Auteur/autrice : Guillaume

Impact de l’Hypoxie sur la Barrière Hémato-Encéphalique et le Vieillissement

La barrière hémato-encéphalique est composée de cellules spécialisées qui tapissent les vaisseaux sanguins du cerveau. Ces cellules permettent le passage de certaines molécules entre le cerveau et le reste du corps, maintenant ainsi une biochimie distincte et des populations cellulaires spécifiques au système nerveux central. Lorsque la barrière hémato-encéphalique fuit, cela entraîne une inflammation et une dysfonction des tissus cérébraux en raison de la présence de molécules et de cellules indésirables. Malheureusement, la barrière hémato-encéphalique se dégrade et fonctionne mal avec l’âge, ce qui est un facteur important dans le développement des conditions neurodégénératives. Dans un article en accès libre, les chercheurs examinent le rôle de l’hypoxie dans la production de dysfonctionnements de la barrière hémato-encéphalique. Un manque local d’oxygène peut provoquer une fuite de la barrière à tout âge, mais les individus plus âgés sont plus vulnérables et plus susceptibles de souffrir de conditions liées à l’âge qui provoquent régulièrement l’hypoxie. Une plus grande fuite de la barrière hémato-encéphalique chez les individus temporairement hypoxiques pourrait être un mécanisme important dans le lien entre plusieurs conditions induisant l’hypoxie et un risque accru de conditions neurodégénératives. Les chercheurs ont démontré que l’exposition à une hypoxie légère chronique chez des souris jeunes provoque une réponse de remodelage cérébrovasculaire et une légère disruption de la barrière, accompagnée d’une activation microgliale. De manière frappante, l’étendue de cette disruption est amplifiée chez les souris âgées. L’hypoxie est un élément commun de nombreuses maladies liées à l’âge, telles que la BPCO, l’asthme, les maladies cardiaques ischémiques, l’insuffisance cardiaque et l’apnée du sommeil. Dans cette étude, les chercheurs ont cherché à définir les seuils d’hypoxie déclenchant la disruption de la barrière hémato-encéphalique et comment l’âge influence ces seuils. Ils ont exposé des souris jeunes et âgées à divers niveaux d’oxygène pour déterminer les seuils d’hypoxie déclenchant la disruption de la barrière et ont constaté que les souris âgées étaient beaucoup plus sensibles à cette disruption. Cela a des implications pour les personnes exposées à l’hypoxie et celles vivant avec des conditions associées à l’hypoxie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/the-aged-blood-brain-barrier-is-more-vulnerable-to-disruption-by-hypoxia/

Therini Bio lève 39 millions de dollars pour traiter la maladie d’Alzheimer et l’œdème maculaire diabétique

Therini Bio, une biotech axée sur la neurodégénérescence, a récemment levé 39 millions de dollars dans le cadre d’un financement d’extension de Série A, portant le total des fonds levés à 75 millions de dollars. Cette levée de fonds sera principalement utilisée pour faire avancer son candidat principal vers des essais cliniques ciblant la maladie d’Alzheimer et l’œdème maculaire diabétique (DME). La société développe des immunothérapies visant à traiter la neuroinflammation causée par un dysfonctionnement vasculaire, un facteur sous-jacent commun à plusieurs maladies neurodégénératives. Leur plateforme scientifique repose sur l’inhibition sélective des dépôts de fibrine toxiques qui s’accumulent à l’extérieur des vaisseaux sanguins en raison de dommages vasculaires liés à l’âge, à la prédisposition génétique, à l’hypertension et au diabète. Ces dépôts de fibrine activent des réponses immunitaires entraînant une inflammation chronique et des dommages neuronaux. Le candidat principal de Therini, THN391, est un anticorps monoclonal humanisé à haute affinité, conçu pour bloquer l’inflammation médiée par la fibrine sans perturber les voies de coagulation. Il se lie à un épitope inflammatoire spécifique sur la fibrine, cherchant à stopper la progression de la neuroinflammation à un stade précoce. Des études précliniques ont démontré sa capacité à prévenir la dégénérescence vasculaire et neuronale dans des modèles de la maladie d’Alzheimer et de troubles rétiniens. Les résultats encourageants d’un essai clinique de Phase 1a chez des volontaires sains ont montré que THN391 était bien toléré à différentes doses. En se basant sur ces résultats, l’entreprise se prépare à lancer deux essais cliniques de Phase 1b, l’un chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et l’autre chez des individus souffrant de DME. Le PDG de Therini, Dr Tara Nickerson, a déclaré que les preuves précliniques convaincantes indiquent que le blocage de l’inflammation médiée par la fibrine protège contre la dégénérescence vasculaire et neuronale dans plusieurs modèles de maladie, y compris la maladie d’Alzheimer et la dégénérescence maculaire. Le récent financement de Série A permettra à Therini d’accélérer le développement de THN391 pour le traitement de ces maladies. Ce nouveau tour de financement a vu des investisseurs tels qu’Apollo Health Ventures et Angelini Ventures rejoindre un syndicat d’investisseurs déjà établi, comprenant des fonds comme SV Health Investors, Dementia Discovery Fund, et Sanofi Ventures. Les investisseurs ont exprimé leur enthousiasme pour cette thérapie novatrice ciblant l’inflammation médiée par la fibrine, qui pourrait transformer le traitement des maladies comme la maladie d’Alzheimer et le DME. Source : https://longevity.technology/news/therini-bio-lands-39m-to-launch-alzheimers-and-dme-trials/

