Auteur/autrice : Guillaume

Médecine régénérative : Approches R3 pour lutter contre le vieillissement et les maladies neurodégénératives

La médecine régénérative se concentre sur le contrôle des cellules pour favoriser la régénération et le remplacement des tissus, en particulier dans le contexte de maladies liées à l’âge. Le paradigme R3, qui se compose de la réjuvénation, de la régénération et du remplacement, constitue un cadre essentiel pour comprendre les thérapies actuelles. La réjuvénation vise à restaurer la capacité fonctionnelle des cellules existantes, tandis que la régénération implique l’utilisation de cellules souches pour réparer ou faire repousser des tissus. Le remplacement, quant à lui, consiste à substituer des cellules perdues ou endommagées par des cellules fonctionnelles. Cette revue examine en profondeur la sénescence cellulaire et son rôle dans les troubles neurodégénératifs, en mettant en lumière comment elle contribue à l’apparition et à l’aggravation des maladies, tout en limitant l’efficacité des traitements traditionnels. Les stratégies basées sur les cellules, telles que la thérapie par cellules souches, le reprogrammation directe de lignées et la reprogrammation partielle, sont également explorées pour évaluer leur potentiel dans le traitement des maladies neurodégénératives. En ciblant les mécanismes sous-jacents du vieillissement et en développant des approches thérapeutiques innovantes, l’objectif est d’améliorer la qualité de vie des patients et de retarder, voire de renverser, le processus de vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/cell-and-rejuvenation-therapies-as-a-basis-to-treat-neurodegenerative-conditions/

L’Élastine : Rôle Essentiel dans l’Élasticité Tissulaire et la Sénescence Cellulaire

L’élastine est un composant essentiel de la matrice extracellulaire dans les tissus flexibles, nécessaire à l’élasticité des tissus. Avec l’âge, les fibres d’élastine subissent des dommages, modifiant non seulement les propriétés structurelles des tissus, mais affectant également le comportement cellulaire de manière négative. La fragmentation de l’élastine peut conduire à des inflammations et d’autres réponses inadaptées. Les recherches actuelles se concentrent sur la compréhension des rôles de l’élastine à l’intérieur des cellules, notamment son interaction avec les mitochondries et son potentiel à protéger contre la sénescence cellulaire. Une hypothèse émergente est que l’élastine pourrait avoir des fonctions non canoniques, indépendantes des fibres élastiques, et jouer un rôle dans les conditions physiologiques et pathologiques. L’expression de l’élastine diminue avec l’âge, ce qui contribue à la dégradation des fibres élastiques. Cette dégradation engendre la production de peptides dérivés de l’élastine, liés à divers effets néfastes, notamment dans les pathologies associées aux cellules sénescentes. Des études récentes ont démontré le rôle clé de l’élastine dans la régulation de la sénescence cellulaire, suggérant une connexion fonctionnelle entre l’élastine et les processus de vieillissement. Des analyses transcriptomiques ont révélé une enrichissement significatif de gènes associés à la réponse au stress oxydatif après la réduction de l’expression de l’élastine. Il est proposé que la perte d’élastine entraîne des modifications de l’activité de la chaîne de transport des électrons mitochondriaux, favorisant la production de espèces réactives de l’oxygène et l’induction de la sénescence. En somme, bien que l’élastine ait des effets mécaniques sur les tissus, sa degradation et ses produits dérivés pourraient également réguler la sénescence cellulaire par divers mécanismes. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/elastin-expression-may-reduce-cellular-senescence-via-interactions-with-mitochondria/

Étude PEARL : Les bénéfices et la sécurité de la rapamycine à faible dose pour un vieillissement sain

