Auteur/autrice : Guillaume

Vers une Universalité de la Santé : Défis et Innovations au Global Healthspan Summit

Le Global Healthspan Summit (GHS) 2025, organisé par la Hevolution Foundation, se tiendra à Riyad, en Arabie Saoudite, les 4 et 5 février, rassemblant plus de 2 500 participants et 175 conférenciers pour explorer les avancées et les défis liés à la science de la santé et au vieillissement. La Hevolution Foundation, en seulement trois ans, est devenue le plus grand bailleur de fonds philanthropique dans le domaine de la biologie du vieillissement, avec un engagement de plus de 400 millions de dollars. Le sommet mettra en lumière les recherches et technologies innovantes qui transforment le paysage de la santé, tout en fournissant des opportunités d’investissement cruciales. Lors de cet événement, la fondation publiera également la deuxième édition de son Global Healthspan Report, qui analysera l’état actuel et les perspectives futures de la science de la santé. Dr Peter Diamandis, entrepreneur et futuriste, a partagé ses réflexions sur les progrès réalisés dans le domaine de la santé, mettant en avant trois développements majeurs : la reprogrammation épigénétique, la découverte de médicaments assistée par l’IA et les thérapies cellulaires visant à éliminer les cellules sénescentes. Au cours de la prochaine décennie, des technologies révolutionnaires telles que l’édition génique, les diagnostics alimentés par l’IA et la médecine régénérative devraient transformer notre approche du vieillissement. Diamandis a également identifié des entreprises pionnières comme Fountain Life et Altos Labs, qui innovent dans le domaine de la santé. Selon lui, l’IA jouera un rôle clé dans l’accélération des progrès de la santé en améliorant le diagnostic et le traitement préventif. Sur le plan des investissements, il encourage le soutien à des entreprises qui démocratisent l’accès à la science de la santé et favorisent des solutions abordables, tout en plaidant pour un accès équitable aux technologies de santé. Enfin, il souligne les défis majeurs à relever, notamment les coûts élevés des thérapies, la lenteur des régulations et le manque de sensibilisation du public. La nécessité d’un leadership fort, issu d’une coalition d’entrepreneurs, de scientifiques et de décideurs, est essentielle pour concrétiser une vision audacieuse pour l’avenir de la santé. Diamandis conclut en affirmant que la santé ne devrait pas être un privilège, mais un droit universel. Source : https://longevity.technology/news/healthspan-must-not-remain-a-privilege-of-the-wealthy-it-should-become-a-universal-right/

Avancées dans la réparation cardiaque : Des patchs de tissu musculaire dérivés de cellules souches pour traiter l’insuffisance cardiaque