Montana : Une loi révolutionnaire pour l’accès aux thérapies expérimentales de longévité

Le Montana a récemment adopté une loi révolutionnaire, la Senate Bill 535, permettant aux cliniques et médecins de proposer des médicaments et traitements expérimentaux non approuvés par la FDA. Signée par le gouverneur Greg Gianforte, cette législation s’inscrit dans le cadre d’une expansion des lois sur le ‘Droit d’Essayer’, établissant un cadre de licence formel pour les établissements de santé afin de devenir des centres de traitement expérimental. Ces centres peuvent recommander et administrer des médicaments expérimentaux ayant passé les essais de Phase 1, qui se concentrent principalement sur la sécurité plutôt que sur l’efficacité. Cette loi devrait accélérer l’accès des patients aux thérapies innovantes, en contournant l’approbation FDA traditionnelle, souvent lente et coûteuse. En plus d’améliorer l’accès aux traitements, la loi exige que les cliniques allouent une partie de leurs bénéfices pour aider les patients à faible revenu et renforce les exigences de consentement éclairé. Bien que la loi ait été saluée par les partisans comme un pas important vers l’innovation en médecine de longévité, elle a également suscité des préoccupations concernant la sécurité des traitements issus uniquement d’essais de Phase 1. Les critiques soulignent que ces essais, souvent réalisés avec un nombre restreint de participants, peuvent ne pas détecter les effets secondaires rares ou à long terme. Les acteurs du secteur de la longévité, comme Niklas Anzinger et Adam Gries, insistent sur la nécessité de prouver la sécurité et l’efficacité des thérapies tout en maintenant des normes élevées. Ils appellent également à une meilleure transparence concernant les traitements qui ont passé les essais de Phase 1, afin d’encourager davantage d’innovateurs à explorer ce nouveau chemin d’accès aux thérapies. En somme, cette législation représente une avancée significative pour les traitements de longévité tout en posant des questions cruciales sur la sécurité et l’éthique dans leur délivrance. Source : https://longevity.technology/news/montanas-groundbreaking-new-law-opens-the-door-to-experimental-longevity-therapies/

Mise à jour des caractéristiques du vieillissement : Vers une médecine gérontologique de précision

L’équipe des Hallmarks of Aging a récemment publié une revue dans la revue Cell, proposant une mise à jour des caractéristiques du vieillissement. Initialement, neuf hallmarks du vieillissement avaient été identifiés en 2013. Dans cette mise à jour de 2023, trois hallmarks supplémentaires ont été ajoutés, portant le total à quatorze. Parmi ces ajouts, on trouve les modifications de la matrice extracellulaire, qui sont bien documentées, ainsi que l’isolement psychosocial, une cause et une conséquence de l’affaiblissement mental et physique lié à l’âge. Les auteurs soulignent que ces hallmarks sont souvent entrelacés, rendant leur utilisation comme biomarqueurs difficile. Par exemple, la restauration de l’autophagie peut avoir des effets en cascade sur la stabilité génomique, la fonction mitochondriale et l’inflammation. Ils proposent donc de considérer ces hallmarks comme des ‘points d’entrée’ pour des recherches multidimensionnelles sur le vieillissement.

