Auteur/autrice : Guillaume

Effets Synergiques du Rapamycine et Tramétinib sur l’Extension de la Durée de Vie des Souris

Cette étude récente examine l’effet synergique de la combinaison du rapamycine et du tramétinib sur l’extension de la durée de vie des souris. Le rapamycine, utilisé initialement comme immunosuppresseur, est reconnu comme un puissant géroprotecteur qui a démontré une augmentation de l’espérance de vie médiane chez les souris dans des essais cliniques. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition de la voie mTOR, impliquée dans la régulation de la détection des nutriments, ce qui permet de rediriger les ressources du corps vers des processus de maintenance comme l’autophagie. L’étude rapporte que le tramétinib, un médicament anticancéreux, a également prolongé la durée de vie des souris, bien qu’à un degré moindre. Les résultats montrent que la combinaison des deux médicaments a produit des effets remarquables, augmentant la durée de vie médiane de 35% chez les femelles et de 27% chez les mâles, ainsi qu’augmentant la durée de vie maximale. De plus, le traitement combiné a amélioré divers résultats fonctionnels, y compris la santé cardiaque et la réduction de l’inflammation. Il a également été observé que la combinaison réduisait la prévalence des tumeurs dans le foie et la rate, suggérant que l’extension de la durée de vie pourrait être en partie attribuée à une réduction de la charge cancéreuse. Cependant, malgré ces avantages, de nombreux animaux traités sont restés sensibles au cancer. L’étude conclut que le tramétinib, en combinaison avec le rapamycine, pourrait être un candidat prometteur pour des essais cliniques en tant que géroprotecteur, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement leur potentiel chez l’humain. Source : https://www.lifespan.io/news/a-drug-combo-increases-lifespan-in-mice-by-over-30/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=a-drug-combo-increases-lifespan-in-mice-by-over-30

Vulnérabilité accrue des souris âgées face à la pathologie d’Alzheimer induite par l’amyloïde-β

Cette étude met en lumière la vulnérabilité accrue des souris âgées face à la pathologie causée par l’introduction d’agrégats d’amyloïde-β dans le tissu cérébral, par rapport aux souris jeunes. Les agrégats d’amyloïde-β, qui se forment à la suite de la malformation de cette protéine, sont considérés comme un facteur clé dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Alors que le vieillissement du système immunitaire pourrait être perçu comme un élément central de cette différence entre jeunes et vieux, il est également essentiel de considérer d’autres facteurs liés à l’âge. Le système immunitaire des souris âgées est à la fois plus inflammatoire et moins efficace, ce qui les rend plus susceptibles de présenter une réponse maladaptive face à l’introduction de molécules toxiques. L’étude a utilisé un modèle in vivo de la maladie d’Alzheimer en injectant des oligomères d’Aβ1-42 dans les hippocampes de souris âgées. Les résultats ont montré que les souris âgées présentaient des déficits significatifs en mémoire de travail, densité synaptique et neurogenèse, ainsi qu’une inflammation basale accrue. Après une lésion aiguë infligée à l’hippocampe, les souris âgées ont subi des déficits soutenus, y compris une fonction cognitive altérée, une neurogenèse et une densité synaptique encore plus réduites, ainsi qu’une activation microgliale et un stress mitochondrial accrus. En revanche, les souris jeunes n’ont montré que des effets aigus sans progression à long terme de la pathologie. Les résultats suggèrent que l’environnement cérébral vieillissant augmente la susceptibilité à des lésions aiguës par Aβ, créant ainsi des conditions favorables à la progression de la maladie d’Alzheimer. En conséquence, il est crucial de considérer les processus de vieillissement comme un facteur intégral dans le développement de la maladie. Cibler les mécanismes du vieillissement pourrait ouvrir de nouvelles voies pour la prévention et le traitement de la maladie d’Alzheimer ainsi que d’autres maladies neurodégénératives. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/the-aging-brain-is-more-vulnerable-to-amyloid-%ce%b2-toxicity/

Acquisition de Dorian Therapeutics par Altos Labs : Une avancée dans le rajeunissement cellulaire

