Auteur/autrice : Guillaume

RAADfest 2025 : Un Élan Radial pour la Longévité et les Droits de Vie

RAADfest est le plus grand rassemblement dédié à la super longévité et à l’extension radicale de la vie, célébrant sa 10e année en 2025. Cet événement, qui se tiendra du 10 au 13 juillet au Red Rock Casino Resort et Spa à Las Vegas, va au-delà d’une simple conférence. Il s’agit d’une fusion dynamique de percées scientifiques de pointe, d’innovations cliniques et d’une célébration communautaire, visant à habiliter les individus à prendre le contrôle de leur santé et de leur longévité. Cette année, RAADfest s’annonce comme un chapitre audacieux, combinant l’enthousiasme de l’activisme de base avec la puissance scientifique de la Longevity Escape Velocity Foundation. De nouvelles expériences thérapeutiques seront proposées au sein du RAD Clinic, et un accent renouvelé sera mis sur le vieillissement en tant que maladie, avec le lancement d’initiatives publiques majeures, y compris un rallye pour les droits liés à la longévité à Washington DC. L’événement sera également le tremplin pour une initiative de rallye pour les droits à la longévité prévue pour 2026, visant à faire reconnaître le vieillissement comme une maladie afin de favoriser des recherches plus approfondies et un meilleur financement. James Strole, directeur exécutif de la Coalition for Radical Life Extension, et le Dr Aubrey de Grey, président de la Longevity Escape Velocity Foundation, ont discuté de l’importance de l’advocacy publique pour la super longévité et de la vision d’une extension radicale de la vie. Strole a souligné la croissance de RAADfest au cours de la dernière décennie et l’importance de fournir les meilleures thérapies sur place pour améliorer la santé des participants. De Grey a abordé la nécessité d’être radical dans la discussion sur l’extension de la vie, défendant l’idée que s’il est possible de réparer les dommages causés par le vieillissement, il est également raisonnable d’aspirer à une longévité radicale. Il a exprimé son optimisme quant à la possibilité de réaliser des avancées significatives dans la durée de vie des souris au cours des prochaines années, ce qui pourrait entraîner un changement de perception majeur dans la communauté scientifique et au sein du grand public. Le message final de Strole a été de mobiliser tous ceux qui souhaitent vivre une vie avec vitalité et force à se joindre à RAADfest pour une expérience transformative. RAADfest 2025 représente donc un moment crucial pour la communauté de la longévité, cherchant à inspirer et à rassembler des individus autour d’une cause commune : allonger non seulement la durée de vie, mais aussi la qualité de vie. Source : https://longevity.technology/news/the-more-unashamedly-we-talk-about-radical-life-extension-the-better/

Collaboration biotechnologique à Abu Dhabi pour accélérer les thérapies contre le vieillissement

M42, une entreprise de biotechnologie basée à Abu Dhabi, a annoncé un partenariat stratégique avec Juvenescence, une société de biotechnologie en phase clinique, lors de la Semaine mondiale de la santé d’Abu Dhabi. Cette collaboration vise à développer des thérapies ciblant les mécanismes fondamentaux du vieillissement et des maladies liées à l’âge, en intégrant les plateformes d’IA et de génomique d’M42 avec les candidats médicaments de Juvenescence. Cette initiative s’inscrit dans une tendance plus large de la santé qui se déplace vers une approche proactive de la biologie du vieillissement, plutôt que de simplement traiter les maladies. Le partenariat est également une étape importante dans la stratégie d’M42 pour renforcer ses capacités en matière de thérapies basées sur l’IA et la prévention des maladies. M42, issue de la fusion de G42 Healthcare et de Mubadala Health, combine plus de 480 installations dans 26 pays et met en œuvre des programmes comme le Programme génomique émirati et le Biobanque d’Abou Dhabi. Hasan Jasem Al Nowais, PDG d’M42, a souligné que cette collaboration vise à transformer la découverte et la livraison de médicaments grâce à l’IA, pour avoir un impact significatif sur la santé locale et mondiale. Juvenescence, cofondée par Jim Mellon, Dr Greg Bailey et Dr Declan Doogan, se concentre sur des médicaments qui interviennent dans les processus fondamentaux du vieillissement, avec une équipe de direction ayant une vaste expérience dans le développement de médicaments. Dr Richard Marshall, PDG de Juvenescence, a exprimé son enthousiasme pour ce partenariat, qui permettra la création d’une pipeline unique de thérapies innovantes. L’accent immédiat sera mis sur l’intégration des plateformes de santé d’M42 avec les capacités de découverte de médicaments de Juvenescence, et un comité de pilotage sera constitué pour orienter les activités de la collaboration. Ce partenariat s’inscrit également dans l’objectif national des Émirats Arabes Unis de diversifier son économie à travers des industries basées sur la connaissance. L’infrastructure investie dans la santé et les données omiques, y compris le séquençage de plus de 800 000 génomes, offre une base solide pour les initiatives biotechnologiques. Alors que le domaine de la longévité reste fragmenté, cette collaboration représente une confluence unique de soutien réglementaire, de capital financier et d’infrastructure. Les observateurs attendent de voir si cette convergence aboutira à des progrès rapides dans les essais cliniques, notamment autour des thérapies métaboliques à base de cétones et des agents sénolytiques. L’efficacité de ces collaborations public-privé sera jugée non seulement par leurs capacités technologiques, mais aussi par leur capacité à fournir des thérapies sûres et efficaces aux patients dans des délais significatifs. Source : https://longevity.technology/news/m42-and-juvenescence-collaborate-on-ai-enabled-longevity-drugs/