L’étude PEARL, qui évalue l’utilisation de faibles doses de rapamycine chez des adultes en bonne santé, marque une avancée significative dans le domaine de la géroscience. Bien que l’objectif principal, qui était de réduire l’adiposité viscérale, n’ait pas été atteint, des résultats encourageants ont été observés, notamment chez les femmes recevant 10 mg/semaine de rapamycine. Ces participantes ont connu une augmentation significative de la masse tissulaire maigre, couplée à une réduction de la douleur auto-évaluée, ce qui pourrait indiquer que l’inhibition de mTOR apporte des bénéfices spécifiques aux femmes post-ménopausées, un groupe à risque accru de sarcopénie et d’ostéoporose. L’étude a également confirmé un profil de sécurité favorable, avec des événements indésirables similaires à ceux observés dans le groupe placebo et sans perturbations significatives des biomarqueurs métaboliques ou immunologiques. La trial a été menée sur 114 participants âgés de 50 à 85 ans, répartis en trois groupes recevant soit un placebo, soit 5 mg/semaine, soit 10 mg/semaine de rapamycine pendant 48 semaines. Bien que l’adiposité viscérale n’ait pas montré de variations significatives, les résultats secondaires ont mis en lumière des améliorations notables dans la santé perçue et le bien-être émotionnel, en particulier chez les femmes. La bio-disponibilité de la rapamycine utilisée dans l’étude était de 66 % inférieure à celle des formulations commerciales, ce qui suggère que même de faibles doses pourraient avoir des effets mesurables. Cela soulève des questions sur les futures stratégies de dosage et l’importance d’une formulation standardisée. Les résultats de l’étude PEARL ajoutent à la littérature croissante sur la modulation de mTOR chez les humains et soulignent la complexité de la traduction des résultats précliniques en pratique clinique. Dans l’avenir, des études ciblées sur les femmes post-ménopausées ou les populations à risque accru de fragilité pourraient offrir des perspectives intéressantes. Alors que la géroscience évolue vers des applications pratiques, les travaux comme ceux-ci apportent des preuves préliminaires que les interventions pharmacologiques pourraient un jour jouer un rôle dans l’extension de la qualité de vie, soulevant la question de l’efficacité de la rapamycine, du dosage approprié et du contexte d’utilisation. Source : https://longevity.technology/news/pearl-trial-explores-low-dose-rapamycin-for-healthy-aging/

Les résultats prometteurs de l’étude PEARL sur le rapamycine et la longévité

Dans l’étude publiée par le Dr. Sajid Zalzala et son équipe dans le journal Aging, les résultats de l’évaluation participative du vieillissement avec le rapamycine pour la longévité (PEARL) sont présentés. Ce projet de recherche a été financé par crowdfunding via Lifespan.io et a permis de lever 182 838 dollars, dépassant largement l’objectif initial de 75 000 dollars. Le rapamycine, un macrolide connu pour ses propriétés anticancéreuses et immunosuppressives, cible le mTOR, une voie clé dans le processus de vieillissement. Bien que des recherches antérieures aient montré des effets prometteurs du rapamycine sur la longévité chez les animaux, peu d’études ont examiné ses effets sur l’espérance de vie humaine. PEARL a ainsi été conçu comme le premier essai clinique contrôlé et randomisé à long terme sur le rapamycine chez les humains. Au cours de l’essai de 48 semaines, 114 participants âgés d’environ 60 ans ont été répartis en trois groupes recevant du rapamycine à des doses de 5 mg, 10 mg et un placebo. Les résultats ont montré que les doses de rapamycine étaient généralement sûres, bien que certains effets secondaires aient été rapportés, notamment des problèmes rénaux chez certains hommes et des dysbioses intestinales. Les femmes ont bénéficié de l’expérience, notamment avec des augmentations significatives de la masse musculaire maigre et une diminution de la douleur. Cependant, peu d’améliorations ont été observées dans d’autres domaines tels que la fonction physique ou les interactions sociales. Une analyse épigénétique a été réalisée, mais n’a pas montré d’effets significatifs. Les chercheurs suggèrent que des études futures pourraient examiner des doses plus élevées ou des composés ciblant spécifiquement le mTORC1 pour évaluer plus précisément les effets du rapamycine sur la longévité humaine. Malgré ses limites, l’étude PEARL représente une avancée importante dans la recherche sur le vieillissement et souligne le potentiel du rapamycine dans la préservation de la santé et de la longévité, particulièrement chez les femmes. Les conclusions de cette étude offrent un éclairage nouveau sur l’utilisation potentielle du rapamycine dans la lutte contre les maladies liées à l’âge. Source : https://www.lifespan.io/news/results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=results-of-a-crowdfunded-one-year-human-rapamycin-trial