Altos Labs, une entreprise spécialisée dans la reprogrammation cellulaire pour le rajeunissement, a récemment acquis Dorian Therapeutics, une startup dans le domaine des sénothérapeutiques. Cette acquisition intervient dans un contexte difficile pour le financement des biotechnologies. Il est possible que cet achat soit motivé par la volonté d’un investisseur d’optimiser son portefeuille, en évitant une perte sur Dorian, tout en renforçant une autre entreprise de son portefeuille. Les pressions des investisseurs peuvent également obliger Altos Labs à rechercher des résultats rapides plutôt que de se concentrer sur le développement à long terme des thérapies de reprogrammation. Cela soulève des questions sur l’impact potentiel de cette pression sur l’industrie biopharmaceutique, souvent perçue comme une source de problèmes. Dorian Therapeutics, issue de l’Université de Stanford, se concentre sur la sénescence cellulaire, un phénomène où les cellules vieillissantes ou endommagées cessent de se diviser, contribuant à des maladies liées à l’âge. La société développe des ‘senoblockers’, des petites molécules destinées à neutraliser les effets néfastes des cellules sénescentes tout en réactivant les mécanismes de réparation naturels du corps. Bien que les deux entreprises adoptent des approches scientifiques différentes, des synergies existent, car les deux visent à améliorer la régénération cellulaire et à lutter contre le vieillissement. Altos Labs, avec un financement impressionnant de 3 milliards de dollars, vise à restaurer la fonction des cellules, tissus et organes. Les sénoblockers de Dorian ciblent des régulateurs épigénétiques pour réduire la charge de cellules sénescentes et améliorer la fonction des cellules souches, réactivant ainsi des voies de régénération tissulaire. Les principales candidates de Dorian ont montré une efficacité préclinique prometteuse dans des modèles de fibrose pulmonaire et d’ostéoarthrite, ce qui pourrait avoir des applications larges dans les conditions liées à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/altos-labs-broadens-scope-to-senotherapeutics-via-acquisition/

Transfusions de Plasma Induit par l’Exercice : Une Nouvelle Voie pour Traiter le Vieillissement et les Maladies Chroniques

Dans le contexte du vieillissement et des maladies liées à l’âge, les transfusions de plasma restent des thérapies en quête de preuves concluantes sur leurs bienfaits. Les efforts visant à transférer du plasma de jeunes donneurs vers des individus âgés, menés au cours de la dernière décennie, n’ont pas encore produit de résultats convaincants lors des essais cliniques. L’industrie des produits sanguins est vaste, et les grandes entreprises semblent considérer cela comme un problème de découverte, cherchant à créer un produit utile pour certains aspects du vieillissement à partir de la fraction de sang des donneurs. Cependant, les résultats obtenus jusqu’à présent ont été décevants. Dans ce contexte, des chercheurs plaident pour l’évaluation du plasma provenant d’individus en bonne condition physique ayant récemment fait de l’exercice. L’activité physique engendre des effets bénéfiques dans tout le corps, en grande partie grâce à la sécrétion modifiée de molécules de signalisation et de vésicules transportées dans le sang. On pourrait raisonnablement soutenir que le plasma d’un jeune donneur en forme pourrait être plus bénéfique pour le receveur que celui d’un donneur jeune et sédentaire. Néanmoins, les effets et les preuves sont cruciaux, ce qui souligne la nécessité de données supplémentaires et plus rigoureuses. La contraction des muscles squelettiques lors d’un exercice aigu entraîne une réponse moléculaire complexe dans plusieurs systèmes organiques. Ces signaux moléculaires persistent après l’exercice, et l’accumulation à long terme de ces séances d’exercice aboutit à des adaptations systémiques qui dépassent le système musculosquelettique, entraînant une amélioration de la durée de vie en bonne santé. Des études récentes sur des modèles murins précliniques révèlent des preuves prometteuses que le plasma obtenu après un entraînement physique améliore directement les résultats physiologiques chez des receveurs non-exercés. Par exemple, le plasma transfusé de rats ayant fait de l’exercice a amélioré la viabilité neuronale et augmenté de trois fois la neurogenèse chez des rats transgéniques atteints de la maladie d’Alzheimer. De plus, le plasma de jeunes souris (trois mois) administré par voie intraveineuse à des souris âgées (18 mois) a entraîné une augmentation de la prolifération des neurones hippocampiques. Des travaux passionnants sur la plasmaphérèse sont en cours aux États-Unis et en Norvège. Dans le premier cas, des donneurs jeunes ont fourni du plasma frais congelé à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, avec des résultats positifs en termes de sécurité et de tolérabilité. En Norvège, des études impliquent le plasma sanguin de jeunes individus bien entraînés transfusé à des adultes plus âgés atteints de la maladie d’Alzheimer. Ces investigations récentes offrent un aperçu d’une application translationnelle des adaptations induites par l’exercice pour la gestion des maladies chroniques, notamment en oncologie et en neurologie. Les mécanismes moléculaires qui sous-tendent les effets thérapeutiques de la transfusion de plasma induite par l’exercice posent les bases de leur utilisation potentielle dans les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives. De plus, il existe une possibilité de traduire les bénéfices de ce plasma pour des patients alités ou paralysés qui ne peuvent pas ou ne tolèrent pas l’entraînement physique. En conclusion, nous pensons qu’il est temps de commencer des essais cliniques précoces pour tester le plasma conditionné par l’exercice pour différentes maladies chroniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/arguing-for-clinical-trials-of-exercise-conditioned-plasma/