Découverte de cibles médicamenteuses pour la longévité à travers l’analyse des bases de données génétiques

Des chercheurs publiant dans Aging Cell ont utilisé de grandes bases de données pour découvrir une relation causale entre plusieurs gènes et le risque de mortalité globale, identifiant ainsi un nouveau potentiel cible dans ce processus. Dans leur étude, ils discutent des bases de données génétiques, qui ont été précédemment utilisées pour déterminer les associations de gènes spécifiques avec la longévité, en particulier dans les cas de longévité extrême. En utilisant des loci de traits quantitatifs moléculaires (QTL), les chercheurs ont pu traduire les gènes en protéines exprimées et en voies biologiques, ce qui leur a permis de mieux comprendre comment certains gènes influencent la durée de vie. L’objectif des chercheurs était d’intégrer plusieurs sources -omiques de manière cohérente, en utilisant des techniques statistiques avancées et une analyse approfondie des interactions protéiques pour découvrir des cibles médicamenteuses potentielles pour la longévité. Ils ont trouvé plusieurs protéines susceptibles d’étendre la durée de vie, mais également d’autres qui ont des effets inverses. L’étude a utilisé trois métriques : la durée de vie parentale, le fait d’être dans le top 1% et le top 10% de longévité, les deux derniers groupes ayant des milliers de points de données. Comme prévu, des corrélations génétiques fortes ont été établies entre la durée de vie globale et la longévité extrême. En raison du grand nombre de gènes et de protéines testés, la valeur p standard de 0,05 était insuffisante. Les chercheurs ont donc analysé plus de 500 protéines avec une valeur p basse et ont identifié 14 protéines avec des valeurs p extrêmement petites, suggérant qu’elles ont des effets liés à la longévité. En examinant l’expression plasmatique, ils ont trouvé que de nombreuses voies génétiques associées augmentent considérablement la probabilité de causes de décès courantes. Par exemple, HYKK est lié au cancer du poumon, NRG1 au AVC, et d’autres gènes sont liés à des problèmes métaboliques et à la pression artérielle. Un gène, PDAP1, s’est distingué comme particulièrement dangereux. Une forte expression de PDAP1 était corrélée à une probabilité accrue de mortalité, les personnes âgées de 60 ans et plus avec une haute expression vivant presque un an de moins que celles avec une faible expression. Des horloges épigénétiques ont corroboré cette découverte. Les chercheurs ont ensuite examiné PDAP1 dans un contexte cellulaire et ont trouvé qu’il a une causalité bidirectionnelle avec la sénescence. L’introduction de PDAP1 dans des fibroblastes a induit une sénescence de manière dose-dépendante. En réduisant l’expression de PDAP1, les chercheurs ont pu prolonger la limite de Hayflick des cellules. Bien que cette étude ait été basée sur des bases de données génétiques larges et des cellules, sans implication animale, il est clair que PDAP1 mérite d’être exploré davantage comme cible médicamenteuse potentielle. Si ce protéine peut être régulée à la baisse chez les humains, cela pourrait ralentir la sénescence, aider à la métabolisme et prolonger la durée de vie. Des modèles précliniques et des essais cliniques pourraient déterminer la faisabilité de cette approche. Source : https://www.lifespan.io/news/researchers-use-big-data-to-find-a-longevity-target/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-use-big-data-to-find-a-longevity-target