Régénération et Rajeunissement : Les Secrets des Planaires Immortelles

Certain espèces animales inférieures, telles que les planaires, sont capables de régénération exceptionnelle, pouvant régénérer un corps entier après avoir été coupées en deux. Ces espèces illustrent la frontière entre croissance développementale et régénération, car elles continuent d’utiliser des processus de développement à l’âge adulte, contrairement à la plupart des animaux supérieurs. De plus, les cellules germinales adultes subissent un rajeunissement, éliminant les changements liés à l’âge dans l’expression génétique. Des recherches ont montré que les planaires adultes s’engagent dans un processus de rajeunissement tout en régénérant des parties du corps perdues. Les espèces à longue durée de vie, comme les planaires d’eau douce, offrent des opportunités uniques pour découvrir des mécanismes évolutifs de prolongation de la santé et de la vie. Les planaires sont souvent qualifiées d’immortelles en raison de leur longue durée de vie et de leurs capacités uniques de régénération des tissus. On a observé que les télomères se raccourcissent, que les yeux changent, et que la descendance viable diminue chez les planaires plus âgées. Cependant, il n’a pas été systématiquement examiné si les planaires subissent un vieillissement et présentent un déclin dépendant de l’âge dans leurs fonctions physiologiques, cellulaires et moléculaires, en partie à cause des difficultés à mesurer la durée de vie dans un animal à longue durée de vie et à définir l’âge chez des planaires asexuées qui se reproduisent de manière végétative. Des lignées consanguines de la lignée sexuelle de S. mediterranea ont été établies pour étudier les variations génétiques et la biologie des chromosomes. Cette ressource offre une occasion unique d’examiner le vieillissement dans ce modèle à longue durée de vie et de démêler le contrôle génétique des effets environnementaux. Dans cette recherche, nous définissons l’âge chronologique comme le temps écoulé depuis la fécondation, ce qui nous permet de surmonter les défis liés aux lignées qui reposent sur la reproduction végétative. Nous rapportons que la lignée sexuelle de S. mediterranea présente un déclin physiologique dans les 18 mois suivant la naissance, incluant une architecture tissulaire altérée, une fertilité et une motilité réduites, et une augmentation du stress oxydatif. Le profilage monocellulaire des têtes de planaires jeunes et plus âgées a révélé une perte de neurones et de muscles, une augmentation de la glie, et a montré des changements minimes dans les cellules souches pluripotentes, ainsi que des signatures moléculaires du vieillissement à travers les tissus. Fait remarquable, l’amputation suivie de la régénération des tissus perdus chez les planaires plus âgées a conduit à une inversion de ces changements liés à l’âge dans les tissus, tant proximalement que distalement à la blessure, à des niveaux physiologiques, cellulaires et moléculaires. Notre travail suggère des mécanismes de rajeunissement dans les tissus neufs et anciens, qui coïncident avec la régénération des planaires, ce qui pourrait fournir des idées précieuses pour des interventions anti-vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/planarians-undergo-rejuvenation-when-regrowing-lost-tissues/

Évaluation de l’Essai PEARL sur le Rapamycine et son Impact sur le Vieillissement