Des scientifiques allemands ont réussi à créer des « patchs » de tissu musculaire cardiaque cultivés en laboratoire à partir de cellules souches pluripotentes. Après des succès sur des singes rhésus, ils ont obtenu l’approbation pour un essai clinique sur des humains. Le muscle cardiaque, étant l’un des tissus les plus sollicités du corps, subit une usure constante due au vieillissement et à diverses conditions de santé, ce qui fait de l’insuffisance cardiaque l’une des causes de mortalité liées à l’âge les plus courantes. Les chercheurs ont tenté de réparer le tissu cardiaque endommagé en injectant des cellules musculaires cardiaques saines, mais des problèmes de rétention et de rejet ont été fréquents. Une nouvelle technique, publiée dans la revue Nature, consiste à cultiver des patchs entiers de nouveau tissu cardiaque à partir de zéro. Le processus débute avec des cellules souches pluripotentes induites (iPSCs), qui sont reprogrammées pour revenir à un état pluripotent. Ces cellules peuvent ensuite être redifférenciées en de nombreux types cellulaires. Les cardiomyocytes nouvellement différenciés sont mélangés avec des cellules stromales qui fournissent un soutien structurel, permettant ainsi de cultiver un patch ressemblant à du tissu musculaire cardiaque, appelé muscle cardiaque ingénierie (EHM). Après des expériences préliminaires sur des modèles de rongeurs, les chercheurs ont décidé d’élever la recherche en utilisant des primates non humains. Bien qu’il soit possible de produire des iPSCs à partir des propres cellules du patient, ils ont opté pour des lignées existantes de cardiomyocytes dérivés d’iPSC, ce qui a nécessité un traitement immunosuppresseur. Un groupe de macaques rhésus a subi une procédure imitant l’insuffisance cardiaque, et leurs cœurs endommagés ont été renforcés avec des EHM en deux doses différentes. Les résultats ont montré une augmentation significative de l’épaisseur de la paroi cardiaque, et deux des trois singes dans le groupe à forte dose ont également montré une amélioration de la contractilité cardiaque, indiquant une meilleure fonction cardiaque. Les tissus greffés, qui au départ manquaient de vaisseaux sanguins, ont subi une vascularisation lors de l’implantation. Il a été confirmé que la rétention des greffes se maintenait jusqu’à six mois après la procédure, ce qui constitue le meilleur résultat jamais obtenu à ce jour. Dans une autre expérience, des EHM ont été implantés chez un patient humain en attente d’une transplantation cardiaque. Après la transplantation, les chercheurs ont pu étudier les performances des patchs EHM sur l’ancien cœur du patient. Comme chez les singes, la rétention des cardiomyocytes était bonne, et un haut degré de vascularisation a été atteint. Le patient a montré une évolution stable de sa maladie. Les données cliniques obtenues ont confirmé la transposabilité de la remuscularisation cardiaque par implantation de greffes d’EHM des macaques rhésus aux patients humains atteints d’insuffisance cardiaque avancée. Les chercheurs ont sécurisé l’approbation pour un essai clinique inédit chez des patients humains portant sur la sécurité et l’efficacité des tissus cardiaques dérivés de cellules souches pluripotentes comme assistance ventriculaire biologique dans l’insuffisance cardiaque terminale. Source : https://www.lifespan.io/news/artificially-grown-tissue-repairs-heart-failure-in-monkeys/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=artificially-grown-tissue-repairs-heart-failure-in-monkeys

Le Rôle des Astrocytes dans les Conditions Neurodégénératives : Une Nouvelle Perspective

L’appréciation croissante du rôle des cellules de soutien, en particulier des astrocytes, dans la progression des conditions neurodégénératives, est au cœur des recherches récentes. Pendant plus d’un siècle, les astrocytes ont été considérés comme de simples cellules de soutien pour les neurones. Cependant, des études récentes ont révélé que ces cellules ne sont pas homogènes, mais qu’elles constituent plutôt des sous-populations hétérogènes qui diffèrent en fonction de leur transcriptomique, de leur signature moléculaire, de leur fonction et de leur réponse à des conditions physiologiques et pathologiques. Les astrocytes réactifs, qui subissent des changements maladaptatifs en réponse aux dommages causés par le vieillissement et les maladies, jouent un double rôle : bien qu’ils provoquent une inflammation, ils sont également impliqués dans la réparation des lésions et le remodelage des tissus. Cette dualité peut rendre leur action à la fois bénéfique et nuisible. La recherche se concentre sur les différences phénotypiques des astrocytes dans des conditions de santé et de maladie, en mettant l’accent sur l’hippocampe, une région clé pour l’apprentissage et la mémoire, souvent affectée par des troubles liés à l’âge et la maladie d’Alzheimer. Les astrocytes montrent une hétérogénéité morphologique et fonctionnelle dans différentes régions du cerveau, liée à leurs fonctions variées. Par exemple, dans les régions hippocampiques CA1 et CA3, les astrocytes présentent des hétérogénéités spécifiques qui les rendent aptes à interagir avec les circuits neuronaux complexes. En réponse à des stimuli physiologiques ou pathologiques, comme le vieillissement inflammatoire ou la neuroinflammation liée à la maladie d’Alzheimer, les astrocytes réagissent différemment, ce qui souligne l’importance de comprendre ces différences pour développer des thérapies ciblées sur les astrocytes. Les modifications des astrocytes peuvent affecter l’unité neurovasculaire et la barrière hémato-encéphalique, influençant ainsi d’autres populations cellulaires du cerveau. En fin de compte, il est crucial de comprendre si les différences phénotypiques des astrocytes peuvent expliquer la vulnérabilité variée des zones hippocampiques au vieillissement ou à des agressions spécifiques, afin de concevoir de nouvelles thérapies visant à prévenir ou traiter les troubles neurodégénératifs. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/targeting-the-behavior-of-astrocytes-in-the-treatment-of-neurodegenerative-conditions/