En raison de cette complexité, l’équipe de recherche insiste sur l’importance d’une méthode d’évaluation basée sur les gènes, qui permettrait une évaluation plus précise et indépendante des voies moléculaires. Les gènes associés à l’âge peuvent être classés en gerogènes ou gerosuppresseurs, en fonction de leur impact sur le vieillissement. Des données massives sur les biomarqueurs pourraient être analysées par des systèmes d’intelligence artificielle, ce qui pourrait améliorer le diagnostic et l’évaluation des traitements existants. L’isolement localisé du vieillissement, où certains organes vieillissent plus rapidement que d’autres, ainsi que les ‘ageotypes’, ou signatures moléculaires du vieillissement, sont également des sujets de discussion pour une recherche future.

Pour appliquer ces connaissances en pratique clinique, les auteurs proposent une stratégie en trois volets. Premièrement, ils suggèrent une approche de biologie des systèmes utilisant des technologies -omiques pour orienter les traitements. Deuxièmement, ils préconisent d’identifier et de traiter les signes de vieillissement prématuré avant l’apparition de la pathologie clinique. Troisièmement, l’analyse des biomarqueurs devrait permettre de détecter les problèmes spécifiques, comme le cancer, de manière préventive. Bien que certaines de ces évaluations soient déjà courantes, elles sont souvent réalisées par des spécialistes sans approche systémique. Les auteurs insistent sur la nécessité de différencier leur approche des ‘cliniques de longévité’, souvent basées sur des thérapies non éprouvées.

Ils proposent également un cadre pour l’approbation par la FDA de cette approche, qui inclurait des groupes témoins recevant des soins standard comparés à des patients bénéficiant de traitements individualisés basés sur des données multi-omiques. Les critères d’évaluation seraient des différences quantifiables dans les biomarqueurs de vieillissement. Bien que coûteux, ce type d’essai est jugé nécessaire pour faire progresser le traitement du vieillissement. En résumé, cette revue propose un plan pour moderniser la médecine en intégrant les avancées technologiques afin d’étendre la durée de vie en bonne santé des patients. Source : https://www.lifespan.io/news/well-known-researchers-discuss-personalized-aging-treatments/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=well-known-researchers-discuss-personalized-aging-treatments

Les Mutations Génétiques et leur Impact sur le Sommeil Humain : Perspectives Futuristes

Le texte examine les perspectives futures de l’ingénierie génétique chez les humains, notamment les modifications génétiques considérées comme bénéfiques. Il est plus facile d’éditer le génome d’un embryon que de modifier les cellules d’un adulte en raison des difficultés liées à l’administration de médicaments génétiques appropriés à toutes les cellules des tissus. Une classe intéressante de variantes géniques bénéfiques est celle associée au sommeil naturel court (natural short sleep, NSS), où certaines lignées humaines nécessitent très peu de sommeil, parfois seulement quelques heures par nuit. Cela pourrait être comparé à une augmentation de la durée de vie en passant plus de temps éveillé. Jusqu’à présent, des variants ADRB1 et DEC2 ont été identifiés comme étant liés à ce phénomène. Récemment, des chercheurs ont découvert que le gène SIK3, qui est impliqué dans la régulation du sommeil, possède des variantes qui permettent également de réduire le besoin de sommeil. Le sommeil est une composante essentielle de notre vie quotidienne, et la mutation hSIK3-N783Y, qui est critique pour la régulation de la durée et de la profondeur du sommeil chez les rongeurs, est associée au NSS. Cette mutation entraîne une diminution de l’activité kinase et, dans un modèle murin, elle est corrélée à une réduction du temps de sommeil et à une augmentation de la puissance des ondes delta dans l’électroencéphalogramme. Au niveau phosphoprotéomique, la mutation SIK3-N783Y induit des changements significatifs, principalement au niveau des sites synaptiques. Une analyse bioinformatique a révélé plusieurs altérations liées au sommeil dans les kinases, y compris des variations dans la protéine kinase A et la kinase activée par les mitogènes. Ces résultats mettent en lumière la fonction conservée de SIK3 en tant que gène critique dans la régulation du sommeil humain et apportent des éléments de compréhension sur le réseau régulateur des kinases qui gouverne le sommeil. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/another-mutation-causing-a-need-for-little-sleep/