L’essai PEARL, financé par Lifespan.io, a été conçu pour évaluer l’impact du rapamycine, un médicament connu pour ses propriétés potentielles dans le domaine du vieillissement. Ce projet a été lancé en raison du besoin croissant d’études plus larges et de traitements peu coûteux capables d’influencer le vieillissement. Les résultats préliminaires de l’étude, publiés récemment, ont mis en lumière des questions importantes concernant la posologie et la biodisponibilité du rapamycine. En effet, le rapamycine composé utilisé dans l’essai s’est révélé moins biodisponible que les options commerciales, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les résultats et sur ceux qui envisagent d’utiliser ce traitement. Alors que peu d’essais cliniques ont jusqu’à présent évalué les effets de ce médicament chez des individus généralement en bonne santé, il est crucial de noter que la plupart de ces études antérieures souffraient de limitations telles que des tailles d’échantillon réduites et un suivi à court terme. Les études les plus solides ont montré des améliorations dans le déclin immunitaire lié à l’âge chez les personnes âgées en bonne santé. L’essai PEARL représente l’un des plus grands efforts pour évaluer la sécurité à long terme d’un faible dosage de rapamycine (5 mg et 10 mg une fois par semaine pendant 48 semaines) dans un groupe vieillissant normal, et il fournit un soutien préliminaire à l’idée que le rapamycine à faible dose pourrait être utile pour contrer le déclin lié à l’âge en améliorant des mesures de santé. Au cours de l’essai, une pause a été nécessaire pour examiner la biodisponibilité du rapamycine composé, et il a été révélé que sa concentration dans le sang était approximativement un tiers de celle des formulations commerciales après 24 heures. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la sécurité relative de l’utilisation de rapamycine à faible dose sur 48 semaines et d’observer l’émergence de modèles clairs d’effets secondaires préoccupants. Globalement, les rapports d’événements indésirables étaient relativement constants à travers tous les groupes, bien que les utilisateurs de rapamycine aient présenté plus de symptômes gastro-intestinaux que les utilisateurs de placebo. Cependant, aucun autre modèle clair d’effets secondaires n’a émergé. Des améliorations significatives ont été observées dans la masse de tissu maigre et dans les symptômes de douleur auto-évalués chez les femmes prenant 10 mg de rapamycine composé. Des améliorations modestes dans d’autres mesures de bien-être auto-évalué ont également été notées pour certains groupes des deux sexes. Ces résultats sont en accord avec les bénéfices suggérés de l’utilisation du rapamycine à faible dose dans la communauté de la longévité, fournissant un certain soutien cliniquement validé pour les effets réputés de ce médicament. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/results-from-the-pearl-trial-of-rapamycin/

La neurogenèse : processus, enjeux et perspectives thérapeutiques

La neurogenèse est le processus par lequel de nouveaux neurones sont formés à partir de populations de cellules souches neurales. Ce processus est crucial pour la mémoire, l’apprentissage, le maintien normal des tissus cérébraux et la régénération partielle après une blessure. Avec l’âge, la neurogenèse diminue, ce qui contribue à la perte de fonctions cognitives observée chez les personnes âgées. Les chercheurs cherchent des moyens d’accélérer la neurogenèse pour compenser les dommages causés par le vieillissement et les maladies neurodégénératives, et potentiellement améliorer la fonction cognitive chez les jeunes. Bien que l’exercice physique ait été montré pour augmenter la neurogenèse et améliorer les performances cognitives, il ne peut pas éradiquer des diagnostics tels que la maladie d’Alzheimer. D’autres stratégies, comme les thérapies antidépresseurs, montrent également des effets limités sur la neurogenèse. Des résultats plus significatifs nécessiteraient des augmentations de neurogenèse beaucoup plus importantes que celles offertes par les méthodes actuellement disponibles.

Les études sur des modèles animaux ont démontré que des niveaux différents de neurogenèse hippocampique influencent les capacités d’apprentissage et de mémoire. Les manipulations qui réduisent la neurogenèse entraînent des performances cognitives altérées, alors que celles qui l’augmentent, comme l’enrichissement environnemental et l’exercice, améliorent les performances. L’identification des signaux altérés dans le gyrus denté des cerveaux vieillissants ou malades pourrait fournir des cibles thérapeutiques. Par exemple, un déséquilibre entre les protéines morphogénétiques osseuses et le noggin est lié à la neurogenèse réduite dans la dépression et le vieillissement.