Impact de l’âge et de la restriction calorique sur la sarcopénie : une analyse transcriptomique

L’impact du vieillissement sur les changements transcriptionnels dans les cellules est un domaine de recherche important. En examinant le transcriptome des cellules musculaires des rats âgés par rapport à ceux des jeunes et en tenant compte des interventions comme la restriction calorique, les chercheurs ont pu mieux comprendre les mécanismes sous-jacents à la sarcopénie, qui est la perte de masse et de force musculaire liée à l’âge. Cette condition est une cause majeure de handicap chez les personnes âgées et nécessite une étude approfondie. En utilisant le séquençage d’ARN à haut débit, les chercheurs ont isolé l’ARN total des tissus musculaires de rats nourris ad libitum et de ceux soumis à une restriction calorique. Les analyses ont révélé des changements significatifs dans l’expression génique, avec 442 gènes codant pour des protéines étant régulés à la hausse et 377 à la baisse dans les muscles âgés par rapport aux jeunes. Les gènes régulés à la hausse étaient souvent liés à la réponse immunitaire et au repliement des protéines, tandis que ceux régulés à la baisse étaient plus associés à la biologie du développement. La restriction calorique a permis de supprimer 69,7 % des gènes régulés à la hausse et de sauver 57,8 % des gènes régulés à la baisse dans le muscle âgé, tout en identifiant des gènes uniques qui n’étaient pas affectés par le vieillissement. Ces données fournissent des indices importants pour de futures interventions thérapeutiques visant à lutter contre la sarcopénie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/an-epigenetic-view-of-the-benefits-of-calorie-restriction-in-aged-rats/

Impact du Vieillissement sur la Fonction des Glandes Salivaires et Potentiel Thérapeutique des Exosomes Dérivés de Cellules Souches

La dysfonction des glandes salivaires est un des nombreux problèmes liés au vieillissement, souvent ignoré, sauf par ceux qui en souffrent. Les glandes salivaires, structures complexes, sont affectées par les mécanismes du vieillissement, entraînant une production insuffisante de salive. Cela peut causer des difficultés pour manger chez les personnes âgées et nuire à l’équilibre du microbiome oral. Une étude récente a mis en lumière l’accumulation de cellules sénescentes, qui jouent un rôle clé dans les dysfonctionnements liés à l’âge, en sécrétant des signaux inflammatoires qui dégradent la structure et la fonction des tissus. La salive est essentielle à la santé bucco-dentaire, participant à la lubrification, au goût, à la mastication, à la déglutition et à la défense immunitaire initiale. Les recherches montrent que les personnes âgées souffrent d’une diminution de la sécrétion salivaire, ce qui entraîne des symptômes tels que la dysphagie, un risque accru de caries dentaires et une dysbiose du microbiote oral. L’accumulation de cellules sénescentes, en particulier celles positives pour p16Ink4a, est liée aux réponses inflammatoires et à une réduction de l’espérance de vie. En revanche, l’élimination de ces cellules peut améliorer la fonction des tissus et la santé. Les jonctions serrées, complexes d’adhésion cellulaire, régulent le transport des matériaux à travers le chemin paracellulaire et jouent un rôle crucial dans la sécrétion salivaire. Des études récentes ont montré que la dysfonction des jonctions serrées contribue aux anomalies de la sécrétion salivaire dans des maladies comme le diabète. Ce texte se concentre sur l’étude des mécanismes de dysfonctionnement submandibulaire liés à l’âge et évalue le potentiel thérapeutique des exosomes dérivés de cellules souches de pulpe dentaire (DPSC-exos). Les résultats révèlent que le taux de salive stimulé était significativement réduit chez les souris vieillissantes naturellement et celles induites par le D-galactose par rapport aux souris témoins. Une atrophie acinaire et une fibrose périductale ont été observées dans les glandes submandibulaires et parotides des souris vieillissantes, tandis que les glandes sublinguales n’ont montré aucune altération notable. L’injection d’exosomes DPSC dans les glandes submandibulaires des souris D-gal a amélioré le débit salivaire, réduit l’atrophie acinaire et diminué l’activité SA-β-gal. L’étude a mis en évidence que l’augmentation de la sénescence des glandes submandibulaires chez les souris vieillissantes peut entraîner une diminution de la sécrétion salivaire en perturbant l’expression et la distribution des molécules des jonctions serrées. De plus, l’injection d’exosomes DPSC améliore la dysfonction sécrétoire submandibulaire. Ces résultats pourraient ouvrir de nouvelles pistes pour des cibles thérapeutiques novatrices concernant les dysfonctions des glandes submandibulaires liées au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senescent-cells-implicated-in-loss-of-salivary-secretion-in-aging/

