Auteur/autrice : Guillaume

La médecine face à la souffrance et à la mort : enjeux et perspectives

La médecine est une mise en œuvre collective et pratique de nos conceptions les plus fondamentales sur la condition humaine, notamment la souffrance, le sens de la vie et la mort. Elle est largement perçue comme une réponse à la souffrance, mais elle doit aller au-delà de cette simple réponse, car il existe des approches pour atténuer la souffrance. L’une de ces approches, qui n’implique pas la médecine, consisterait à mettre fin rapidement à la vie de l’individu souffrant. Cependant, la plupart des gens ne choisissent pas cette voie nihiliste. C’est cette aversion à la destruction de la vie qui pousse les individus et les collectivités à chercher d’autres options lorsque la mort semble la seule issue face à la souffrance. Malgré cela, la mort est inévitable et la médecine ne peut pas encore empêcher la mort dans de nombreuses situations, en particulier celles liées au vieillissement. Cela a conduit la communauté médicale à réfléchir à des moyens de rendre la mort moins terrible, même lorsque la solution à la souffrance semble hors de portée.

Dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour un vieillissement en bonne santé (2021-2030), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé des indicateurs pour évaluer le vieillissement en bonne santé, en se basant sur la capacité fonctionnelle et intrinsèque des personnes âgées. Bien que la capacité fonctionnelle puisse inclure les personnes en fin de vie, des indicateurs spécifiques pour cette étape doivent encore être développés. La mortalité et l’espérance de vie sont des indicateurs importants pour évaluer la performance des systèmes de santé. Cependant, la mort est inévitable, et l’importance de la manière dont nous mourons a été largement reconnue. La période précédant la mort fait partie d’une trajectoire de vieillissement et nécessite des actions ciblées pour garantir qu’elle soit vécue avec le plus haut niveau de santé et de dignité. Mourir bien constitue un élément intégral du vieillissement en bonne santé.

Mesurer la qualité de la mort peut orienter les soins et le soutien aux individus en fin de vie et à leurs familles, informer la prise de décisions cliniques, façonner la prestation de soins, soutenir le développement et l’évaluation des politiques, faciliter les comparaisons à travers les institutions et les pays, et suivre les changements au fil du temps. Cependant, des questions se posent quant à la définition d’une bonne mort, qui devrait rapporter sur la qualité de la mort, et comment évaluer cette qualité. Cet article examine ces défis, identifiant des indicateurs mesurables potentiels et des ambiguïtés dans leur utilisation, tout en proposant des recommandations pour un cadre de mesure pratique. L’objectif est de définir un ensemble d’indicateurs concis, significatifs et pragmatiques qui pourraient être collectés et appliqués universellement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/measuring-the-quality-of-death/

L’évolution de l’industrie de la longévité : Entre défis et promesses d’un futur radieux

En mai de cette année, le Sommet des Investisseurs de Vitalist Bay a réuni à Berkeley un groupe interdisciplinaire de scientifiques, d’entrepreneurs, de cliniciens et d’investisseurs, se positionnant comme un forum de leadership d’opinion et un moteur de l’innovation dans le domaine de la longévité. Lors de cet événement, Phil Newman, fondateur et PDG de Longevity.Technology, a présenté une évaluation franche de l’état actuel de l’industrie et a tracé ses possibles futurs, passant des bases en maturation de la Longévité 2.0 à l’architecture spéculative de la Longévité 3.0. Newman a observé que des développements majeurs surviennent dans l’industrie de la longévité, avec des personnalités influentes comme Bryan Johnson et l’émergence de traitements comme les GLP-1. Toutefois, il a souligné que le secteur manque de capital et de visibilité par rapport à d’autres domaines. Dans son rapport de 2024, Newman analyse 14 sous-domaines, y compris la sénothérapeutique et la longévité reproductive, et a observé que le financement pour 2023 à 2024 a atteint 8,26 milliards de dollars, bien que le nombre de transactions ait diminué. En ce qui concerne l’évolution de l’industrie, il a indiqué que nous sommes actuellement en Longévité 1.0 mais que nous nous dirigeons vers Longévité 2.0, mettant en lumière l’importance de la gestion des modes de vie, des diagnostics consommateurs et des cliniques de longévité. La Longévité 3.0 pourrait signifier une existence sans maladie, voire une existence éternelle. Des efforts numériques comme ceux de Subsense, utilisant des nanobots pour traiter des maladies neurodégénératives, montrent l’innovation en cours. Newman a également évoqué des projets de préservation des organes et d’éventuelles transplantations de tête, soulignant la frontière passionnante de la biostase. À l’avenir, certaines idées audacieuses suggèrent que nous pourrions « prendre notre retraite dans le cloud », une vision soutenue par des investisseurs. En conclusion, Newman exprime un optimisme quant à l’avenir de la longévité, affirmant que la technologie, y compris l’IA, est un outil qui nous permettra d’atteindre des objectifs remarquables, soulignant le mantra de Bryan Johnson : « Ne pas mourir ». Source : https://longevity.technology/news/were-all-part-of-something-remarkable/