Le Rôle des Microglies et de Tim-3 dans la Maladie d’Alzheimer

Le système immunitaire du système nerveux central (SNC) diffère de celui du reste du corps, bien qu’il existe une interaction significative entre les deux. Les cellules immunitaires innées, connues sous le nom de microglies, jouent un rôle crucial dans la défense contre les pathogènes, l’élimination des déchets métaboliques et le maintien des connexions synaptiques entre les neurones. Cependant, avec l’âge, les microglies adoptent un comportement de plus en plus inflammatoire, ce qui peut avoir des conséquences néfastes et contribuer à l’apparition et à la progression des maladies neurodégénératives. Les chercheurs s’efforcent de trouver des moyens de modifier le comportement des microglies pour mieux lutter contre ces conditions. Parmi les cibles thérapeutiques émergentes, la molécule Tim-3 a récemment été identifiée comme un élément clé dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Tim-3, qui est un ‘immune checkpoint’, a été lié à la maladie d’Alzheimer à début tardif, mais son rôle dans le cerveau n’était pas bien compris jusqu’à présent. Des études précliniques ont révélé que Tim-3 est présent uniquement dans les microglies du SNC, où il aide à maintenir un état de santé cellulaire. Cependant, il peut également empêcher le cerveau d’éliminer efficacement les plaques amyloïdes toxiques qui s’accumulent dans la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont constaté que la suppression de Tim-3 favorisait l’élimination des plaques en incitant les microglies à ingérer davantage de ces plaques, tout en produisant des protéines anti-inflammatoires pour réduire la neuroinflammation et limiter les troubles cognitifs. Actuellement, plusieurs essais cliniques testent des thérapies ciblant Tim-3 pour traiter des cancers résistants aux immunothérapies. L’étude met en lumière le potentiel thérapeutique d’adapter ces traitements pour améliorer l’élimination des plaques et atténuer la neurodégénérescence dans la maladie d’Alzheimer. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/tim-3-inhibition-in-microglia-encourages-amyloid-clearance-in-the-brain/

Le rôle de la protéine CAP1 dans la sénescence endothéliale et l’athérosclérose

Les cellules sénescentes génèrent un signal inflammatoire qui, lorsqu’il est maintenu à long terme, peut être nuisible, et leur nombre augmente avec l’âge. Une grande partie de ce signal est transportée par des vésicules extracellulaires, et des recherches récentes ont identifié la protéine CAP1 comme un élément important dans ces vésicules, favorisant la dysfonction et augmentant le fardeau de la sénescence cellulaire dans l’endothélium, la couche de cellules qui tapisse les vaisseaux sanguins. La sénescence des cellules endothéliales est un facteur de contribution significatif dans la formation et la croissance des plaques athéromateuses. La sénescence endothéliale (SE) contribue aux troubles liés à l’âge et déclenche un phénotype sécréteur associé à la sénescence (SASP), libérant des vésicules extracellulaires (VE), ce qui peut avoir un impact sur l’athérosclérose. Des études ont utilisé des VE provenant de souris ApoE knock-out jeunes (8 semaines) et âgées (24 mois) pour détecter la SE dans des cellules endothéliales aortiques humaines (HAEC) et des cellules endothéliales coronaires (CAEC). L’athérosclérose liée à l’âge a été confirmée par une augmentation de la formation de plaques athéromateuses chez les souris ApoE knock-out âgées par rapport à celles jeunes, nourries avec un régime riche en graisses. L’impact des VE provenant des souris âgées sur la SE a été démontré par un essai de sénescence réplicative dans des HAEC et CAEC cultivées, en commençant par la promotion de la SE. Une analyse protéomique a révélé que la protéine CAP1, associée à PCSK9, était un composant des VE provenant des animaux âgés et était fortement exprimée dans les plaques d’endarterectomie de souris et d’humains. Le silençage génique de CAP1 a inhibé la SE dans les HAEC et CAEC, tandis que la surexpression de CAP1 dans ces cellules a restauré le phénotype sénescent. La contribution in vivo de CAP1 a été évaluée en injectant des VE contenant CAP1, isolés de souris ApoE knock-out âgées, dans des souris sauvages (WT) nourries avec un régime régulier ou riche en graisses. Comparées aux VE provenant de jeunes souris, les VE contenant CAP1 ont entraîné une SE prononcée ainsi que la formation de plaques athéromateuses intraluminales. De la même manière, des jeunes souris ApoE knock-out ont développé des plaques athéromateuses épaissies et calcifiées, accompagnées d’une augmentation de la coloration aortique positive à ß-Gal lorsqu’elles ont été injectées avec des VE isolés de souris ApoE knock-out âgées, semblables aux plaques athéromateuses observées chez les animaux ApoE knock-out âgés. En conclusion, les cibles moléculaires précoces de la SE pourraient contribuer à une meilleure gestion de l’athérosclérose, et cette étude a révélé CAP1 comme une nouvelle cible moléculaire. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/senescent-endothelial-cells-contribute-to-atherosclerosis-via-cap1-signaling/