Partenariats Stratégique de Tally Health pour un Vieillissement Sain et Personnalisé

Tally Health, une entreprise biotechnologique spécialisée dans la longévité, a récemment annoncé deux partenariats stratégiques avec Cenegenics et Pvolve, visant à promouvoir des approches personnalisées pour gérer le vieillissement. Co-fondée par le chercheur en vieillissement Dr David Sinclair, Tally Health combine des tests d’âge épigénétique répétés avec des interventions individualisées pour améliorer l’âge biologique et adopter une approche proactive du vieillissement. La PDG de Tally, Melanie Goldey, a déclaré que l’avenir de la longévité réside à l’intersection de la science, des soins d’experts et des actions quotidiennes. Le partenariat avec Pvolve a donné naissance au programme Longevity Formula, qui associe des insights épigénétiques à un système de mouvement fonctionnel, offrant un accès à des suppléments, des tests épigénétiques et un abonnement à un service de fitness numérique. Rachel Katzman, fondatrice de Pvolve, a souligné que cet effort vise à rendre les années plus vibrantes et enrichissantes. Le partenariat avec Cenegenics intègre les tests d’âge épigénétique de Tally dans son réseau de centres dirigés par des médecins, permettant aux patients de suivre les changements dans leur âge biologique. La collaboration vise également à intégrer des suppléments de longévité dans les offres thérapeutiques de Cenegenics et à mener des recherches conjointes pour valider les effets des interventions. Goldey a ajouté que ces initiatives visent à fournir des outils transformateurs pour aider les gens à vivre non seulement plus longtemps, mais aussi mieux. Source : https://longevity.technology/news/tally-health-teams-up-with-pvolve-and-cenegenics/

Longevité 1.0 : L’émergence de l’économie de la durée de vie

Le secteur de la longévité, longtemps défini par des avancées scientifiques, des financements de capital-risque et des progrès réglementaires prudents, connaît un changement significatif : une adoption croissante par l’industrie du bien-être. L’intérêt croissant des consommateurs pour un vieillissement en santé passe d’une curiosité marginale à une ambition grand public, élargissant ainsi la conversation et les plateformes où elle se déroule. Le nouveau podcast du Global Wellness Institute, intitulé ‘The Wellness Roundtable: Longevity’, vise à mettre en lumière l’intersection entre longévité et bien-être. Animée par Alexia Brue, co-fondatrice de Well+Good, cette série s’adresse aux professionnels du bien-être, aux entrepreneurs et aux consommateurs éclairés qui cherchent à comprendre les derniers développements et à réfléchir sur l’avenir de ce domaine. Dans le deuxième épisode, Phil Newman, PDG de Longevity.Technology, partage sa perspective sur l’état actuel de l’industrie. Newman décrit cette période comme ‘Longevity 1.0’, un terme qu’il utilise pour ancrer la discussion dans quelque chose de tangible et accessible. Il souligne que l’industrie du bien-être commence à embrasser l’agenda de la longévité, reconnaissant le potentiel de le commercialiser. Il évoque les actifs de bien-être, tels que les salles de sport et les cliniques, qui peuvent être réimaginés à travers une lentille de longévité, en visant à améliorer la durée de vie en bonne santé. Newman propose également une taxonomie pour le parcours des consommateurs avec le ‘Ten Levels of Longevity Framework’, où les trois premiers niveaux se concentrent sur des pratiques d’auto-optimisation, tandis que le niveau quatre représente la professionnalisation de la longévité avec des cliniques spécialisées. Malgré les avancées, Newman souligne qu’il n’existe pas de normes communes dans ce domaine émergent, bien que des outils comme les moniteurs de glucose continu et les tests de VO₂ max soient utilisés. La conversation entre Newman et Brue équilibre optimisme et réalisme, montrant que bien que l’économie de la durée de vie soit naissante, sa direction est de plus en plus claire. Pour le secteur du bien-être, la longévité représente non seulement une opportunité commerciale, mais aussi un nouveau cadre pour penser la vitalité, la productivité et le sens à travers les décennies. Source : https://longevity.technology/news/longevity-1-0-and-the-rise-of-the-healthspan-economy/

