dans la population générale, mais ils ont des implications physiologiques et épidémiologiques distinctes, en particulier dans la recherche sur le vieillissement. Par exemple, une activité physique légère, comme la marche décontractée, contribue à la dépense énergétique et au maintien de la santé générale, mais peut ne pas fournir un stimulus suffisant pour induire les adaptations moléculaires et cellulaires généralement associées aux effets géroprotecteurs. En revanche, les programmes d’exercice structurés, en particulier ceux incorporant une intensité modérée à vigoureuse, sont plus susceptibles de provoquer des réponses systémiques telles que l’amélioration de la fonction mitochondriale, l’augmentation de la sensibilité à l’insuline et la modulation des marqueurs épigénétiques. De plus, la condition physique, en particulier la condition cardiorespiratoire et la force musculaire, a montré qu’elle est un bon prédicteur de la morbidité et de la mortalité chez les personnes âgées. Il est important de noter que bien que l’activité physique et l’exercice soient des comportements, la condition physique représente un résultat intégré influencé par la génétique, l’état d’entraînement et la santé globale. Dans les études humaines, un groupe a montré que l’entraînement physique aide à conserver un profil de méthylome et d’expression génique plus jeune dans les muscles squelettiques. Dans une autre étude, des femmes sédentaires d’âge moyen et plus âgées ont suivi un entraînement combiné (aérobique et musculation) pendant huit semaines. Le groupe ayant un âge épigénétique plus élevé avant l’intervention a montré une diminution significative de l’âge épigénétique après l’intervention. Ces résultats suggèrent que l’entraînement physique structuré peut efficacement inverser ou rajeunir les horloges épigénétiques basées sur le sang et les muscles squelettiques. Peu d’études ont examiné la relation entre la condition physique obtenue par l’exercice et le vieillissement épigénétique. Par exemple, les chercheurs ont développé DNAmFitAge, qui intègre des mesures de condition physique dans les données de méthylation de l’ADN, et ont trouvé que les culturistes avaient un DNAmFitAge significativement plus bas par rapport à des témoins appariés par âge. Ces résultats suggèrent que le maintien d’un niveau élevé de condition physique retarde le vieillissement épigénétique ; cependant, ces études n’ont pas établi de relation causale. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/too-little-research-into-relationships-between-exercise-fitness-and-epigenetic-aging/

L’Impact de la Marchabilité sur l’Activité Physique : Une Étude Révolutionnaire

Cette étude révolutionnaire menée par des chercheurs de l’Université de Washington révèle que déménager vers une ville plus propice à la marche est lié à une augmentation significative du nombre de pas quotidiens. Les données, collectées via une application smartphone, montrent qu’une hausse modérée de l’activité physique, comme marcher 7 000 pas par jour, peut avoir des effets bénéfiques majeurs sur la santé, réduisant les risques de mortalité toutes causes confondues, de mortalité cardiovasculaire, de mortalité par cancer et de démence. Les chercheurs ont analysé près de 250 000 jours d’enregistrements de pas provenant de 5 424 utilisateurs ayant déménagé au moins une fois dans une période d’observation de trois ans. Ils ont constaté que les participants qui se déplaçaient vers des villes plus marchables, comme New York, augmentaient leur nombre de pas quotidiens de 1 400 en moyenne. En général, un déménagement vers des zones plus marchables était associé à une augmentation d’environ 1 100 pas par jour. De plus, cette augmentation était principalement constituée d’activités physiques modérées à vigoureuses, suggérant que les environnements bâtis influencent significativement le niveau d’activité physique des individus. Bien que des effets de sélection puissent exister, les chercheurs ont trouvé des preuves robustes indiquant que les résultats n’étaient pas biaisés par le fait que les gens choisissent de déménager en fonction de la marchabilité des lieux. En fin de compte, l’étude souligne l’importance de l’infrastructure publique pour encourager des comportements sains comme la marche et suggère que la marchabilité devrait être un critère clé lors du choix d’un lieu de résidence. Les résultats mettent également en lumière la valeur des données massives collectées à partir d’appareils mobiles, qui jouent un rôle croissant dans la recherche. Source : https://www.lifespan.io/news/moving-to-a-more-walkable-city-increases-step-count/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=moving-to-a-more-walkable-city-increases-step-count