Les facteurs de croissance neurotrophiques jouent un rôle clé dans la promotion de la prolifération et de la différenciation des cellules souches neurales. Ces facteurs, comme le facteur de croissance nerveuse et le facteur neurotrophique dérivé du cerveau, activent des récepteurs qui régulent l’auto-renouvellement et la détermination de la destinée des cellules souches. Des perturbations dans ces systèmes de signalisation sont associées à des troubles psychiatriques et neurodégénératifs. Les petites molécules capables de moduler ces signaux neurogéniques pourraient avoir un potentiel thérapeutique. Certaines molécules ont montré leur capacité à stimuler la prolifération des cellules souches neurales dans les niches neurogéniques.

Tous les types de médicaments antidépresseurs testés, y compris les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les stabilisateurs de l’humeur, augmentent la prolifération et la survie des nouveaux neurones dans le gyrus denté. Des traitements chroniques avec certains antidépresseurs ont également montré des effets positifs sur la neurogenèse chez des modèles animaux. En résumé, la neurogenèse est un domaine de recherche prometteur pour le traitement des troubles cognitifs liés à l’âge et aux maladies neurodégénératives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/reviewing-current-options-for-the-upregulation-of-neurogenesis-in-the-context-of-aging-and-alzheimers-disease/

Lutte contre le Vieillissement : Mécanismes, Biomarqueurs et Thérapies Innovantes

Fight Aging! est une publication qui se concentre sur la lutte contre les maladies liées à l’âge, en utilisant les avancées de la médecine moderne pour contrôler les mécanismes du vieillissement. Le bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés. Le fondateur, Reason, propose également des services de consultation stratégique dans le secteur de la longévité, visant à éclairer les investisseurs et les entrepreneurs sur les complexités de ce domaine. Les articles au sein de la publication traitent divers sujets tels que le vieillissement ovarien, les biomarqueurs fluides pour les maladies neurodégénératives, et l’impact de la sénescence cellulaire sur la santé. Par exemple, la recherche sur le vieillissement ovarien examine comment la sénescence cellulaire peut influencer la fertilité et la menopause, et propose des thérapies potentielles pour inverser ces effets. D’autres articles explorent l’utilisation de biomarqueurs dans le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer, mettant l’accent sur l’importance de tests sanguins non invasifs. De plus, des études montrent comment les vésicules extracellulaires du cerveau peuvent favoriser la régénération cutanée sans cicatrices, ainsi que le rôle de l’expression de l’IGF-1 dans la perte de cheveux liée à l’âge. Les recherches sur la structure de l’ADN entre différentes espèces de rats révèlent des différences qui pourraient expliquer leur longévité. Des thérapies basées sur la régulation de la SIRT6, un gène lié à la longévité, sont en cours de développement, tout comme l’exploration de la relation entre le microbiote intestinal et les maladies neurodégénératives. Les études montrent également que la vaccination contre le zona est corrélée à un risque réduit de démence, soulignant l’importance des vaccins dans la santé des personnes âgées. Enfin, des interventions telles que la restriction calorique et des médicaments mimétiques de la restriction calorique montrent des promesses pour restaurer des métabolismes lipidiques plus jeunes. Ces recherches mettent en lumière l’importance de comprendre les mécanismes du vieillissement afin de développer des traitements efficaces pour améliorer la longévité et la qualité de vie des individus vieillissants. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/fight-aging-newsletter-april-14th-2025/