Nommer Joan Mannick comme Directrice Médicale : Un pas vers des essais cliniques chez Altos Labs

Altos Labs, une entreprise de biotechnologie axée sur la longévité, a récemment nommé le Dr Joan Mannick en tant que Directrice Médicale et responsable du développement des produits. Ce changement de direction indique une avancée vers des programmes cliniques basés sur leur technologie de rajeunissement cellulaire. Altos, qui a été lancé en 2022 avec un financement de 3 milliards de dollars, se concentre sur la restauration de la santé cellulaire par le biais du reprogrammation épigénétique partielle, une méthode inspirée par les travaux de Shinya Yamanaka, lauréat du prix Nobel. Bien qu’Altos n’ait pas encore commencé d’essais cliniques sur l’homme, la nomination de Mannick, qui a une vaste expérience dans le développement de médicaments liés au vieillissement, suggère que l’entreprise se dirige vers des applications cliniques de sa technologie. Mannick a dirigé des programmes cliniques dans des entreprises telles que Tornado Therapeutics et resTORbio, où elle a ciblé le déclin immunitaire lié à l’âge. Son expérience est particulièrement pertinente face aux défis réglementaires et cliniques uniques associés à la biologie du vieillissement. Elle a exprimé son enthousiasme pour la mission d’Altos, qui vise à changer la pratique de la médecine grâce à des thérapies innovantes. Altos Labs, avec ses centres de recherche en Californie et au Royaume-Uni, a attiré de nombreux scientifiques de renom. La contribution de Mannick est jugée essentielle pour traduire les recherches en avancées médicales qui amélioreront la vie des gens. Source : https://longevity.technology/news/is-altos-labs-gearing-up-for-clinical-trials/

Une avancée dans la livraison orale de traitements protéiques : vers la fin des injections

Dans une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Bath, une nouvelle technologie a été développée pour faciliter la livraison de traitements protéiques par voie orale, remplaçant ainsi les injections. Actuellement, les traitements basés sur des protéines, tels que les anticorps et certaines hormones, sont administrés par injection car le système digestif humain décompose ces protéines. Les chercheurs ont utilisé une protéine toxique appelée cholix, produite par la bactérie Vibrio cholerae, et ont modifié cette protéine pour qu’elle soit inoffensive tout en conservant sa capacité à pénétrer dans les cellules intestinales. En liant cette protéine modifiée à l’hormone de croissance humaine (hGH), ils ont créé un construct chimérique qui pourrait potentiellement libérer l’hGH dans la circulation sanguine après avoir traversé les cellules intestinales. Cependant, la première version de ce construct a rencontré des difficultés, car elle était rapidement clivée par une enzyme appelée furine avant d’atteindre le flux sanguin, réduisant ainsi son efficacité. Pour surmonter ce problème, les chercheurs ont ajouté un domaine d’anticorps humain (CH2) au construct, ce qui a permis de diriger le chimère vers un trajet dans la cellule qui améliore sa délivrance au sang. Les résultats ont montré que le chimère amélioré a pu délivrer environ 4 % de la dose dans le sang des rats, un taux élevé pour des études précliniques. Bien que cette technologie soit prometteuse, elle nécessite encore des ajustements pour une administration orale efficace, car les études ont été effectuées par injection directe dans l’intestin. De plus, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les effets à long terme de cette méthode sur l’immunité et l’intégrité de la barrière intestinale. Les chercheurs restent optimistes quant à la possibilité de développer cette technologie sous forme de pilule, offrant ainsi une alternative pratique aux patients qui doivent actuellement se soumettre à des injections fréquentes. Source : https://www.lifespan.io/news/study-paves-road-for-oral-delivery-of-proteins/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=study-paves-road-for-oral-delivery-of-proteins

Sommet sur l’Augmentation Humaine 2025 : Explorer les Frontières de la Condition Humaine