Lutte contre le vieillissement : Nouvelles avancées et défis

Fight Aging! est une plateforme qui traite de l’actualité et des commentaires en lien avec la lutte contre les maladies liées à l’âge, visant à maîtriser les mécanismes de vieillissement grâce à la médecine moderne. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par ces thématiques. Les services de consultation stratégique sont offerts par Reason, le fondateur, aux investisseurs et entrepreneurs souhaitant explorer l’industrie de la longévité. Plusieurs articles récents traitent de sujets variés tels que l’âge chronologique et ses corrélations avec le déclin cognitif. Des études montrent que l’âge chronologique ne prédit pas toujours le déclin cognitif, tandis que l’âge phénotypique et l’activité physique jouent un rôle protecteur significatif. Un autre article aborde les blessures intestinales précoces chez les mouches drosophiles, démontrant que ces blessures peuvent extérioriser une résilience face au vieillissement intestinal. De plus, la qualité de la mort est examinée, soulignant l’importance d’une mort dignifiée et d’un bon accompagnement médical. Les macrophages sénescents sont également discutés, car leur présence exacerbe la croissance tumorale, une découverte qui pourrait influencer les recherches sur le cancer. Plusieurs autres articles explorent des interventions pour contrer le vieillissement, comme l’utilisation de cellules progénitrices mésenchymateuses modifiées ou des stratégies pour améliorer la fonction mitochondriale dans les tissus âgés. La recherche sur la maladie des petits vaisseaux cérébraux, l’hypertension et son effet sur l’infiltration des cellules immunitaires dans le cerveau, ainsi que les implications des infiltrations graisseuses sur la régénération musculaire, sont également abordées. Enfin, les découvertes concernant le traitement antiviral dans la maladie d’Alzheimer et l’impact d’une activité physique modérée sur la mortalité des personnes âgées sont présentées comme des éléments cruciaux pour améliorer la santé des personnes âgées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/fight-aging-newsletter-august-11th-2025/

Impact de la marche rapide sur la mortalité : Une étude sur les niveaux d’activité physique

L’introduction des accéléromètres bon marché par l’industrie des téléphones mobiles a permis à la communauté de recherche d’évaluer avec précision les effets de niveaux d’activité physique faibles sur la santé à long terme. Les auto-évaluations sont souvent inexactes dans ce domaine d’effort, rendant l’utilisation des accéléromètres dans les études essentielle pour déterminer avec précision le bas de la courbe dose-réponse de l’exercice. Les résultats montrent que même de petites quantités d’exercice sont bien meilleures que pas d’exercice du tout, et que doubler cette petite quantité d’exercice est encore plus bénéfique. Cet article illustre ce type de gradient de dose-réponse à des niveaux d’exercice inférieurs, en se concentrant sur la marche rapide chez les personnes âgées. Bien que les bienfaits pour la santé de la marche quotidienne soient bien établis, peu de recherches ont exploré l’impact de facteurs tels que le rythme de marche sur la mortalité. Les données du Southern Community Cohort Study ont été utilisées, incluant des informations de près de 85 000 individus, principalement à faible revenu et noirs, recrutés entre 2002 et 2009 dans 12 États du sud-est des États-Unis. Les participants ont fourni des informations de base sur leur rythme de marche quotidien et leur temps de marche, ainsi que des données démographiques, des facteurs de mode de vie et leur état de santé. Les données de mortalité ont été collectées jusqu’au 31 décembre 2022. Sur une période de suivi médiane de 16,7 ans, 26 862 décès ont été enregistrés. Des associations significatives ont été trouvées entre la mortalité toutes causes confondues et le temps de marche rapide quotidien. Marcher rapidement aussi peu que 15 minutes par jour était associé à une réduction de près de 20 % de la mortalité totale, tandis qu’une réduction de seulement 4 % de la mortalité a été trouvée en association avec plus de trois heures de marche lente par jour. La marche rapide était indépendamment associée à une mortalité réduite, quel que soit le niveau d’activité physique de loisir. L’association inverse était plus marquée pour la mortalité due aux maladies cardiovasculaires que pour les cancers. Les participants avec des comorbidités avaient des réductions de risque plus importantes par rapport à leurs homologues généralement en bonne santé, bien que tous les individus aient bénéficié de la marche rapide. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/modest-amounts-of-fast-walking-reduce-mortality-in-older-people/