Hone Health lève 33 millions de dollars pour révolutionner les soins de santé axés sur la longévité

Hone Health, une clinique de télémédecine, a récemment sécurisé un financement de 33 millions de dollars lors d’un tour de table de Série A pour accélérer son expansion dans le domaine des programmes de santé axés sur la longévité, tant pour les hommes que pour les femmes. En parallèle, la société a acquis ivee, une plateforme qui met en relation les patients avec des cliniciens offrant divers services orientés vers la longévité, le bien-être et la récupération, tels que la thérapie IV et la phlébotomie. Cette nouvelle injection de fonds vise à soutenir l’évolution du modèle de soins de Hone vers une approche multifacette qui combine médicaments, suppléments, alimentation, exercice, gestion du stress et optimisation du sommeil. L’objectif est de fournir un soulagement immédiat des symptômes existants tout en favorisant des changements de comportement à long terme pour contrer la progression de maladies chroniques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer et la démence. Grâce à l’acquisition d’ivee, Hone peut désormais étendre son modèle de soins au-delà des consultations virtuelles, permettant ainsi des traitements personnalisés à domicile. Fondée en 2020, Hone était initialement centrée sur la santé des hommes, en mettant l’accent sur la thérapie de remplacement de la testostérone. Aujourd’hui, l’entreprise propose des programmes adaptés aux hommes et aux femmes, avec des abonnements à partir de 129 dollars par mois. Les services incluent des consultations de télésanté en direct, des médicaments prescrits par des médecins et une analyse approfondie des biomarqueurs de plus de 40 indicateurs, comprenant des éléments tels que la fonction thyroïdienne, les niveaux d’hormones sexuelles, le profil lipidique, un panel métabolique complet et une numération globulaire complète. Saad Alam, le co-fondateur et PDG de Hone, a décrit ce financement comme un « moment décisif » pour l’entreprise, affirmant qu’il permet de capitaliser sur le changement d’un modèle de soins primaires défaillant vers un modèle qui aide les gens à vivre plus longtemps tout en restant en bonne santé en vieillissant. Avec ce nouveau capital, Hone prévoit d’innover davantage, d’élargir sa portée et d’équiper les hommes et les femmes des ressources nécessaires pour atteindre une santé optimale à l’âge moyen et au-delà. Le tour de financement, qui porte le total levé par Hone à 39 millions de dollars, a vu la participation de plusieurs investisseurs, dont Tribe Capital, PIF, Republic Capital, Vibe VC, et d’autres. Ted Maidenberg de Tribe Capital a déclaré que Hone Health est rapidement devenu un leader dans le domaine de la santé des hommes, en mettant l’accent sur la sécurité des patients et en fournissant une solution complète qui répond à des besoins critiques du marché. L’entreprise est donc bien positionnée pour continuer à croître dans le secteur de la longévité et de la santé holistique. Source : https://longevity.technology/news/telehealth-clinic-lands-33m-to-expand-into-longevity/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=telehealth-clinic-lands-33m-to-expand-into-longevity

Nucleus lève 14 millions de dollars pour une plateforme de santé numérique alimentée par l’IA