Bryan Johnson au Founders Longevity Forum : Une Révolution dans la Longévité

Le Founders Longevity Forum se tiendra à Londres le 10 juin 2025, réunissant des investisseurs en longévité, des entrepreneurs en biotechnologie et des scientifiques de la translational. Cet événement, co-organisé par le Founders Forum Group et Longevity.Technology, aura lieu au OXO2, un lieu central en bord de rivière, dans le cadre de la London Tech Week. L’un des principaux moments de cette édition sera l’intervention en personne de Bryan Johnson, créateur du protocole Blueprint, qui prononcera un discours principal intitulé ‘Blueprinting the Future: Bryan Johnson on Optimising Life and Defying Death’. Dans cette session, il présentera sa vision audacieuse pour l’avenir du vieillissement, retracera l’évolution de son protocole Blueprint et partagera les défis et les enseignements tirés de son expérience dans le domaine de la longévité. Johnson, connu pour son approche d’auto-optimisation intensive, a investi des millions dans un programme visant à inverser l’âge biologique à travers divers organes et systèmes. Son parcours l’a rendu à la fois célèbre et controversé, et il a récemment été le sujet d’un documentaire sur Netflix, ‘Don’t Die: The Man Who Wants to Live Forever’, qui suit son objectif de contrer le vieillissement par des interventions radicales. L’apparition de Johnson au forum représente un signal fort que l’écosystème européen de la longévité prend de l’ampleur sur la scène mondiale. Son discours devrait dépasser les récits lisses et aborder les idées derrière son audacieux Blueprint, ainsi que ses réflexions sur le vieillissement, l’identité et l’optimisation biologique. Bien que son approche soit divisive, elle représente une nouvelle génération de pionniers de la longévité, combinant ingénierie des systèmes, obsession des données et un engagement personnel fort. Cette convergence de la technologie, de l’auto-expérimentation et d’une vision globale est en train de redéfinir la conversation sur la longévité. Johnson est perçu comme un acteur clé, et sa présence au FLF Londres souligne la transition d’un cercle scientifique fermé vers un mouvement culturel interdisciplinaire. Les participants auront l’occasion de vivre une expérience provocante et enrichissante, avec des discussions qui vont au-delà des modèles traditionnels de vieillissement et de soins de santé. Le forum mettra également en avant des intervenants de premier plan dans des domaines tels que l’épigénétique, les diagnostics orientés consommateur et l’innovation thérapeutique. Le programme mettra l’accent sur l’utilisation de l’IA et de l’apprentissage automatique pour identifier les biomarqueurs du vieillissement et personnaliser les interventions. En somme, le Founders Longevity Forum constitue une plateforme essentielle pour faire avancer la recherche et l’innovation dans le domaine de la longévité. Source : https://longevity.technology/news/bryan-johnson-joins-founders-longevity-forum-london-stellar-line-up/