Impact de l’infiltration graisseuse intramusculaire sur la fonction musculaire et la régénération

La formation de dépôts graisseux dans les tissus musculaires est un phénomène bien connu associé au vieillissement et à divers troubles musculaires. Des chercheurs se penchent sur la manière dont cette infiltration de graisse nuit à la fonction musculaire, en mettant l’accent sur la capacité régénérative des muscles. Actuellement, l’activité physique est le moyen le plus fiable pour prévenir ou réduire cette infiltration graisseuse, mais plusieurs médicaments de perte de poids en développement, améliorant les agonistes des récepteurs GLP-1, pourraient également s’avérer efficaces sans réduire l’apport calorique ni causer de perte de masse musculaire. Le tissu adipeux joue un rôle à la fois de réserve d’énergie et d’organe endocrinien. Toutefois, les différents dépôts graisseux, tels que la graisse sous-cutanée, viscérale et intramusculaire, affichent des différences métaboliques et phénotypiques marquées. L’accumulation de graisse intramusculaire (IMAT) est un marqueur pathologique de dystrophies musculaires et se retrouve également dans une gamme de troubles métaboliques, y compris le diabète, l’obésité et la sarcopénie. Cette infiltration progressive d’IMAT est étroitement associée à la perte de masse musculaire, à des dysfonctionnements métaboliques, à la progression de la maladie et à l’altération de la mobilité des patients. L’origine cellulaire de l’IMAT provient d’une population de cellules souches situées dans l’interstitium musculaire, appelées progéniteurs fibro-adipogéniques (FAPs). Dans un muscle sain, les FAPs sont essentiels pour maintenir la masse musculaire durant l’homéostasie et jouent un rôle central dans la régénération musculaire. Les FAPs sécrètent des facteurs pro-myogéniques pour aider les cellules souches musculaires (MuSCs) dans leur processus de différenciation en fibres musculaires. Cependant, avec l’âge et la maladie, les FAPs peuvent également se différencier en adipocytes, entraînant la formation d’IMAT ou en myofibroblastes, conduisant à la fibrose. Pour comprendre l’influence de l’IMAT sur le muscle squelettique, un modèle murin conditionnel, appelé mFATBLOCK, a été créé pour bloquer la formation d’IMAT en supprimant le récepteur gamma activé par les proliférateurs des peroxysomes (Pparγ) des FAPs. Cette suppression n’a eu aucun effet dans des conditions normales mais a réussi à prévenir l’accumulation d’IMAT après une lésion adipogénique. Mécaniquement, les données suggèrent que l’IMAT agit comme une barrière physique, empêchant la formation de nouvelles myofibres naissantes durant la régénération précoce, ainsi que l’hypertrophie des myofibres durant la phase régénérative ultérieure. Par conséquent, cela entraîne un muscle fonctionnellement affaibli, avec moins de myofibres et des myofibres plus petites. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/how-age-related-fat-infiltration-of-muscle-harms-regeneration/

L’impact de l’âge phénotypique et de l’activité physique sur la fonction cognitive des personnes âgées

Dans l’article de recherche publié aujourd’hui en accès libre, les chercheurs examinent les corrélations entre l’âge phénotypique et la fonction cognitive chez les personnes âgées. L’âge phénotypique est un indicateur du vieillissement qui utilise un petit nombre de mesures de chimie sanguine, telles que des portions d’une numération sanguine complète, la créatine et la protéine C-réactive. L’avantage majeur de cette approche par rapport aux horloges épigénétiques est qu’elle permet d’observer les changements suite à une intervention et de théoriser sur leur signification. Par exemple, une diminution des niveaux de protéine C-réactive pendant une réduction de l’âge phénotypique pourrait indiquer des effets positifs sur l’inflammation chronique caractéristique de la vieillesse. Ce type de raisonnement n’est pas encore possible avec les horloges épigénétiques, car bien que l’on puisse observer les sites CpG sur le génome qui sont différemment méthylés, il n’y a pas de lien direct avec le reste de la biologie humaine, ce qui en fait une impasse.