Le 23 août 2025, le MIT Media Lab à Cambridge, MA, accueillera le Sommet sur l’Augmentation Humaine, un événement d’une journée entière consacré à l’exploration des frontières du potentiel humain et de la longévité. Ce sommet rassemblera des créateurs issus de startups innovantes, de grandes entreprises, de chercheurs indépendants et d’artistes, tous engagés dans la transformation de l’avenir de la condition humaine. Les participants peuvent s’attendre à une journée riche en démonstrations en direct, en discours provocateurs, ainsi qu’à une séance de questions-réponses animée par Stephen Wolfram. Les projets exposés couvriront divers domaines tels que l’intelligence, l’incarnation, la biologie, les réseaux, les visions du monde, le design et les entreprises, la complexité et la gouvernance. Les travaux exposés incluent des thèmes comme l’augmentation cognitive, le cyborgisme, la longévité et le biohacking, ainsi que des réflexions sur l’éthique et la spiritualité. L’événement se déroulera de 9h à 21h avec une afterparty. Des intervenants de renom, tels que Stephen Wolfram, Curt Jaimungal, Nataliya Kosmyna et Albert Nerenberg, seront présents pour partager leurs idées et travaux. Les personnes intéressées à participer ou à exposer leurs projets doivent s’inscrire avant le 15 août. L’Augmentation Lab, une communauté transdisciplinaire, est à l’origine de cet événement, avec des co-fondateurs issus du MIT et de Harvard. Pour plus d’informations, il est possible de visiter le site web de l’Augmentation Lab ou de les contacter par email ou sur les réseaux sociaux. Source : https://www.lifespan.io/news/augmentation-lab-announces-the-human-augmentation-summit/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=augmentation-lab-announces-the-human-augmentation-summit

Le rôle des microglies et du récepteur ADGRG1 dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer

Les récepteurs spécifiques présents à la surface des cellules immunitaires jouent un rôle crucial dans l’ingestion et l’élimination des déchets métaboliques. Ces récepteurs, qui sont des protéines produites par les mécanismes habituels de l’expression génique, voient leur quantité varier selon l’âge et les circonstances, en raison des régulations épigénétiques de l’expression des gènes. Cette variation influence la capacité des cellules immunitaires à agir contre des cibles spécifiques. Des chercheurs ont étudié la capacité des cellules immunitaires innées, appelées microglies, à éliminer l’excès d’amyloïde-β dans le cerveau, constatant que cette capacité dépendait de l’expression d’un récepteur nommé ADGRG1. Dans les cas graves de la maladie d’Alzheimer, les microglies présentent une insuffisance d’ADGRG1, ce qui les empêche de nettoyer efficacement les plaques amyloïdes. Bien que la question de savoir si cette insuffisance est une cause contribuant à la maladie d’Alzheimer ou un effet secondaire reste à prouver, il existe déjà de nombreuses données suggérant que la dysfonction des microglies est un facteur important dans les maladies neurodégénératives. En effet, dans la maladie d’Alzheimer, les protéines telles que l’amyloïde bêta s’agglutinent en plaques qui endommagent le cerveau. Cependant, chez certaines personnes, les microglies sont capables de décomposer ces protéines avant qu’elles ne causent des dommages, entraînant ainsi des symptômes plus légers. Les chercheurs ont identifié une protéine, l’ADGRG1, qui permet aux microglies de digérer ces plaques. L’élimination de cette protéine chez des souris a conduit à une accumulation rapide des plaques, à une neurodégénérescence et à des problèmes de mémoire et d’apprentissage. Lors d’une réanalyse d’une étude antérieure sur l’expression génique dans le cerveau humain, il a été constaté que les individus décédés avec des symptômes légers d’Alzheimer avaient des microglies riches en récepteurs ADGRG1, indiquant que ces microglies avaient bien fonctionné pour contrôler la maladie. En revanche, ceux qui sont morts de la maladie d’Alzheimer sévère avaient peu de récepteurs, ce qui favorisait la prolifération des plaques. L’ADGRG1 appartient à une grande famille de récepteurs, les récepteurs couplés aux protéines G, souvent ciblés dans le développement de médicaments, ce qui laisse présager une rapide translation de cette découverte en nouvelles thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/adgrg1-in-microglia-facilitates-clearance-of-amyloid-in-the-aging-brain/

Maladie des Petits Vaisseaux Cérébraux : Diagnostic, Facteurs de Risque et Perspectives Thérapeutiques