Effets bénéfiques du plasma jeune et des immunoglobulines dans un essai clinique

Un essai clinique contrôlé par placebo, dont les résultats ont été publiés dans Aging Cell, a déterminé que le plasma dérivé de donneurs plus jeunes présente des effets bénéfiques lorsqu’il est combiné avec des immunoglobulines, selon plusieurs horloges épigénétiques et biomarqueurs – omiques. L’échange thérapeutique de plasma (TPE), la pratique consistant à administrer du plasma jeune à une personne jeune, a été étudié pendant plus d’un siècle. En plus de nombreuses études sur des souris ayant donné des résultats positifs, il a été constaté que cela est efficace contre certaines conditions médicales chez les humains, y compris les conséquences à long terme du COVID-19. Les chercheurs ont utilisé une large variété d’horloges, 36 au total, pour déterminer les effets du TPE sur les personnes âgées. Parmi ces horloges, on trouve la GrimAge, ainsi que les horloges de Hannum et Horvath, en plus d’inventions plus récentes comme DamAge et des horloges qui évaluent des systèmes corporels particuliers. Les participants ont été divisés en quatre groupes : un recevant du plasma une fois par semaine pendant six mois, un autre recevant du TPE deux fois par semaine pendant trois mois, un groupe recevant du TPE avec immunoglobuline (IVIG) deux fois par semaine pendant trois mois, et un groupe placebo recevant des traitements fictifs. L’âge moyen de chaque groupe était dans la soixantaine. Au total, 44 personnes ont terminé cette étude. Comme prévu, il y avait des différences significatives au départ entre les horloges biologiques, et elles n’étaient pas toutes d’accord entre elles. Par exemple, le groupe témoin, avant le début de l’expérience, a signalé un vieillissement décéléré sur l’horloge de Horvath et un vieillissement très décéléré sur une horloge métabolique, mais ils étaient relativement plus âgés selon l’horloge de mortalité GrimAge. Ce travail a utilisé différents points temporels pour les différents groupes. Le point temporel 1 représentait la ligne de base pour tous les groupes, mais pour les groupes bihebdomadaires, le point temporel 2 était à un mois et le point temporel 3 à deux mois. Pour le groupe recevant du plasma une fois par semaine, le point temporel 2 était à trois mois et le point temporel 3 à cinq mois. En raison du nombre relativement faible de participants et du grand nombre d’horloges, la signification des différences entre la ligne de base et les autres points temporels au sein de n’importe quel groupe, selon n’importe quelle horloge individuelle, n’a pas survécu au processus de correction statistique. Cependant, il y avait des différences significatives entre les groupes même après ce processus de correction. La combinaison de TPE avec IVIG semblait produire des effets beaucoup plus forts au point temporel 2 qu’au point temporel 3, en particulier dans les horloges qui évaluent des organes et systèmes particuliers. L’accélération de l’âge, selon la plupart des horloges de cette catégorie, est devenue beaucoup plus mauvaise dans le groupe témoin. Les chercheurs ont également combiné leurs horloges en une seule métrique d’accélération de l’âge, ce qui a donné des résultats statistiquement significatifs au point temporel 2. Le groupe TPE + IVIG a connu une réduction moyenne de l’âge biologique de 2,61 ans, tandis que ce chiffre était de 1,32 pour le groupe TPE mensuel. Malheureusement, cet avantage ne s’est pas poursuivi jusqu’au point temporel 3 ; les chercheurs suggèrent que cela est dû à des mécanismes compensatoires potentiels qui atténuent les effets anti-vieillissants après plusieurs séances. Un examen multi-omique plus large a révélé que le groupe TPE+IVIG a reçu des bénéfices significatifs, en particulier dans le système immunitaire. Les proportions de lymphocytes T, ainsi que les cellules tueuses naturelles (NK) et les monocytes de ce groupe sont devenues plus semblables à celles des personnes plus jeunes. Les résultats protéomiques ont révélé des corrélations similaires, avec plus de changements protéomiques dans le groupe TPE+IVIG s’alignant sur le rajeunissement biologique que dans les autres groupes. Ces changements protéomiques étaient également liés à d’autres caractéristiques du vieillissement, telles que la perte de protéostase, la sénescence et l’inflammaging. Étonnamment, il semblait y avoir une corrélation entre la réponse à ce traitement et la santé globale, mesurée par les monocytes et les plaquettes. Les personnes en moins bonne santé étaient des répondeurs plus forts ; les personnes en bonne santé n’ont pas reçu de tel bénéfice. Cette étude avait quelques limitations. Tout d’abord, les différences d’horloge entre les groupes à la ligne de base ont quelque peu obscurci les résultats, un problème exacerbé par le nombre relativement faible de participants. Deuxièmement, il n’y avait pas de groupe uniquement IVIG, ce qui aurait fourni plus de preuves pour ou contre la synergie de la combinaison de TPE et IVIG. En l’état, ces résultats suggèrent que l’IVIG est potentiellement plus puissant que le TPE pour réduire l’âge biologique selon plusieurs métriques établies. Source : https://www.lifespan.io/news/how-young-plasma-affects-aging-in-older-people/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=how-young-plasma-affects-aging-in-older-people