Nucleus, une startup de santé axée sur le consommateur, a récemment levé 14 millions de dollars lors d’un tour de financement de série A pour développer sa plateforme de santé quantifiée en temps réel, qui repose sur une analyse ADN complète de qualité clinique. L’objectif de Nucleus est de fournir des évaluations de risque précises pour plus de 800 conditions médicales, y compris les cancers, les maladies cardiaques et la maladie d’Alzheimer, afin d’aider les individus à prendre des décisions éclairées concernant leur santé à long terme, le tout pour un coût de 399 dollars. Ce financement porte le total des fonds levés par Nucleus à près de 32 millions de dollars, soutenu par des investisseurs comme Alexis Ohanian, fondateur de Reddit, et Peter Thiel, associé fondateur de PayPal. Ohanian a déclaré que le prochain grand marché sera dans le secteur de la santé des consommateurs, soulignant que Nucleus est l’une des rares entreprises à avoir créé une solution axée sur le patient et tournée vers l’avenir. La société cherche à combler un vide dans la compréhension des consommateurs sur la manière dont leurs données de santé interagissent, en contextualisant chaque point de données avec l’ADN pour fournir une image plus complète de la santé. Le fondateur, Kian Sadeghi, a été inspiré à créer Nucleus après avoir perdu un cousin à cause d’une maladie génétique rare. Il a décidé d’exploiter la baisse des coûts de séquençage de l’ADN pour offrir des informations de santé abordables. Nucleus se positionne comme une entreprise logicielle qui développe des modèles et des algorithmes pour analyser l’ADN, permettant ainsi de rendre ses services plus accessibles. En combinant des scores poly génétiques avec des données non génétiques telles que l’IMC, l’âge et d’autres facteurs, la plateforme fournit une évaluation intégrée du risque de diverses conditions. Sadeghi souligne que, bien que de nombreux tests génétiques existent, Nucleus peut désormais lire l’ensemble du génome et effectuer des analyses sur des milliers de conditions en un seul test, permettant aux utilisateurs de recevoir un « plan de santé génétique ». La société a récemment acquis Cambrean, une plateforme de santé alimentée par l’IA, pour intégrer de nouvelles fonctionnalités, incluant un outil d’analyse en langage naturel. Nucleus prévoit d’élargir sa gamme de produits pour inclure la pharmacogénomique, afin d’informer les utilisateurs sur les variantes génétiques qui influencent leur réponse aux médicaments. La protection des données est également une priorité pour Nucleus, qui vise à établir des normes de confidentialité strictes, semblables à celles des médecins et hôpitaux, garantissant que les données des utilisateurs ne seront jamais partagées sans leur consentement. Source : https://longevity.technology/news/whole-genome-health-testing-comes-of-age/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=whole-genome-health-testing-comes-of-age

Inhibition de l’inflammation cérébrale liée à l’âge par des exosomes contenant un super-inhibiteur

Cette étude, publiée dans le journal Nature Experimental & Molecular Medicine, aborde l’inflammation chronique liée à l’âge (inflammaging) et son impact sur le vieillissement, en mettant l’accent sur la neuroinflammation. Les chercheurs se concentrent sur l’activation des microglies cérébrales, qui envoient des signaux pro-inflammatoires, en particulier le facteur NF-κB. Bien que de nombreuses recherches aient identifié NF-κB comme un problème majeur dans les maladies liées à l’âge, aucun inhibiteur de NF-κB n’a encore été testé cliniquement. Dans cette étude, les chercheurs ont développé un inhibiteur de longue durée, appelé srIκB, qui limite la dégradation de protéine IκB par les cellules. Ce super-inhibiteur est administré via des exosomes, appelés Exo-srIκB, qui ne stimulent pas le système immunitaire. Les résultats préliminaires chez des souris montrent que l’administration d’Exo-srIκB réduit les niveaux des facteurs inflammatoires dans le cerveau des souris âgées, améliorant ainsi leur état d’inflammation. Les résultats indiquent également un changement dans la communication intercellulaire et un effet sur les oligodendrocytes, cellules soutenant la myélinisation du cerveau. Bien que prometteurs, ces résultats doivent être confirmés dans des études humaines à plus grande échelle. Source : https://www.lifespan.io/news/inhibiting-a-fundamental-factor-in-brain-inflammation/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=inhibiting-a-fundamental-factor-in-brain-inflammation

Les Exerkines : Les Molécules de Signalisation Essentielles pour les Effets Anti-Âge de l’Exercice

