La longévité humaine maximum est un sujet complexe qui fascine les scientifiques depuis des décennies. Au niveau moléculaire, le vieillissement résulte d’un ensemble de mécanismes intriqués, notamment le raccourcissement des télomères, l’accumulation de dommages mitochondriaux et la diminution progressive des capacités de réparation de l’ADN.
Les recherches actuelles montrent que notre patrimoine génétique semble limiter naturellement notre espérance de vie maximale entre 120 et 125 ans. Cette limite s’explique par la capacité décroissante de nos cellules à se régénérer et à réparer efficacement les dommages moléculaires au fil du temps.
Les chercheurs explorent aujourd’hui plusieurs voies prometteuses pour comprendre et potentiellement repousser ces limites biologiques. Les thérapies de régénération cellulaire, l’étude précise des mécanismes de sénescence et la manipulation des voies métaboliques représentent des axes de recherche particulièrement innovants.
Jeanne Louise Calment, ayant vécu 122 ans et 164 jours, reste à ce jour le record officiel de longévité humaine, illustrant de manière spectaculaire les capacités extrêmes de notre espèce.