L’angle de phase comme indicateur précoce de la sarcopénie et du déclin cognitif

Les chercheurs ont établi une relation chez les personnes âgées entre la perte de masse musculaire et de force liée à l’âge, conduisant à la sarcopénie et au risque de démence. Cependant, des mesures adéquates pour quantifier le développement précoce de ces pathologies chez les individus d’âge moyen n’ont pas encore été mises en place. L’angle de phase est une mesure de la qualité musculaire dérivée de l’impédance électrique des tissus musculaires. Cet article présente des preuves que l’angle de phase est un outil utile pour évaluer les premières étapes du déclin musculaire et cognitif. La détection précoce des conséquences du vieillissement dégénératif peut permettre une meilleure gestion de ce déclin à ce stade, et plus tard, elle indiquera la nécessité d’un recours plus précoce aux thérapies de rajeunissement. La sarcopénie est une condition caractérisée par la perte progressive de masse et de fonction musculaire squelettique. De plus en plus de preuves mettent en avant l’importance de l’angle de phase (PhA) dans le diagnostic de la sarcopénie. Le PhA est un indicateur de la santé cellulaire qui reflète l’état des fluides intracellulaires et extracellulaires, l’état nutritionnel cellulaire, l’intégrité de la membrane cellulaire et la fonction cellulaire. Il a été rapporté que le PhA et la force de préhension manuelle (HGS) étaient associés à la malnutrition, un facteur de risque pour la sarcopénie, mais le PhA s’est avéré être un indicateur plus sensible que le HGS. D’autres études ont montré que le PhA est plus bas chez les individus atteints de sarcopénie que chez ceux qui n’en souffrent pas. Dans une étude précédente, il a été révélé que le PhA est un indice de la qualité musculaire et est utile pour détecter la sarcopénie. Ces résultats suggèrent que la qualité musculaire, ainsi que la masse musculaire, la force et la performance physique, seraient des indices précieux pour le diagnostic de la sarcopénie. Cette étude transversale impliquait 263 participants (163 hommes avec un âge médian de 60 ans et 100 femmes avec un âge médian de 58 ans) qui ont subi un examen de santé général. Les indices liés à la sarcopénie comprenaient la masse musculaire squelettique appendiculaire (ASM)/hauteur^2, ASM/indice de masse corporelle (IMC), force de préhension manuelle (HGS), HGS/muscle squelettique de l’extrémité supérieure et angle de phase (PhA). Nous avons examiné les associations entre ces indices et la fonction cognitive en utilisant la version japonaise de l’évaluation cognitive de Montréal (MoCA-J). Un PhA plus élevé, indicateur de la qualité musculaire, était associé à un risque plus faible de déclin cognitif léger (MCI) chez les femmes, tandis que les autres indices liés à la sarcopénie ne montraient pas d’association significative avec le MCI dans les deux sexes. Le PhA des femmes était positivement associé aux scores MoCA-J, et de plus, le PhA des femmes montrait une corrélation positive avec des sous-domaines cognitifs, y compris la mémoire, qui est l’une des premières manifestations du déclin cognitif. Le PhA chez les hommes était également positivement corrélé à la mémoire. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/phase-angle-measure-of-muscle-quality-correlates-with-dementia-risk/

Mécanismes de protection des cellules rétiniennes contre le vieillissement et le glaucome

Des chercheurs ont découvert un mécanisme de protection qui aide les cellules rétiniennes à résister aux stress, ce qui ralentit le développement de conditions telles que le glaucome et les déclins fonctionnels liés à l’âge. Bien que ce mécanisme puisse offrir une base pour la production de thérapies utiles, il est essentiel de se concentrer sur la réparation des dommages plutôt que sur le simple ralentissement des conséquences. La rétine, un tissu fondamental pour la transmission des signaux visuels au cerveau, est organisée par divers types cellulaires. Les dégénérescences de la rétine liée à l’âge sont associées à des maladies comme la dégénérescence maculaire et la dégénérescence des cellules ganglionnaires rétiniennes (CGR) dans le glaucome. Les changements structurels et physiologiques, tels que le rétrécissement des dendrites des CGR et la dégénérescence de l’épithélium pigmentaire rétinien, contribuent également à la perte de vision. Une étude antérieure a révélé que le lecteur m6A YTHDF2 régule négativement le développement des dendrites et les blessures des CGR. L’ablation conditionnelle de Ythdf2 protège la rétine du rétrécissement des dendrites et de la perte de vision chez les souris âgées. Les chercheurs ont identifié Hspa12a et Islr2 comme cibles potentielles du YTHDF2, révélant ainsi que ce lecteur m6A régule la dégénérescence rétinienne causée par le vieillissement. Ces résultats suggèrent un potentiel thérapeutique important pour développer de nouveaux traitements contre la perte de vision liée à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/05/ythdf2-downregulation-is-protective-in-the-aging-retinas-of-mice/