La maladie des petits vaisseaux cérébraux (cSVD) se réfère à des dysfonctionnements significatifs des petits vaisseaux sanguins du cerveau, englobant des conditions telles que la dysfonction endothéliale, les fuites de la barrière hémato-encéphalique, le raidissement des vaisseaux et les dommages causés par des ruptures mineures de vaisseaux. Les cliniciens diagnostiquent généralement la cSVD chez des patients hypertendus ayant subi un AVC ou présentant des dysfonctionnements cognitifs, identifiés via des imageries montrant des lésions hyperintenses, soit de petits volumes de tissu cérébral mort ou endommagé. La cSVD est couramment à l’origine des AVC et de la démence, avec l’âge, l’hypertension, l’hyperglycémie et le tabagisme étant les principaux facteurs de risque. Ces facteurs augmentent les niveaux d’espèces réactives de l’oxygène, de cytokines pro-inflammatoires et de métalloprotéinases de la matrice, tout en diminuant la biodisponibilité de l’oxyde nitrique, compromettant ainsi l’intégrité structurale et fonctionnelle de l’endothélium vasculaire, de la barrière hémato-encéphalique et du parenchyme cérébral. Ces dysfonctionnements apparaissent dans les imageries cérébrales sous forme d’hyperintensités de matière blanche, d’espaces périvasculaires élargis, de micro-saignements cérébraux et d’atrophie. Étant donné qu’il n’existe actuellement aucun traitement curatif pour la cSVD, la prévention ou le retard de cette maladie est crucial pour préserver la qualité de vie. La revue examine également si des médicaments utilisés pour d’autres conditions neurovasculaires pourraient prévenir la neuroinflammation et les dommages oxydatifs, tout en maintenant la fonction endothéliale et l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique. Les médicaments potentiellement bénéfiques incluent des médicaments anti-angineux, des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase, des médicaments au lithium, des inhibiteurs de la phosphodiestérase, des médicaments antihyperglycémiants oraux et des antibiotiques tétracyclines. Cette revue discute des mécanismes d’action de ces agents et évalue de manière critique la recherche préclinique, translationnelle et clinique concernant la cSVD. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/potential-therapeutic-approaches-to-cerebral-small-vessel-disease/

Les mécanismes du vieillissement intestinal chez les mouches des fruits : Vers une approche thérapeutique

Les mouches des fruits, ou Drosophila melanogaster, sont couramment utilisées comme modèle pour étudier le vieillissement intestinal, car ce phénomène est un facteur majeur de mortalité dans cette espèce. Les chercheurs ont montré que les mouches meurent de dysfonction intestinale, tout comme les humains souffrent de maladies cardiovasculaires. Dans un article de recherche récent, les scientifiques ont découvert des mécanismes de maintien et de vieillissement du tissu intestinal. Ils ont constaté qu’une blessure subie tôt dans la vie, qui provoque un renouvellement plus rapide des cellules de l’épithélium intestinal, peut rendre les mouches plus résistantes aux dommages et dysfonctionnements liés à l’âge. De plus, le jeûne intermittent peut également favoriser ce renouvellement cellulaire et améliorer la résilience face aux dysfonctionnements intestinaux liés à l’âge. L’épithélium du midgut des mouches sert de modèle pour comprendre le vieillissement intestinal chez les mammifères. Ce tissu est constitué de cellules souches intestinales qui se divisent pour donner naissance à des entérocytes et à des cellules endocrines. Chez les mouches âgées, il a été observé une hyperplasie et une rupture de la barrière épithéliale, qui sont associées à la mort des mouches. Cependant, les chercheurs ont découvert que des blessures précoces au midgut empêchent l’apparition soudaine de l’hyperplasie liée à l’âge et prolongent la durée de vie des mouches. Le profilage transcriptomique et l’analyse de traçage de lignées ont montré que l’hyperplasie est due à un renouvellement collectif des entérocytes âgés. Une blessure précoce introduit de nouveaux entérocytes dans la population existante, créant ainsi un mosaïque d’âge épithélial qui préserve l’intégrité de la barrière épithéliale et prolonge la vie. De plus, le jeûne intermittent contribue également à créer cette mosaïque, suggérant que cette approche pourrait offrir une voie thérapeutique pour inverser le vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/08/early-life-intestinal-injury-in-fruit-flies-delays-intestinal-aging-and-mortality/