Les inhibiteurs de la transcriptase inverse nucléosidiques : un espoir dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer

Les inhibiteurs de la transcriptase inverse nucléosidiques (NRTIs) ont été initialement développés pour traiter l’infection par le VIH, en interférant avec la capacité du virus à se répliquer. Cependant, des recherches récentes ont mis en évidence des preuves épidémiologiques suggérant que cette classe de médicaments pourrait également ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs se concentrent sur la réduction de l’inflammation comme mécanisme principal, tout en considérant qu’il est plausible que cet effet soit dû à l’interférence des NRTIs dans les activités nuisibles des éléments transposables. Ces éléments, tels que les rétrotransposons, représentent en grande partie des restes génétiques d’anciennes infections virales et composent une fraction importante du génome. Bien que ces séquences soient réprimées pendant la jeunesse, elles deviennent actives avec l’âge et les changements épigénétiques qui l’accompagnent, entraînant des dommages mutationnels, des réponses immunitaires innées et d’autres préjudices. Pour explorer cette hypothèse, les chercheurs ont examiné 24 ans de données de patients issues de la base de données de la Veterans Health Administration des États-Unis, qui est principalement constituée d’hommes, ainsi que 14 ans de données de la base de données MarketScan, qui représente une population plus large. Ils ont identifié plus de 270 000 patients âgés d’au moins 50 ans prenant des médicaments pour le VIH ou l’hépatite B, excluant ceux ayant déjà reçu un diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Après ajustement pour divers facteurs susceptibles d’influer sur les résultats, les chercheurs ont conclu que le risque réduit de développer la maladie d’Alzheimer parmi les patients sous NRTIs était significatif. Contrairement à d’autres types de médicaments antirétroviraux, les NRTIs ont montré un effet protecteur contre cette maladie neurodégénérative, ce qui incite les chercheurs à proposer des tests cliniques pour évaluer leur potentiel à prévenir l’Alzheimer. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/nucleoside-reverse-transcriptase-inhibitors-may-slow-the-development-of-alzheimers-disease/

Les thérapies par cellules souches et leur impact potentiel sur le vieillissement

Les thérapies par cellules souches ont connu une expansion notable au cours des 30 dernières années et sont désormais largement utilisées dans le domaine médical. Récemment, l’utilisation des vésicules extracellulaires en substitution aux cellules souches a émergé, particulièrement dans l’industrie du tourisme médical. Bien que ces traitements aient montré des effets sur le vieillissement et la longévité dans des études animales, il n’existe pas de certitude quant à leurs effets chez l’homme, et les recherches à ce sujet sont limitées par le coût élevé des essais cliniques. Actuellement, il n’existe pas de mesure fiable et acceptée de l’âge biologique pouvant être appliquée aux patients avant et après le traitement, bien que des outils comme les horloges biologiques existent, leurs résultats n’ont pas encore été calibrés par rapport aux résultats réels concernant la longévité. L’hypothèse raisonnable est que la réduction de l’inflammation chronique et l’encouragement du maintien des tissus par ces thérapies pourraient ralentir la progression du vieillissement, mais l’ampleur de ce ralentissement reste inconnue. Un point de vue pessimiste sur la biotechnologie de rajeunissement suggère que l’histoire récente de la médecine par cellules souches pourrait prédire les 30 prochaines années d’efforts pour traiter le vieillissement, où des thérapies utiles se répandront lentement sans mesures concrètes de leur efficacité. Un article en libre accès discute de ces thérapies sous l’angle du traitement du vieillissement, soulignant la sécurité et les effets bénéfiques de la suppression de l’inflammation, mais notant l’absence de données sur la traduction des résultats observés chez les animaux vers l’homme. Les cellules souches mésenchymateuses (CSM), qui sont capables de se différencier en divers types cellulaires et se trouvent dans presque tous les organes, montrent des effets bénéfiques lors de leur administration systémique, notamment pour les maladies liées à l’âge. Des études indiquent que l’administration de CSM ou de vésicules extracellulaires dérivées de CSM pourrait modifier les profils omiques des organes chez les rongeurs âgés pour les rapprocher de ceux des jeunes. L’administration de vésicules apparaît même plus bénéfique que celle des CSM. De plus, une sous-population spécifique des CSM, les cellules Muse, pourrait avoir des effets particulièrement pertinents sur la longévité. Néanmoins, aucune analyse complète de l’impact des CSM et de leurs vésicules sur la longévité et l’âge biologique n’a été réalisée. Ainsi, l’article se concentre sur les effets de l’administration de CSM ou de vésicules sur la durée de vie des animaux normaux ou progeroïdes, en discutant de leurs mécanismes potentiels ainsi que de leur impact sur l’âge biologique et les signatures omiques liées au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/stem-cell-and-extracellular-vesicle-therapies-as-treatments-for-aging/