Subsense : Une Révolution dans l’Interface Cerveau-Ordinateur

Subsense est une entreprise innovante développant une interface cerveau-ordinateur (BCI) non chirurgicale qui utilise la technologie des nanoparticules pour interagir avec le cerveau. Grâce à une approche en double système utilisant des nanoparticules plasmoniques et magnétoélectriques, Subsense vise à établir une nouvelle norme en neurotechnologie, évitant ainsi les implants chirurgicaux traditionnels pour permettre une interaction précise avec le cerveau via des méthodes moins invasives. Leur technologie a le potentiel de traiter des maladies neurologiques telles que Parkinson et d’encourager l’intégration homme-IA, floutant les frontières entre biologie et technologie. Récemment sortie de la phase de développement secret, Subsense a annoncé un financement de démarrage de 17 millions de dollars et dévoilé une feuille de route ambitieuse, avec des collaborations académiques pour concevoir des nanostructures de nouvelle génération. L’entreprise prévoit de commencer des démonstrations précliniques sur des souris, avec l’objectif de démontrer une stimulation neuronale en boucle fermée d’ici 2026. Dans une interview, la PDG Tetiana Aleksandrova souligne les défis et les possibilités d’une interface cerveau-ordinateur non invasive, évoquant l’entrée des nanoparticules dans le cerveau par le nez ou le sang, ce qui pourrait être plus sûr que les méthodes invasives. Les nanoparticules plasmoniques, utilisées pour la lecture neuronale, fonctionnent en envoyant de la lumière infrarouge proche à travers le cuir chevelu, tandis que les nanoparticules magnétoélectriques stimulent les neurones à l’aide de champs magnétiques. L’objectif ultime de Subsense est de créer une interface cerveau-ordinateur sûre et efficace pour les individus en bonne santé, permettant un contrôle conscient sur les processus cérébraux, transformant ainsi notre interaction avec le monde numérique. L’entreprise aspire à un avenir où la technologie et l’humain sont en parfaite synergie, éliminant le besoin d’appareils comme les téléphones ou les ordinateurs portables, tout en se concentrant initialement sur des applications médicales pour traiter des symptômes de maladies neurodégénératives. Source : https://longevity.technology/news/we-want-to-completely-change-interaction-with-the-digital-world/

Des greffes neuronales non immunogènes pour traiter la maladie de Parkinson

Dans une avancée significative pour les traitements des maladies neurodégénératives, des chercheurs australiens ont développé des greffes neuronales non immunogènes en utilisant des cellules souches induites pluripotentes (iPSCs) reprogrammées. Ces cellules, capables de se différencier en neurones, ont été génétiquement modifiées pour surexprimer huit gènes qui permettent à certaines cellules, comme celles du placenta ou les cellules cancéreuses, d’échapper à la détection du système immunitaire. Cette technique vise à surmonter le problème de rejet des greffes, qui est couramment associé à des cellules provenant de donneurs génétiquement différents. Traditionnellement, les greffes allogéniques déclenchent une réponse immunitaire, et bien que des immunosuppresseurs puissent atténuer cette réaction, ils entraînent des effets secondaires indésirables. En s’inspirant des mécanismes d’invisibilité développés par certaines cellules au cours de l’évolution, les chercheurs ont conçu des cellules de greffe qui peuvent être utilisées comme donneurs universels. Dans le cadre de leur étude, ils ont utilisé des modèles de rongeurs atteints de la maladie de Parkinson, caractérisée par la mort progressive des neurones producteurs de dopamine dans une région du cerveau appelée substantia nigra. En injectant ces cellules modifiées dans des modèles murins, les chercheurs ont observé que les greffes « camouflées » entraînaient une activation immunitaire minimale, favorisant ainsi la croissance des greffes et la production de neurones dopaminergiques. En outre, pour contrer le risque potentiel de transformation cancéreuse des cellules greffées, un « interrupteur de sécurité » a été intégré, permettant d’éliminer les cellules prolifératives indésirables. Les résultats démontrent que ces greffes neuronales cloquées peuvent non seulement échapper à la surveillance immunitaire, mais aussi améliorer la fonction motrice chez les rats immunodéficients. En conclusion, cette recherche ouvre de nouvelles perspectives pour les traitements de la maladie de Parkinson et d’autres troubles neurodégénératifs, en offrant une alternative sécurisée pour les patients sans les complications associées aux greffes traditionnelles. Source : https://www.lifespan.io/news/neurons-hidden-to-immune-cells-improve-parkinsons-in-rats/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=neurons-hidden-to-immune-cells-improve-parkinsons-in-rats