L’Impact de l’Activité Physique sur l’Hypertension et la Mortalité chez les Personnes Âgées

Il existe une tendance chez les personnes non en forme à se sentir découragées en voyant les personnes en forme, comme si un fossé insurmontable les séparait des bénéfices de l’exercice. Cependant, les données sur l’exercice et la santé montrent que plus une personne est éloignée d’un niveau de forme optimale, plus elle tire de bénéfices d’un exercice modéré. En effet, les études montrent que les personnes âgées qui s’engagent dans des activités légères, comme marcher ou jardiner, sont en bien meilleure santé que celles qui sont sédentaires. Cela est vrai indépendamment de l’impact du vieillissement ou des maladies. Une étude récente sur les patients hypertendus a révélé que ceux qui sont les plus sédentaires ont un pronostic moins bon que ceux qui exercent au moins un peu. Devenir plus actif est une des meilleures façons de traiter l’hypertension, bien que les médicaments antihypertenseurs soient souvent perçus comme une option plus rapide pour contrôler la pression artérielle. L’hypertension est un problème de santé majeur, touchant plus d’un milliard de personnes dans le monde et représentant un facteur de risque significatif pour les maladies cardiovasculaires. Une augmentation de la pression artérielle systolique et diastolique double le risque de maladies cardiovasculaires. Même chez les personnes âgées traitées avec des médicaments antihypertenseurs, des niveaux élevés de pression artérielle sont associés à des événements cardiovasculaires et à une mortalité accrue. Par conséquent, il est crucial de se concentrer sur la réduction de la pression artérielle chez les personnes âgées souffrant d’hypertension. Une étude transversale utilisant des données du National Health and Nutrition Examination Survey a impliqué des participants âgés de 65 ans ou plus atteints d’hypertension. Les résultats ont montré que ceux qui étaient physiquement actifs avaient moins de comorbidités que ceux qui ne l’étaient pas. Une corrélation négative a été observée entre l’activité physique et la pression artérielle systolique, tandis qu’une corrélation positive a été notée avec la pression artérielle diastolique. Le risque de mortalité était beaucoup plus élevé dans le groupe inactif, même après avoir contrôlé des facteurs tels que l’âge, le sexe et la race. Ces résultats soulignent l’importance de l’activité physique pour réduire le risque d’hypertension et de mortalité chez les patients âgés. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/it-is-never-too-late-to-take-up-exercise-even-when-hypertensive/

Science Corp : Une levée de fonds majeure pour restaurer la vision grâce à un implant rétinien