De la guerre à l’innovation : L’Ukraine à l’avant-garde de la longévité

Dans cet article, Petro Trush évoque la transformation de la biotechnologie en temps de guerre en une innovation pour la longévité en temps de paix, mettant en lumière la situation en Ukraine au cours des quatre dernières années de conflit. Malgré les défis causés par les attaques russes, les habitants de Dnipro ont montré une résilience remarquable, s’adaptant à un quotidien marqué par les alertes aériennes et les coupures de courant. Au cœur de cette dynamique, on trouve Dariia Dantseva, biotechnologiste et fondatrice de YANELAB, qui a développé un protocole innovant utilisant des cellules souches dérivées du tissu adipeux pour traiter les blessures de guerre. Ce protocole, à la fois abordable et efficace, a été conçu pour répondre aux besoins urgents des victimes de la guerre tout en explorant des applications dans d’autres domaines. Dantseva et son équipe s’engagent également dans des projets visant à promouvoir un vieillissement sain, en se concentrant sur les cellules souches adipeuses sénescentes et leur potentiel thérapeutique. L’article aborde également les avantages d’investir dans des projets de recherche et développement en Ukraine, soulignant l’infrastructure de santé existante et la possibilité d’accéder à une population diversifiée pour les essais cliniques. En 2025, un partenariat entre le Royaume-Uni et l’Ukraine a été signé pour renforcer la coopération scientifique, incluant des échanges technologiques. Le groupe Longevity Ukraine participe à des compétitions internationales, comme le XPRIZE Healthspan, pour promouvoir des solutions innovantes dans le domaine de la longévité. En dépit des défis, l’équipe maintient sa mission de combattre le vieillissement, convaincue que l’humanité mérite de vivre plus longtemps et en meilleure santé. L’article se termine par un appel à l’engagement communautaire et à l’investissement dans l’Ukraine, soulignant les opportunités qu’offre le pays malgré ses luttes actuelles. Source : https://longevity.technology/news/from-war-wounds-to-longevity/

