Les plaques amyloïdes sont des agrégats protéiques anormaux qui s’accumulent dans certaines maladies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer.
Ces structures se forment lorsque des protéines, principalement l’amyloïde bêta, se replient de manière incorrecte et s’agrègent entre les neurones. Au lieu de rester solubles, ces protéines s’empilent et créent des dépôts rigides qui perturbent la communication neuronale.
Dans le cerveau d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, ces plaques s’accumulent progressivement, formant des plaques denses et des enchevêtrements fibreux. Elles interfèrent avec la transmission des signaux nerveux et contribuent à la mort des cellules neuronales.
Les mécanismes exacts de formation de ces plaques ne sont pas totalement élucidés. Les chercheurs pensent qu’elles résultent d’un déséquilibre entre la production et l’élimination de la protéine amyloïde bêta.
Plusieurs hypothèses thérapeutiques visent à prévenir ou éliminer ces plaques, comme des anticorps monoclonaux capables de cibler et de dégrader ces agrégats protéiques. Cependant, malgré des décennies de recherche, aucun traitement définitif n’a encore été trouvé.
La présence et la densité de ces plaques sont considérées comme des marqueurs importants du déclin cognitif et du processus neurodégénératif.