La société Neurotech, Science Corporation, a récemment levé plus de 100 millions de dollars de financement, dirigé par Khosla Ventures. Fondée par Max Hodak, co-fondateur de Neuralink, cette entreprise est un acteur majeur dans le secteur émergent des interfaces cerveau-ordinateur (BCI). Cette nouvelle levée de fonds s’ajoute aux 186 millions de dollars déjà collectés par Science Corp et vise à accélérer le développement de ses technologies BCI et la commercialisation de ses produits. La société utilise l’ingénierie neuronale pour concevoir des dispositifs destinés à restaurer la vision, la communication et la cognition. La restauration de la vision est le programme le plus avancé de Science Corp, notamment grâce à la technologie d’implant rétinien PRIMA, acquise l’année dernière auprès de Pixium Vision. Ce système est conçu pour restaurer la vision chez les patients atteints d’atrophie géographique, une forme sévère de dégénérescence maculaire liée à l’âge (AMD) entraînant une perte de la vision centrale. La technologie comprend un implant miniature sans fil placé sous la rétine, une paire de lunettes spécialement conçues, dotées d’une caméra et d’un système de projection, et un processeur de poche qui améliore la qualité et la magnification de l’image. Les informations visuelles captées par les lunettes sont converties en lumière proche infrarouge et projetées sur l’implant. Ce dernier, composé de centaines de pixels alimentés par la lumière, transforme cette lumière en signaux électriques qui stimulent les cellules restantes de la rétine, permettant ainsi au cerveau de percevoir des formes visuelles. Cette stimulation rétinienne directe contourne les photorécepteurs dégénérés, typiquement perdus dans les cas avancés d’AMD. Initialement développé à l’Université de Stanford et amélioré par Pixium avant son acquisition par Science Corp, l’implant PRIMA progresse vers une approbation réglementaire en Europe. L’année dernière, la société a rapporté les résultats préliminaires d’un essai clinique européen impliquant 38 patients ayant subi une perte de vision centrale sévère due à l’atrophie géographique. Les patients ayant reçu l’implant PRIMA ont montré une amélioration cliniquement significative de l’acuité visuelle, en particulier dans leur capacité à lire des séquences de lettres et à reconnaître des visages – des tâches qui leur étaient auparavant impossibles. « À ma connaissance, c’est la première fois qu’il est prouvé de manière définitive que la capacité de lire couramment a été restaurée chez des patients aveugles », a déclaré Hodak à l’époque. « Pour la première fois, il a été possible de restaurer une vision réelle dans une rétine qui s’est détériorée en raison de la dégénérescence maculaire liée à l’âge », a déclaré le professeur Frank Holz de l’Université de Bonn, qui a dirigé l’étude. « Avant cela, il n’y avait pas de réelles options de traitement pour améliorer la vision de ces patients. » Source : https://longevity.technology/news/science-corp-lands-big-funding-round-to-advance-bci-technology/

General Proximity : Une Révolution dans la Découverte de Médicaments par la Proximité Biologique

General Proximity est une entreprise de biotechnologie innovante qui développe des médicaments à petites molécules en utilisant le concept de la proximité biologique, une méthode qui permet de contrôler les interactions moléculaires. Fondée par le Dr. Armand Cognetta, l’entreprise a levé 16 millions de dollars pour avancer dans le développement de médicaments dits de ‘proximité induite’. L’approche de General Proximity vise à moduler des cibles auparavant considérées comme ‘indruggables’, notamment des protéines et des enzymes associées à des maladies et au déclin. En identifiant et recréant des événements de proximité bénéfiques sur le plan thérapeutique au sein des cellules, l’entreprise espère déclencher des réactions chimiques ciblant l’oncologie, la neurodégénérescence et la longévité. Le concept de l’effectome, qui désigne l’ensemble des protéines modifiant d’autres protéines, est au cœur de leur recherche. Cognetta explique que la proximité est un régulateur majeur de la biologie, jouant un rôle clé dans les réactions chimiques qui contrôlent la vie, depuis les organes jusqu’aux molécules. Un exemple de médicament de proximité est le rapamycine, qui induit un complexe protéique pour inhiber une cible spécifique. General Proximity a pour ambition de ‘hijacker’ ces systèmes biologiques pour augmenter le potentiel de transformation des cibles médicamenteuses. La société a développé une plateforme qui cartographie les cibles médicamenteuses aux mécanismes de proximité spécifiques, ce qui représente une avancée significative dans la découverte de médicaments. En cartographiant l’effectome, General Proximity espère élargir les outils disponibles pour traiter des maladies difficilement accessibles par des thérapies traditionnelles. La société a déjà commencé à appliquer cette technologie à des cibles majeures identifiées, avec des résultats prometteurs pour le développement de nouveaux médicaments. En outre, Cognetta souligne le potentiel des médicaments de proximité dans le domaine de la longévité, en particulier pour traiter des maladies liées à l’âge et pour moduler des facteurs de transcription, qui sont souvent considérés comme des cibles difficiles. Grâce à cette approche, General Proximity espère transformer la façon dont les maladies sont traitées et ouvrir de nouvelles voies dans la recherche sur la longévité. Source : https://longevity.technology/news/does-control-of-proximity-equal-control-of-biology/

Efficacité des médicaments sénolytiques dans le traitement de la douleur lombaire et de la dégénérescence discale