XPRIZE Healthspan : Rethinking Aging for a Better Future

Le XPRIZE Healthspan, une initiative de la XPRIZE Foundation, a récemment dévoilé les 40 équipes semi-finalistes d’un concours de 101 millions de dollars, visant à catalyser des interventions évolutives pour restaurer la fonction musculaire, cognitive et immunitaire chez les adultes de 50 à 80 ans. L’objectif est de combler l’écart entre l’espérance de vie et la santé fonctionnelle, en incitant à développer des thérapies non seulement efficaces mais également accessibles et rapidement déployables. Peter Diamandis, fondateur et président exécutif de XPRIZE, souligne que cette compétition ne concerne pas simplement l’extension de la longévité, mais plutôt la restauration de la vitalité. L’accent est mis sur les résultats concrets, tels que la clarté d’esprit, la mobilité et la résilience immunitaire, plutôt que sur des biomarqueurs abstraits. Cette approche remet en question les modèles médicaux traditionnels, axés sur les maladies individuelles, et vise à promouvoir des solutions qui sont non seulement efficaces dans les laboratoires, mais aussi à grande échelle, dans le monde entier. Diamandis fait également valoir que l’âge est une condition universelle affectant toute la population mondiale, ce qui ouvre la voie à une accessibilité à grande échelle. Il cite l’exemple des vaccins à ARNm développés pendant la pandémie de COVID-19 comme un modèle de réussite pour le développement de traitements abordables. En outre, il met en avant l’importance de capital privé et d’une agilité réglementaire pour accélérer l’innovation, car les cadres réglementaires traditionnels ne pourront pas suivre le rythme des avancées en biotechnologie et en intelligence artificielle. Diamandis insiste sur la nécessité d’un changement culturel concernant le vieillissement, appelant à un « état d’esprit de longévité » qui inclut des habitudes de vie saines et une vision optimiste de l’avenir de l’âge. Le XPRIZE Healthspan pose une question essentielle : non seulement combien de temps nous pouvons vivre, mais aussi comment nous pouvons vivre mieux. Selon Diamandis, l’avenir du vieillissement sera façonné par des innovateurs plutôt que par des acteurs établis. Source : https://longevity.technology/news/healthspan-is-the-goal-function-is-the-measure/

Wegovy : Un traitement prometteur pour la santé cardiovasculaire avant même la perte de poids significative

Cette semaine, Novo Nordisk, une entreprise pharmaceutique danoise, a annoncé de nouvelles données mettant en avant les bénéfices cardiovasculaires précoces du médicament Wegovy lors du Congrès Européen de l’Obésité. Une analyse secondaire de l’essai clinique de Phase 3 SELECT a révélé que Wegovy réduisait de 37 % le risque d’événements cardiovasculaires majeurs tels que la mort cardiovasculaire et les infarctus non fatals dans les trois premiers mois de traitement. Après six mois, le risque de décès dû à une maladie cardiovasculaire était réduit de moitié, et la probabilité d’hospitalisation ou de soins d’urgence pour insuffisance cardiaque ou décès cardiovasculaire était diminuée de 59 %. Ces effets protecteurs précoces ont été observés avant que les patients n’atteignent une perte de poids significative, ce qui suggère que les bénéfices cardiovasculaires de Wegovy ne sont pas uniquement liés à son impact sur le poids corporel, mais pourraient également impliquer des effets directs sur la physiologie cardiovasculaire. Dr Jason Brett, responsable médical chez Novo Nordisk, a qualifié ces résultats de remarquables. L’essai SELECT, qui a inclus plus de 17 000 adultes de 45 ans et plus souffrant de surpoids ou d’obésité avec une maladie cardiovasculaire établie, avait déjà montré que Wegovy réduisait le risque d’événements cardiovasculaires indésirables de 20 % sur 40 mois. Dr Jorge Plutzky, directeur de la cardiologie préventive à l’hôpital Brigham and Women’s, a souligné que cette analyse secondaire a montré une réduction précoce des événements cardiaques avec le semaglutide 2,4 mg avant ce qui est généralement considéré comme une perte de poids significative. Depuis que des traitements pour la perte de poids comme Wegovy et Ozempic ont été suggérés comme des ‘médicaments de longévité’, les preuves soutenant l’impact positif sur la santé du semaglutide et d’autres agonistes du récepteur GLP-1 continuent de s’accumuler. Au-delà de la protection cardiovasculaire, de plus en plus de preuves suggèrent que le semaglutide et des agonistes similaires peuvent offrir des bénéfices contre les maladies liées à l’âge. Des recherches récentes indiquent que le semaglutide pourrait ralentir le vieillissement biologique, mesuré par des biomarqueurs épigénétiques, en stabilisant le rythme du vieillissement et en réduisant l’inflammation, tandis que les agonistes GLP-1 montrent également des promesses pour améliorer la fonction cognitive, réduire le risque de maladie hépatique métabolique et même potentiellement freiner des comportements malsains tels que l’addiction à l’alcool. Source : https://longevity.technology/news/evidence-mounts-for-age-related-protective-effects-of-weight-loss-drugs/