Les exerkines sont des molécules de signalisation sécrétées par divers tissus en réponse à l’exercice, jouant un rôle essentiel dans les effets anti-âge de l’activité physique. Bien qu’on pensait initialement que les exerkines étaient principalement produites par les muscles squelettiques, des études récentes ont révélé que d’autres organes tels que le foie, le tissu adipeux, l’os et le système nerveux sécrètent également ces molécules. Les exerkines agissent non seulement localement mais exercent également des effets systémiques dans tout le corps, régulant les processus métaboliques, réduisant l’inflammation, soutenant la réparation des tissus et maintenant la fonction cognitive. La libération des exerkines est un processus hautement coordonné impliquant plusieurs tissus et organes. Ces molécules fonctionnent de manière synergique pour combattre les changements cellulaires et moléculaires associés au vieillissement, tels que le stress oxydatif, l’inflammation, la dysfonction mitochondriale et la dégénérescence tissulaire. L’exercice régulier favorise la production de ces molécules, créant un environnement propice à l’entretien des tissus, à l’équilibre métabolique, à la santé cardiovasculaire et à la résilience cognitive. Cela met en évidence le rôle central des exerkines dans les bénéfices anti-âge de l’exercice, car elles aident à préserver la capacité fonctionnelle et la santé globale au fur et à mesure que nous vieillissons. L’exercice stimule la libération d’exerkines telles que l’IGF-1, GPLD1, BDNF, clusterin et PF4, conduisant à une plasticité synaptique améliorée, une neuroprotection et une réduction de la neuroinflammation. L’augmentation de la PGC-1α en réponse à l’exercice contribue à l’hypertrophie des cardiomyocytes, à l’augmentation de la prolifération et aux effets anti-apoptotiques, soutenant ainsi la santé cardiaque et la longévité. L’exercice diminue la stéatose hépatique et module la réponse inflammatoire par l’augmentation de la sécrétion d’IL-10 et d’irisine, réduisant l’inflammation hépatique et améliorant l’homéostasie métabolique. Les exerkines comme le FGF-21 et l’apéline stimulent l’oxydation des lipides, diminuent la masse grasse et favorisent le brunissement du tissu adipeux, contribuant à une fonction métabolique améliorée et à une meilleure utilisation des graisses. NOX4 et HSP90 sont régulés à la hausse pendant l’exercice, améliorant la contractilité musculaire et renforçant la capacité antioxydante des mitochondries, réduisant ainsi le stress oxydatif. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/reviewing-what-is-known-of-exerkines/

Exosomes et NF-κB : Une approche prometteuse pour traiter la neuroinflammation liée à l’âge

Le NF-κB est un facteur de transcription crucial dans la signalisation inflammatoire, jouant un rôle central dans la régulation des réponses inflammatoires. Bien que la suppression de l’inflammation chronique soit un objectif de recherche important, il existe des défis considérables à surmonter. En effet, les voies de signalisation utilisées lors des réponses inflammatoires normales et nécessaires sont identiques à celles impliquées dans l’inflammation chronique, ce qui rend difficile la différenciation entre les deux. Les chercheurs n’ont pas encore trouvé d’approche permettant de cibler uniquement l’inflammation chronique sans affecter les fonctions bénéfiques du système immunitaire. Une solution potentielle serait d’éliminer les dommages liés au vieillissement qui provoquent l’inflammation, bien que cela ne soit pas actuellement le principal axe de recherche. La neuroinflammation, qui est fortement associée à divers troubles neurodégénératifs, est également liée au processus de vieillissement. Actuellement, aucune méthode de traitement efficace contre la neuroinflammation n’a été développée. Dans les cerveaux de souris âgées, une augmentation des cellules immunitaires infiltrantes a été observée, et le NF-κB est identifié comme un facteur de transcription clé associé à l’augmentation des niveaux de chimiokines. Les exosomes, qui sont des vésicules extracellulaires, se révèlent être des agents thérapeutiques prometteurs pour la livraison de médicaments. Dans cette étude, l’efficacité thérapeutique des exosomes chargés d’une forme non dégradable d’IκB (Exo-srIκB), qui inhibe la translocation nucléaire du NF-κB, a été évaluée. L’analyse par séquençage d’ARN unicellulaire a montré que ces exosomes anti-inflammatoires ciblaient principalement les macrophages et les microglies, réduisant ainsi l’expression des gènes liés à l’inflammation. Le traitement avec Exo-srIκB a également diminué les interactions entre macrophages/microglies et cellules T/B dans le cerveau âgé. Les résultats démontrent qu’Exo-srIκB atténue efficacement la neuroinflammation en ciblant principalement les macrophages activés et en modulant partiellement les fonctions des microglies réactives aux interférons liées à l’âge. Ces découvertes mettent en évidence le potentiel d’Exo-srIκB en tant qu’agent thérapeutique pour traiter la neuroinflammation liée à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-novel-way-to-interfere-in-nf-%ce%bab-signaling-to-reduce-inflammation-in-the-brain/