Cette étude explore l’efficacité d’une combinaison de médicaments sénolytiques, RG-7112 et o-vanilline, pour traiter la douleur lombaire et la dégénérescence discale chez des souris présentant une douleur lombaire précoce. Les chercheurs ont constaté une réduction significative des douleurs dorsales, une diminution de la sénescence et de la dégénérescence discale, ainsi qu’une amélioration de la qualité osseuse vertébrale. La douleur lombaire est un problème mondial majeur, responsable d’une grande partie des incapacités, affectant la qualité de vie et engendrant des coûts économiques élevés. La dégénérescence discale intervertébrale (IVD) est souvent associée à l’accumulation de cellules sénescentes produisant des facteurs pro-inflammatoires, aggravant ainsi la situation. Les médicaments sénolytiques ont été utilisés pour cibler ces cellules sénescentes, dans le but de réduire la douleur et d’améliorer la santé des disques. Dans le modèle murin, les chercheurs ont utilisé des souris dépourvues du gène sparc, qui développent des douleurs lombaires et une accumulation de cellules sénescentes, similaire à celle observée chez les humains. Après huit semaines de traitement, les souris traitées ont montré une amélioration notable de la douleur et de la qualité de vie, avec des résultats significatifs lors de l’utilisation combinée des médicaments. Les traitements ont également permis de réduire les niveaux de cellules sénescentes et d’améliorer la santé osseuse et discale. De plus, les marqueurs de la douleur dans le système nerveux central ont été réduits, suggérant que les médicaments pourraient atténuer la douleur en modifiant la neuroplasticité liée à la douleur. Bien que les résultats soient prometteurs, des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’efficacité chez les humains et optimiser les dosages afin de minimiser les effets secondaires. L’o-vanilline, en particulier, présente un bon profil de sécurité, tandis que RG-7112 nécessite une attention particulière en raison de ses effets indésirables potentiels à des doses plus élevées. Source : https://www.lifespan.io/news/senolytics-decrease-low-back-pain-in-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=senolytics-decrease-low-back-pain-in-mice

Inégalités de l’espérance de vie en Suède : Une analyse des revenus et de la santé entre 1960 et 2021

Cette étude se penche sur l’association à long terme entre le revenu et l’espérance de vie en Suède entre 1960 et 2021, en s’appuyant sur des données d’enregistrement englobant tous les résidents permanents suédois âgés de 40 ans et plus. Les résultats montrent que l’écart d’espérance de vie entre les segments de revenus les plus élevés et les plus bas s’est considérablement accru au fil des décennies : pour les hommes, cet écart est passé de 3,5 ans dans les années 1960 à 10,9 ans dans les années 2010, et pour les femmes, de 3,8 ans dans les années 1970 à 8,6 ans dans les années 2010. Malgré une réduction de l’inégalité des revenus et une expansion des dépenses sociales entre les années 1960 et 1990, l’inégalité en matière de santé a continuellement augmenté pendant la période étudiée. Les changements dans la relation entre le revenu réel et l’espérance de vie, représentés par la courbe de Preston, révèlent une amélioration beaucoup plus rapide de l’espérance de vie dans la moitié supérieure de la distribution des revenus que ne le suggère la relation transversale entre revenu et espérance de vie. L’analyse des causes de décès a identifié les maladies cardiovasculaires comme le principal contributeur à l’amélioration de la longévité, tandis que le cancer a davantage contribué à l’écart accru d’espérance de vie chez les femmes et également chez les hommes. Enfin, l’analyse du changement dans le gradient de revenu concernant les causes de décès évitables a montré la plus forte contribution des causes évitables, tant pour les hommes que pour les femmes. Cette étude révèle que le gradient de revenu en matière d’espérance de vie en Suède a considérablement augmenté depuis les années 1960, malgré une réduction de l’inégalité des revenus jusqu’en 1990. Cela remet en question l’hypothèse du revenu absolu, qui postule que les ressources économiques à elles seules affectent l’espérance de vie et que l’augmentation de l’inégalité des revenus entraîne directement des disparités en matière de santé. Au lieu de cela, un « troisième facteur » semble être associé à la fois au revenu et à l’espérance de vie, entraînant des gains d’espérance de vie plus importants parmi les groupes à revenu plus élevé. Ces gains sont évidents tant dans la mortalité due à des maladies évitables que dans celle due à des maladies traitables et semblent plus marqués pour les causes évitables, suggérant que les individus à revenu plus élevé adoptent plus rapidement des modes de vie plus sains. Cette constatation souligne la nécessité de prendre en compte des facteurs au-delà des ressources économiques pour s’attaquer aux inégalités en matière de santé. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/data-suggests-wealthier-people-do-more-to-maintain-their-health/