Contrôle d’un iPad par la pensée : une avancée révolutionnaire de Synchron

La société de neurotechnologie Synchron a récemment réalisé une démonstration innovante, affirmant avoir permis le contrôle d’un iPad uniquement par la pensée. Cette avancée a été testée par un participant à un essai clinique vivant avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA), qui a pu naviguer sur l’écran d’accueil de l’iPad, lancer des applications et composer des messages sans avoir recours à ses mains, sa voix ou à un suivi oculaire. Ce développement marque une étape importante dans l’évolution des interfaces neurales, qui, autrefois perçues comme des technologies d’assistance de niche, sont désormais intégrées à des dispositifs grand public. Le participant, Mark, a exprimé sa joie, déclarant que cette technologie lui permet de retrouver une certaine indépendance en lui permettant de rester connecté avec ses proches et d’accéder à l’information simplement par la pensée. La technologie de Synchron repose sur un implant cérébral, le Stentrode, qui est placé dans le cerveau par le biais des vaisseaux sanguins, évitant ainsi la nécessité d’une chirurgie cérébrale invasive. Il détecte les signaux neuronaux associés aux intentions motrices et les transmet sans fil à un décodeur externe. Cette démonstration s’appuie sur le nouveau protocole d’interface cerveau-ordinateur (BCI HID) d’Apple, qui reconnaît désormais les signaux cérébraux comme une méthode d’entrée native pour ses systèmes d’exploitation. En utilisant une combinaison de ce protocole et de la fonction Switch Control d’Apple, les signaux neuronaux sont traduits en commandes numériques capables de contrôler des dispositifs tels que les iPads, iPhones et Apple Vision Pro. Le système BCI HID supporte une communication en boucle fermée, permettant aux dispositifs de partager des données contextuelles avec le décodeur pour une meilleure précision et réactivité, rendant ainsi le contrôle intuitif par l’entrée cognitive. Dr Tom Oxley, PDG et fondateur de Synchron, a souligné que cette expérience représente une avancée technique et un aperçu de l’avenir de l’interaction humain-ordinateur, où l’entrée cognitive pourrait devenir un mode de contrôle courant. Synchron, qui a levé 75 millions de dollars lors d’un tour de financement en 2022, continue ses essais cliniques et prévoit des études à plus grande échelle tout en déployant progressivement des expériences activées par Apple pour ses participants aux essais cliniques. Source : https://longevity.technology/news/als-patient-becomes-first-person-to-control-ipad-with-thought-alone/

La Conférence Klotho : Un Tournant dans la Science de la Longévité

L’événement marquant de septembre à Irvine, Californie, est le premier Klotho Conference, qui rassemblera des chercheurs de premier plan, des cliniciens et des innovateurs biotechnologiques pour explorer le rôle de la protéine Klotho, liée à la longévité. Découverte en 1997, Klotho est associée à un vieillissement plus sain et est maintenant considérée comme une cible thérapeutique prometteuse. Ce congrès de deux jours se tiendra au UCI Cove Beall Applied Innovation Center, où seront abordés divers thèmes allant de la résilience cognitive à la régénération musculaire, en passant par la santé immunitaire et le vieillissement biologique. L’événement est organisé par Lionheart Health, qui a développé une série d’interventions liées à Klotho. Un retraite de bien-être de trois jours à Laguna Beach suivra le congrès, offrant une immersion holistique dans un mode de vie axé sur la longévité. La science du vieillissement, en évolution rapide, se déplace de la théorie à la pratique, et Klotho devient un acteur central dans le domaine de la gérontologie. L’événement mettra en lumière des recherches sur les effets protecteurs de Klotho, qui a des implications pour la santé cognitive, la fonction musculaire, la fonction immunitaire et le vieillissement biologique. Le programme de la conférence inclut des présentations sur des sujets variés tels que la recherche sur le cerveau, la régénération musculo-squelettique, les thérapies géniques et la médecine esthétique. Des intervenants renommés tels que le Dr Makoto Kuro-o, qui a identifié Klotho, prendront la parole lors de cet événement. Lionheart Health présente une approche qui allie diagnostics et interventions personnalisées, en intégrant des analyses de biomarqueurs sanguins et des plans de traitement sur mesure. En plus de ses cliniques, Lionheart a lancé un programme de licence permettant à d’autres fournisseurs de proposer ses thérapies et technologies, élargissant ainsi l’accès tout en maintenant une supervision clinique. La conférence Klotho représente non seulement un rassemblement scientifique, mais aussi une plateforme pour construire une communauté et une collaboration commerciale dans le domaine de la longévité. À mesure que la science de la longévité évolue, des protéines comme Klotho sont considérées comme des leviers potentiels pour rééquilibrer la physiologie du vieillissement. Les participants à la conférence auront également accès à des offres exclusives, y compris des remises sur les thérapies Klotho et des tests diagnostiques. Source : https://longevity.technology/news/klotho-in-focus-as-first-dedicated-conference-arrives-in-california/