L’un des résultats les plus intéressants du présent étude est que l’âge chronologique ne corrèle pas avec la fonction cognitive. Cela peut être perçu comme un signal d’espoir. Le déclin cognitif n’est pas inévitable au cours d’une vie humaine normale, même en tenant compte des mécanismes de vieillissement dégénératif et du manque d’interventions pour ralentir le vieillissement au-delà de l’exercice et des choix de mode de vie. L’âge phénotypique accéléré corrèle avec un déclin de la fonction cognitive dans la population étudiée, ce qui souligne l’importance de prendre soin de sa santé à long terme. Les données suggèrent que ces différences sont principalement liées à l’exercice et à la condition physique.

Dans cette étude, la relation entre l’âge phénotypique et l’accélération de l’âge phénotypique par rapport à la performance cognitive a été explorée, ainsi que le rôle modérateur de l’activité physique. Des données provenant de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition ont été utilisées, analysant 1 298 participants âgés de 60 ans et plus. L’âge phénotypique a été calculé à l’aide de 10 biomarqueurs, et l’accélération de l’âge phénotypique a été dérivée de la différence entre l’âge chronologique et l’âge phénotypique. La performance cognitive a été évaluée à l’aide du test de substitution de symboles numériques. Les résultats ont montré que les scores d’âge phénotypique et d’accélération d’âge phénotypique étaient significativement associés à une faible performance cognitive. Les quartiles les plus élevés d’âge phénotypique et d’accélération d’âge phénotypique étaient associés à des cotes plus élevées de faible performance cognitive. En revanche, l’âge chronologique n’a pas montré de relation significative avec la performance cognitive. L’activité physique a été identifiée comme un modérateur de l’association entre l’accélération de l’âge phénotypique et la performance cognitive, atténuant ainsi l’impact du vieillissement accéléré sur la cognition. En conclusion, l’accélération de l’âge phénotypique et l’activité physique sont des prédicteurs significatifs du déclin cognitif, l’activité physique offrant un effet protecteur contre l’impact de l’âge phénotypique accéléré sur la cognition. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/chronological-age-doesnt-correlate-well-with-cognitive-decline/

Nouvelle étude : 7 000 pas par jour suffisent pour des bénéfices santé significatifs

Une nouvelle méta-analyse a révélé que l’idée largement répandue de marcher 10 000 pas par jour pour bénéficier de la santé n’est pas nécessaire. En effet, environ 7 000 pas semblent être le seuil idéal pour obtenir la majorité des avantages pour la santé liés à la marche. Des études antérieures ont suggéré qu’il n’y a rien de spécial dans le chiffre de 10 000 pas, et cette analyse est la plus complète à ce jour, intégrant des données provenant de 57 études réalisées dans plus de dix pays entre 2014 et 2025. Les résultats montrent qu’à partir de 5 000 à 7 000 pas par jour, les risques de mortalité, de maladies cardiovasculaires, de démence et d’autres problèmes de santé diminuent de manière significative. En comparaison avec un niveau de base de 2 000 pas par jour, atteindre 7 000 pas est associé à une baisse de 47 % du risque de mortalité toutes causes confondues. Les chercheurs soulignent que même de petites augmentations du nombre de pas, comme passer de 2 000 à 4 000, peuvent entraîner des bénéfices notables pour la santé. Le professeur Melody Ding, auteur principal de l’étude, encourage l’approche de 7 000 pas comme un objectif réaliste, tout en notant que des augmentations même modestes de l’activité physique peuvent avoir des effets significatifs sur la santé. Les résultats appellent à un changement de mentalité, passant de la recherche de la perfection à celle du progrès, ce qui est particulièrement pertinent pour les populations qui pourraient bénéficier davantage de l’activité physique. Source : https://www.lifespan.io/news/7000-steps-a-day-are-enough-for-most-benefits/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=7000-steps-a-day-are-enough-for-most-benefits